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De Montpellier
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Le 5 mars 1910 à Ossun naît Paul Guth
de son nom complet Joseph Marie Paul Guth, mort, à 87 ans le 29 octobre 1997 à Ville-d'Avray, romancier, Journaliste, dramaturge et essayiste français. Il fut président de l'Académie des provinces françaises. Romancier, essayiste, chroniqueur, mémorialiste, historien, pamphlétaire, il est l'auteur d'une cinquantaine d'ouvrages parfois teintés d'Histoire, d'anecdotes contemporaines ou de critiques sur ce qu'il considérait comme les maux de son siècle. Il fit partie des premiers comités de la Société des poètes et artistes de France à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Il reçoit le prix Courteline en 1953, le Grand prix du roman de l'Académie française en 1956, Prix Chateaubriand en 1985 Auteur de Roman, essai, chroniques, mémoires. Ses Œuvres principales sont les Mémoires d'un Naïf en 1953, Le Naïf aux quarante enfants en 1955, Le Naïf locataire en 1956, Une enfance pour la vie en 1985
Sa vie
Paul Guth est né dans une famille modeste, son père Joseph Guth était mécanicien. Ses parents habitaient alors Villeneuve-sur-Lot. Sa mère, d'origine bigourdane, était alors venue accoucher dans la maison familiale d’Ossun, chef-lieu de canton des Hautes-Pyrénées.
Paul Guth commence ses études à Villeneuve-sur-Lot. Il poursuit des études littéraires à Paris au lycée Louis-le-Grand avec comme condisciple Thierry Maulnier. Paul Guth l'appelle la Khâgne des Années folles, qui réunissait Robert Brasillach, Maurice Bardèche, Étiemble, Paul Guth lui-même, Robert Merle, Henri Queffélec, Roger Vailland, Georges Pompidou, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Louis Achille et le Vietnamien Pham Duy Khiem. Puis il fait des études supérieures à la Faculté de Lettres de Paris Sorbonne et deviendra agrégé des lettres en 1933. À cette date, il commence une carrière universitaire classique qui sera interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Il sera professeur de lettres pendant dix ans aux lycées de Dijon, Rouen et Janson-de-Sailly, à Paris. Après la guerre, il se consacre d'abord à la littérature puis au journalisme et à la radio. Il obtient même en 1946 le Prix du Théâtre pour Fugues. En 1953, Paul Guth publie Les Mémoires d'un Naïf, premier roman à succès d'une chronique qui comptera sept volumes. Il y raconte la vie de son personnage récurrent, le Naïf, professeur de français, qui sous une grande naïveté, cache une imagination fertile. Dans cette série, on retrouve Les Mémoires d'un Naïf 1953 - Prix Courteline, Le Naïf sous les drapeaux 1954, Le Naïf aux quarante enfants 1955, Le Naïf locataire 1956 - Grand prix du roman de l'Académie française, Le mariage du Naïf 1957, Le Naïf amoureux 1958 et enfin Saint Naïf 1959. Parallèlement, il collabore régulièrement dans les années 1955 à 60 à la revue d'art « Connaissance des arts » en publiant de nombreux articles. L'œuvre de Paul Guth comprend aussi une série romanesque de quatre volumes sur Jeanne la Mince qu'il publia entre 1960 et 1969 : Jeanne la mince, Jeanne la mince à Paris, Jeanne la mince et l'amour et enfin Jeanne la mince et la jalousie. Dans cette série, il retrace la vie d'une jeune femme, Jeanne la Mince, qui part à la découverte du monde. Sa protagoniste découvre ainsi l'insouciance de la jeunesse puis les années folles à Paris, fait son éducation sentimentale puis découvre l'amour et la jalousie dans les bras du brillant journaliste Paul Bagnac. Pris depuis douze ans par de grands travaux d'Histoire, Paul Guth revient au roman en 1977 avec Le chat Beauté, Dans ce livre, d'une brûlante actualité, il règle ses comptes avec lui-même, avec les autres, avec la vie. La même année, Paul Guth toujours aussi narquois et réactionnaire publie Notre drôle d'époque comme si vous y étiez dans lequel il accumule de nombreuses anecdotes sur la télévision, l'amour, la religion et bien d'autres thèmes, pour nous inviter à sourire de nos habitudes et de notre mode de vie. En 1976, les Lettres à votre fils qui en a ras le bol sont un cri d'amour pour les jeunes et d'espoir en leur bonheur et leur courage. Il évoque également sans détour la plupart des problèmes de la jeunesse : les rapports du présent avec le passé et l'avenir, la vie scolaire, le tabac, la sono, la sexualité, la majorité à dix-huit ans, l'homosexualité, la vitesse, la drogue, le chômage, le travail manuel, les filles, l'amour… Trois ans plus tard, dans Lettre ouverte aux futurs illettrés, il s'adresse à nouveau à la jeunesse, qu'il a appris à chérir durant ses années de pédagogue, pour dénoncer le génocide intellectuel que l'école inflige aux enfants. Paul Guth a également participé à la rédaction de livres pour enfants. Parmi eux, il publie Les Passagers de la Grande Ourse en 1944 en compagnie de Paul Grimault. Le livre raconte les mésaventures de Gô et de son petit chien Sniff à bord d'un aéroscaphe. Durant quelques années, il s'essaya aux romans historiques avec par exemple Moi, Joséphine, impératrice et en 1967, dans Histoire de la littérature française. Dans ce dernier livre, l'auteur, alors professeur de français, tente d'être aussi clair qu'un professeur, en expliquant le mécanisme de la création comme un auteur » et de conserver la posture d'émerveillement. Il se veut le « contemporain de chaque auteur mais s'arrête au seuil des vivants, à l'aube sanglante du vingtième siècle Au début des années 1980, Paul Guth participa souvent à l'émission Les Grosses Têtes sur la radio RTL et fut le partenaire de Sim dans l'interprétation de l'opéra Chinois. En 1988, Paul Guth critique une partie de la gauche dans Oui, le bonheur, inventaire des passions, indignations et recettes du bonheur. Il obtient en 1984 le Prix Chateaubriand pour son livre Une Enfance pour la vie. Enfin, en 1994, après cinquante ans de vie littéraire, c'est en philosophe qu'il livre ses réflexions sur notre société et ses contemporains. Son épouse née Juliette Loubère est décédée le 21 juin 2000.
Anecdote
En 1997, Paul Guth adressa aux adeptes de la scientologie ses félicitations pour la méthode éducative de Ron Hubbard. Il diffusa même une lettre auprès de ses collègues, les incitant à lire et relire ses ouvrages. Cette prise de partie accentue davantage encore l'idée qu'il ne cessa jamais de nourrir une vision décliniste de l'Occident.
Romans
1948 : Les Sept Trompettes 1952 : Le Pouvoir de Germaine Calban. 1953 : Mémoires d'un naïf 1954 : Le Naïf sous les drapeaux 1955 : Le Naïf aux quarante enfants 1956 : Le Naïf locataire 1957 : Le Mariage du naïf 1958 : Le Naïf amoureux 1959 : Saint Naïf 1960 : Jeanne la mince 1961 : Jeanne la mince à Paris 1962 : Jeanne la mince et l'amour 1963 : Jeanne la mince et la jalousie 1975 : Le chat Beauté Flammarion 1985 : La Tigresse 1990 : Le Retour de Barbe Bleue Mercure de France
Livres pour la jeunesse
1944 : Les Passagers de la Grande Ourse Gallimard 1945 : L'Épouvantail Gallimard 1950 : La Locomotive Joséphine 1958 : Moustique et le Marchand de sable 1960 : Moustique et Barbe-Bleue 1961 : Le Séraphin couronné 1962 : Henri IV 1963 : Moustique dans la lune 1982 : Cuic dans
Posté le : 05/03/2016 23:35
Edité par Loriane sur 07-03-2016 18:55:34 Edité par Loriane sur 07-03-2016 18:56:37
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