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Jeanne D'Arc boute les anglais 4
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Les enseignes

Envoyée à Tours par le roi pour y prendre livraison de son armure avant de se diriger vers Orléans, Jehanne d'Arc réside dans la ville du 5 au 21 avril 1429 et se fait faire deux enseignes : une petite qui fut brûlée accidentellement au moment de l’entrée à Orléans et une grande qu'elle tenait toujours au moment de sa capture par les Bourguignons à Compiègne. Cette dernière n'était plus disponible lors de son procès et Pierre Cauchon ne l'avait pas vue, puisqu'il en demande à Jehanne une description détaillée. On a conservé, au 13e compte de Hémon Raguier, trésorier des guerres du roi Charles VII, la mention de la dépense: Et a Hauves Poulnoir, paintre demorant a Tours, pour avoir paint et baillé estoffes pour ung grant estendart et ung petit pour la Pucelle, 25 livres tournois.
L'étendard : les voix conduisirent Jeanne d'Arc à substituer à l'oriflamme de Reims un étendard de couleur blanche avec sur le premier tiers de la hampe une représentation de l'apocalypse par Hauves Poulnoir « l'image de notre Sauveur assis en jugement dans les nuées du ciel et un ange tenant une fleur de lys avec inscrit Jhésus Maria description de Jean Pasquerel ; selon les déclarations de Jeanne d'Arc, lors du procès, le champ était blanc semé de fleurs de lys, sur lequel se trouvait " le monde figuré et deux anges sur les côtés, et il était de couleur blanche, de toile blanche ou boucassin, et étaient là ces devises : Jhésus Maria, ainsi qu’il lui semble, et les franges étaient de soie. Selon la représentation courante des apocalypses à cette époque, l'ange de droite tenant un lys est celui de la miséricorde et le second ange, placé à gauche tenant une épée, est celui de la justice. L'inscription Jhesus Maria mentionnée par la déposition de Jeanne d'Arc est confirmée par le Journal du siège... Selon la manière dont ces bannières se faisaient, le verso représentait les mêmes motifs et les mêmes inscriptions à l'envers mais, selon Perceval de Cagny qui la décrit lors de la bataille de Jargeau, la mandorle du Christ était remplacée par un écu d'azur semé de fleurs de lys d'or : La Pucelle prit son étendard auquel était peint Dieu en majesté ... manque et de l'autre côté un écu de France tenu par des anges.
Le pennon fanion de forme triangulaire : sur ce pennon, on pouvait voir Notre-Dame ayant devant elle un ange lui présentant un lys. Selon le témoignage du greffier de La Rochelle en 1431, ce pennon portait aussi un cri de guerre : Par le Roi du Ciel.
En 1894, un étendard fut réalisé pour la cathédrale Notre-Dame de Paris, en suivant le mieux possible les indications de Jeanne d'Arc et des autres témoins du temps.
En 1909, le conservateur du musée Jeanne-d'Arc d'Orléans fit fabriquer une nouvelle restitution s'inspirant de l'étendard de Notre-Dame et de la représentation de la bannière de Jehanne d'Arc se trouvant sur la tapisserie d'Azeglio découverte et achetée en 1858 à Lucerne par le Marquis d'Azeglio, ministre plénipotentiaire de Sardaigne en Angleterre et sur deux autres miniatures découvertes ensuite près de Strasbourg. L’actuel étendard des fêtes de Jeanne d’Arc date de 1936 et reprend la disposition de l’étendard réalisé en 1909.
Une copie du drapeau de Jehanne d'Arc a été remise par Lord Tyrrell, ambassadeur d'Angleterre à M. Paul Doumer le 1er janvier 1932. Cet exemplaire de très grande taille, destiné à la cathédrale de Reims, est placé dans une chapelle absidiale derrière la statue de Jeanne sculptée par Prosper d'Épinay en 1901.
D'autres essais de reconstitutions ont été faits, par Henri de Barenton en 1909, pour les fêtes de la canonisation, etc. Une étude approfondie et critique de toutes les sources avec leurs variantes a été faite par le colonel Ferdinand de Liocourt en 1974.

L'armure

Charles VII paya à Jeanne une armure coûtant 100 écus, soit 2.500 sols ou 125 livres tournois. Cette somme n'est pas extraordinaire, il suffit de la rapprocher de l'inventaire établi par Jeanne lors de son procès : Elle dit ensuite que ses frères ont ses biens, ses chevaux, épées, à ce qu'elle croit, et autres qui valent plus de 12.000 écus. Elle répondit qu'elle avait dix ou douze mille écus qu'elle a vaillant… Le comte de Laval par témoignage nous apprend qu'il s'agissait d'un harnois blanc, c'est-à-dire de pièces d'armure d'un seul tenant, et non d'une brigandine. Par comparaison, cette armure valait deux fois le prix de l'équipement le moins coûteux, et huit fois moins que le plus cher. Cette armure fut offerte à Saint-Denis en ex-voto après l'échec de l'assaut sur Paris. À partir de ce moment, elle porta une armure prise sur un Bourguignon, sans qu'on connaisse la valeur de ce nouvel équipement. L'armure de Saint-Denis ne fut certainement pas détruite mais a peut-être subi le sort de l'épée qui fut déposée à Sainte-Catherine de Fierbois par un soldat et empruntée par Jeanne.
Sur la tapisserie d'Azeglio, Jeanne d'Arc qui fait son entrée à Chinon est montée sur un cheval blond clair, et armée de toutes pièces; elle porte une huque vermeille, frangée de jaune, et un chaperon de même couleur avec aigrette, par-dessus lequel est posé une chapeline de fer; ses cheveux sont entièrement enveloppés et cachés; à la main droite elle tient son étendard...".

L'épée

L'épée qui accompagna Jeanne d'Arc pendant toutes ses batailles fut découverte sur son indication sous les dalles de l'église de Sainte-Catherine-de-Fierbois (Indre-et-Loire), parmi d'autres épées enterrées par des soldats de passage. Cette épée fort ancienne était décorée de cinq croix. La rouille qui la recouvrait aurait disparu aussitôt que Jeanne d'Arc eut l'épée en main.
Jean Chartier, dans Journal du siège et Chronique de la Pucelle, mentionne l'épée et les circonstances de son acquisition par la Pucelle : le roi voulut lui donner une épée, elle demanda celle de Sainte-Catherine de Fierbois, on lui demanda si elle l'avoit oncques veue, et elle dit que non. Un forgeron fut envoyé depuis Tours et découvrit l'épée parmi plusieurs ex-voto déposés là, apparemment dans un coffre derrière l'autel. Jeanne brisa cette épée sur le dos d'une prostituée, à Saint-Denis, selon le duc d'Alençon, vraisemblablement après la tentative manquée contre Paris. Il semble qu'elle ait pris l'habitude de frapper avec cette épée sur le dos des filles de joie qu'elle rencontrait, de tels incidents étant précédemment mentionnés à Auxerre par le chroniqueur Jean Chartier et par son page, Louis de Coutes, pour l'étape Château-Thierry. Charles VII se montra très mécontent du bris de l'épée. Celle-ci avait en effet pris des allures d'arme magique parmi les compagnons de Jeanne, et sa destruction passa pour un mauvais présage. On n'a aucun indice sur ce que sont devenus les morceaux.
Suivant une légende locale, Lyonnel de Wandonne récupéra l'épée de Jeanne d'Arc qu'il emmura dans l'église de Wandonne.
Il ne faut pas confondre l'épée réelle et l'épée virtuelle qui se trouve décrite et dessinée dans les armoiries de la famille d'Arc. Dans le blason de Jeanne, l'épée est représentée avec cinq fleurs de lys alors que les textes concernant l'épée de Fierbois ne mentionnent que cinq croix.

Les anneaux de Jeanne d'Arc un événement en cours.

Ces informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des développements récents ou changer à mesure que l’événement progresse. Le titre lui-même peut être provisoire. N’hésitez pas à l’améliorer en veillant à citer vos sources.
Dernière modification de cette page le 2 mai 2016, à 18:11.
Le jeudi 1er mars 1431, lors de la cinquième séance du procès de condamnation à Rouen, les juges demandent à Jeanne d'Arc si les saints qu'elle déclare avoir vu portaient des anneaux. Ils l'interrogent ensuite au sujet de ses propres anneaux. S'adressant à Pierre Cauchon, la Pucelle rétorque que l'évêque en détient un qui lui appartient ; elle demande que cet objet — cadeau de son frère — lui soit rendu, avant de charger son juge d'en faire don à l'Église. En outre, la prisonnière déclare qu'un autre de ses anneaux a été gardé par les Bourguignons. Elle décrit ce second bien, cadeau de son père ou sa mère, comme portant l'inscription « Jésus Marie » Jhesu Maria, sans aucune pierre précieuse. Jeanne d'Arc affirme n'avoir jamais utilisé ses anneaux pour guérir quelqu'un.
L'après-midi du samedi 17 mars 1431, les juges s'intéressent derechef à l'anneau gardé par les Bourguignons, questionnant Jeanne d'Arc au sujet de sa matière. La Pucelle répond de manière imprécise, ne sachant pas si l'objet est en or pas d'or fin dans ce cas, précise-t-elle ou en laiton. Outre les noms Jésus Marie, elle précise que l'anneau porte également trois croix et pas d'autre signe.
Le mardi 27 mars 1431, le promoteur autrement dit le procureur Jean d'Estivet expose à Jeanne d'Arc les soixante-dix articles composant le réquisitoire à son encontre. Le vingtième chef d'accusation affirme que la Pucelle a ensorcelé son anneau ainsi que son étendard et l'épée de Sainte-Catherine.
Il existe un anneau présenté comme celui porté au doigt par Jeanne d’Arc jusqu'à son procès. En vermeil, décoré de trois croix, il porte les inscriptions I et M et IHS et MAR pour Jhesus Maria. D'après le journaliste Jean-Louis Tremblay du Figaro Magazine, l'histoire de cet anneau serait la suivante : censément confisqué au cours du procès par l’évêque Cauchon, il aurait été vendu ou donné au cardinal anglais Henri Beaufort. Porté par le roi Henri VI d’Angleterre, il serait demeuré la propriété des Anglais depuis 1431. Cet anneau devint ensuite la propriété d’Ottoline Morrell, une aristocrate anglaise, qui en fit cadeau à son conjoint de l’époque, le peintre Augustus John qui le vendit en 1914 à un gardien des armoiries royales. Le dernier propriétaire, le fils d'un médecin ayant servi le général de Gaulle et les Forces françaises libres à Londres durant la Seconde Guerre mondiale, l'a présenté au cours d’une vente aux enchères le 26 février 2016, à Londres. Prévenu de cette vente par l'avocat et écrivain Jacques Trémolet de Villers, auteur d'un ouvrage sur le procès de condamnation de Jeanne d'Arc103, Philippe de Villiers transmet l'information à son fils Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou, qui rachète l'anneau pour la somme de 376 833 € afin de l'exposer dans son parc d'attraction à thème historique.
Cependant, l'historien médiéviste Olivier Bouzy ainsi que le comité scientifique de l'Historial Jeanne d'Arc de Rouen émettent des doutes sur l'authenticité de la relique, soulignant la différence entre la nature du métal de l'anneau en vermeil vendu aux enchères et celui en laiton ou en or — mais pas en or fin — décrit par Jeanne elle-même lors de son procès. De surcroît, Bouzy indique que les indications fournies par la Pucelle — la nature du métal, l'inscription Jésus Marie, Jhesu Maria, les trois croix, l'absence de pierre précieuse — correspondent à l'anneau gardé par les Bourguignons et non à celui détenu par l'évêque Cauchon, pour lequel il n'existe aucune description. Enfin, l'historien médiéviste estime que rien ne prouve que les Bourguignons ... ont donné l'anneau au cardinal anglais Henri Beaufort, avant de rappeler l'imprécision inhérente aux expertises de métaux antérieurs au XVIe siècle, établissant à cette fin une comparaison avec les nombreuses armures censément associées à Jeanne d'Arc.
L'historienne médiéviste Colette Beaune se montre également circonspecte quant à l'historique de l'objet, sinon quant à sa datation : Tous les trois ou quatre ans des fausses épées, armures ou reliques de Jeanne d'Arc apparaissent. On m'avait demandé il y a quelques années de donner mon avis sur un bocal à Chinon, en fait c'était de la momie égyptienne... Il faut être prudent, dans ce cas l'analyse scientifique semble sérieuse mais si l'on peut prouver qu'une bague est bien du XVe siècle, il est plus difficile d'établir par quelles mains elle est passée.
Les rapports d'experts du Puy du Fou confirment que l'anneau semble bien dater du XVe siècle et qu'il aurait été plaqué or, ainsi qu'en attestent des traces de métal jaune » en plusieurs endroits. Le parc d'attraction identifiait initialement l'objet acheté aux enchères au bijou offert à Jeanne d'Arc par son frère, anneau que l'héroïne réclamait à l'évêque Cauchon lors du procès rouennais. Se ravisant, le président du Puy du Fou associe désormais le bien acquis en Grande-Bretagne à l'autre anneau de Jeanne d'Arc, cadeau de son père ou de sa mère, dont la description nous est parvenue par le biais des questions insistantes que les juges rouennais posaient à la Pucelle. Celle-ci affirmait, lors de son procès, que l'objet était détenu par les Bourguignons, vraisemblablement à la suite de sa capture à Compiègne en mai 1430. Nicolas de Villiers conjecture que les sujets du duc de Bourgogne auraient vendu simultanément l'héroïne et son anneau aux Anglais, nonobstant les affirmations de Jeanne d'Arc elle-même à ce sujet.
Outre cette contradiction, le dossier d'archives obtenu par le parc d'attraction ne permet pas d'établir le suivi de la transmission du bijou puisque ces documents évoquent uniquement ses propriétaires présumés, presumed owners. De surcroît, ce même dossier indique que l'anneau a été agrandi et modifié vraisemblablement au XIXe ou XXe siècle. Les historiens médiévistes Olivier Bouzy et Philippe Contamine soulignent que ces multiples incertitudes ne permettent pas de trancher quant à l'authenticité ou non de l'objet.
Lors d'une cérémonie d'hommage au Puy du Fou le 20 mars 2016, Philippe de Villiers proclame que l’Arts Council England, conseil national des Arts se réservait la possibilité de préempter, pour le compte de l'État britannique, l'anneau. L'organisme en question est chargé, entre autres, de gérer les autorisations d'exportation d'objets d'arts en Grande-Bretagne pour le compte du gouvernement britannique. Tout objet d'art bijoux inclus dont la valeur dépasse une certaine somme ne peut être exporté que muni d'une autorisation d'exportation, procédure non accomplie par le Puy du Fou. En conséquence, l’Arts Council England demande simultanément le retour de l'anneau sur le territoire britannique et au propriétaire de se mettre en règle. Il n'existe pas en Grande-Bretagne de droit de préemption de l'État dans les ventes aux enchères.

Reliques

Jeanne au bûcher
Hermann Anton Stilke.
De prétendues reliques de Jeanne d'Arc sont conservées au musée d'art et d'histoire de Chinon. Propriété de l'archevêché de Tours, elles ont été mises en dépôt dans ce musée en 1963. Le bocal de verre qui les contient a été découvert à Paris en 1867 dans le grenier d'une pharmacie, située rue du Temple, par un étudiant en pharmacie, M. Noblet. Le parchemin qui fermait l'ouverture du bocal portait la mention : Restes trouvés sous le bûcher de Jeanne d'Arc, pucelle d'Orléans.
Le bocal contient une côte humaine de dix centimètres de long recouverte d'une couche noirâtre, un morceau de tissu de lin d'une quinzaine de centimètres de longueur, un fémur de chat et des fragments de charbons de bois.
Le médecin-légiste français Philippe Charlier, spécialiste de pathographie, qui a analysé les restes à partir de février 2006 avec son équipe de l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches Hauts-de-Seine, conclut qu'il s'agit de restes de momies, à la fois momie humaine et momie animale, d'origine égyptienne datés de la Basse époque et qui auraient pu faire partie soit de la collection d'un cabinet d'amateur soit de la pharmacopée d'un apothicaire, avant d'être employés à la confection de ces pseudo-reliques.
Une analyse microscopique et chimique du fragment de côte montre qu'il n'a pas été brûlé, mais imprégné d'un produit végétal et minéral de couleur noire. Sa composition s'apparente plus à celle du bitume ou de la poix qu'à celle de résidus organiques d'origine humaine ou animale ayant été réduits à l'état de charbon par crémation.
Les nez de grands parfumeurs Guerlain et Jean Patou ont notamment décelé sur le morceau de côte une odeur de vanille. Or ce parfum peut être produit par la décomposition d'un corps, comme dans le cas d'une momification, pas par sa crémation.
Le tissu de lin, quant à lui, n'a pas été brûlé, mais teint et a les caractéristiques de celui utilisé par les Égyptiens pour envelopper les momies.
D'autre part, concernant le pollen, il a été noté une grande richesse de pollens de pin, vraisemblablement en rapport avec l'usage de résine en Égypte au cours de l'embaumement.
Enfin, une étude au carbone 14 a daté les restes entre le vie et le IIIe siècle av. J.-C., et un examen spectrométrique du revêtement à la surface des os a montré qu'il correspondait à ceux de momies égyptiennes de cette période tardive.

Œuvres inspirées par Jeanne d'Arc

L'Inspiration et la Vision de Jeanne d'Arc
Louis-Maurice Boutet de Monvel 1911.
Les œuvres inspirées par la Pucelle sont innombrables dans tous les domaines des arts et des médias : architecture, bande dessinée, chansons, cinéma, radio et télévision, jeux vidéo, littérature poésie, roman, théâtre, musique notamment opéras et oratorios, peinture, sculpture, tapisserie, vitrail, etc.

Œuvres inspirées par Jeanne d'Arc. Œuvres littéraires

Le personnage, dans son ambivalence et sa grande complexité, a fasciné les écrivains et les dramaturges à travers les époques.
Charles Péguy en fit la figure centrale de son œuvre écrite. Jeanne d'Arc, bataillant à la réalisation sur terre de la cité harmonieuse, et incarnant en plus du salut, l'âme paysanne et pieuse de la France. Plusieurs volumes sont consacrés à des périodes distinctes de son existence. D'abord un drame, en trois actes, puis une épopée en trois parties distinctes publiée dans les cahiers de la Quinzaine. Enfin, la fresque des trois mystères, débutée par "le Mystère de la Charité de Jeanne d'Arc".
Les pièces les plus connues qui offrent une large diversité d'interprétation sur sa vie, ont été écrites par Shakespeare Henri VI, Voltaire La Pucelle d'Orléans, Schiller La Pucelle d'Orléans, George Bernard Shaw Sainte Jeanne, Jean Anouilh L'Alouette et Bertolt Brecht Sainte Jeanne des abattoirs. En 1894, Thérèse de Lisieux écrit une pièce de théâtre inspirée par la Pucelle d'Orléans, dont elle interprète aussi le rôle.
Samuel Clemens a écrit une biographie de fiction sous le nom de plume de Sieur Louis de Conte, sans utiliser son pseudonyme de Mark Twain. Thomas de Quincey, qui est l'un des seuls Anglais à prendre la défense de Jeanne d'Arc, a écrit une Jeanne d'Arc en 1847. Louis-Maurice Boutet de Monvel en fit un livre d'illustration pour enfants en 1896 qui connut un grand succès.

Adaptations à l'écran

Jeanne d'Arc Joan the Woman de Cecil B. De Mille, 1916.
Jeanne d'Arc a inspiré près d'une centaine de films et téléfilms :

Cinéma muet

1898 : Jeanne d'Arc, court métrage muet de Georges Hatot.
1899 : Domrémy, court métrage des Frères Lumière.
1899 : Jeanne d'Arc, court métrage muet de Georges Méliès, avec Bleuette Bernon.
1909 : La Vie de Jeanne d'Arc d'Albert Capellani.
1913, Italie : Giovanna d'Arco d'Ubaldo Maria Del Colle et Nino Oxilia, tourné à Turin.
1916, États-Unis : Jeanne d'Arc Joan the Woman de Cecil B. De Mille, avec Geraldine Farrar - Ce film fut conçu pour convaincre les Américains du bien-fondé de leur intervention aux côtés des alliés dans la Grande Guerre.
1928 : La Passion de Jeanne d'Arc, de Carl Theodor Dreyer, avec Renée Falconetti - Inspiré du roman Jeanne d'Arc de Joseph Delteil.
1929 : La Merveilleuse Vie de Jeanne d'Arc, fille de Lorraine, de Marco de Gastyne, avec Simone Genevois

Cinéma parlant

1935, Allemagne : Das Mädchen Johanna, de Gustav Ucicky, avec Angela Salloker.
1948, États-Unis : Jeanne d'Arc Joan of Arc, de Victor Fleming, avec Ingrid Bergman.
1953 : Destinées, film à sketches - séquence réalisée par Jean Delannoy, avec Michèle Morgan
1954, Italie : Jeanne au bûcher Giovanna d'Arco al rogo, de Roberto Rossellini, avec Ingrid Bergman qui reprend donc le rôle qu'elle avait déjà tenu en 1948
1957, États-Unis : Sainte Jeanne Saint Joan, d'Otto Preminger, avec Jean Seberg, d'après la pièce Sainte Jeanne de George Bernard Shaw 1924.
1962 : Procès de Jeanne d'Arc, de Robert Bresson, avec Florence Delay. Les mots de Jeanne sont scrupuleusement tirés des minutes du procès.
1970, Russie : Le Début de Gleb Panfilov avec Inna Tchourikova.
1989 : Jeanne d'Arc, le pouvoir de l'innocence, téléfilm en 3 parties de Pierre Badel d'après le livre de Pierre Moinot, avec Cécile Magnet.
1994 : Jeanne la Pucelle, de Jacques Rivette, avec Sandrine Bonnaire - film divisé en deux époques : les Batailles et les Prisons sur plus de 5 heures et demie.
1999 : Jeanne d'Arc, de Luc Besson, avec Milla Jovovich.
1999 : Jeanne d'Arc, film-TV de Christian Duguay, avec Leelee Sobieski.
2011 : Jeanne captive, de Philippe Ramos avec Clémence Poésy.
Philatélie
En 1929, un timbre de 50 centimes bleu est émis à l'occasion du 5e centenaire de la délivrance d'Orléans. Jeanne y est représentée à cheval.
En 1946, un timbre de 5 f surtaxé 4 f outremer appartient à la série Célébrités du XVe siècle. Ce timbre grand format est un portrait.
En 1968, sur un timbre de 30 centimes surtaxé 10 centimes, brun et violet, elle est représentée pour illustrer l'œuvre de Paul Claudel Jeanne d'Arc au bûcher, sujet principal dont on célébrait le centenaire de sa naissance.
La même année, la poste en fait le sujet principal dans un timbre à 60 centimes, gris-bleu, bleu et brun pour représenter le départ de Vaucouleurs en 1429. Ce timbre fait partie de la série Grands noms de l'Histoire.

Astronomie

L'astéroïde Johanna a été nommé en son honneur.

Botanique

La rose Jeanne d'Arc obtenteur Vibert



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Posté le : 05/05/2016 21:26

Edité par Loriane sur 07-05-2016 15:29:53
Edité par Loriane sur 07-05-2016 15:31:45
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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