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Bruno Bettelheim
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Le 13 mars 1990 meurt Bruno Bettelheim

à Silver Spring dans le Maryland, né le 28 août 1903 à Vienne, pédagogue et psychologue écrivain, professeur d'université et psychiatre américain d'origine autrichienne il travaille à l'université de Chigago ou il es. Il reçoit sa formation à l' université de Vienne
Il s'est rendu célèbre par la publication de livres de vulgarisation où il explique les théories pédagogiques et psychothérapiques, mises en œuvre à son École d'orthogénie de l'Université de Chicago qu'il a dirigée pendant trente ans. Son statut de psychanalyste est sujet à controverse. Il est décrit par certains comme psychanalyste autodidacte. Il est membre de l' académie américaine des arts et des sciences, national book award.

En bref

Psychanalyste américain d'origine autrichienne, Bruno Bettelheim fit des études de psychologie et de psychiatrie à l'université de Vienne, sa ville natale. Il acquit ensuite une solide formation psychanalytique. D'origine juive, il est déporté, en 1938, à Dachau puis à Buchenwald, expérience qui allait inspirer son étude ultérieure intitulée Individual and Mass Behavior in Extreme Situations (1943 ; Comportement individuel et comportement de masse dans les situations extrêmes), étude que rendit célèbre le général Dwight Eisenhower en la donnant à lire à tous ses officiers. On y trouve déjà les thèses qui seront développées dans The Informed Heart (1960 ; Le Cœur conscient, Paris, 1977) et dans Survival (1979), et qui analysent la dégradation de l'homme et les moyens de survie dans les camps de concentration nazis.
Émigré aux États-Unis en 1939, Bettelheim devient en 1944 professeur de psychologie de l'éducation (puis, en 1963, professeur de psychiatrie) à l'université de Chicago. C'est en 1944 aussi qu'il prend la direction de l'institut Sonia-Shankman, qu'il réforme, en 1947, en s'inspirant de la psychanalyse freudienne et qui, sous le nom de Chicago Orthogenic School (École orthogénique de Chicago), le rendra célèbre. En 1973, sa collaboratrice la plus proche, Jaqui Sanders, le remplace à la tête de cette institution psychiatrique. Bettelheim, qui en a totalement repensé le fonctionnement, a voulu en faire un lieu où le malade mental réapprend à vivre et dont il peut sortir sans difficulté de réadaptation. Ce centre « orthogénique », décrit dans A Home for the Heart (1974 ; Un lieu où renaître, Paris, 1975), accueille des enfants autistes dont Bettelheim a montré qu'il était possible de les guérir. Celui-ci, dans son ouvrage The Empty Fortress (1967 ; La Forteresse vide, Paris, 1969), a remis en question les idées qui prévalaient au sujet de l'autisme infantile et exposé ses propres théories sur la constitution et la naissance du « soi ».
L'École orthogénique offre aux enfants autistes un « milieu thérapeutique total », dont l'environnement, le cadre de vie et la solidarité qui unit soignants et patients constituent l'esprit et le « ciment ». Elle s'est donné une triple fonction : le traitement des enfants psychotiques ; la formation du personnel soignant et enseignant ; la recherche. Elle assume la première de ces tâches en s'occupant de l'enfant à la fois sur le plan affectif et sur le plan intellectuel. On ne peut, en effet, redonner à l'enfant une vie affective normale sans lui fournir les outils nécessaires à son bien-être socio-économique. Le traitement lui-même repose sur un principe essentiel, qui consiste à procurer à l'enfant un environnement à tout instant favorable, aucun détail même matériel n'étant laissé au hasard. Les pensionnaires y sont répartis en six groupes de huit (trois de garçons, trois de filles), en fonction de l'âge, de la nature des symptômes et des affinités. La vie quotidienne de l'institution se rapproche le plus possible de celle que l'enfant aurait dans une famille idéale et n'est soumise à aucune règle disciplinaire, le personnel devant respecter tout ce que fait l'enfant. Les seules interventions visent à protéger celui-ci, à le rassurer, et les seules interdictions posées sont celles dont on pense qu'elles auront un effet thérapeutique. Bettelheim a banni de son institution tout pouvoir hiérarchisé, car, dit-il, « le pouvoir corrompt ». Il estime que l'École fonctionne parce que le thérapeute est aussi engagé que le patient dans cette aventure communautaire : son grand principe est qu'à travers la guérison du patient quelque chose en chacun se transforme.
Dans son ouvrage intitulé Truants from Life (1955 ; Évadés de la vie, Paris, 1973) et composé de quatre monographies thérapeutiques d'enfants ayant séjourné quatre ou cinq ans à l'École orthogénique, Bettelheim montre « comment et pourquoi les personnalités de ces enfants sont développées avec succès au cours des années qu'ils ont vécues à l'école ».
La théorie et les perspectives thérapeutiques de Bettelheim se réfèrent à Freud, à Aichorn et surtout à Erikson (notamment au principe de la « sécurité fondamentale »). Dans Symbolic Wounds (1954 ; Les Blessures symboliques, Paris, 1969), l'auteur analyse la signification des rites d'initiation en se reportant aux grandes explications anthropologiques et psychanalytiques, en particulier à celles de Freud dans Totem et Tabou. Utilisant de manière éclectique les notions de la psychanalyse classique, il sait exposer son expérience et ses réflexions avec une aisance remarquable, sans exclure à l'occasion une note d'humour critique. Il écrit ainsi dans The Children of the Dream (1969 ; Les Enfants du rêve, Paris, 1971), livre consacré aux méthodes d'éducation des kibboutz israéliens : « Il est bien connu que les malades en traitement avec un analyste freudien ont tendance à faire des rêves freudiens, alors que ceux qui sont soignés par des analystes qui pratiquent la méthode de Jung font des rêves de type jungien. » La manière dont Bettelheim envisage le développement de la personnalité permet de le rattacher au courant, si vivace aux États-Unis, de la « psychologie du Moi ». Dans Dialogues with Mothers (1962 ; Dialogues avec les mères, Paris, 1973), il attire l'attention des mères de famille sur tous les menus faits qui, sans que l'on s'en doute, marquent la vie d'un enfant et décident de son destin. Sa Psychanalyse des contes de fées (Paris, 1976 ; The Uses of Enchantement, 1976 étudie le sens et l'importance des contes dans l'éducation, notamment pour la libération des émotions chez l'enfant. Une série d'émissions télévisées consacrées par Daniel Karlin, en 1974, à Bettelheim, et publiées sous le titre Un autre regard sur la folie 1975, a contribué à faire connaître le grand thérapeute au public français. Pamela Tytell

Sa vie

Bruno Bettelheim effectua son parcours universitaire en philosophie à Vienne Autriche, où est conservée sa thèse de doctorat. Il s'intéressa ensuite à la psychanalyse, se forma auprès des psychanalystes de l'École de Vienne et fut lui-même analysé par Richard Sterba disciple direct de Sigmund Freud. Son père étant mort prématurément de la syphilis, il lui succéda à la tête de son commerce de bois.
Bettelheim fut l'un des derniers juifs à passer un doctorat à l'université de Vienne en esthétique, une des branches de la philosophie avant l'Anschluss de mars 1938. Arrêté par les nazis en mai, il fut déporté dans les camps de concentration de Dachau puis, après les accords de Munich, de Buchenwald. Libéré en mai 1939, il émigra aux États-Unis. Son expérience des camps de concentration sera une des clés de ses théories psychanalytiques, il écrira sur les phénomènes psychologiques à l'œuvre, selon lui, au sein des camps de détention, entre les prisonniers et leurs tortionnaires et publie en 1943 Comportement individuel et comportement de masse dans les situations extrêmes dont la lecture fut rendue obligatoire par le général Eisenhower à tout officier des états-major américain en Allemagne. Cette étude fut complétée plus tard pour en faire un livre : Le Cœur Conscient.
Il enseigna à l'Université de Chicago, dirigea une école consacrée aux enfants émotionnellement perturbés dont certains étaient psychotiques ou autistes.
Bettelheim fut aux États-Unis l'un des plus éminents et ardents défenseurs du livre Eichmann à Jérusalem de la philosophe Hannah Arendt.
Ayant perdu sa femme et redoutant la dégradation de sa santé, il se suicida le 13 mars 1990 en enfermant sa tête dans un sac en plastique; il avait 86 ans.
Peu après, une polémique se développa sur sa réelle compétence de psychanalyste. Il reste toutefois le fondateur de deux concepts majeurs, auxquels il est couramment fait référence : celui de « forteresse vide » pour désigner ces remparts que dressent autour d’eux les jeunes autistes pour se protéger de leur sentiment de néant, et le concept de situation extrême, pour désigner la sensation de mort imminente qui déclenche chez l’individu des comportements de défense à la mesure de l'angoisse ressentie.

Aperçu de ses idées

Bruno Bettelheim considère que l'angoisse est l'élément central de la psychose de l'enfant. Il détecte dans les troubles comportementaux des enfants de l'École orthogénique des carences affectives et l'angoisse de la mort. Sa thérapie se fonde sur la construction d'un environnement rassurant, matériel et affectif, préalable nécessaire à toute démarche thérapeutique. D'un point de vue purement pédagogique, Bettelheim rejoint en cela des idées développées par A. S. Neill à l'École de Summerhill. Il insiste sur l'idée que, quels que soient les symptômes manifestés par les patients, ils sont la meilleure réponse que ceux-ci aient trouvée à leur angoisse.
Il expose ses recherches dans de nombreux ouvrages dont plusieurs connurent un grand retentissement dont La Forteresse vide, qui aborde les problèmes de l'autisme encore peu connus à l'époque, et Psychanalyse des contes de fées dans lequel il montre comment ces textes transmis de génération en génération répondent de façon précise aux angoisses du jeune enfant. Le Roi et la Reine sont une image inconsciente des « bons » parents, comme la marâtre, la sorcière, l'ogre, font partie des fantasmes de l'enfant qui voit en ses parents, parfois non plus les bonnes images, mais celle de parents méchants et frustrants.
En 1974, une suite d’émissions télévisés est réalisée par Daniel Karlin. Elle est publiée en 1975 sous le titre de Un autre regard sur la folie et servira à le faire connaitre en France6.

Autisme

Psychanalysé par le praticien viennois Richard Sterba, Bruno Bettelheim se pose à la fois comme un fidèle des idées freudiennes et comme un éducateur. Il professe que, sans fondement organique démontré, l'autisme peut être réceptif à la psychothérapie. De son expérience des camps, il a acquis la conviction que sans une pédagogie centrée sur un milieu voué à l'écoute de l'enfant, ses angoisses et ses besoins, aucun enfant perturbé ne peut trouver les bases sur lesquelles construire une personnalité harmonieuse. Les camps de concentration ayant été pensés pour anéantir le moi, un environnement stable, lisible et positif pourrait à l'inverse créer les conditions favorables à son édification.
Bruno Bettelheim reprend le terme et le concept de mère réfrigérateur, refrigerator mother de Leo Kanner, créateur de la notion moderne d'autisme. Alors que Kanner défendait l'idée d'une cause innée de l'autisme, revenant à une approche plus médicale, Bettelheim reprend l’expression pour orienter les thérapeutes vers l'idée d'une cause acquise et relative aux parents.
Dans La Forteresse vide, Bettelheim cite à ce sujet Anna Freud pour dire : Heureusement, les psychanalystes commencent à dénoncer le spectre de la mère rejetante. Il ajoute que toutes les mères, et pas seulement les mères d'enfants autistes, ont des intentions destructrices à côté de leurs intentions aimantes... ainsi que tous les pères. Ce n'est pas l'attitude maternelle qui produit l'autisme, mais la réaction spontanée de l'enfant à cette attitude. Paradoxalement Bettelheim écrit :
Tout au long de ce livre, je soutiens que le facteur qui précipite l'enfant dans l'autisme infantile est le désir de ses parents qu'il n'existe pas.
Le positionnement thérapeutique de Bettelheim est né dans l'enfer des camps de concentration et d'extermination. Il a développé un sens aigu de l'impact des circonstances extérieures sur la réalité mentale des individus. Contrairement aux positions psychanalytiques antérieures, il met en avant le fait que ce n'est pas seulement le passé et l’inconscient qui jouent un rôle, comme le disent les théories freudiennes, mais également les expériences du présent. Le contexte jouant un rôle fondamental, il veut considérer que l'opération inverse doit être possible: la ré-humanisation par l'environnement. C'est ce qu'il mettra en place à travers l'école orthogénique. Certains ont tiré la comparaison et affirment que Bettelheim compare les mères d'enfants autistes à des nazis. Il faut noter que la définition actuelle de l'autisme et sa définition officielle dans le DSM remonte aux années 80, il avait alors cessé d'exercer depuis 10 ans. Lorsqu'il emploie le mot "autisme", il fait donc référence aux définitions antérieures qui catégorisaient l'autisme comme une schizophrénie infantile. La terminologie employée par Bettelheim doit donc être contextualisée.
Les théories de Bettelheim concernant l'autisme sont aujourd'hui contestées, y compris par certains psychanalystes. Ainsi, la psychanalyste Marie-Christine Laznik avance : « Bettelheim était complètement à côté de la plaque. Les mères n'ont rien à voir avec l'origine de l'autisme.

Controverses Maltraitance et escroquerie

Dès sa mort, les théories de Bettelheim, sa personnalité même sont remises en question. Pour le psychanalyste Kenneth Colby, Bettelheim était « un vrai salaud, un des pires individus que la psychanalyse ait jamais produit.
Darnton, dans le Newsweek du 10 septembre 1990, l'appelle Beno Brutalheim, et Alan Dundes dans celui du 18 février 1991, le surnomme Borrowheim l’emprunteur.
Dans l'article du Washington Post du 26 août 1990, d’anciens patients et de membres de son personnel dénoncent sa brutalité et les mauvais traitements qu'il leur infligeait. Les entretiens de deux anciens patients et du frère d'un autre patient décrivent un tyran aux idées rigides, incapable d'autocritique, maltraitant ses patients. Plusieurs associations de parents d'enfants perturbés s’appuient sur ces témoignages pour promouvoir d'autres méthodes thérapeutiques.
En 1998, Richard Pollak, frère d'un autiste soigné par Bettelheim, l'accuse d'être un escroc manipulateur, mythomane et despotique, disposant de puissants soutiens financiers et médiatiques pour réduire ses détracteurs au silence. Nina Sutton, biographe de Bettelheim, relativise ces accusations et donne des éléments de compréhension concernant l'attitude de Richard Pollak.

Mensonges

Des éléments de la biographie de Bruno Bettelheim et de ses résultats ont été contestés15 par Richard Pollak, journaliste, frère d'un ancien patient de l’École orthogénique.
Psychanalyse des contes de fées a été dénoncé par l'anthropologue Alan Dundes comme un plagiat de A Psychiatric Study of Myths and Fairy Tales: their origin, meaning, and usefulness 1974 de Julius Heuscher. Psychanalyse des contes de fées est de ton comme de contenu très similaire au premier, cependant Julius E. Heuscher affirme qu’il ne croit pas au plagiat délibéré mais plutôt au concours de circonstances. Alan Dundes, lui-même auteur de livres sur le sujet des mythes, reproche à Bettelheim de ne pas citer les auteurs auxquels il emprunte éventuellement thèmes ou idées.

Ouvrages

Ouvrages traduits en français entre parenthèses la date d'édition en anglais.
Expérience et éducation, Armand Colin éd., Paris 1968 1965
La Forteresse vide, NRF Gallimard éd., Paris, 1969 1967
L'Amour ne suffit pas, Fleurus éd., Paris 1970 1950
Les Enfants du rêve, Robert Laffont éd., Paris, 1971 1969
Les Évadés de la vie, Fleurus éd., Paris 1971 1955
Les Blessures symboliques, NRF Galimard éd., Paris 1971 1954
Le Cœur conscient, Robert Laffont éd., Paris, 1972 1960
Dialogue avec les mères, Robert Laffont éd., Paris, 1973 1962
Jeunesse à l'abandon, Privat éd., Paris 1973 1965
Un lieu où renaître, Robert Laffont éd., Paris, 1975 1974
Enfance et société, Delachaux et Niestlé éd., Paris 1976 1950
Psychanalyse des contes de fées, Robert Laffont éd., Paris, 1976 1976 rééd 1999
Survivre, Robert Laffont éd., Paris, 1979, rééd 1999:
La Lecture et l'enfant, Robert Laffont éd., Paris, 1983 1982
Freud et l'âme humaine, Robert Laffont éd., Paris, 1984 1983
Pour être des parents acceptables, Robert Laffont éd., Paris, 1988 1987
Le Poids d'une vie, Robert Laffont éd., Paris, 1991 1990

Bibliographie

Geneviève Jurgensen, La Folie des autres, Robert Laffont éd., Paris, 1974. Témoignage de la seule éducatrice française ayant travaillé à l'École orthogénique avec Bruno Bettelheim
Stephen Eliot, La Métamorphose : Mes treize années chez Bruno Bettelheim, Bayard éd., Paris 2002.
Nina Sutton, Bruno Bettelheim, une vie, coll. Pluriel, Hachette Littératures, Paris 1996. Biographie
Rudolf Ekstein 1994 : Mein Freund Bruno 1903–1990. Wie ich mich an ihn erinnere. In : Kaufhold, Roland 1994: Annäherung an Bruno Bettelheim. Mainz Grünewald: 87–94.
Ernst Federn 1994, Bruno Bettelheim und das Überleben im Konzentrationslager. In: Kaufhold, Roland 1999: Ernst Federn: Versuche zur Psychologie des Terrors. Gießen (Psychosozial-Verlag: 105–108.
David James Fisher, Psychoanalytische Kulturkritik und die Seele des Menschen. Essays über Bruno Bettelheim coauteur : Roland Kaufhold, Gießen Psychosozial-Verlag
Roland Kaufhold, Annäherung an Bruno Bettelheim. Mainz, 1994 Grünewald
Roland Kaufhold, Bettelheim, Ekstein, Federn: Impulse für die psychoanalytisch-pädagogische Bewegung. Gießen, 2001 Psychosozial-Verlag.
Richard Pollak, Bruno Bettelheim ou la fabrication d'un mythe livre polémique, Les empêcheurs de penser en rond / Autisme France Diffusion, trad. Agnès Fonbonne,

Paris 2003. Biographie

David James Fisher : Le suicide d'un survivant
David James Fisher et Bruno Bettelheim : L'ultime conversation,
François Gantheret : L'accusation.
David James Fisher : Le suicide d'un survivant in Nouvelle Revue de Psychanalyse, no 43, 1991



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Posté le : 13/03/2016 18:20
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
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Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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