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De Montpellier
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Le 27 Mars 1973 Marlon Brando refuse un oscar.
Pour son rôle dans Le Parrain, il reçoit un nouvel Oscar du meilleur acteur en 1973, qu'il refuse pour protester contre la manière dont le cinéma américain traite les Indiens dans ses films. À la place, il envoya Sacheen Littlefeather, l'activiste pour la défense des droits civiques des Indiens, qui vint en costume traditionnel Apache. Acteur, réalisateur dont les films les plus notables sont : Un tramway nommé Désir, L'Équipée sauvage, Jules César, Sur les quais, Reflet dans un œil d’or, Le Parrain, Le Dernier Tango à Paris, Apocalypse Now. Marlon Brando, né le 3 avril 1924 à Omaha et mort à 80 ans le 1er juillet 2004 à Los Angeles, est un acteur et réalisateur qui est considéré comme l'un des plus grands et des plus influents acteurs américains du xxe siècle. L'American Film Institute l'a classé 4e acteur de légende.Il est une star hollywoodienne et un sex-symbol à l'instar de Marilyn Monroe, Greta Garbo, Louise Brooks ou James Dean. Il est aussi connu pour son implication dans le combat pour les droits civiques aux États-Unis, notamment pour la reconnaissance des droits des Amérindiens et des Afro-Américains. Marlon Brando, acteur au comportement imprévisible, a influencé des acteurs de sa génération comme James Dean, Paul Newman, Steve McQueen et Robert Redford ainsi que les meilleurs acteurs de la génération suivante comme Al Pacino, Jack Nicholson, Robert De Niro, Dustin Hoffman ou encore James Caan.
En bref Né le 3 avril 1924 à Omaha (Nebraska), Marlon Brando Jr., rejeton turbulent d'un commerçant et d'une actrice amateur, connaît une vie scolaire mouvementée, couronnée par sa mise à la porte d'une école militaire. Sous l'influence de sa mère et de sa sœur aînée Jocelyn, également comédienne, il s'oriente vers l'art dramatique. Après un an de formation à la Dramatic Workshop, sous la houlette de Stella Adler, partenaire puis rivale du fameux Lee Strasberg, puis d'une expérience avec le metteur en scène d'avant-garde allemand Erwin Piscator, il débute à Broadway en 1944 dans la pièce à succès I Remember Mama de John van Drutten. Les rôles se suivent, et Brando y est régulièrement remarqué. Il crée notamment, avec Tallulah Bankhead, L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau, affiche prometteuse qui fut pourtant l'un des plus célèbres fiasco de l'histoire de Broadway. Un élève de l'Actor's Studio Le triomphe de la pièce Un tramway nommé Désir, en 1947, consacre l'avènement du dramaturge Tennessee Williams, confirme le metteur en scène Elia Kazan et fait de Marlon Brando une légende et un porte-drapeau : il y est à jamais Stanley Kowalski, brute épaisse étrangement séduisante en tee-shirt blanc couvert de sueur, qui trouble et terrorise à la fois la fragile et vieillissante Blanche Dubois (interprétée par Jessica Tandy puis Vivien Leigh). Il y impose avec éclat un jeu physique, convulsif, anticonventionnel, mais cependant réaliste, étrangement poétique en même temps que naturaliste, un jeu qui réunit tous les contrastes, tantôt sobre et tantôt flamboyant. Il va influencer la formation de l'acteur pour les décennies à venir : il est l'exemple le plus imposant de la méthode de formation, inspirée des idées de Konstantin Stanislawski et divulguée par Lee Strasberg à l'Actor's Studio. En 1950, le réalisateur Fred Zinnemann, dont Les Anges marqués (The Search, 1948) interprété par Montgomery Clift vient de remporter un énorme succès, consacre cette nouvelle façon de jouer en faisant appel à lui pour C'étaient des hommes (The Men), où Marlon Brando compose le portrait à la fois saisissant et sensible d'un jeune militaire que la guerre a rendu paraplégique. Mais la gloire n'arrive que l'année suivante, avec Un tramway nommé Désir (A Streetcar Named Desire, 1951), porté à l'écran par Elia Kazan, où l'interprétation de Brando, violente, érotique, exacerbée par une caméra qui colle jusqu'à l'épiderme de l'acteur, provoque la même sensation qu'à la scène, mais cette fois à l'échelle universelle. Quelques années plus tôt, le personnage aurait été un « méchant » sans nuance : Brando, avec son tee-shirt savamment déchiré, fait de lui une icône érotique masculine inédite. Emblème d'une génération entière (il touche un public plus mûr que son contemporain James Dean), il vole de succès en succès, mêlant œuvres originales ou polémiques (Viva Zapata !, 1952 ; Sur les quais [On the Waterfront, 1954], tous deux d'Elia Kazan), classicisme rigoureux (le shakespearien Marc-Antoine dans Jules César [Julius Caesar, 1953], de Joseph L. Mankiewicz, où, malgré le « marmonnement » que certains lui reprochent, il manie en virtuose le verbe shakespearien) et calcul commercial (L'Équipée sauvage [The Wild One, 1953], de Laszlo Benedek ; Désirée, 1954, de Henry Koster, où il interprète le rôle de Bonaparte. Il s'essaye même à la comédie musicale : malgré des talents vocaux et chorégraphiques limités, son interprétation du séduisant joueur Sky Masterson dans Blanches Colombes et vilains messieurs (Guys and Dolls, 1955) de Joseph L. Mankiewicz, est irrésistible. L'originalité de son génie, l'imprévisibilité de ses choix autant que de son jeu, et la qualité de son travail lui permettent à chaque fois de s'en sortir avec panache. «.Il existe une différence énorme entre l'homme et les autres animaux, l'humanité étant la seule espèce dont le comportement soit à ce point influencé par son appartenance culturelle..» L'Équipée sauvage, sorti en 1953, mettait pour la première fois en scène le phénomène d'une bande de rebelles dirigée par Marlon Brando. Crédits: Hulton Getty Consulter Peu à peu, cependant, son caractère difficile, ses caprices et ses excentricités rejaillissent sur sa popularité, rendant les financiers méfiants. On s'étonne qu'il galvaude son talent dans une comédie anodine comme La Petite Maison de thé (The Teahouse of the August Moon, 1956), de Daniel Mann, mais peut-être que la tentation de jouer un Japonais lui était irrésistible. Il est certainement plus à son aise quand il apporte une épaisseur romanesque à l'officier nazi qui prend peu à peu conscience de ses erreurs dans Le Bal des maudits (The Young Lions, 1958), d'Edward Dmytryk, et surtout quand il apparaît en poète canaille, traînant sa guitare et moulé dans un blouson en peau de serpent, dans L'Homme à la peau de serpent (The Fugitive Kind ; 1959), de Sidney Lumet, qui lui fait retrouver la prose de Tennessee Williams dans laquelle il se glisse avec bonheur. Le rôle avait été écrit pour lui, mais Brando ne l'avait pas interprété au théâtre ; néanmoins, le monologue sur les oiseaux sans pattes, condamnés à voler éternellement, est murmuré comme une chanson et reste un moment inoubliable. Bien qu'il ne réalise qu'un seul film, très personnel (le long western maniériste et masochiste, La Vengeance aux deux visages (One-Eyed Jacks ; 1961), dont il prend les rênes après avoir, comme producteur, licencié Stanley Kubrick), ses sautes d'humeur font parfois la une. Le tournage des Révoltés du Bounty (Mutiny on the Bounty) en 1962, où il fait remplacer le réalisateur Carol Reed par Lewis Milestone, est épique. Ses conquêtes féminines comme son engagement social et politique (auprès de Martin Luther King, par exemple) le maintiennent à la une des journaux. Un jeu complexe et tourmenté. À la fin des années 1960, les films qu'il interprète ont plus de difficultés à rencontrer leur public, même lorsque le réalisateur s'appelle Charlie Chaplin : dans La Comtesse de Hong Kong (A Countess from Hong Kong, 1967), dernier film du maître, il incarne avec compétence un homme d'affaires rigide. Mais c'est la plus vive Sophia Loren qui intéresse le cinéaste. Obnubilée par le phénomène médiatique, la presse oublie de relever un génie d'acteur resté intact : le douloureux shérif en proie à la haine de toute une ville dans La Poursuite impitoyable (The Chase, 1966), d'Arthur Penn ; le sobre militaire homosexuel de Reflets dans un œil d'or (Reflections in a Golden Eye, 1967), de John Huston, où il remplace Montgomery Clift au pied levé ; le tueur à gages haut en couleur de Missouri Breaks (1976), western d'Arthur Penn. Autant de créations magistrales, dans des registres très différents, auxquelles la nouvelle maturité et la prise de poids de l'acteur donnent un relief incomparable. Rejeté par Hollywood, Marlon Brando se réfugie en Europe auprès de metteurs en scène comme Gillo Pontecorvo (Queimada, 1969) ou Bernardo Bertolucci (Le Dernier Tango à Paris [Ultimo tango a Parigi, 1972]). Cette même année, le jeune Francis Ford Coppola a du mal à l'imposer pour Le Parrain (The Godfather). Mais le triomphe du film, dû en grande partie à l'interprétation de Brando, et le scandale qui entoure la sortie du Dernier Tango à Paris valent à l'acteur le plus spectaculaire des come-back. Il obtient d'ailleurs un oscar pour Le Parrain, qu'il ne va pas chercher en personne, laissant la place à une Indienne qui profite de cette tribune pour protester contre le non-respect des droits de son peuple aux États-Unis. Dans la dernière phase de sa carrière, Marlon Brando va tirer parti du statut mythique que ces deux films viennent de lui valoir. Il apparaît pour un salaire mirobolant, le temps de quelques minutes à l'écran, par exemple en militaire fou, dans Apocalypse Now ! (1979), de Francis F. Coppola, film construit « en creux » sur son absence. Il s'agit là de sa dernière composition réellement prestigieuse, où son maniement du monologue fait taire ceux qui ont longtemps moqué sa tendance à marmonner. Le goût de jouer, ou peut-être des nécessités plus terre à terre le sortent périodiquement de son isolement : il est tour à tour le père de Superman, dans la version Richard Donner, en 1978 ; l'avocat voué aux causes perdues dans Une saison blanche et sèche (A Dry White Season), d'Euzhan Palcy, en 1989 ; le savant fou dans L'Île du docteur Moreau (The Island of Dr. Moreau, 1996) de John Frankenheimer, incroyable numéro, au-delà du cabotinage, avec fond de teint blafard, yeux faits et voilette... Plus tristement, les feux se braquent sur lui après un tragique fait-divers qui mêle ses enfants à un meurtre. Mais la rareté de ses apparitions ne fait qu'accroître son statut de mythe. Il meurt le 1er juillet 2004, après une ultime apparition magistrale en malfrat obèse, tout de blanc vêtu, face à Robert De Niro dans The Score (2001) de Frank Oz. On a dit de lui qu'il était l'acteur du siècle. S'il est difficile de l'affirmer, il est certain que, dans l'histoire de l'acteur au cinéma, il y aura eu un avant et un après Brando. Ce jeu, ineffablement élégant, même dans la rudesse, qui savait si bien manier les contraires, la grâce et la vulgarité, le masculin et le féminin, la sobriété et l'éclat, a obligé les acteurs qui l'ont suivi à travailler la complexité et les contradictions des personnages, là où, avant lui, on se contentait parfois d'un charisme de surface.Christian Viviani
Sa vie
Marlon Brando dans le rôle de Stanley Kowalski dans la pièce de théâtre Un tramway nommé Désir en 1948. Marlon Brando naît dans une famille modeste du Nebraska, qui a des ascendances françaises, allemandes, hollandaises, irlandaises et anglaises. Le nom de famille, d'origine alsacienne-allemande, s'écrivait à l'origine « Brandau »1, puis a été francisé en « Brandeau », avant d'être américanisé/italianisé en « Brando » 2 à l'initiative de son grand-père, immigrant. Fils de l'actrice Dorothy Pennebaker, alcoolique et bohème, et d'un père coureur de jupons tout autant alcoolique, il est élevé en compagnie de ses deux sœurs aînées, Jocelyn et Frances. À cause du souvenir de sa mère ivrogne qu'il allait récupérer la nuit dans des bouges, il adoptera comme ligne de conduite de ne pas boire ni fumer mais connaîtra les mêmes tourments avec sa première épouse toxicomane Anna Kashfi3. Mauvais élève, il est envoyé dans une école militaire, la Shattuck Military Academy (en), où il découvre sa vocation pour le théâtre, mais, menacé d'en être exclu pour insubordination, il préfère quitter l'académie. Vivant de petits boulots grâce à l'intervention de son père, il tente d'incorporer l'armée, mais il est réformé à la suite d'une blessure faite au genou lors d'une partie de football. Il décide alors de rejoindre ses sœurs à New York en 1943. Il suit un peu par hasard le cours de formation d'acteurs de Stella Adler et la méthode de Constantin Stanislavski. Marlon Brando développe une nouvelle façon d'interpréter les rôles, fondée sur l'improvisation et l'oubli du scénario originel, pour un approfondissement psychologique du personnage jusqu'à l'excès. Il ne fait pas semblant d'être un autre, mais incarne un personnage, physiquement et mentalement. « Marlon n’a jamais réellement eu besoin d’apprendre à jouer. Il savait », a un jour déclaré Stella Adler, l’une des enseignantes de l’Actors Studio. Sa carrière débute au théâtre à Broadway en 1944 avec la pièce I Remember Mama. Il connaît un premier succès d'estime dans Truckline Café mais sa carrière d'acteur est véritablement lancée par Elia Kazan qui lui offre, en 1951, le rôle de Stanley Kowalski dans Un tramway nommé Désir. Brando avait cherché à joindre Elia Kazan au téléphone pendant trois jours pour refuser le rôle, mais lorsque celui-ci le rappelle, il n'ose pas dire non. Au cours d'une des représentations de cette pièce, un machiniste lui casse le nez alors qu'ils boxent entre deux scènes dans les coulisses. Il termine pourtant la pièce, le nez en sang. Il gardera de cet incident un nez légèrement déformé.
Brando le sex-symbol
En 1951, Elia Kazan adapte Un tramway nommé Désir au cinéma. Le film est tiré de la pièce de Tennessee Williams et le rôle de Blanche Dubois est campé par Vivien Leigh qui recevra l'Oscar de la meilleure interprétation féminine. Marquant une nette rupture avec la tradition anglo-saxonne, ce film est un brasier malséant qui mélange dans un contexte social hyperréaliste, les névroses et les pulsions sexuelles. Le choix de Brando est un trait de génie. Le film fait exploser la popularité de Brando qui devient une star hollywoodienne du jour au lendemain ce n'est que son deuxième film après The Men de Fred Zinnemann en 1950. En plus de son jeu d'acteur révolutionnaire et de sa prestation époustouflante dans le rôle du vulgaire Stanley Kowalski, Marlon Brando crève l'écran et s'impose comme un sex-symbol incontournable, en redéfinissant les critères de beauté masculine pour la seconde moitié du XXe siècle à venir, allant plus loin que Tyrone Power ou Montgomery Clift et étant plus jeune que les Clark Gable, John Wayne et autres Humphrey Bogart qui le précédaient. C'est d'ailleurs ce dernier qui remportera l'Oscar du meilleur acteur en 1951 pour L'Odyssée de l'African Queen, malgré la nomination de Brando. Comme l'écrit Truman Capote, il est alors l'image idéale de la jeunesse américaine : cheveux blonds foncés, yeux gris-bleu, teint basané, démarche athlétique. La carte des États-Unis est gravée sur son visage5. Son rôle dans Viva Zapata! en 1952 lui vaut un prix d'interprétation à Cannes.
L’image de rebelle
Après la pièce Un Tramway nommé Désir de Tennessee Williams, en 1953, il enchaîne avec un film qui rendra célèbres le jeans et le blouson de cuir Perfecto : L'Équipée sauvage de László Benedek. Dans ce film, il exprime toute la révolte d'une génération en devenant Johnny, un motard rebelle5 sur sa propre moto Triumph Thunderbird 6T qui prend d'assaut une petite ville avec sa bande de jeunes bruyants. Encore une fois, son interprétation va avoir un grand retentissement. Cependant, la marque Triumph voit d'un très mauvais œil l'image que renvoie le film sur elle. Le film et le jeu d'acteur de Brando ne sont pas aussi extraordinaires que dans Un tramway nommé Désir mais c'est le personnage qu'il joue à l'écran celui de Johnny qui va lancer une mode et avoir un impact considérable sur la « culture rock ». En effet, James Dean voudra la même moto que celle du film, et on se souvient de la photo d'Elvis Presley mimant à la perfection la posture de Brando sur sa Triumph. En effet, les images de Brando posant avec sa moto deviendront emblématiques et seront la base du mannequin de cire au musée de Madame Tussauds à Londres. Son personnage Johnny, chef d'un gang de motards, dans le film, prononce cette réplique devenue célèbre : — Une fille : « Hey Johnny, what are you rebeling against? Hé Johnny, tu te rebelles contre quoi ?; — Johnny : « What have you got? Qu'est-ce que tu m’proposes ?. À cette époque, certains critiques lui reprochent sa façon de parler assez nonchalante et son manque d'articulation. Frank Sinatra le surnomme d'ailleurs à cet égard « Mister Mumbles »(« Monsieur bredouillage. Mais Brando va les prendre à défaut en jouant un rôle shakespearien dans le Jules César de Joseph Mankiewicz en 1954. On y trouvera une scène où Marc Antoine Brando fait un réquisitoire plus que saisissant. C'est Frank Sinatra qui doit tenir le rôle de Terry Malloy dans le film suivant d'Elia Kazan : Sur les quais 1954. Au dernier moment, Brando accepte, bien qu'il soit en désaccord avec Kazan qui avait dénoncé ses collègues communistes lors de la chasse aux sorcières de McCarthy. La délation est justement le thème central de ce film qui vaudra à Brando son premier Oscar du meilleur acteur en 1955. On y trouve plusieurs scènes fameuses dont celle dite « du taxi » où Brando fera pleurer des techniciens du plateau par son simple monologue. La même année, il incarne Napoléon Bonaparte à l'écran dans Désirée d'Henry Coster avec Jean Simmons.
Multiplicité de son talent
Marlon Brando est alors la plus grande star masculine hollywoodienne, il n'a peur de rien et va donc s'essayer à la comédie musicale avec comme partenaire Frank Sinatra. Dans la vie, les deux acteurs se détestent. Le film s'intitule Guys And Dolls Blanches colombes et vilains messieurs. Gene Kelly était pressenti pour le premier rôle mais la MGM n'ayant pas voulu le libérer, c'est Brando qui l'obtient et joue pour la première fois dans une comédie musicale. En 1956, il joue avec Glenn Ford dans The Teahouse Of The August Moon La Petite Maison de thé où il interprète un Asiatique. Il poursuit dans la même veine de manière plus sérieuse avec Sayonara où il joue le rôle d'un soldat américain dont l'amour avec une Japonaise est impossible, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. En 1958, il interprète son plus grand rôle depuis Sur les quais, dans le film d'Edward Dmytryk The Young Lions Le Bal des maudits où il joue le rôle d'un officier allemand, aux côtés de Dean Martin et Montgomery Clift. L'année suivante, il joue dans The Fugitive Kind L'Homme à la peau de serpent le rôle d'un musicien solitaire à la veste en peau de serpent, avec Anna Magnani et Joanne Woodward. Le film, adapté d'une pièce de Tennessee Williams écrite spécialement pour Brando, ne connait pas de succès mais a acquis le statut de film culte.
Les années soixante et le déclin
En cette année 1960, Brando travaille sur un western avec Sam Peckinpah puis Stanley Kubrick intitulé La Vengeance aux deux visages. Après d'innombrables querelles sur le scénario et la direction, Marlon Brando lui-même finira par réaliser le film en 1961, dans lequel il joue en compagnie de Karl Malden. Après de gros retards pris pendant le tournage et un fort dépassement de budget, les producteurs décidèrent de ne pas lui confier le montage final. Méconnu, le film distille une atmosphère particulière pour un western et sera le seul film réalisé par Brando. En 1962, il refuse le rôle de Lawrence d'Arabie. En 1962, il joue dans Les Révoltés du Bounty de Lewis Milestone, La Poursuite impitoyable d'Arthur Penn en 1966 et les Reflets dans un œil d'or de John Huston en 1967 où il joue un officier de l'armée qui réprime son homosexualité. En 1968, il joue aussi un gourou dans la comédie graveleuse Candy de Christian Marquand. En 1969, il refuse Butch Cassidy et le Kid pour tourner dans Queimada. Plus tard, il déclarera à son sujet qu'il est son film préféré malgré son échec commercial. À la fin de la décennie, sa carrière souffre du fait qu'il commence à avoir la réputation d'être difficile sur les plateaux de tournage et que ses films subissent des échecs commerciaux.
Succès phénoménal avec Le Parrain
En 1972, la prestation de Brando dans Le Parrain marque une étape et relance sa carrière alors en berne. Le réalisateur, Francis Ford Coppola, parvient à convaincre Brando de faire des tests de maquillage. Lui, qui n'avait plus passé de casting depuis près de vingt ans, se prend au jeu, se crée un nouveau visage à partir de boules de coton qu'il se met dans le menton et les joues, se donnant un air de bouledogue dur et impitoyable. Aux essais, Coppola est très emballé par sa prestation en tant que parrain d'une famille du crime organisé, la famille Corleone, au sein de Cosa Nostra. Coppola doit se battre pour l'imposer, contre l'avis des studios Paramount qui ne veulent pas de Brando au casting. Les dirigeants de la Paramount veulent donner le rôle à Danny Thomas. Thomas décline le rôle et Coppola presse les studios d'engager Brando avec l'aide des témoignages des personnes qui ont assisté à ses essais. Pour son rôle dans Le Parrain, il reçoit un nouvel Oscar du meilleur acteur en 1973, qu'il refuse pour protester contre la manière dont le cinéma américain traite les Indiens dans ses films. À la place, il envoya Sacheen Littlefeather, l'activiste pour la défense des droits civiques des Indiens, qui vint en costume traditionnel Apache. En 1972 sort Le Dernier Tango à Paris de Bernardo Bertolucci, qui constitue une des meilleures prestations de l'acteur. Ce film provoque un scandale en raison de certaines scènes érotiques montrant de façon crue les rapports intimes entre un homme mûr et une très jeune femme. En dépit de la controverse provoquée par le film et l'acteur lui-même, Brando est encore une fois nommé pour l'Oscar du meilleur acteur. En 1974, Brando comme Caan sont programmés pour apparaître dans la scène finale du Parrain. Mais à la suite d'une dispute entre l'acteur et les studios au sujet de son salaire, Brando refuse de venir une seule journée pour tourner la scène, au point que les scénaristes doivent réécrire la scène finale où son personnage est juste évoqué.
Dernières années et fin de carrière
Pour Apocalypse Now de Francis Ford Coppola, Brando interprète le torturé colonel Kurtz, héros de l'armée américaine, promis au plus haut poste mais brisé par son expérience de la guerre du Viêt Nam. Il s'enfuit alors au fond de la jungle avec des déserteurs, assujettit les indigènes et fait appliquer ses propres règles de guerre. Il développe autour de lui un culte mythique de sa personnalité en commettant des actes d'une atroce sauvagerie sur ceux qui s'opposent à lui. Ce film est en développement depuis 1975. Coppola propose le rôle de Kurtz à Brando qui, après bien des hésitations, finit par accepter en février 1976 pour une somme de 3 millions de dollars. Le tournage commence en mars 1976. Mais Coppola connait des difficultés financières et des retards, notamment à cause de Brando qui veut un intéressement sur les entrées du film. Lorsque Coppola arrive sur le lieu de tournage aux Philippines, Brando a énormément grossi et pèse plus de 110 kilos. Pour compenser son physique, Coppola décide de le filmer dans la semi-obscurité et en contre-plongée. Cela a pour effet d'accroître l'aura mythique du personnage et sa folie. Le film reçoit la Palme d'or du Festival de Cannes 1979. Les critiques voient dans le rôle du colonel Kurtz un parallèle à la carrière de Brando et ce qu'il est devenu, un personnage solitaire et perdu. En 1977, Il est le narrateur de la version anglaise du film Raoni. En 1978, Brando joue le rôle de Jor-El, le père de Superman dans le film du même nom. Il accepte d'apparaître à l'écran si les producteurs lui garantissent qu'il aura un petit rôle très bien payé. Pour douze jours de travail, Brando est payé 3,7 millions de dollars, plus 16,86 % du chiffre d'affaires du film. Superman ayant rapporté 300 millions de dollars, Brando gagna donc en tout 14 millions. Même ayant un petit rôle, il ne prendra pas la peine d'apprendre son texte et se contentera de le lire posé sur un support posé hors caméra. Pour Superman II, Brando reprend le rôle de Jor-El mais se fâche avec les producteurs à cause de son salaire. Il refuse que ses scènes apparaissent à l'écran. Après sa mort, en 2004, ses héritiers acceptent que les scènes soient utilisées dans le film Superman Returns sorti en 2006. De 1980 à 1989, il se désintéresse du cinéma. En 1989, il joue le rôle d'un avocat dans Une saison blanche et sèche, un film sur les discriminations en Afrique du Sud. Son salaire sera reversé à des associations luttant contre l’apartheid. Toujours attaché à défendre la cause des Indiens, il tourne en 1997 dans The Brave, un film de Johnny Depp. La relation entre les deux hommes sera plus que cordiale, Brando appréciant que Depp, en tant que réalisateur, lui fasse confiance pour son rôle. En 2001, il apparaît pour la dernière fois au cinéma dans le film The Score avec Robert De Niro et Edward Norton. La même année, on le voit aussi dans le clip de la chanson You Rock My World de Michael Jackson, dont il était un ami proche. Il fait également une brève apparition sur scène pour le concert des trente ans de carrière de Michael Jackson, la veille des attaques terroristes du 11 septembre. Il fut payé 1 million de dollars. Il décède le 1er juillet 2004 à Los Angeles, en Californie, d'une fibrose pulmonaire. Ses cendres furent dispersées en partie à Tahiti et en partie dans la vallée de la Mort.
Hommage
L'American Film Institute l'a classé quatrième acteur de légende du cinéma américain.
Vie privée
Marlon Brando se maria trois fois, eut cinq enfants officiels et en adopta un autre. Il eut aussi quatre enfants avec des mères non-identifiées et trois autres enfants avec celle qui partagea la fin de vie, sa gouvernante Maria Christina Ruiz. Il est connu pour ses multiples conquêtes aussi bien féminines (Marilyn Monroe, Bette Davis, Édith Piaf, Marlène Dietrich, Ursula Andress, Carmen Amaya, Ava Gardner et Jacqueline Kennedy entre autres que masculines, François Forestier le présentant comme un dépravé sexuel à la gueule d'ange3. Il se maria avec Anna Kashfi de 1957 à 1959, puis avec Movita Castaneda de 1960 à 1962. Il quitta cette dernière pour épouser Tarita Teriipaia qu'il rencontra, en 1962, sur le tournage du film Les Révoltés du Bounty. Cette dernière est sa fiancée dans le film. Il resta avec elle de 1962 à 1972. Le film fut aussi important à double titre car il lui permit de découvrir la Polynésie française et Tahiti. Il décida d'y acheter un atoll, Tetiaroa et de s'y installer. Connu mondialement par les radioamateurs sous les indicatifs KE6PZH et FO5GJ, Brando est inscrit dans la base de données du FCC sous le nom de Martin Brandeaux. À l'occasion, on pouvait l'entendre avec son indicatif FO5GJ émettant depuis son île privée en Polynésie française. En 1994, au cours d'une entrevue sur CNN avec Larry King, Marlon Brando avait confirmé qu'il s'intéressait toujours au radio amateurisme. En réponse à une question d'un téléspectateur, il avait révélé que le radio amateurisme lui permettait d'avoir l'opportunité « d'être simplement lui-même ». Sur la fin de sa vie, la notoriété de Brando, ses problèmes familiaux et son obésité attirèrent plus l'attention des médias que sa carrière cinématographique. Des années 1980 à la mi-1990, Brando prit énormément de poids, arriva à peser près de 136 kg et souffrait de diabète. Il finit ainsi sa vie seul, constamment couché, en regardant des vidéos des duos comiques Laurel et Hardy et Abbott et Costello.
Révélation de sa bisexualité
Sa bisexualité, depuis longtemps soupçonnée, a été révélée par l'acteur lui-même, au cours d'une interview avec Gary Carey en 1976 : « L’homosexualité est tellement à la mode que ça ne fait plus la une. Comme un grand nombre d’hommes, j’ai, moi aussi, eu des expériences homosexuelles et n’en ai pas honte. Je n’ai jamais prêté beaucoup d’attention à ce que les gens pensaient de moi. Mais s’il y a quelqu’un qui est convaincu que Jack Nicholson et moi sommes amants, alors qu’il le croie. Je trouve ça amusan. Cela a été confirmée lors de la parution d'une biographie de Marlon Brando, Marlon Brando : Les derniers secrets, de Darwin Porter. Cette fois, ce sont les noms de ses partenaires qui sont relatés dans ce livre et notamment des romances avec Bette Davis, Édith Piaf, Marlène Dietrich, James Dean, Montgomery Clift et même Cary Grant pour ne citer qu'eux, en plus d'une affirmation selon laquelle Paul Newman aurait été également bisexuel : Je n’ai jamais été dupe. Paul Newman a eu autant de liaisons sur des tournages que nous autres, et il était autant bisexuel que moi. Mais, là où moi je me faisais attraper la main dans le sac, lui a toujours réussi à le faire en douce, propos jugés scandaleux par l'entourage de Newman. Dans les années 2000, une photographie le représentant, en gros plan, en train de pratiquer une fellation, refait surface et se propage sur internet, où elle fait sensation. L'image est ensuite reproduite dans le livre Brando Unzipped. L'auteur de l'ouvrage en confirme l'authenticité et présente l'acte photographié comme une plaisanterie faite lors d'une soirée à Harlem.
Affaire de l'assassinat commis par un des fils de Marlon, Christian
Le 16 mai 1990, dans la villa familiale de Mulholland Drive sise au 40 N Beverly Dr Beverly Hills, CA 90210 à Los Angeles, son fils Christian tue Dag Drollet, tahitien âgé de 27 ans et compagnon de sa demi-sœur Cheyenne 20 ans, alors enceinte de Dag, avec le pistolet familial et d'une balle dans la tête à bout portant. Cheyenne était le second enfant de Tarita. Commence alors une bataille juridique entre Marlon et J.D. Drollet, le père de la victime, persuadé que Christian avait tué son fils avec préméditation. Selon Christian, le litige portait sur des suspicions de violences physiques de Dag sur Cheyenne, à l'origine d'une querelle ayant dégénéré et au cours de laquelle les deux hommes se seraient bagarrés mais la scène du crime montre la victime la commande de télévision dans une main, un briquet et du tabac dans l'autre. Christian plaide coupable pour ne pas être condamné à perpétuité pour meurtre avec préméditation : libéré sous caution de deux millions de dollars, versée par son père qui doit hypothéquer sa demeure qui domine Hollywood pour la payer, il est poursuivi pour homicide volontaire après un plaidoyer de marchandage. Il est finalement condamné en 1991 à dix ans de prison et bénéficie d'une libération conditionnelle en 1996 pour bonne conduite. Sa demi-sœur Cheyenne, seule témoin du meurtre, est inculpée « pour complicité d'assassinat » en juillet 1990 à Papeete par le juge Gatti à la demande de J.D. Drollet, dit-on. Instable et toxicomane comme son frère, elle sombre alors dans la dépression, faisant deux tentatives de suicide aux antidépresseurs. Laissée en liberté sous contrôle judiciaire, convoquée comme simple témoin au procès de son frère, elle fuit le territoire, se fait assister par Me Jacques Vergès puis par Me Jean-Yves Le Borgne. Bénéficiant d'un non-lieu, J.D. Drollet dépose une nouvelle plainte pour non assistance à personne en danger, plainte souffrant d'un obstacle juridique car cette notion de non assistance n'a pas d'équivalent dans le droit californien. Cheyenne effectue plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, et se suicide par pendaison à Punaauia, Tahiti, en 1995 à l’âge de 25 ans, laissant orphelin son fils, Tuki, âgé de cinq ans. Elle sera enterrée avec Dag. Christian quant à lui se marie en 2004, trois mois après la mort de son père Marlon et meurt le 27 janvier 2008 d'une pneumonie fulgurante.
Hollywood vu par Brando
Dans une interview sur CNN en avril 1996 il déclare à Larry King que l'establishment juif à Hollywood exploite les stéréotypes raciaux et ethniques : « Ils ndlr : les Juifs devraient avoir une grande sensibilité à la souffrance parce qu'ils ont été eux-mêmes exploités. On a vu le nègre, le gros latino, le chinetoque, le jap dangereux aux yeux bridés, mais on n'a jamais vu le youpin parce qu'on sait parfaitement qu'on va dessiner les wagons autour.
Testament
Déposé devant la Cour supérieure de Los Angeles, il mentionne en août 2004 une succession de 21,6 millions de dollars. Des rumeurs laissaient alors croire qu'il vivait dans le dénuement. Ce n'était qu'un stratagème car, en procès avec sa gouvernante, Christina Ruiz, avec qui il eut trois enfants, elle lui réclamait 100 millions de dollars. Moins de 2 semaines avant sa mort, il modifia son testament et nomma trois exécuteurs testamentaires, personnes de confiance et amis. Le testament est composé de 3 parties, dont la moitié représente la villa de Mulholland drive, à Beverly Hills. L'atoll de Tetiaroa se voit décerner 8,6 millions, le reste est constitué d'un bungalow à Bora Bora et d'objets mobiliers, œuvres d'art, manuscrits, etc. Les héritiers cités sont ses fils Christian, Miko, Teihotu, ses filles Rebecca Brando Kotlinzky, Maimiti fille de Tarita, après sa séparation avec Marlon, Raiatua, et les 3 enfants de Christina Ruiz, Nina, Myles et Timothy. En sont exclus Tuki, le fils de Cheyenne, et Petra Brando-Corval, fille de son assistante Caroline Barrett. Tuki avait déjà bénéficié, en 1996, d'un million de dollars pour son éducation que gérait sa grand-mère Tarita. Mais Marlon voulait empêcher, par cette exclusion, que J.D. Drollet père de Dag accède à l'héritage. Quant à Petra, c'était la fille naturelle de Caroline et d'un écrivain anglais. Marlon ne réussit pas à faire reconnaître la paternité de ce dernier, malgré une fortune dépensée en frais d'avocats.
L'atoll de Tetiaroa
Le roi de Tahiti, Pōmare V, l'aurait offert au dentiste-consul britannique W. J. Williams. Ce dernier eut pour héritière Marjorie Smith qui le vend à Brando en 1966. Quatre ans après le tournage des Révoltés du Bounty, Marlon reste fasciné par la nature, la culture et la personnalité polynésienne. Aussi désire-t-il maintenir vierge cet atoll. En 1970, cependant, il y ouvre un hôtel dont la maintenance, les salaires aux rares employés ne sont assurés que par sa fortune personnelle. Ce ne seront que 33 années de pertes financières. Il est en 2011 la propriété de ses héritiers, lesquels en ont confié l'exploitation à une société hôtelière qui en a fait un complexe hôtelier de luxe, The Brando. Les vols entre Tahiti et Tetiaroa sont assurés par la compagnie aérienne privée Air Tetiaroa, l’unique compagnie desservant l’atoll grâce à une piste.
Enfants
Enfant avec Anna Kashfi : Christian Devi Brando alias Gary Brown, le 11 mai 1958 - 26 janvier 2008, mort d'une pneumonie Enfants avec Movita Castaneda : Miko Castaneda Brando né en 1961 Rebecca Brando née en 1966 Enfants avec Tarita Teriipaia : Simon Teihotu Brando né en 1963 - le seul habitant de Tetiaroa Tarita Cheyenne Brando 1970-1995, s'est suicidée par pendaison Enfants adoptés : Petra Brando-Corval née en 1972, fille de son adjointe Caroline Barrett Brando et du romancier James Clavell (alias Charles Edmund Dumaresq de Clavell Maimiti Brando né en 1977 Raiatua Brando né en 1982 Enfants avec des mères non-identifiées : Stefano Brando alias Stephen Blackehart né en 1967 Dylan Brando 1968-1988 Angelica Brando inconnu Enfants avec sa gouvernante, Maria Christina Ruiz : Ninna Priscilla Brando née le 13 mai 1989 Myles Jonathan Brando né le 16 janvier 1992 Timothy Gahan Brando né le 6 janvier 1994
Petits-enfants
Michael Brando né en 1988 Tuki Brando né en 1990, enfant de Cheyenne Brando Tumi Brando née en 1988, enfant de Teihotu Brando
Filmographie sélection Comme réalisateur
1961 : La Vengeance aux deux visages One-Eyed Jacks
Comme acteur
1950 : C'étaient des hommes The Men de Fred Zinnemann 1951 : Un tramway nommé Désir A Streetcar Named Desire d'Elia Kazan 1952 : Viva Zapata! d'Elia Kazan 1953 : L'Équipée sauvage The Wild One de László Benedek 1953 : Jules César de Joseph Mankiewicz 1954 : Sur les quais On The Waterfront d'Elia Kazan 1954 : Désirée de Henry Koster 1955 : Blanches colombes et vilains messieurs Guys and Dolls de Joseph Mankiewicz 1956 : La Petite Maison de thé The Tea House of the August Moon de Daniel Mann 1957 : Sayonara de Joshua Logan 1957 : Le Bal des maudits The Young Lions d'Edward Dmytryk 1959 : L’Homme à la peau de serpent The Fugitive Kind de Sidney Lumet 1961 : La Vengeance aux deux visages One-Eyed Jacks de Marlon Brando 1962 : Les Révoltés du Bounty Mutiny on the Bounty, de Lewis Milestone 1963 : Le Vilain Américain The Ugly American de George Englund 1964 : Les Séducteurs Bedtime Story de Ralph Levy 1965 : Morituri Morituri de Bernhard Wicki 1966 : La Poursuite impitoyable The Chase d'Arthur Penn 1966 : L'Homme de la Sierra The Appaloosa de Sidney J. Furie 1967 : La Comtesse de Hong-Kong A Countess From Hong Kong de Charlie Chaplin 1967 : Reflet dans un œil d’or Reflections In A Golden Eye de John Huston 1968 : Candy de Christian Marquand 1968 : La Nuit du lendemain The Night of the Following Day d'Hubert Cornfield et Richard Boone 1969 : Queimada de Gillo Pontecorvo 1972 : Le Corrupteur The Nightcomers de Michael Winner 1972 : Le Parrain The Godfather de Francis Ford Coppola 1972 : Le Dernier Tango à Paris Ultimo tango a Parigi de Bernardo Bertolucci 1976 : Missouri Breaks d'Arthur Penn 1977 : Raoni de Jean-Pierre Dutilleux : Narrateur dans la version en anglais 1977 : Le Parrain de Francis Ford Coppola TV 1978 : Superman de Richard Donne 1979 : Apocalypse Now de Francis Ford Coppola 1980 : La Formule The Formula de John G. Avildsen 1989 : Une saison blanche et sèche A Dry White Season d'Euzhan Palcy 1990 : Premiers pas dans la mafia The Freshman d'Andrew Bergman 1992 : Christophe Colomb : La découverte : Tomas de Torquemada de John Glen 1995 : Don Juan Demarco de Jeremy Leven 1996 : L’Île du docteur Moreau The Island of Dr. Moreau de John Frankenheimer 1997 : The Brave de Johnny Depp 1998 : Free Money de Yves Simoneau 2001 : The Score de Frank Oz 2001 : You Rock My World de Michael Jackson 2006 : Superman Returns de Bryan Singer images d'archives
Voix françaises
En France, William Sabatier a été la voix française la plus régulière de Marlon Brando. Il y a également eu Bernard Noël qui l'a doublé à quatre reprises. Liste des voix françaises de Marlon Brando Récompenses et nominations Oscars du cinéma
1952 Meilleur acteur Un Tramway nommé Désir 1953 Viva Zapata ! 1954 Jules César 1955 Sur les quais 1958 Sayonara 1973 Le Parrain 1974 Le Dernier Tango à Paris 1990 Meilleur acteur dans un second rôle Une saison blanche et sèche 1953 Meilleur acteur Viva Zapata ! 1954 Jules César 1955 Sur les quais 1958 Le Bal des maudits 1973 Le Corrupteur Le Parrain 1974 Le Dernier Tango à Paris 1990 Meilleur acteur dans un second rôle Une saison blanche et sèche
Festival de Cannes
1952 : Prix d'interprétation masculine pour Viva Zapata!
Festival de Saint-Sébastien
1961 : Coquille d'or du meilleur film pour La Vengeance aux deux visages interview en français
Posté le : 26/03/2016 19:21
Edité par Loriane sur 27-03-2016 19:52:56 Edité par Loriane sur 28-03-2016 10:06:30
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