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Accueil >> newbb >> Défi du 16 janvier 2016 [Les Forums - Défis et concours]

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Re: Défi du 16 janvier 2016
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Chère Athéna,

J'ai vu le film "L'envolée sauvage" qui relate une histoire similaire et j'ai eu la chance de voir le spectacle du bal des oiseaux fantôme au Puy du Fou. Un homme passait en ULM avec des oies sauvages qui le suivaient.

C'était magique, j'en ai eu les larmes aux yeux !

Merci Athéna.

Bises

Couscous

PS : Merci pour ce beau défi !

Posté le : 17/01/2016 17:01
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Re: Défi du 16 janvier 2016
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Voici une réponse plus courte au défi et inédite...


Je vole !

Le voilà enfin ! Il est là, majestueux et fier. Il semble m’attendre pour m’emporter vers les nuages, promesse de sensations inédites. Mon cœur s’emballe dans ma poitrine et ma respiration s’accélère. Je m’arme de patience car il faut préparer l’animal à m’accueillir. Je suis enfin invitée à m’approcher pour être harnachée. Bien installée sous la bête, je me sens en sécurité. Toutefois, je reste partagée entre excitation et peur. C’est alors qu’il se met en mouvement, doucement. Le plancher des vaches se met à s’éloigner. Pendant que nous nous élevons, je l’entends peiner, vibrer sous l’effort. En effet, soulever de terre un être dépourvu d’ailes comme moi nécessite de la puissance.
Enfin, nous atteignons une belle hauteur. Après quelques secondes semblant suspendues hors du temps, on descend en piqué vers le sol, avant d’effectuer une vrille. Mon sens de l’orientation est troublé car je perds la notion du haut et du bas, du ciel et de la terre. La chute vertigineuse continue avec des virages serrés, des accélérations puis on reprend un peu de hauteur pour mieux repartir dans cette course folle. Pendant une seconde, mon corps semble peser aussi lourd qu’un éléphant et la seconde suivant, je suis en apesanteur, plus légère qu’une plume au gré du vent. Un sentiment de liberté absolue m’envahit. C’est l’extase, je vole ! Mes tracas du quotidien et mes peurs disparaissent soudain pour laisser place à l’instant présent et cette allégresse étonnante.
Le sol n’est plus qu’à quelques mètres maintenant et le vol ralentit en douceur pour me ramener sur la terre ferme et mes deux jambes, tremblotantes. C’est avec regret que je m’éloigne, lorsque Paul me prend la main en souriant. Je vois des étoiles dans son regard, les mêmes qui doivent briller dans le mien.

– Tu veux refaire un tour ?
– Oh oui !

Et nous repartons vers l’entrée de l’attraction baptisée « Le vol d’Icare ».



Posté le : 17/01/2016 17:02
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Re: Défi du 16 janvier 2016
Plume d'Or
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Bonsoir Athéna,
Bonsoir chères Loréennes et Loréens,

Le vilain canard Isté vient avec sa réponse au défi de la semaine qu'il a appelé "le lorrain et le roi des canards".

Je vous en souhaite bonne lecture :

Ne pas voler dans les airs tel le bel Icare
Vous expose à être perçu comme un froussard
Un lorrain malheureux qui aimait les canards
Et qui ne connaissait plus que des bonheurs rares
Désira rencontrer le roi de ces oiseaux,
Qu’il rejoignit vite, chaussé de ses houseaux.
Que me veux-tu, pour venir dans ma maisonnée,
Ne serais-tu pas heureux dans ta destinée,
Lui dit le monarque, étonné de voir un homme ?
Je veux tant voler lui répond notre bonhomme,
Que l’on me prenne pour un canard sauvage.
Si Dieu consent à te voir dans cet équipage,
Et que tu ne sois pas pris pour un imbécile,
Que ton vœu soit exaucé, qu’il te soit utile,
Lui dit le roi, qui croyait à une sottie.
Vole mais sois prudent dans tes acrobaties.

Des cieux, il assimile l’harmonie immense
Il en apprécie la clémence et le silence.
Par la force douce des vents, il est bercé,
Et par aucune peur il ne se sent menacé.
Il vole, il plane au dessus des blés flavescents.
Il se pose dans un jardin efflorescent.
La nature en fleurs est une fête radieuse
Qui l’entraîne dans bien des espérances envieuses.
Le vilain canard se livre alors aux facéties
Et s’y livre sans aucune modestie.
Ainsi, il s’invite sans gêne dans une fête
Sans craindre visiblement que l’on ne l’arrête.
Il désire seulement manger quelques poissons,
Mais les humains présents, devant ce polisson
Qui s’en prend à leurs victuailles sans raison,
Prennent leurs fusils et tirent sur l’animal.
Je suis un humain à qui vous faites du mal
Leur répond le canard, inquiet de son destin.
Je ne veux pas devenir votre festin !
Ebaubis devant ce volatile bavard,
Les chasseurs s’en prennent plus à lui sans retard.

Notre canard implore le roi de ses frères.
Je ne veux plus être parmi tous tes confrères.
Vous n’êtes pas différents de nous finalement ;
Certes nous pouvons être puissants dans le vent.
Mais nous y demeurons sous le joug des éléments.
Comme enfant du Bon Dieu, je veux demeurer sage
Et ne pas être pris pour un canard sauvage.
Je vois, lui dit le monarque des volatiles,
A tant faire que de devoir être un imbécile
Tu préfères l’être dans une comparaison fertile.

Bises.
Amitiés de Bourgogne.

Jacques

Posté le : 17/01/2016 22:46
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Re: Défi du 16 janvier 2016
Plume d'Or
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De vignes de la pettie fin
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Chère Couscous

Je comprend que ton coeur s'emballe...voler tout près d'un oiseau doit être si émouvant.

Voler au milieu d'eux, en Ulm, je peux te le dire 'est magique...quand parfois le regard de l’oiseau se dirige vers toi, l'émotion est très forte , et quand ses plumes te frôlent, mais oui.. celà arrive ,.tu débordes d'émotion et les larmes jaillissent.
Je veux bien aller avec toi vous vers "Le Vol d'Icare"
Merci Couscous, merci
Belle et lumineuse journée

Athéna

Posté le : 18/01/2016 07:30
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Re: Défi du 16 janvier 2016
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Cher Iste,

Tu as donné un nouveau sens au conte du vilain petit canard. Finalement, il a appris qu'il valait mieux accepter sa condition que d'envier celle des autres. Cela me rappelle un texte écrit pour Bacchus qui nous parlait de son canard Réveillon :

Le retraité et le canard
Un homme à la retraite jette des miettes de son pain rassis aux canards du parc voisin. Un volatile un peu plus téméraire et gourmand s’approche jusqu’aux pieds du bienfaiteur. Ce dernier lui tend un quignon que l’animal attrape goulûment. Il dépose son butin à terre et commence à le picorer de bon appétit. Le vieil homme entame une conversation à sens unique, désireux de se confier à autre chose que son verre de Pastis quotidien.
« Tu en as de la chance, toi ! Pas besoin de trimer toute ta vie pour avoir droit à des miettes une fois à la retraite. Elles te seront toujours offertes par les habitués de ce parc. Je vois aussi que tu ne t’ennuies pas avec toutes ces canes à tes pattes. Une de perdue, dix de retrouvées. Moi, si mon épouse venait à me quitter, je resterais désespérément seul jusqu’à mon dernier souffle. Et la galère des dents ! Tu en es épargné par nature. Moi, je les ai perdues peu à peu et on m’a retirées les dernières pour m’installer un dentier hors de prix. En plus, il lui manque deux ratiches. La semaine dernière, j’ai éternué si fort en allant pisser qu’il est tombé dans la cuvette des toilettes. Je l’ai récupéré et trempé dans ce que je croyais être un désinfectant buccal. Malheureusement, j’ai confondu avec la bouteille d’acétone. Ah ! Foutues lunettes ! Il faut que je retourne chez l’opticien quand j’aurai fini de rembourser mon râtelier. Bon, tu me répondras quand les canards auront des dents. Sale bête … comme je t’envie ! »
Sur ce, le retraité lance, avec dédain, sa dernière tartine à son interlocuteur à plumes, avant de s’éloigner en ruminant ses malheurs.
A Noël, pendant que l’homme festoya avec sa femme et ses enfants, le canard se retrouva sur la table du garde-chasse, la peau dorée après une longue cuisson dans le four, sans avoir eu le temps de se plaindre à qui que ce soit.



Sur ce, je t'embrasse !

Couscous

Posté le : 18/01/2016 19:26
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Re: Défi du 16 janvier 2016
Plume d'Or
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18/02/2015 13:39
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Chère Delphine,

Bien qu'ayant lu de très nombreux textes de Bacchus, je n'avais pas encore lu celui-ci. Je te remercie de le mettre en exergue ici.
Et le vilain petit canard te remercie pour ton commentaire.

Je te souhaite une belle semaine.

Bises.
Amitiés de Bourgogne où il fait un froid de canard, bien sûr.

Jacques

Posté le : 18/01/2016 20:53
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A bord de ce cahier volant
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A bord de ce cahier volant
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