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Jeanne D'Arc boute les anglais 2
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Contexte politique du royaume de France 1407-1429

1429
Territoires contrôlés par Henri VI d'Angleterre
Territoires contrôlés par le duc de Bourgogne
Territoires contrôlés par le dauphin Charles
Principales batailles
Raid anglais de 1415
Itinéraire de Jeanne d'Arc vers Reims en 1429
Sujet à des crises intermittentes de maladie mentale suivies de phases de rémissions, le roi de France Charles VI, dit le Fol, se voit fréquemment contraint de délaisser le pouvoir au profit de son Conseil, devenu bientôt le siège de sourdes luttes d'influences entre son frère Louis d'Orléans et son oncle Philippe de Bourgogne, dit Philippe le Hardi.
L'affrontement entre les ducs d'Orléans et de Bourgogne s'intensifie lorsque Jean sans Peur, fils de Philippe le Hardi, succède à son père. Le nouveau duc de Bourgogne finit par faire assassiner son rival et cousin Louis d'Orléans en novembre 1407, acte déclencheur d'une guerre civile entre les Bourguignons et les Orléans. Ces derniers sont ultérieurement appelés Armagnacs en raison de l'engagement de Bernard VII d'Armagnac en faveur de son beau-fils Charles d'Orléans, fils et successeur du défunt duc Louis.
Profitant de ce conflit, Henri V, roi d'Angleterre relance les hostilités en brisant une longue trève franco-anglaise. La seconde phase de la Guerre de Cent Ans se caractérise donc par une guerre étrangère couplée à une guerre civile. Le monarque de la dynastie usurpatrice des Lancastre débarque en Normandie en 1415. La chevalerie française subit un désastre à Azincourt, face au Corps des Long Bow, archers gallois. En effet, les Anglais disposent d'un corps gallois ayant une maîtrise meurtrière de l'arc long longbow. Toujours bien abrités des charges de cavalerie par des pieux disposés à l'avance, ces gallois déciment sous une pluie de flèches la chevalerie française, dont les chevaux ne sont pas encore protégés. Ils vont ainsi devenir maîtres des batailles à terrain découvert malgré leur nette infériorité numérique. Mais après Orléans, Jeanne ayant obtenu des chefs militaires français — sur sa grande insistance — de poursuivre les troupes anglaises, le Corps des Long Bow est surpris faisant une pause à Patay et, inorganisés, quasiment tous ses archers sont massacrés par des charges de cavalerie. Le Corps ne sera pas reconstitué et sera totalement éliminé une décennie plus tard par l'apparition de l'artillerie nouvelle des frères Gaspard et Jean Bureau - notamment l'artillerie de campagne - aux batailles de Formigny et Castillon, avantages combinés qui mettront fin au conflit.
À Domrémy, on apprend que le duc Édouard III de Bar, son frère, Jean de Bar, seigneur de Puysaye et son petit-fils le comte de Marle, sont tombés au combat. Le duché échoit au frère survivant du duc défunt, Louis, évêque de Verdun, lequel est un temps contesté par le duc de Berg, gendre du feu duc.
Lors de l'entrevue de Montereau, le 10 septembre 1419, le dauphin Charles et Jean sans Peur doivent se réconcilier pour faire face à l'ennemi. Cependant, le duc de Bourgogne est poignardé au cours de cette rencontre, peut-être à l'instigation du dauphin lui-même et de certains de ses conseillers dont Tanneguy III du Chastel, entre autres motifs par vengeance de l'assassinat du duc Louis d'Orléans. En réaction à cet assassinat, le fils de Jean sans Peur et nouveau duc de Bourgogne, Philippe le Bon, se rallie aux Anglais, imité en cela par la puissante université de Paris.
Alliés au puissant duc de Bourgogne, les Anglais peuvent imposer en 1420 le traité de Troyes, signé entre le roi Henri V d'Angleterre et Isabeau de Bavière, reine de France et régente. Selon les termes de ce traité, Henri V se marie à Catherine de Valois, fille de Charles VI. À la mort de Charles VI, la couronne doit revenir à leur descendance, réunissant les deux royaumes.
Ce traité est contesté par la noblesse française car il spolie le Dauphin - stigmatisé en tant qu'assassin du duc de Bourgogne - de son droit à la succession. À la mort de Charles VI en 1422, la France n'a donc plus de roi ayant été sacré. La couronne de France est alors revendiquée par le roi d'Angleterre encore mineur, Henri VI qui vient de succéder à son père.
La situation territoriale devient alors la suivante : le Sud-Ouest du territoire français est contrôlé par les Anglais de même que la plupart des régions du Nord, excepté le duché de Bretagne, État indépendant, qui se remet d'une guerre de succession et dont la neutralité réglée par le traité de Guérande de 1381 se poursuivra sous le règne de Jean V. La Bretagne jouera néanmoins un rôle décisif dans la dernière phase de cette guerre de Cent Ans en assurant le blocus de Bordeaux.

Traité de Troyes. De Domrémy à Chinon : 1428 - février 1429

À treize ans, Jeanne affirme avoir entendu dans le jardin de son père les voix célestes des saintes Catherine et Marguerite et de l'archange saint Michel lui demandant d'être pieuse, de libérer le royaume de France de l'envahisseur et de conduire le dauphin sur le trône. Dès lors, elle s'isole et s'éloigne des jeunes du village qui n'hésitent pas à se moquer de sa trop grande ferveur religieuse, allant jusqu'à rompre ses fiançailles probablement devant l'official de l'évêché de Toul. Elle craint le pillage et les massacres pour son village de Domrémy : les intrusions anglo-bourguignonnes menacent toute la Lorraine. Ses expériences mystiques se multiplient à mesure que les troubles dans la région augmentent mais, effrayée, elle ne les révèle à son oncle, Durand Laxart en fait, un cousin qu'elle appelle oncle car plus âgé, qu'à l'âge de 16 ans. Après beaucoup d'hésitations, son oncle l'emmène — sans permission parentale — rencontrer Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs, forteresse voisine de Domrémy, sous prétexte d'aller aider aux relevailles d'une cousine germaine. Demandant à s'enrôler dans les troupes du Dauphin pour répondre à une prophétie locale qui voulait qu'une pucelle des Marches de Lorraine sauvât la France, elle demande audience à Robert de Baudricourt en vue d'obtenir de lui la lettre de crédit qui lui ouvrirait les portes de la Cour. Le seigneur local la prend pour une affabulatrice ou une illuminée et conseille Laxart de ramener sa nièce chez ses parents avec une bonne gifle.
L'année suivante, les Anglo-bourguignons attaquent Domrémy ; avec sa famille, elle se réfugie à Neufchâteau. Jeanne tenace revient s'installer à Vaucouleurs en 1429 pendant trois semaines. Elle loge chez Henri et Catherine Le Royer, famille bourgeoise, et la population — avide en ces temps troublés de prophéties encourageantes — l'adopte et la soutient. Dotée d'un grand charisme, la jeune paysanne illettrée acquiert une certaine notoriété de guérisseuse lorsque le duc malade Charles II de Lorraine lui donne un sauf-conduit pour lui rendre visite à Nancy : elle ose promettre au souverain de prier pour sa guérison en échange de l'abandon par le duc de sa maîtresse la belle Alison Du May et d'une escorte menée par René d'Anjou, gendre du duc et beau-frère du Dauphin Charles pour libérer la France. Elle finit par être prise au sérieux par Baudricourt après qu'elle lui a annoncé par avance la journée des Harengs et l'arrivée concomitante de Bertrand de Poulengy, jeune seigneur proche de la maison d'Anjou et de Jean de Novellompont, dit de Metz. Il lui donne une escorte de six hommes : les deux écuyers Jean de Metz et Bertrand de Poulengy qui resteront fidèles à Jeanne tout au long de son aventure, ainsi qu'un courrier, le messager royal Colet de Vienne, chacun accompagné de son serviteur Julien et Jean de Honnecourt ainsi que Richard L'Archer. Avant son départ pour le royaume de France, Jeanne se recueille dans l'ancienne église de Saint-Nicolas-de-Port, dédiée au saint patron du duché de Lorraine.
Portant des habits masculins et arborant la coupe en écuelle ou en sébile à la mode masculine de l'époque, autrement dit la chevelure taillée en rond au-dessus des oreilles, avec la nuque et les tempes rasées — ce qu'elle fera jusqu'à sa mort, excepté pour sa dernière fête de Pâques — elle traverse incognito les terres bourguignonnes et se rend à Chinon où elle est finalement autorisée à voir le Dauphin Charles, après réception d'une lettre de Baudricourt. La légende raconte qu'elle fut capable de reconnaître Charles, vêtu simplement au milieu de ses courtisans. En réalité, arrivée à Chinon le mercredi 23 février 1429, elle n'est reçue par le roi que deux jours plus tard, non dans la grande salle de la forteresse mais dans ses appartements privés lors d'une entrevue au cours de laquelle elle parle au Dauphin de sa mission, la grande réception devant la Cour à l'origine de la légende n'ayant lieu qu'un mois plus tard. Jeanne est logée dans la tour du Coudray. Jeanne annonce clairement quatre événements : la libération d'Orléans, le sacre du roi à Reims, la libération de Paris et la libération du duc d'Orléans.
Après l'avoir fait interroger par les autorités ecclésiastiques à Poitiers où des docteurs en théologie réalisent son examen de conscience et où des matrones, supervisées par la duchesse douairière d'Anjou, belle-mère du Dauphin, constatent sa virginité exigence pour une envoyée de Dieu ? Vérification qu'elle n'est pas un homme ? Pour ne pas donner prise à ses ennemis qui la qualifient de putain des Armagnac, et après avoir fait une enquête à Domrémy, Charles donne son accord pour envoyer Jeanne à Orléans assiégée par les Anglais.

Campagnes militaires avril - décembre 1429 Orléans

En avril 1429, Jeanne d'Arc est envoyée par le roi à Orléans, non pas à la tête d'une armée, mais avec un convoi de ravitaillement. Ses frères la rejoignent. On l'équipe d'une armure et d'une bannière blanche frappée de la fleur de lys, elle y inscrit Jesus Maria, qui est aussi la devise des ordres mendiants les dominicains et les franciscains. En partance de Blois pour Orléans, Jeanne expulse ou marie les prostituées de l'armée de secours et fait précéder ses troupes d'ecclésiastiques. Arrivée à Orléans le 29 avril, elle apporte le ravitaillement et y rencontre Jean d'Orléans, dit le Bâtard d'Orléans, futur comte de Dunois. Elle est accueillie avec enthousiasme par la population, mais les capitaines de guerre sont réservés. Avec sa foi, sa confiance et son enthousiasme, elle parvient à insuffler aux soldats français désespérés une énergie nouvelle et à contraindre les Anglais à lever le siège de la ville dans la nuit du 7 au 8 mai 1429.

Siège d'Orléans 1428-1429.

En raison de cette victoire encore célébrée à Orléans au cours des Fêtes johanniques, chaque année du 29 avril au 8 mai, on la surnomme la Pucelle d'Orléans, expression apparaissant pour la première fois en 1555 dans l'ouvrage Le Fort inexpugnable de l'honneur du sexe féminin de François de Billon.

Reims

Après le nettoyage de la vallée de la Loire grâce à la victoire de Patay où Jeanne d'Arc ne prit pas part aux combats, le 18 juin 1429, remportée face aux Anglais, Jeanne se rend à Loches et persuade le Dauphin d'aller à Reims se faire sacrer roi de France.
Pour arriver à Reims, l'équipée doit traverser des villes sous domination bourguignonne qui n'ont pas de raison d'ouvrir leurs portes, et que personne n'a les moyens de contraindre militairement. Selon Dunois, le coup de bluff aux portes de Troyes entraîne la soumission de la ville mais aussi de Châlons-en-Champagne et de Reims. Dès lors, la traversée est possible.

Chevauchée vers Reims et Bataille de Patay.

Le 17 juillet 1429, dans la cathédrale de Reims, en la présence de Jeanne d'Arc, Charles VII est sacré par l'archevêque Regnault de Chartres. Le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, en tant que pair du royaume, est absent ; Jeanne lui envoie une lettre le jour même du sacre pour lui demander la paix. L'effet politique et psychologique de ce sacre est majeur. Reims étant au cœur du territoire contrôlé par les Bourguignons et hautement symbolique, il est interprété par beaucoup à l'époque comme le résultat d'une volonté divine. Il légitime Charles VII qui était déshérité par le traité de Troyes.
Cette partie de la vie de Jeanne d'Arc constitue communément son épopée : ces événements qui fourmillent d'anecdotes où les contemporains voient régulièrement des petits miracles, le tout conforté par leurs références explicites dans les procès, ont grandement contribué à forger la légende et l'histoire officielle de Jeanne d'Arc. La découverte miraculeuse de l'épée dite de Charles Martel sous l'autel de Sainte-Catherine-de-Fierbois, en est un exemple. Le mythe de la chef de guerre commandant les armées de Charles VII en est un autre. C'est le duc de Bedford, régent du royaume de France pour les Anglais, qui lui attribue le rôle de chef de guerre de l'ost du roi envoyé par le diable, pour minimiser la portée de la délivrance d'Orléans et des défaites ultérieures. Les conseillers du roi se méfiant de son inexpérience et de son prestige, ils la font tenir à l'écart des décisions militaires essentielles tandis que le commandement est successivement confié à Dunois, au duc d'Alençon, à Charles d'Albret ou au maréchal de Boussac36. Les historiens contemporains la considèrent soit comme un porte-étendard qui redonne du cœur aux combattants, soit comme un chef de guerre démontrant de réelles compétences tactiques.

Siège de Paris 1429.

Dans la foulée du sacre, Jeanne d'Arc tente de convaincre le roi de reprendre Paris aux Bourguignons et aux Anglais, mais il hésite. Jeanne mène une attaque sur Paris mais elle est blessée lors de l'attaque de la porte Saint-Honoré ; l'attaque est rapidement abandonnée et Jeanne est ramenée au village de la Chapelle. Le roi finit par interdire tout nouvel assaut : l'argent et les vivres manquent et la discorde règne au sein de son conseil. C'est une retraite forcée vers la Loire, l'armée est dissoute.

La prise de Jeanne d'Arc à Compiègne

Jeanne repart néanmoins en campagne : désormais elle conduit sa propre troupe et se considère comme une chef de guerre indépendante, elle ne représente plus le roi. Entraîneur d'hommes qu'elle galvanise par son charisme et son courage elle est plusieurs fois blessée, elle dispose d'une maison militaire avec une écurie de coursiers. Ses troupes lutteront contre des capitaines locaux, mais sans beaucoup de succès. Le 4 novembre 1429, la Pucelle et Charles d'Albret s'emparent de Saint-Pierre-le-Moûtier. Le 23 novembre, ils mettent le siège devant La Charité-sur-Loire pour en chasser Perrinet Gressart. Pour Noël, Jeanne a regagné Jargeau à la suite de l'échec du siège.
Capture par les Bourguignons et vente aux Anglais 1430
Jeanne est alors conviée à rester dans le château de La Trémoille à Sully-sur-Loire. Quittant le roi sans prendre congé, elle s'échappe rapidement de sa prison dorée pour répondre à l'appel à l'aide de Compiègne, assiégée par les Bourguignons. Finalement, elle est capturée par les Bourguignons lors d'une sortie aux portes de Compiègne le 23 mai 1430. Elle essaie de s'échapper par deux fois, mais échoue. Elle se blessa même sérieusement en sautant par une fenêtre au château de Beaurevoir. Elle est vendue aux Anglais le 21 novembre 1430, pour dix mille livres tournois, et confiée à Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et allié des Anglais. Les Anglais l'emmènent à Rouen où se situe leur quartier-général.

Capture de Jeanne d'Arc par les Bourguignons.Le procès et la condamnation 1431

Le procès

Tour Jeanne-d'Arc, donjon du château de Philippe-Auguste à Rouen, où elle fut amenée pour être soumise à la question.
Lors de son procès qui dura du 21 février au 23 mai 143142, Jeanne d'Arc était accusée d'hérésie. Elle fut emprisonnée dans une tour du château de Philippe Auguste à Rouen, dite plus tard tour de la Pucelle » ; seul le donjon de la construction est parvenu jusqu'à nous. Il est appelé à tort tour Jeanne-d'Arc, cependant les substructions de la tour de la Pucelle ont été dégagées au début du xxe siècle et sont visibles dans la cour d'une maison sise rue Jeanne d'Arc. Jugée par l'Église, Jeanne d'Arc resta néanmoins emprisonnée dans cette prison civile, au mépris du droit canon.
L'enquête préliminaire commence en janvier 1431 et Jeanne d'Arc est interrogée sans ménagement à Rouen. Si ses conditions d'emprisonnement étaient particulièrement difficiles, Jeanne n'a néanmoins pas été soumise à la question, bien qu'elle en ait été menacée.
Le procès débute le 21 février 1431. Environ cent vingt personnes y participent, dont vingt-deux chanoines, soixante docteurs, dix abbés normands, dix délégués de l'université de Paris. Leurs membres furent sélectionnés avec soin. Lors du procès de réhabilitation, plusieurs témoignèrent de leur peur. Ainsi, Richard de Grouchet déclare que c'est sous la menace et en pleine terreur que nous dûmes prendre part au procès ; nous avions l'intention de déguerpir. Pour Jean Massieu, il n'y avait personne au tribunal qui ne tremblât de peur. Pour Jean Lemaître, Je vois que si l'on n'agit pas selon la volonté des Anglais, c'est la mort qui menace.
Une dizaine de personnes sont actives lors du procès, tels Jean d'Estivet, Nicolas Midy et Nicolas Loyseleur. Mais les enquêteurs, conduits par l'évêque de Beauvais Pierre Cauchon, ne parviennent pas à établir un chef d'accusation valable : Jeanne semble être une bonne chrétienne, convaincue de sa mission, différente des hérétiques qui pullulent dans un climat de défiance vis-à-vis de l'Église en ces temps troublés. Le tribunal lui reproche par défaut de porter des habits d'homme, d'avoir quitté ses parents sans qu'ils lui aient donné congé, et surtout de s'en remettre systématiquement au jugement de Dieu plutôt qu'à celui de l'Église militante, c'est-à-dire l'autorité ecclésiastique terrestre. Les juges estiment également que ses voix, auxquelles elle se réfère constamment, sont en fait inspirées par le démon. Soixante-dix chefs d'accusation sont finalement trouvés, le principal étant Revelationum et apparitionum divinorum mendosa confictrix imaginant mensongèrement des révélations et apparitions divines.L’université de Paris Sorbonne, alors à la solde des Bourguignons, rend son avis : Jeanne est coupable d'être schismatique, apostate, menteuse, devineresse, suspecte d'hérésie, errante en la foi, blasphématrice de Dieu et des saints. Jeanne en appelle au Pape, ce qui sera ignoré par les juges.
Sur l'amour ou la haine que Dieu porte aux Anglais, je n'en sais rien, mais je suis convaincue qu'ils seront boutés hors de France, exceptés ceux qui mourront sur cette terre.

Lire la suite -> http://www.loree-des-reves.com/module ... t_id=10944#forumpost10944

Posté le : 05/05/2016 20:23
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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