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De Montpellier
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Le 21 février 1894 meurt Gustave Caillebotte
à 45 ans à Gennevilliers, né à Paris le 19 août 1848, peintre français, collectionneur, mécène et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Il a pour maître Léon Bonnat Il appartient au mouvement Impressionnisme. Ses Œuvres le plus réputées : Rue de Paris, temps de pluie, Les Raboteurs de parquet, Vue de toits il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise division 70. À sa mort, il lègue sa collection de peintures impressionnistes et de dessins à l'État. Passionné de nautisme, membre du Cercle de la voile de Paris, dont le siège est à Argenteuil, il est aussi un architecte naval et un régatier qui a marqué son époque.
En bref
Gustave Caillebotte tient une place qui n'est pas séparable de l'histoire de l'impressionnisme. Il en fait intimement partie en tant que peintre, collectionneur, mécène, organisateur ayant activement participé à cinq des huit expositions de la Société anonyme coopérative en 1876, 1877, 1879, 1880, 1882. Le peintre meurt à quarante-cinq ans en février 1894, dans sa propriété des bords de Seine au Petit-Gennevilliers. À la suite d'un premier testament rédigé le 3 novembre 1876 (il avait vingt-huit ans), il est à l'origine du premier legs qui permit l'entrée de ses amis dans les collections nationales avec l'ouverture de la salle du musée du Luxembourg le 9 février 1897. Cette donation fit l'objet de longues tractations entre Auguste Renoir, exécuteur testamentaire, les artistes concernés, particulièrement Claude Monet, la famille de l'artiste et l'administration, notamment Léonce Bénédite, conservateur du musée du Luxembourg, suivies d'une interprétation polémique qui fit date dans l'histoire de l'impressionnisme, le fameux « legs Caillebotte » longtemps davantage connu que l'œuvre de l'artiste lui-même. Seuls quarante tableaux sur soixante-sept furent finalement acceptées par l'administration, parmi lesquels figurent des pastels d'Edgar Degas et des toiles d'Édouard Manet, Claude Monet, Auguste Renoir, Camille Pissarro, Alfred Sisley et Paul Cézanne. Il faut attendre le début des années 1980 pour que l'analyse historique des documents permette de mieux apprécier les raisons des uns et des autres. Un peintre impressionniste, Gustave Caillebotte, né en 1848 à Paris, est licencié en droit en 1870. Après un voyage en Italie en 1872, où il rencontre Giuseppe De Nittis, et la fréquentation de l'atelier de Léon Bonnat, il est admis à l'École des beaux-arts en février 1873. Son père, Martial Caillebotte, meurt en décembre 1874. Il laisse à sa famille une fortune conséquente et un immeuble familial, 77 rue de Mirosmenil où le peintre se fait aménager un atelier. Son art, à travers lequel il voulut signifier le monde bourgeois auquel il appartenait, exprime avec clarté une adhésion aux principes de la modernité. Son engagement au côté de Manet, Monet, Renoir, Degas, Pissarro, Sisley, sans exclure Cézanne, eut une influence décisive sur la place de l'impressionnisme dans la culture française. À partir de 1882, il se consacre essentiellement à l'horticulture et aux régates dans sa propriété du Petit-Gennevilliers sans abandonner pour autant la peinture. Sa disparition est celle d'un compagnon exemplaire dont on loue les qualités personnelles et un talent qui n'égale pas tout à fait celui de ses aînés avec qui il entendait bien participer à une œuvre commune. Caillebotte ne s'est jamais posé en disciple ou en élève, comme Jean Béraud, Henri Gervex ou Jacques-Émile Blanche. Avec Les Raboteurs de parquets (1875), il s'est imposé comme un réaliste audacieux. Il faudra pourtant attendre l'année 1994 et l'exposition parisienne du centenaire de sa mort pour que sa place dans l'art français soit pleinement reconnue. Aujourd'hui sa peinture est admirée pour des raisons qui ne sont pas sans lien avec l'histoire esthétique du siècle dernier. Le réalisme radical de Caillebotte, son traitement de la couleur, ses idées de composition, le caractère austère de son inspiration ont éveillé, d'abord aux États-Unis (Rue de Paris, temps de pluie est acquis par l'Art Institute de Chicago en 1964), un intérêt proche de celui qu'a suscité plus tard le pop art, l'hyperréalisme et l'histoire de la photographie. En peu d'années, il a contribué à forger une histoire qui, sans lui, aurait été différente. En raison de sa personnalité, il a aussi initié à plus long terme une autre histoire, développée plus tard par des photographes ou par des réalistes qui s'attachèrent à cerner le caractère énigmatique du réel Edvard Munch, André Kertész, Edward Hopper, Lucian Freud.
Sa vie
Gustave Caillebotte est né le 19 août 1848 à Paris. Il est issu du troisième mariage de son père Martial Caillebotte 1799-1874 avec Céleste Daufresne 1819-1878. Deux autres enfants naissent : René, en 1851, et Martial en 1853. Né d’un précédent mariage, leur demi-frère Alfred Caillebotte 1834-1896 est ordonné prêtre en 1858. La famille Caillebotte fit fortune dans la vente de draps aux armées de Napoléon III, la boutique nommée Le Lit militaire était installée au 152 de la rue du Faubourg-Saint-Denis. En 1857, Gustave Caillebotte entre au lycée Louis-le-Grand. Il obtient en avril 1869 le diplôme de bachelier en droit. Après obtention de sa licence en droit, Caillebotte est mobilisé lors de la guerre franco-prussienne et participe à la défense de Paris dans la Garde Mobile. La même année, il entre alors dans l'atelier du peintre académique réputé Léon Bonnat. En mars 1873, Caillebotte est reçu 46e au concours des Beaux-Arts, mais il n'y restera qu'un an. La mort de son père le 25 décembre 1874 laisse deux millions de francs en héritage à partager entre sa veuve, en troisièmes noces, et ses quatre enfants. Martial Caillebotte laisse plusieurs immeubles de rapport à Paris, des fermes, des obligations et surtout des titres de rente sur l'État, laissant ainsi Gustave Caillebotte à l'abri de toute contingence matérielle. Son demi-frère, l'abbé Caillebotte, curé de la nouvelle église Saint-Georges-de-La-Villette, puis de Notre-Dame-de-Lorette avec cinquante mille livres de rentes, est considéré comme le plus riche curé de Paris. Céleste Daufresne, sa mère, conserve la propriété d'Yerres où Caillebotte peint dès 1872 de nombreuses vues de la région comme Saules au bord de l'Yerres. Cette fortune lui permet de se consacrer à sa passion pour la peinture. Gustave Caillebotte est lié à l'impressionnisme, exposant aux côtés de ces artistes, il achète certaines de leurs toiles, finance et organise les expositions du groupe impressionniste. Habitant avec son frère Martial Caillebotte hôtel à l’angle de la rue de Miromesnil et de la rue de Lisbonne, puis au 31 boulevard Haussmann, il partage les mêmes passions jardinage et horticulture, philatélie ou yachting et le même cercle d'amis jusqu'en 1887, année du mariage de Martia. En 1875, son tableau Les Raboteurs de parquet est refusé au Salon, le sujet heurtant par son extrême quotidien — c'est aujourd'hui l'une de ses plus célèbres œuvres présentées au musée d'Orsay. Éric Darragon note que cet échec a dû heurter les convictions de l'artiste et le confirmer dans une opinion déjà acquise à la cause d'un réalisme indépendant. Il va devenir un intransigeant lui aussi et ne reviendra plus devant les jurés .... Ainsi, ce serait cet échec face au jury du Salon qui l'aurait poussé à exposer aux côtés des impressionnistes. Caillebotte présenta des toiles lors des expositions impressionnistes qui eurent lieu en 1876, 1877, 1879, 1880 et 1882. Le décès inattendu de son frère René Caillebotte, à l'automne 1876, conduit Caillebotte, déjà persuadé, comme le note Marie-Josèphe de Balanda, qu'« on meurt jeune dans notre famille, à rédiger son premier testament, chez maître Albert Courtier, notaire à Meaux, le 3 novembre 1876. À l'automne 1878, la mère de Gustave Caillebotte décède. La propriété familiale d'Yerres est vendue en 1879. À partir de 1886, Caillebotte peint de moins en moins. Il s'adonne à ses passions que sont le bateau et le jardinage notamment à partir de 1887, date à laquelle son frère Martial se marie. Gustave Caillebotte quitte donc l'appartement qu'ils occupaient tous les deux et s'installe définitivement au Petit-Gennevilliers, dans une demeure qu'il avait achetée vers 1880 après la vente du domaine familial d'Yerres. Caillebotte peint alors les alentours du Petit-Gennevilliers. Le 6 février 1888, s'ouvre à Bruxelles la Ve exposition des XX, Gustave Caillebotte y est invité avec Armand Guillaumin. Le 21 février 1894, le peintre, frappé par une congestion cérébrale, décède, après avoir pris froid alors qu'il travaillait dans son jardin à un paysage. Il avait quarante-cinq ans. Le peintre est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, non loin de Delacroix. La perte de Caillebotte affecta beaucoup les impressionnistes. Ils perdirent à la fois un protecteur et un compagnon. Pissarro écrit à son fils Lucien : Nous venons de perdre un ami sincère et dévoué... En voilà un que nous pouvons pleurer, il a été bon et généreux et, ce qui ne gâte rien, un peintre de talent. La maison et le parc qu'il possédait à Yerres, en bordure de la rivière homonyme, sont aujourd'hui propriété communale, et le parc est ouvert au public. C'est là qu'il a peint certaines scènes de périssoires. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu — sauf aux États-Unis —, au profit de son rôle de mécène éclairé. Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative des collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay, à Paris. Il a fait l'objet d'expositions montées à Houston et Brooklyn en 1976, au Grand Palais, à Paris, fin 1994, ainsi qu'à la fondation de l'Hermitage, à Lausanne, du 24 juin au 23 octobre 2005. Une exposition consacrée aux frères Caillebotte (avec les photos originales de Martial Caillebotte s'est tenue au Musée Jacquemart-André puis au musée national des beaux-arts du Québec entre mars 2011 et janvier 2012. Une exposition des œuvres originales que Gustave Caillebotte a peintes dans sa propriété familiale d'Yerres s'est tenue en 2014 à la Ferme Ornée, salle d'expositions au sein de cette propriété devenue communale.
Le peintre
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux »4. Son œuvre est originale par ses thèmes, notamment l'ennui et l'extrême solitude des personnages dans le nouveau Paris haussmannien, mais aussi à la campagne et au sein même du cercle familial — même dans ce cadre privilégié, les personnages semblent indifférents les uns aux autres. Son œuvre est également originale par sa technique : elle semble proche de l'art photographique5, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante de ses toiles Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture. Au point de vue de la finition et de la composition de ses œuvres, on peut dire que Caillebotte est à la première époque de l'impressionnisme ce que Seurat représentera pour la seconde période néo-impressionnisme et pointillisme. Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balconnet ses vues en surplomb des rues et des boulevards. Contrairement aux impressionnistes qui peignent en plein air des scènes sur le vif, Caillebotte cherche aussi ses motifs à l'extérieur, mais réalise des croquis, retravaille ses esquisses à l'atelier. Dans les années 1890, il est influencé par le courant japoniste. Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant réaliste, qu'illustrera par exemple au XXe siècle l'Américain Edward Hopper. Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Le collectionneur et mécène
Dès le moment où Caillebotte se lie aux impressionnistes, il ne cesse de les aider et ce toujours discrètement. Il achète des toiles aux artistes, finance les expositions impressionnistes. Mais au-delà du mécène et du collectionneur, une amitié durable le lie à la plupart des peintres impressionnistes, comme en témoigne sa correspondance. Il aide financièrement ses amis qui sont dans le besoin, sans nécessairement acheter des toiles, il loue un appartement à Claude Monet près de la gare Saint-Lazare, lui fournissant l'argent nécessaire à l'achat de matériel pour la peinture. Il ne cesse d'aider Camille Pissarro. Auguste Renoir et le collectionneur sont très proches puisque dès 1876, Caillebotte en fait son exécuteur testamentaire et en 1885, il est le parrain du premier fils de Renoir et d’Alice Charigot, sa future épouse. Au Petit-Gennevilliers où Caillebotte s'installe définitivement en 1888, il reçoit la visite de ces amis comme Monet, Gustave Geffroy, Octave Mirbeau ou encore Renoir qui est un familier du lieu. À la dissolution du groupe des impressionnistes en 1887, Caillebotte permet de maintenir les liens entre les différents artistes en maintenant la tradition des dîners, qui réunissaient peintres et littérateurs, d'abord au café Guerbois, puis à la Nouvelle Athènes. C'est au Café Riche qu'avaient désormais lieu tous les mois ces réunions, et selon les souvenirs de Pierre Renoir, c'était Caillebotte qui payait pour tout le monde. La composition exacte de la collection est difficile à préciser, en effet la désignation exacte n'en a pas été faite par le donateur. Gustave Caillebotte commence sa collection dès le début de l'Impressionnisme. Il achète sa première toile en 1876, une œuvre réalisée par Claude Monet en 1875 intitulée Un coin d'appartement. Il choisit avec goût et discernement parmi les peintres impressionnistes, ceux qui devaient par la suite, être reconnus comme les maîtres de la peinture de la fin du XIXe siècle. L'examen des peintures acquises par Caillebotte montre que presque toutes appartiennent à la période impressionniste de chaque peintre et représente ainsi les différents aspects que prit l’impressionnisme de 1874 à 1886. Une exception est à souligner avec les œuvres de Jean-François Millet et de Paul Gavarni qui sont des dessins, les seuls de la collection, et dans les peintures d'Édouard Manet et Paul Cézanne. Ces artistes sont d’ailleurs moins largement représentés dans la collection. Ce sont les œuvres de la belle époque impressionniste de Renoir qui le représentent. Renoir, à l’époque de La Balançoire 1876, musée d'Orsay et du Moulin de la Galette 1876, musée d'Orsay, pratique plusieurs techniques. Certaines de ces œuvres sont d’une facture lisse, tandis que d’autres, aux touches séparées, aux empâtements granuleux relèvent de la technique impressionniste. Or c’est bien cette technique que l’on retrouve dans les œuvres choisies par Caillebotte comme La Liseuse 1874-1876, musée d'Orsay. De même avec l’œuvre de Degas, le choix des Femmes à la terrasse d'un café, le soir 1877, musée d'Orsay montre bien que le collectionneur recherche dans les œuvres de ses camarades impressionnistes celles qui sont le plus caractéristiques par la nouveauté de leurs conceptions artistiques. Avec ce pastel, Caillebotte choisit une des premières scènes de Degas représentant ces types de cafés et de café-concert, qui font partie des thèmes favoris du Naturalisme et de l’Impressionnisme. Comme l'a remarqué P. Lemoisne : vers 1878, il garde dans ses peintures son faire lisse et harmonieux de la belle époque alors qu’il a déjà adopté pour ses pastels une facture plus heurtée et des oppositions de couleurs plus hardies. La préférence du collectionneur pour les œuvres impressionnistes est encore mise en évidence par le fait que les nombreuses œuvres de Pissarro se situent entre les années 1871 et 1879. Sa manière néo-impressionniste n’est pas représentée dans la collection. Les mêmes constatations pourraient être faites à propos du choix des œuvres de Monet et d'Alfred Sisley. Il cesse d'acquérir des œuvres en 1886, date de la dernière exposition impressionniste.
La philatélie
Son activité de collectionneur s'est aussi étendue à la philatélie, dont il a été un adepte assidu avec son frère musicien Martial Caillebotte. Il a été l'un des fondateurs, avec le docteur Jacques Legrand et Arthur de Rothschild, de la Société française de timbrologie, le 14 juin 1875. Gustave et Martial Caillebotte montent cette collection de timbres de manière commune vers 1877. Les Caillebotte furent parmi les premiers à collectionner toutes les nuances d'impression d'un même timbre; ils furent également les pionniers de l'étude des affranchissements, tant et si bien qu'une partie non négligeable de leur collection était constituée de cachets et de surcharges. La plus grande partie de cette collection, intégrée à la collection Tapling, peut encore se voir aujourd'hui à la British Library de Londres. Les Caillebotte rédigèrent une étude sur les timbres mexicains qui fut publiée à Paris par le Timbre-Poste, puis révisée, élargie et traduite dans le Philatelic Record. Quand Martial se marie en 1887, ils arrêtent leur collection et ils offrent à Thomas Keay Tapling, un des plus importants philatélistes d'Angleterre, d'en acquérir tout ce qui peut l'intéresser. Ses achats qui représentent certainement la plus grande partie lui coûtent une somme de 5 000 livres soit plus de 4 420 000 euros. La plupart des timbres mexicains aujourd'hui à la British Library de Londres furent réunis par les Caillebotte; or, avec quelque deux cents feuilles, cette section est une des plus fournies de ce qui est finalement devenu la collection Tapling. Lorsque Tapling meurt en 1891, il lègue sa collection au British Museum de Londres ainsi qu'une somme de 1 000 livres afin que l'on termine la réorganisation de la collection selon les principes définis par les Caillebotte. Cette réorganisation dura sept ans et rendit indiscernable ce qui émanait de Tapling et de ce qui émanait des deux frères Caillebotte. La collection Tapling est pratiquement la seule à réunir la quasi-totalité des timbres émis dans le monde entre 1840 et 1890. Elle fut donc utilisée par ceux qui compilèrent les travaux de référence; elle a ainsi influencé les catalogues généraux de timbres et pour finir, le mode de collection des collectionneurs.
Le nautisme
Sa passion pour le nautisme débutera lors de ses séjours estivaux, à la propriété familiale d'Yerres et sur la rivière du même nom, il canote à bords de barques et de périssoires. Il est séduit par le jeu de l'eau, des bateaux et des hommes. Ce jeu se retrouve très vite sur ses toiles : Canotiers ramant sur l'Yerres, Canotier au chapeau haut de forme. Puis, il va s'intéresser à la voile à partir de 1876 en devenant, avec son frère Martial, membres du Cercle de la voile de Paris CVP au Petits-Gennevilliers, prés d'Argenteuil. En 1878, il achète son premier voilier de régate, Iris, avec lequel il gagne durant la saison de 1879, deux premiers prix et sept autres accessits. Emporté par ces succès de régatier, il s'implique davantage dans le yachting et commande d'autres bateaux, Lapin en 1879, puis Inès et Condor en 1880, à un des meilleurs constructeurs du bassin d'Argenteuil, le chantier Texier fils au Petit-Gennevilliers et devient cette année là vice-président du CVP. En 1881, les frères Caillebotte achètent leur maison aux Petit-Gennevilliers et l'année suivante, en 1882, Gustave, cherchant à perfectionner ses bateaux, va se lancer dans l'architecture navale et dessiner Jack, son premier voilier, puis en 1883 se sera Cul-blanc, un clipper d'Argenteuil et en 1885 La Pioche, un dériveur. En 1886, Mouquette, un côtre sur plan Chevreux pour Caillebotte, est le premier bateau construit par le chantier Luce, qui à vu le jour à la fin de l'année 1885, au Petit-Genevilliers, sous le patronnage de Gustave Caillebotte associé à Ferdinand Luce, constructeur de bateaux et Maurice Chevreux, architecte naval. C'est dans ce chantier, dont il est partie prenante, que seront construis tous les voiliers conçus par Caillebotte. En 1887, il s'installe à demeure au Petit-Gennevilliers, il navigue sur Thomas un plan Chevreux, avec lequel il remporte de nombreuses régates sur le bassin d' Argenteuil, ainsi qu'au Havre et à Trouville et dessinera Arriet cette année là . Il est l'un des initiateurs, en 1889, de la jauge des 30 m2 du CVP, il dessinera et fera construire pour d'autres Moucheron 1890, Lezard 1891 et pour lui Arico 1891,... plusieurs voiliers de cette jauge, dont Roastbeef de 1892, que l'on retrouve sur plusieurs de ses toiles : Bateau à voile sur la Seine ou Régates à Argenteuil . Il sera également l'architecte de Dahud en 1893, considéré comme son chef-d'œuvre, et de Mignon, lancé en 1894 après la mort de son concepteur. Il posséda trente-deux bateaux et dessina les plans de vingt-deux voiliers entre 1882 et 1893. À côté de ses œuvres architecturales, Gustave Caillebotte a possédé quatorze voiliers de courses, qui remportèrent avec lui plus d'une centaine de prix, Martial Caillebotte continuant les régates sur certains d'entre eux jusqu'en 1900.
L'horticulture
Personnage aux multiples facettes, Gustave Caillebotte était également un horticulteur émérite. Monet et Caillebotte partagent tous deux la même passion pour le jardinage. Au Petit-Gennevilliers, où il réside définitivement depuis 1888, il possède une grande serre, mais, contrairement au jardin de Monet à Giverny, celui de Caillebotte est géométriquement dessiné, tracé au cordeau. Dans sa serre sont enfermées les plantes les plus précieuses, parmi lesquelles ses orchidées d'une rare diversité qui vont être l'objet de ses études picturales.
Le legs de Gustave Caillebotte
C’est le legs de Caillebotte qui ouvrit aux impressionnistes les portes des musées nationaux. Cette collection a été créée à l’époque même qui vit naître les peintres qui la composent. Au moment où il prenait place dans les rangs des impressionnistes, Gustave Caillebotte avait déjà commencé sa collection. Son premier testament par lequel il léguait à l’État les tableaux qu’il possédait fut rédigé le 3 novembre 1876 ; la liste des tableaux n’était pas encore dressée, mais il est évident, en raison de la date même du testament, qu'il ne pouvait y avoir alors qu’une partie des œuvres qui constituèrent, quelques années plus tard, la collection. Un codicille du testament concernant une exposition à organiser en 1878 nous apprend déjà quels sont les peintres qui bénéficieront de sa sollicitude. Ce sont Degas, Monet, Pissarro, Renoir, Cézanne, Sisley et Berthe Morisot. C'est le brusque décès de son frère René, à l'âge de vingt-six ans, à l'automne 1876, qui le conduit, déjà persuadé, à rédiger son premier testament en 1876 : Je donne à l’État les tableaux que je possède ; seulement comme je veux que ce don soit accepté et le soit de telle façon que ces tableaux n'aillent ni dans un grenier ni dans un musée de province mais bien au Luxembourg et plus tard au Louvre, il est nécessaire qu'il s'écoule un certain temps avant l'exécution de cette clause jusqu'à ce que le public, je ne dis pas comprenne, mais admette cette peinture. Ce temps peut être de vingt ans ou plus ; en attendant, mon frère Martial et à son défaut un autre de mes héritiers les conservera. Je prie Renoir d'être mon exécuteur testamentaire et de bien vouloir accepter un tableau qu'il choisira ; mes héritiers insisteront pour qu'il en prenne un important. Le 11 mars 1894, Renoir informe par une lettre la direction des Beaux-Arts, Henri Roujon, que Gustave Caillebotte, décédé le 21 février 1894, légue à l'État sa collection, comprenant soixante-sept œuvres, de Degas, Cézanne, Manet, Monet, Renoir, Pissarro et Sisley. Plus de dix-sept ans s’étaient écoulés depuis le jour où Caillebotte décidait de léguer ses œuvres à l'État. De vives protestations accompagnèrent le legs de la part d'artistes officiels, mais également de politiques. L'Académie des beaux-arts protesta officiellement contre l'entrée de ces tableaux au musée du Luxembourg, en qualifiant l'événement d'« offense à la dignité de notre école ». Le peintre Jean-Léon Gérôme écrit dans le Journal des Artistes : Nous sommes dans un siècle de déchéance et d’imbécillité. C’est la société entière dont le niveau s’abaisse à vue d’œil… Pour que l’État ait accepté de pareilles ordures, il faut une bien grande flétrissure morale. Le 19 mars 1894, l'ensemble du Comité étudie les œuvres offertes. Elles sont présentées dans un atelier situé au 11 boulevard de Clichy, loué à cet effet par Renoir, en présence de celui-ci et de Martial Caillebotte. Dans le procès-verbal de la séance du Comité consultatif du 20 mars, il est noté que les deux hommes auraient été informés que l'entrée d'une œuvre au Louvre ne pouvait être examinée qu'au minimum dix ans après la mort de son auteur, et que le manque de place au Luxembourg et la limitation à trois œuvres de chaque artiste représenté rendaient impossible l'exposition de tous les tableaux composants le legs. Dès le lendemain, le Comité consultatif des musées nationaux vote pourtant l'acceptation du legs dans son intégralité pour les musées nationaux avec placement au musée du Luxembourg. Le Comité accepte en plus une toile de Gustave Caillebotte, Les Raboteurs de parquet, donnée par ses héritiers. Léonce Bénédite précise que la place manque au Luxembourg pour exposer même le tiers de la collection, mais estime qu'il serait possible de construire sur la terrasse du musée un baraquement provisoire où serait réuni le legs Caillebotte. Le 17 janvier 1895, le directeur des Beaux-Arts organise une réunion dans son cabinet avec les représentants de l'Administration et les notaires. Sont présents Martial Caillebotte et Auguste Renoir. De cette consultation, il est conclu qu'une exécution rigoureuse du testament est difficilement réalisable, et qu'il faut maintenant trouver une solution acceptable par toutes les parties. Il est décidé que l'Administration choisira les tableaux qu'elle veut exposer. Martial Caillebotte deviendra possesseur des autres œuvres. Les raisons données par l’Administration sont les suivantes : tout d'abord, l’étroitesse des locaux du musée du Luxembourg, qui ne permet plus de laisser entrer aucun ouvrage sans en retirer un autre ; et les règlements qui, par un sentiment d'équité, limitent le nombre des ouvrages pour un même artiste. La proposition est finalement arrêtée en janvier 1895. L'approbation du Conseil d'État met un certain temps, mais un décret ministériel finira, le 25 février 1896, par autoriser le choix des œuvres effectué. On construit alors une annexe au musée du Luxembourg pour y accrocher ces œuvres. Puis le 23 novembre 1896, les œuvres de la collection sont officiellement remises à l'État. La collection, réduite à trente-huit tableaux, est présentée au public au début de l'année 1897 dans une des trois nouvelles salles de l'annexe du Luxembourg consacrée aux impressionnistes et au legs Caillebotte. Les salles furent construites sur la terrasse du musée. Ainsi, plus de vingt ans après la rédaction du testament, les œuvres entrèrent dans les musées nationaux. Le transfert du legs Caillebotte au musée du Louvre eut lieu en 1929. Entre-temps s'était tenue une rétrospective Caillebotte au Salon d'Automne de 1921. Après la guerre, en 1947, s'ouvre le musée de l'Impressionnisme au Jeu de Paume. La collection sera transférée au musée d'Orsay à son ouverture en 1986.
Tableau comparatif
Artistes Legs Retenues Non retenues Cézanne 5 2 3 Degas 7 7 0 Manet 4 2 2 Monet 16 8 8 Pissarro 18 7 Renoir 8 6 2 Sisley 9 6 3 Totaux 67 38 29 À cette liste il faut ajouter deux dessins de Millet (qui furent acceptés) et un de Gavarni (qui figure dans l'inventaire après décès, mais non dans la liste transmise à l'administration. On peut voir par ce legs la volonté de Caillebotte de permettre à un courant artistique d'exister et de gagner en reconnaissance. Il veut par ce geste faire entrer les impressionnistes dans les collections des musées nationaux.
Liste de la collection
Les œuvres conservées au musée d'Orsay et au musée du Louvre sont celles acceptées par l'État:
Paul Cézanne
Baigneurs au repos, 1875-1876, huile sur toile, 81 × 102 cm, Merion, Fondation Barnes. Fleurs dans un vase rococo, vers 1876, huile sur toile, 73 × 59 cm, Washington, The National Gallery. Au bord de l'étang, 1877-1879, huile sur toile, 44 × 53 cm, Boston, Museum of fine arts. L'Estaque, 1878-1880, huile sur toile, 59 × 73 cm, Paris, musée d'Orsay. Cour de ferme à Auvers, 1879-1880, huile sur toile, 65 × 54 cm, Paris, musée d'Orsay.
Edgar Degas
Les Choristes, dit aussi Les Figurants, vers 1876, pastel sur monotype, 27 × 31 cm, Paris, musée d'Orsay. Danseuse sur la scène, dit Ballet, 1876-1877, pastel, 58 × 42 cm, Paris, musée d'Orsay. Femme sortant du bain, 1877, pastel sur monotype, 16 × 21 cm, Paris, musée d'Orsay. Femmes à la terrasse d'un café, le soir, 1877, pastel sur monotype, 41 × 60 cm, Paris, musée d'Orsay. Femme nue accroupie de dos, vers 1879, pastel et papier sur monotype sur papier, 18 × 14 cm, Paris, musée d'Orsay. La Leçon de danse, vers 1879, pastel, 64 × 56 cm, New York, The Metropolitan Museum of Art. Étude pour le buste d'une danseuse, vers 1880, pastel et rehauts de gouache sur papier gris clair, 59 × 45 cm, Paris, musée d'Orsay. Danseuse assise, vers 1881-1883, pastel sur papier marron contrecollé sur carton, 62 × 49 cm, Paris, musée d'Orsay
Édouard Manet
Les Courses, esquisse, 1865, huile sur toile, 32 × 41 cm, localisation inconnue. Angelina, vers 1865, huile sur toile, 92 × 73 cm, Paris, musée d'Orsay. Le Balcon, 1868-1869, huile sur toile, 170 × 124 cm, Paris, musée d'Orsay. La Partie de croquet, 1871, huile sur toile, 47 × 73 cm, Kansas City, collection Marion et Henry Bloch.
Claude Monet
Régates à Argenteuil, huile sur toile, 48 × 75 cm, 1872, musée d'Orsay, Paris. Le Mont Riboudet à Rouen au printemps, 1872, huile sur toile, 56 × 74 cm, collection particulière. Le Déjeuner, vers 1873, huile sur toile, 160 × 201 cm, musée d'Orsay, Paris. Un Coin d'appartement, 1875, huile sur toile, 81 × 60 cm, musée d'Orsay, Paris. Les Tuileries, 1875, huile sur toile, 50 × 75 cm, musée d'Orsay, Paris. La Gare Saint-Lazare, 1877, huile sur toile, 75 × 104 cm, musée d'Orsay, Paris. La Gare Saint-Lazare, vue extérieure, 1877, huile sur toile, 64 × 81 cm, collection particulière. La Gare Saint-Lazare le signal, 1877, huile sur toile, 65 × 81 cm, Niedersächsisches Landesmuseum, Hanovre. La Plaine près de Gennevilliers, 1877, huile sur toile, 50 × 61 cm, collection particulière. Pommiers, Vétheuil, 1878, huile sur toile, 55 × 66 cm, collection particulière. Pruniers en fleurs, 1879, huile sur toile, 65 × 54 cm, collection particulière. L'Église de Vétheuil, Neige, 1879, huile sur toile, 52 × 71 cm, musée d'Orsay, Paris. Le Givre, 1879, huile sur toile, 61 × 100 cm, musée d'Orsay, Paris. Chrysanthèmes rouges, 1880-1881, huile sur toile, 82 × 65 cm, collection particulière. La Seine entre Vétheuil et la Roche Guyon, 1881, huile sur toile, 60 × 80 cm, collection particulière. Les Rochers de Belle-Île, la côte sauvage, 1886, huile sur toile, 65 × 81 cm, musée d'Orsay, Paris.
Camille Pissarro
Louveciennes, 1871, huile sur toile, 90 × 116 cm, collection particulière. La Seine à Port-Marly, 1872, huile sur toile, 46 × 56 cm, musée d'Orsay, Paris. Paysages avec rochers, Montfoucault, 1874, huile sur toile, 65 × 92 cm, collection particulière. La Récolte des Choux, l'Hermitage, Pontoise, 1875, huile sur toile, 54 × 64 cm, Cincinnati Art Museum, Cincinnati États-Unis. Le Laboureur au Valhermeil, Auvers-sur-Oise, 1876, huile sur toile, 54 × 65 cm, collection particulière. Jardins en fleurs, l'Hermitage, Pontoise, 1876, huile sur toile, 39 × 56 cm, collection particulière. La Moisson à Montfoucault, 1876, huile sur toile, 65 × 92 cm, musée d'Orsay, Paris. Sous-bois, avec un homme et une femme assise, 1876, huile sur toile, 65 × 54 cm, collection particulière. L'Hermitage en été, Pontoise, 1877, huile sur toile, 56 × 91 cm, collection particulière. Les Seigles, côte des Gratte-Coqs, Pontoise, 1877, huile sur toile, 60 × 73 cm, Shizuoka Prefectural Museum of Art, Shizuoka Japon. Les Toits rouges, coin de village, effet d'hiver, 1877, huile sur toile, 54 × 65 cm, musée d'Orsay, Paris. Le Jardin de Maubuisson, Pontoise, printemps,1877, huile sur toile, 65 × 81 cm, musée d'Orsay, Paris. Chemin sous-bois, en été, 1877, huile sur toile, 81 × 65 cm, musée d'Orsay, Paris. Lisière de bois, 1878, huile sur toile, 63 × 83 cm, collection particulière. Sous-bois en automne, Pontoise, 1878, huile sur toile, 81 × 65 cm, collection particulière. La Brouette dans un verger, Le Valhermeil, Auvers-sur-Oise, 1881, huile sur toile, 54 × 65 cm, Paris, musée d'Orsay.
Auguste Renoir
La Liseuse, 1874-1876, huile sur toile, 46 × 38 cm, musée d'Orsay, Paris. La Place Saint-Georges, 1875, huile sur toile, 65 × 54 cm, collection particulière. Torse, effet de soleil, 1875-1876, huile sur toile, 81 × 65 cm, musée d'Orsay, Paris. Bords de Seine à Champrosay, 1876, huile sur toile, 55 × 66 cm, musée d'Orsay, Paris. La Balançoire, 1876, Huile sur toile, 92 × 73 cm, musée d'Orsay, Paris. Le Moulin de la Galette, 1876, huile sur toile, 131 × 175 cm, musée d'Orsay Paris Le Pont de chemin de fer à Chatou, 1881, huile sur toile, 54 × 65 cm, musée d'Orsay, Paris Château des Brouillards, date inconnue, huile sur toile, 60 x74 cm, collection particulière. Jeunes filles au piano, 1892, huile sur toile, 117 × 90 cm, collection particulière.
Alfred Sisley
Les Régates à Molesey,1874, huile sur toile, 66 × 91 cm, musée d'Orsay, Paris. Une Rue à Louveciennes, 1876, huile sur toile, 55 × 46 cm, musée d'Orsay, Paris. La Seine à Suresnes, 1877, huile sur toile, 60 × 73 cm, musée d'Orsay, Paris. Station de bateaux à Auteuil, 1878, Huile sur toile, 46 × 55 cm, localisation inconnue. Cour de ferme à Saint-Mammès, 1884, huile sur toile, 72 × 93 cm, musée d'Orsay, Paris. Croquis pour Cour de ferme à Saint-Mammès, 1884, crayon noir sur papier, 12 × 19 cm, musée du Louvre, Paris. La Lisière de forêt au printemps, 1885, huile sur toile, 58 × 72 cm, musée d'Orsay, Paris. Bords de Seine, effet de soleil couchant, date inconnue, huile sur toile, 50 × 70 cm, collection particulière. Saint-Mammès, 1885, huile sur toile, 54 × 73 cm, musée d'Orsay, Paris. La Seine à Billancourt, date inconnue, huile sur toile, 27 × 35 cm, collection particulière. Paul Gavarni Souvenirs et regrets de la Courtille, date inconnue, plume et aquarelle sur papier, 21 × 31 cm, collection particulière Jean-François Millet L'Homme à la brouette, avant 1855, crayon noir sur papier beige, 29 × 20 cm, musée du Louvre, Paris. Échappée sur la campagne entre deux maisons, Vichy, Vers 1866-1868, crayon graphite, plume et encre brune, lavis d'encre brune, aquarelle sur papier vélin, 17 × 20 cm, musée du Louvre, Paris.
Ses Å“uvres
Femme nue étendue sur un divan
Les roses Portrait d'inconnu, Musée national des beaux-arts d'Alger, Alger Femme à sa toilette 1873, collection privée. Femme nue étendue sur un divan 1873, 87 × 113 cm, collection privée. Les Jardiniers 1875-1877. L'Yerres, pluie 1875, 80,3 × 59,1 cm, Indiana University Art Museum, Bloomington. Les Raboteurs de parquet 1875, musée d'Orsay, Paris. Jeune homme à la fenêtre 1876, New York, collection privée. Le Pont de l'Europe 1876, musée du Petit Palais, Genève. Portraits à la campagne 1876, huile sur toile, 95 × 111 cm, musée Baron Gérard, Bayeux. Rue de Paris, temps de pluie, dit aussi Temps de pluie à Paris au carrefour des rues de Turin et de Moscou, voire La Place de l'Europe à Paris, temps de pluie 1877, Institut d'art, Chicago. Les Périssoires 1877, National Gallery of Art, Washington. Canotiers 1877, collection privée, France. La Partie de bateau 1877, collection privée, Paris. Peintres en bâtiment 1877, collection privée. La Gare Saint-Lazare 1877, musée d'Orsay, Paris. Vue de toits Effet de neige 1878, musée d'Orsay, Paris. Les Orangers 1878, musée des beaux-arts, Houston. Baigneur s'apprêtant à plonger vers 1878, 157 × 117 cm. Canotiers ramant sur l'Yerres 1879. Portrait de Georges Roman 1879, collection privée. Autoportrait au chevalet 1879-1880), collection privée La Partie de bésigue 1880, collection privée. Boulevard vu d'en haut 1880. Homme au balcon, boulevard Haussmann 1880, vendue 14 306 000 $ par Christie's en mai 2000 Nu au divan 1880, 132 × 196 cm, Minneapolis Institute of Arts, Minnesota, États-Unis. Un balcon à Paris 1880-1881, 55,2 × 39 cm, collection privée Nature morte, poulet et gibier à l'étalage 1882. Henri Cordier 1883, musée d'Orsay, Paris. Nature morte au homard 1883, collection privée Spencer et Marlene Hays Homme au bain 1884, musée des beaux-arts, Bosto Le Pont d'Argenteuil et la Seine 1885, huile sur toile de 0,65 × 0,82 cm, collection privée. Nature morte aux pommes Dans un café 1890, musée des beaux-arts de Rouen. Gustave Caillebotte, autoportrait 1892. Arbre en fleurs, Petit Gennevilliers, vendu 1 046 583 € en juin 2004. 6
Posté le : 19/02/2016 20:20
Edité par Loriane sur 20-02-2016 20:04:00 Edité par Loriane sur 20-02-2016 20:04:41
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