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De Montpellier
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19 juin 1815 naît Cornelius David Krieghoff
à Amsterdam au pays-bas, mort à 56 ans le 8 mars 1872, à Chicago en Illinois, peintre canadien d'origine néerlandaise. Il était l'un des peintres canadiens les plus populaires du XIXe siècle. Krieghoff est surtout connu pour ses peintures de paysages canadiens. Il peignait particulièrement à l'automne et en hiver.Il reçoir sa formation par Michel Martin Drolling
En bref
Contrairement à la sculpture, la peinture française introduite en Nouvelle-France au XVIIe siècle par le frère Luc, de la congrégation des Récollets, n'a pas eu de prolongement immédiat. En revanche, c'est l'Angleterre qui contribue dès le XVIIIe siècle au développement de la peinture de paysage, par l'intermédiaire des artistes topographes militaires. Ce n'est qu'après la conquête britannique, vers la fin du XVIIIe siècle, que l'art du portrait prend son essor. François Malepart de Beaucourt et Louis Dulongpré en sont les principaux représentants. Si leur peinture religieuse manque totalement d'originalité à cause de leur imitation servile de tableaux français ou italiens importés, leurs portraits, qui nous livrent une vision élégante et raffinée des notables de l'époque par leur style empreint d'une certaine naïveté, se distinguent nettement de la peinture européenne. Durant la première moitié du XIXe siècle, les œuvres exécutées par une nouvelle génération de peintres résidant à Québec montrent pour la première fois des paysages locaux et des événements marquants de la vie courante. Joseph Légaré, très engagé dans la défense de la cause francophone, a laissé des œuvres saisissantes : Le Choléra à Québec 1837 ou Les Ruinés après l'incendie du faubourg Saint-Roch (1845). Québec vu de la Pointe-Levis 1840 témoigne d'un intérêt très romantique pour les grands espaces. Antoine Plamondon, qui avait été l'apprenti de Légaré, étudia ensuite plusieurs années à Paris avec Guérin, ancien élève de David. De retour à Québec, il devient le peintre le plus en vue, nous laissant une imposante série de portraits de femmes de la haute société québécoise. Les artistes qui ont marqué la peinture canadienne ne sont pas toujours originaires du Canada. Ainsi, Cornelius Krieghoff, qui a introduit la peinture de genre, avec ses nombreuses scènes d'auberge ou de ferme, était né aux Pays-Bas et avait étudié en Allemagne. Son contemporain, l'Irlandais Paul Kane, aborde un sujet encore inexploré en produisant, à la suite de grandes expéditions, des toiles représentant la vie quotidienne des Indiens des plaines de l'Ouest. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la proclamation de la Confédération en 1867 ne provoqua pas immédiatement chez les peintres de sentiment d'identité nationale : ils continuent à peindre pour plaire et pour s'assurer des ventes rapides auprès d'un public fondamentalement conservateur. Des sociétés d'artistes se forment à Montréal et à Toronto, avec l'intention d'exposer en groupe et pour stimuler le marché. Afin de donner aux artistes des exigences de qualité, une Académie royale canadienne des beaux-arts ainsi qu'une Galerie nationale sont fondées simultanément à Ottawa en 1880. Un Salon annuel organisé dans différentes villes du Canada contribue à la diffusion de ces nouvelles exigences. À la fin du siècle, on assiste à un regain d'intérêt pour la peinture, et tous les jeunes artistes se sentent obligés de faire des études à Paris pour s'assurer une brillante carrière. Après 1880, deux tendances. L'une est représentée par Wyatt Eaton, Horatio Walker et Homer Watson qui s'inspirent de J. F. Millet et de l'école de Barbizon, dont le style se prête admirablement au rendu des sujets canadiens : paysages sombres, figures de paysans et travaux des champs. L'autre reflète l'enseignement dispensé à l'École des beaux-arts de Paris. Robert Harris fréquente l'atelier de Bonnat et William Brymner travaille à l'Académie Julian. Ils importent de Paris un style analogue à celui qu'on pouvait voir dans les Salons.
Sa vie
Krieghoff est né le 19 juin 1815 à Amsterdam, aux Pays-Bas. Il étudie la musique et la peinture avant de se mettre à voyager à 18 ans. Il s'enrôle dans l'armée américaine à New York, en 1837. Il déserte quelques années plus tard. En 1840, il traverse la frontière du Bas-Canada, le pays d'origine de sa femme Émilie Gauthier. Il suit une formation académique, se rend à Paris en 1844, où il copie des chefs-d'œuvre du Louvre auprès de Michel Martin Drolling 1789–1851, revient en Amérique et parcourt les routes entre Rochester, Toronto et Montréal où il s'installe en 1846. Krieghoff vit de petits boulots et de quelques commandes de portraits. Ses sujets de prédilection sont la nature, les premières nations et les paysans canadiens-français. À partir de 1848, il intégrera de plus en plus de sujets autochtones à sa production, représentations instructives de leur habillement et de leur mode de vie. Actif dans le milieu culturel montréalais, avec notamment les peintres James Duncan, Théophile Hamel, Frederick Lock, William Sawyer et Martin Somerville, il participe à diverses expositions et reçoit bon nombre de commandes. En 1854, Krieghoff s’installe à Québec, où il rejoint son bon ami John Budden dont il avait fait un portrait en 1847. Il peint toujours des paysages, notamment des chutes, petits tableaux toujours réalisés avec une technique maîtrisée et un grand souci du détail. Ses scènes de la campagne plaisent à la clientèle de la ville Il consacre également une partie de sa production à des personnages, notamment amérindiens, fidèle témoignage de leurs habillements. Sur les scènes qu’il représente, Krieghoff va progressivement diminuer la taille des personnages pour laisser place à des paysages grandioses, peints avec minutie. Avec l’annonce de l’emplacement d’Ottawa comme capitale permanente au lieu de l’alternance entre Québec et Toronto), la ville de Québec entame un déclin qui va inciter Krieghoff à séjourner en Europe, à partir de 1863 pour les sept années suivantes. Il continuera d’être régulièrement exposé, tant au Canada qu’aux États-Unis. Il revient à Québec en 1870 où il séjournera brièvement, peignant peu. Il participe toutefois avec un succès d’estime à l’Exposition provinciale de Québec en septembre 1871. L'annonce de sa mort à l'âge de cinquante-six ans arrivera de Chicago, le 4 mars 1872. Il est enterré au cimetière Graceland de Chicago. Ses œuvres se retrouvent dans plusieurs collections privées, ainsi que dans les principales institutions muséales du Canada. Elles sont admirées tant pour le soin apporté à leur réalisation que pour le témoignage vivant de la vie de cette époque. Elles sont régulièrement exposées à la Galerie L'Art français.
Enchère record
L'enchère record pour un tableau de Cornelius Krieghoff est de 350 000 $ canadiens. Il s’agit de Mail boat landing at Quebec une peinture à l'huile de 17 par 24 po. vendue le 20 novembre 2006 chez Sotheby's & Ritchies (Toronto)3
Maison Krieghoff
La maison qu'il habitait à Québec existe toujours et porte son nom. Située au 115, Grande Allée Ouest, à l'intersection de l'avenue Cartier, elle est classée bien culturel du Québec et a été rénovée. Devant la petite demeure, une plaque et un bronze le représentant rappellent sa mémoire.
La Maison Krieghoff.
Selon l'historien de l'architecture Luc Noppen : Cette maison s'inscrit dans la tradition bien particulière du milieu du XIXe siècle. En effet, l'engouement pour les cottages rustiques amène les gens à louer une petite maison, généralement de bois, pour profiter des avantages de la villégiature.
Posté le : 18/06/2016 20:09
Edité par Loriane sur 19-06-2016 16:10:02 Edité par Loriane sur 19-06-2016 16:10:24 Edité par Loriane sur 19-06-2016 16:11:26 Edité par Loriane sur 19-06-2016 16:11:54
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