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Accueil >> newbb >> Défi du 9 janvier 2016 [Les Forums - Défis et concours]

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Défi du 9 janvier 2016
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Bonjour les amis,

Je profite de l'occasion pour vous souhaiter une belle et merveilleuse année. Que la santé, le bonheur, l'amour et l'inspiration illuminent vos vies.

Après les excès des fêtes, je vous propose de cogiter sur cet adage très connu :

"La gourmandise est un vilain défaut !"

On vous a sûrement rabattu les oreilles avec cette phrase lorsque vous étiez petits histoire de limiter le nombre de bonbons ou de chocolats engloutis et de vous éviter la crise de foie !

Laissez libre court à votre imagination et régalez-nous de vos textes !

J'en grossis d'avance...

Couscous

Posté le : 08/01/2016 20:00
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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Chère Delphine,

Enfin voyons, la gourmandise est une vertu, turlututu,
La considérer comme un défaut, j'en suis abattu.
Le bourguignon que je suis en fera donc un éloge impromptu!

Je te souhaite un magnifique week end chère Delphine.

Bises.

Amitiés de Dijon.

Jacques

Posté le : 08/01/2016 22:48
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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D’aucuns lui auraient dit :’’ cesse donc d’écrire’’
Mais ses amis aimaient abondement le lire
Alors il a posé sa plume, le poète,
Et sans douce lecture, que ses amis s’embêtent !

Tu vois, chère Couscous, comme un défaut peut être
Pour certains une tare, et pour d’autres une fête !

Dés lors je vais reprendre mes bonnes habitudes ,
Et sur ce beau défi réaffuter ma plume.

D’autant que je l’avoue, combien chaque semaine
La prose du défi est pour moi une aubaine

De laisser ainsi cours, aux pensées parasites
Chez la psychiatre, ainsi, j’évite une visite.

A plus tard chers défieurs, j’affute MA neurone
Delphine, Isté, consorts, finie la fanfaronne !!! ( c’est juste pour la rime !!! )



Posté le : 09/01/2016 09:02
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Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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Mes amis,

Vous me voyez ravie de votre engouement à répondre à ce défi avec gourmandise. Vos plumes sont affûtées comme des épées prêtes à donner le change.

À bientôt donc.

Couscous

Posté le : 09/01/2016 12:40
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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Hantise

Postée à la fenêtre de ma chambre, je regarde le soleil se lever et éclairer les immeubles gris de ma cité. La nuit fut longue à nouveau. Je me suis pourtant couchée dans le lit défait. Les yeux rivés au plafond, j’ai cogité, ressassé, imaginé mais pas dormi ni rêvé.
Par habitude, je me rends dans la cuisine, ou plutôt, je m’y traîne, les pieds de plomb. La boîte de café trône, ouverte, sur le plan de travail. Je me penche au-dessus de celle-ci et hume cette odeur qui m’a toujours rappelé mon enfance chez mes grands-parents, grands amateurs de pur arabica. Ce n’est pas cette odeur caractéristique mais le souvenir de cette dernière qui me fait sourire. En effet, mon odorat n’est plus.
Dans la boîte à pain béante, un pain au chocolat me nargue. Il doit être rassis maintenant, depuis le temps qu’il se morfond d’être mordu goulûment. Je passe devant le frigo et me demande dans quel état doivent être les aliments à l’intérieur. Ma laitue ne doit plus être qu’une flaque verte et mon camembert, un nid de vers blancs. Beurk ! Je grimace en continuant mon chemin.
Je traverse la salle à manger. Le dressoir est recouvert d’une épaisse couche de poussière. Qu’aurait pensé ma mère ? Elle, ménagère irréprochable, qui a usé son existence à récurer tous les recoins de sa maison. Le parquet ciré nous renvoyait notre reflet, tel un miroir et on aurait pu manger sur la lunette des toilettes tellement elle était désinfectée.
Finalement, me voici dans le salon. Je tourne la tête en direction du canapé et sursaute. Depuis le temps, je devrais pourtant être habituée. Et bien, non ! Je ne peux me résoudre à voir chaque jour mon corps inerte, allongé là, en plus dans une position un peu étrange. En effet, les jambes et le buste sont sur le sofa mais la tête pend, à l’envers, et les bras sont sur le sol. L’expression de mon visage est ridicule car j’ai les yeux exorbités et la langue sortie.
Que s’est-il passé ? Il me faut de plus en plus de concentration pour me remémorer ce matin-là. En voyant le bol qui trône sur la table du salon, je me rappelle maintenant. La veille, j’avais fait les courses et je m’étais acheté un grand sachet de M&M’s aux cacahuètes, dont j’ai vidé le contenu dans un bocal.
Ce matin-là donc, j’avais un peu la flemme. Cela m’arrivait souvent le week-end. En effet, désespérément à la recherche d’un job depuis des mois, je me rendais compte que les samedis et dimanches ressemblaient aux autres jours de la semaine. J’avais donc décidé de lire, affalée dans le canapé du salon, avant de prendre mon petit-déjeuner. J’ai ouvert le bocal et en ai extrait quelques bonbons que j’ai avalés rapidement. Le dernier dans la main, j’ai eu envie de m’amuser. Je l’ai lancé au-dessus de moi, très haut, puis je l’ai rattrapé dans la bouche.
Le seul problème est que le M&M’s s’est coincé dans ma gorge. Je ne parvenais plus à respirer. J’ai bien tenté de tousser, je me suis frappé la poitrine avec force. Ensuite, j’ai tenté la position « tête en bas », qui n’a pas apporté la libération espérée. Et finalement, j’ai trépassé en silence.
Depuis lors, j’erre dans mon appartement, constatant chaque jour un peu plus les ravages de la putréfaction. Heureusement que je ne sente plus rien ! Aujourd’hui, les premiers vers sortent de mon nez. Il y aura bien un moment où quelqu’un s’inquiétera plus de l’odeur que de mon sort. C’est mon seul espoir de pouvoir être libérée de cette prison. Il faut que quelqu’un sache !
Soudain, j’entends du raffut dans l’entrée. On sonne, on frappe, on crie mon nom. Du moins, je crois que c’était le mien. De petits bruits dans la serrure et la porte s’ouvre. Des hommes en uniforme bleu entrent. Je les vois faire la grimace avant de se pincer le nez et avancer précipitamment à travers toutes les pièces jusqu’à ce qu’ils le trouvent. Mon corps est là, mon regard les dévisage et ma bouche leur tire la langue comme si elle voulait leur crier : « Trop tard ! ».
Un policier s’approche, pose sa main sur ce qui fut mes yeux bleus et les referme enfin, à jamais. Je me sens soudain légère, vaporeuse et surtout libre ! Adieu monde cruel qui tue ses habitants à coup de cacahuètes multicolores.

Posté le : 09/01/2016 19:24
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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Chère Delphine,
Chères Loréennes et chers Loréens,

Comme j'en avais l'intention, j'ai voulu redorer le blason de la gourmandise, avec humour, du moins je l'espère, sans prétentions.
Voici donc la petite oeuvre impromptue que j'ai intitulée : "Faut-il douter que la gourmandise soit une vertu?"

Je vous en souhaite bonne lecture :

En cet équipage vous me voyez meurtri,
Ignorer la gourmandise, j’en suis surpris,
Et la considérer comme un vilain défaut,
Ma volonté d’en découdre est prise d’assaut.
Comme bourguignon, je lui élève un autel
Pour chasser tous ceux qui contre elle forme un cartel.

La gourmandise, un défaut, mais quelle bêtise,
Alors que sa fréquentation nous est exquise.
Elle vous conduira à tant de raffinements,
Je vous l’accorde, avec un risque d’abonnement,
Mais, en convive fidèle, vous serez sous son charme.
Sans abus, vous n’aurez pas à tirer l’alarme.
Vous savourez les arômes boisés d’un vin
Et un gibier aux endives, en ballotin.
Vous dégustez des grenadins de veau au madère,
Servi avec un grand rouge à sa robe altière.
Parmi les convives qui mangent avec envie,
Vous faites en leur compagnie l’éloge de la vie.
Reviennent en vous les souvenirs de votre enfance,
Les saveurs que vous y aimiez en abondance.

La gourmandise serait un péché capital,
Mais nenni, fuyons ce concept occidental,
Il ne s’agit que d’un acte d’amour sincère,
Charitable, au service de la bonne chère.
Croyez moi, elle est une vertu cardinale,
Nous ouvrant la voie à de belles bacchanales.
Je vous l’assure, les péchés seraient bien ailleurs.
Ainsi, manger des pommes de terre sans chaleur,
En gourmet avare, avec un appétit d’oiseau.
Etre un gourmet paresseux, au bord d’un ruisseau,
Avalant une banane et bien d’autres fruits.
Ou l’envieux qui dans l’assiette d’un autre s’introduit !
A tant faire que de pécher, autant le faire bien,
Devenons un gourmet courageux mais stoïcien.
Le foie gras et le saumon vous enchanteront.
Quelques beaux crustacés vous émerveilleront.
Vous appréciez un pavé de biche aux girolles,
Vous êtes disposés à chanter une barcarolle,
Après quelques gorgées d’un Volnay élégant.
Je veux vous le dire sans mettre des gants :
Dire que la gourmandise est un vil péché
Est un dire qui ne doit plus être prêché.

En compagnie de notre amie la gourmandise,
Nous développons une affection dans la franchise,
Avec celles et ceux qui partagent notre table,
Plus indissoluble que celle d’un amour stable.
La finesse des plats aux fumets si sauvages
Et la subtilité des saveurs, de bon présage,
Nous conduisent à des sensations vraiment divines
Que la sensualité de l’âme avoisine.
Mes ami(e)s, que vos papilles soient en alerte
Devant les mets dressés sur une table ouverte.
Qu’elles opèrent le sésame de la jouissance
Au contact des gigots, des volailles, des gibiers.
Que les vins que vous aimez d’ici et d’ailleurs
Fassent ruisseler en vous des plaisirs en couleurs.
Et n’allez dire que c’est une nouveauté ;
La gourmandise fait l’éloge de la beauté.
Assurément, elle mérite une ovation,
Et de ne pas être livré à l’abandon.
Et n’allez pas me dire le contraire, voyons !

Lorsque d’ici bas je devrai quitter mon land,
Je veux m’en aller de cette terre en gourmand
Et saluer le monde au milieu de friands,
ET pouvoir dire un verre de Bourgogne à a main :
Je te salue la gourmandise avec entrain,
Heureux de t’avoir servi comme un suzerain.

Je vous souhaite un bon dimanche.

Amitiés de Bourgogne, bien sûr.

Jacques

Posté le : 09/01/2016 21:59
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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-Salut Honoré, tu me sers une friandise de maçon.
- Salut Vise à gauche, t’attaques de bonne heure au rouge qui tache, ce matin !!
- Ben quoi, il 9h30 !! Toi honoré si je t’écoutais, je devrais attendre 11h pour taper un godet de rouquin, et après il s’rait trop tard pour siffler un jaune.

Il était comme ça, Vise à gauche, (ainsi nommé car souffrant d’un léger strabisme), à cheval sur les principes !! il y avait l’heure du (ou des) …. verres de rouge, et à partir de 11heures l’heure de l’apéro.
Ca faisait plus de 50 piges qu’il pratiquait de la sorte et ce n’était pas Honoré le bistrotier qui allait changer ses habitudes.

-Sachez, M0ssieur Honoré, que quand on a mangeait salé, on ne peut plus manger sans sel !!!
- il n’empêche hier au soir t’avais mis les chaussures a bascules.
-Mais j’ne bois pas pour boire !!je vais au bistrot pour être avec des gens !
- Peut être, mais hier t’avais 3 grammes dans chaque doigt de pieds.
-Oui mais hier y avait personne au bistro !! Et puis un verre de vin c’est bon pour les artères, et moi les artères, j’en ai pas qu’une !!!
T’as raison, conclut Honoré à bout d’arguments, d’autant que sur le gorgeon, Vise a gauche était incollable,’’ licencié es-castelvin’’ qu’il était le peintre en bâtiment.

Enfin, peintre en bâtiment, peintre en bâtiment ??? c’est ce qu’il avançait quand on l’attaquait sur le boulot et son premier métier, sachant qu’il n’en pas eu de second, et que le premier, il y a belle lurette qu’il ne le pratiquait plus.

Allergique au white spirit, qu’il disait, et donc dans l’obligation de remiser les pinceaux.
-T’imagines, toi, un boulanger allergique à la farine, concluait t-il pour clore le débat sur le boulot.
C’est vrai que le boulot pourtant, il pouvait en causer ……il en avait tellement vu faire !!

-Honoré, y a quoi au menu aujourd’hui ?
-Au menu, ce s’ra Langue de bœuf avec comme légumes verts ……………. .des pates !.
-Langue de bœuf ! Ah non c’est dégueulasse, ça sort de la bouche de l’animal……. Pouah !! tu me feras des œufs sur le plat.

Assis à une table au fond de la salle, deux personnes âgées qui déjeunaient, attirèrent l’attention de Vise à gauche. En effet ils avaient commandé une portion de frites et une tranche de jambon, et le vieux bonhomme, après avoir coupé la tranche de jambon en deux, et divisé la portion de frites en deux parts égales, donnât celles-ci à sa femme.

.-Merde, dit Vise à gauche, quelle sale époque, ces pauvres vieux qui n’ont plus les moyens de s’acheter un repas chacun et sont obligés de partager un frichti pour deux !-
-Laisse tomber, Vise à gauche, ce ne sont pas tes affaires.
-T’as beau jeu de dire ça Honoré, toi le capitaliste du canon de rouge, tu bouffes à ta fin, puis se dirigeant vers la table des anciens,- excusez moi, mais si vous le voulez bien, je vous offre un second repas pour Madame.
-Merci jeune homme, répondit la vieille femme, mais tout va bien comme cela.
Curieusement, pendant que le mari mangeait, la femme avec son demi-repas devant elle, attendait ?
-Mais, dit vis à gauche qui était tenace, alors pourquoi, ne mangez vous pas ce demi repas, alors que votre mari déguste ?
- J’attends le dentier rétorqua la vieille dame !!!
- Je te l’avais dis, ce ne sont pas tes affaires, ajouta pour conclure Honoré.

Sur le cul, qu’il était le Vise à gauche au point de demander à Honoré de lui resservir un dernier verre de rouge…………..,qui ne sera pas d’ailleurs pas, l’ultime .

Pompon, le cérébral’’ du quartier, qui avait observé la scène du bout du comptoir en sirotant un t-iéme mêlécass, citant Florian le fabuliste, fit alors la remarque suivante à Vise à gauche:
-Comme quoi, le tout ne vaut pas la moitié.

Il est vrai qu’il avait les lettres le Pompon, ancien professeur de Français, il s’était lié d’amitié profonde avec la chopine, et de fait, s’était détourné de l’enseignement et de l’histoire du français, pour……. le comptoir du Français, nom du bar d’Honoré.

C’était l’homme du bon sens de cette rue Colbert, qui entre autres, pour éviter les discutions sans fin avec ceux qu’il nommait les cons, concluait avec ses compagnons du jour et d’infortune :-Laissez tomber ces cons là,…on va en trouver d’autres plus loin’’.
Ou encore, alors qu’un de ses amis de misère du godet avançait lors d’une conversation philosophique :’’On ne peut pas être, et avoir été’’, répondait :’’Ca dépend, tiens regarde, toi, ça plus de 20 ans qu’on se connait, et bien il y a vingt ans t’était cocu, aujourd’hui tu l’es encore’’, ainsi donc selon le philosophe Pompon la preuve était donnée, on pouvait être et avoir été.

-Bon alors dit Honoré , vous bouffez là ou quoi ?
-A-t-on le choix, rétorqua vise à gauche, sachant que c’était le seul bar qui lui faisait crédit !!, ajoutant :’’ de toute façon, ici ou ailleurs la mal bouffe c’est que je préfère, c’est pas si mauvais que ca, surtout quand c’est bien fait !!
-Dis moi, rétorqua Honoré, t’as été vacciné avec une aiguille à phono c’matin, on n’entend que toi !! et toi Pompon qu’est que tu grailles?
- Fais-moi une omelette aux champignons,………… avec des œufs !
-Et des champignons, glissa malicieux Honoré.
- Sans, rétorqua pompon, j’avais un ami qui était gourmand de champignons qu’il ramassait lui-même, eh bien il a cassé sa pipe, après en avoir mangé un mauvais ; sa gourmandise lui a couté la vie.
-C’est vrai, conclut Vise à gauche par cette judicieuse vérité :’’tout les champignons sont bons……………mais quelquefois, une seule fois !!!
-Remarque le Ricard ou l’abus du godet de rouge, par habitude ou par gourmandise, peuvent à terme te aussi mettre sur le carreau, avança à l’encontre de Vise à gauche, Pompon.
- De toutes façons, moi si je dois me faire faire une greffe de foie, je f’rais d’abord une enquête de voisinage.
Il n’empêche dis Pompon le littéraire, tu devrais mollir sur la gourmandise de la lichette, mais après tout comme disait De Maupassant : “De toutes les passions, la seule vraiment respectable me parait être la gourmandise.”

Posté le : 10/01/2016 10:57

Edité par kjtiti sur 13-01-2016 08:40:56
Edité par kjtiti sur 19-09-2016 17:40:40
Edité par kjtiti sur 19-09-2016 17:41:54
Edité par kjtiti sur 19-09-2016 17:43:04
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Titi
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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Ah chère Couscous que n'as tu poussé tes bonbons de couleurs avec un joli verre de Vouvray 2003, qui t'aurais évité ces tracas ultimes!!

D'autant que, tant qu'a avoir des vers dans le nez, il faut mieux avoir un ou deux verres de bon vin dans le pif!!!

Remet toi vite de cet état, un défi sans couscous, c'est comme un ..........................couscous sans harissa, fade, sans saveur, sans fulgurance!!!

Allez après ces agapes poétiques ,je vais aller préparer quelque chose de plus consistant: des cailles ,sauces au miel et crème fraiche au coteaux d'Aubances,


Bon appétit et bonne journée.





Posté le : 10/01/2016 11:12
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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Isté, je reconnais là l'épicurien qu'est le fieffé Bourguignon poète.

Tu m'as mis l'eau à la bouche avec ton poème savamment concocté, voir cuisiné avec, comme il se doit, quelques délices gouleyants, pour permettre de digérer ce délicieux met poétique.

merci pour cette mise en bouche, des plus agréables, et qui m'ouvre l'appétit!!!

Bon dimanche cher Bourguignon, que je suis heureux de retrouver sur ce défi

Amitiés Tourangelles.

Serge.

Posté le : 10/01/2016 11:17
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Re: Défi du 9 janvier 2016
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Cher Serge,

Ah comme j'ai ri.

Ah, le vin jaune avec un comté fruité! Ah mon ami, quelle puissance!

Eh, tu sais ce que l'on dit : "appuyez vous sur les principes, ils finiront bien par céder". De temps en temps, laisser aller sa gourmandise dans quelques verres de vin, il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Le tout est dans la mesure. Mais à l'avenir, je retiendrai volontiers ta phrase qui m'a fait rire et que j'aime beaucoup : et moi les artères, j’en ai pas qu’une !". J'adore!

Et vive la gourmandise. Nous pouvons l'honorer avec des mets simples mais délicieux.
Et Maupassant avait bien raison.

Comme je suis heureux de te retrouver ici sur les défis mais aussi dans des poèmes profonds et émouvants.

Eh, il me faut t'avouer quelque chose. Mon poème est de circonstance. Nous avons mangé ce midi des grenadins de veau sauce madère accompagnés de fonds d'artichauts aux girolles, sur un tapis de truffes! Ah mon ami, quel délice, quelle splendeur, quelle apothéose!
Et nous avons terminé avec une galette des rois faite maison, parfumée à l'orange. Pendant quelques instants, j'étais à l'entrée de la grotte!

Porte toi bien et merci pour ton commentaire qui me touche.
Etre ici est pour moi un enchantement! Et quoi de plus merveilleux pour un musicien!

Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 10/01/2016 14:08
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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