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Accueil >> newbb >> Fédor Dotoïevski [Les Forums - Histoire de la Littérature]

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Fédor Dotoïevski
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Quand on demande à un Russe quel est le plus grand écrivain de son pays, il répond en général Pouchkine, parce qu’il est le premier en date, qu’il a créé la langue et qu’il a été le civilisateur qu’attendait la Russie lassée de sa propre barbarie. Posée à un occidental, la réponse à la même question eût hésité au début du XXème siècle entre Tolstoï et Dostoïevski De nos jours elle se déterminerait probablement pour Dostoïevski. Il est en effet le seul écrivain russe qui ait imprimé une modification profonde au champ entier de la littérature mondiale.
Il n’est pas de pays au XIXème siècle où la littérature soit prise plus au sérieux que dans la Russie. Ses débuts éclatants sous Nicolas Ier apportaient la preuve qu’elle était capable de civilisation, capable de tenir sa place en Europe. Le romantisme allemand prisait les oeuvres de civilisation : la Russie, à la grande fierté de Biélinski en est désormais pourvue. De plus l’écrivain se voyait chargé de la mission d’illustrer la place à part de la Russie en Europe.
Mais le géant de la littérature russe Pouchkine est mort depuis quarante-trois ans, quand, en 1880, l’autre géant Dostoïevski prononce un discours élogieux (Речь о Пушкине ) sur ce « prophète » :
« Pouchkine est un phénomène extraordinaire, et peut-être le phénomène unique de l’âme russe, a dit Gogol. J’ajouterai, pour ma part, que c’est un génie prophétique. Pouchkine apparaît juste à l’heure où nous semblons prendre conscience de nous-mêmes, un siècle environ après la grande réforme de Pierre, et sa venue contribue fortement à éclairer notre chemin. »
Et le moyt de la fin :
Les mots de la fin : « Pouchkine est mort dans tout l’épanouissement de son talent et il a emporté dans sa tombe la solution d’un grand problème. Tout ce que nous pouvons faire, c’est tenter de le résoudre.
Quel écrivain, plus profondément que Dostoievski, a sondé les passions humaines ? Et qui mieux que lui a su créer des caractères d’une telle complexité ?
Dostoievski est l’homme des sentiments démesurés. Il n’est à l’aise que dans l’exception. Il ne respire bien que dans la tempête. « Quant à moi, je n’ai jamais fait que pousser à ‘extrême, dans ma vie, ce que vous n’osiez pousser vous-mêmes qu’à moitié. » (Dostoievski par Henri Troyat)

Mieux encore, ces caractères ne sont pas figés ; ils évoluent, modelés par les évènements, tordus par le malheur, redressés jusqu’à la rédemption par l’expérience de leur crime ou la tragique prise de conscience de leurs actes.
Faut-il voir en Dostoievski un écrivain du plus noir pessimisme sur la nature humaine ou bien comme un écrivain convaincu que l’âme humaine dans la pire de ses déchéances recèle encore les ressources positives susceptibles de lui rendre sa dignité ?
Je crois que c’est sa propre vie qui peut nous proposer une réponse.
Personne ne niera je pense qu’une condamnation à mort commuée à la dernière minute précédant l’exécution en déportation au bagne, a forcément des effets déterminants sur la vie d’un homme , ni que 4 années passées dans l’enfer de Sibérie marquent un individu de façon indélébile.
Mais il n’est pas suffisant de s’attacher à ces évènements extrêmes pour comprendre quel sens à donner aux confessions de Raskolnikov, ni le respect que l’on doit au Prince Mychkine ; le diable habite-t-il davantage Stavroguine que Verkhovensky ? faut-il tourner en dérision Stepane Trophimovitch ?Quelle importance donner au discours du starets Zozime? Et laquelle des voix d’Ivan Karamazov a des accents plus sincères , celle du machiavélique instigateur du parricide ou celle du repenti, rendu fou par ses contradictions ?
Notre lecture est plus riche, lorsque modestement on peut en saisir quelques sources.
Les dilemmes affrontés et sans doute jamais totalement résolus de Dostoievski expliquent à mon sens ces caractères aux multiples facettes, dont les âmes oscillent entre le bien et le mal, entre mysticisme et athéisme , entre humilité et arrogance, entre Tsar et socialisme révolutionnaire, entre peuple et élite intellectuelle, entre une Russie ignorante et Slavophilie messianique ?
Ce qui est les états d’âmes d’un esprit au paroxysme des tourments métaphysiques ou philosophiques?
Est-ce un esprit révolté par l’injustice sociale mais persuadé de la vanité, de l'inutilité d’une quête d’un bonheur matériel au détriment du spirituel ?
Son intelligence exceptionnelle lui permettait d’embrasser d’un même coup d’œil le monde sous des angles trop vastes pour être contenus dans les théories trop étroites de la politique ; les idéologies déicides ne le satisfaisaient pas, pas plus que son Dieu permettant le viol d’une enfant.
Visionnaire, ses héros sont à sa mesure, capables du bien comme du pire, instruments d’un mal qui peut générer le bien, mais aussi d’un bien qui peut produire les pires catastrophes.


Fédor Dostoïevski
Né le 11 novembre 1821, à Moscou, fils de Makhaïl Dostoïevski, médecin militaire alcoolique et violent (qui inspirera sans doute en partie le père karamazov) et de Maria Fédorovna Netchaiev, fille douce et résignée issue d’une famille bourgeoise,
Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski connaîtra une enfance difficile et maladive, il sera toute sa vie un grand nerveux sujet à l'épilepsie, habitant un petit logement à l’hôpital des Pauvres où son père travaille. Il a une enfance et une jeunesse difficile, des études réduites à une instruction primaire. il voit sa mère souffrir dans la résignation et son père être tué violemment. Son père refusant de l'aider financièrement, le jeune Fedor vit dans la misère pendant toutes ses études. Élève taciturne, il a du mal à s'intégrer. Après des études réduites, il rentre à 17 ans, suite à la mort de sa mère, à l'Académie du génie militaire de Saint-Pétersbourg d’où il ressortira en 1844 avec le grade de sous lieutenant. C’est durant sa formation militaire qu’il apprendra la mort de son père tué par des paysans de sa propriété.

Après une vie dissolue et sans le sous, il s’oriente vers l’écriture. Après quelques traductions, à 23 ans ( 1844) il publie son premier ouvrage loué par la critique, Les Pauvres gens, Bielinski s'écrie alors : « Un nouveau Gogol nous est né ! » Sa publication en 1846 lui vaut l'attention du poète Nekrassov mais d’abord encensé par la critique, il se voit ensuite considéré comme n’étant qu’un simple imitateur de Gogol. Il faut dire que Dostoïevski n'est pas à l'aise dans le milieu mondain. On l'appelle le « chevalier à la triste mine ». Par la suite, le Double et La Logeuse ne rencontre pas de succès, et il tombe dans le discrédit. Il fuit alors les cercles littéraires et dès 1847 il se lie avec un groupe de libéraux, le cercle de Petrachevski qui, clandestinement, tentait de préparer les paysans à la révolution socialiste. Il est alors arrêté et condamné à mort, peine commuée en 4 années d'emprisonnement suivies d'un exil en Sibérie de 5 années, il est déporté à Omsk en 1850 , « seulement » quatre ans grâce au tsar Alexandre III qui amnistie les condamnés politiques.. C'est une période éprouvante et déterminante pour son œuvre, dont Crime et châtiment. Il revient de Sibérie, diminué physiquement et moralement de ces travaux forcés (Souvenirs de la maison des morts) crises d'épilepsie, besoin de solitude et caractère farouche . Mais aussi changé par la lecture de l’Evangile et la découverte de la bonté de l’homme. Il est, à l'expiration de cette peine, intégré à l’armée comme simple troupier ou il servira 3 années avant d’être autorisé à regagner St Petersbourg où il fonde une revue.Lorsqu'il quitte le bagne en 1854, il est affecté dans un régiment de Sibérie, et il se remet alors à écrire. Il rencontre Maria Dimitrievna Isaeva.
En 1860, il obtient sa retraite de sous-lieutenant et peut rentrer à Saint-Pétersbourg. Il crée Le Temps. La revue est interdite en 1863. Malgré l'ouverture politique qui se développe avec le nouveau tsar Alexandre II (1855), des mouvements révolutionnaires violents se développent.
Il épouse en 1861 cette jeune veuve tuberculeuse, Mme Issaïew Maria Dimitrievna. Cette femme dépensière et le fils qu'elle a de son premier mariage ne le rendent pas heureux mais elle mourut quelques années plus tard. De plus, il est lui-même un joueur incorrigible qui sollicite des avances à ses éditeurs. À la mort de sa femme, en 1861 il rencontre Pauline Souslova puritaine mais passionnée et sensuelle (pré-incarnation de la "femme" des romans de Dostoïevski) de 1862 et 1863.Deux ans plus tard, sa femme et son frère décèdent. Couvert de dettes, l'écrivain se lance à corps perdu dans le voyage et le jeu, pour tenter de faire fortune à la roulette. Cette passion destructrice sera la source de son inspiration pour Le Joueur (1866) et L'adolescent (1875). Souslova refuse sa proposition de mariage. Dans sa fréquentation des casinos, il a perdu tout son argent et se voit ainsi contraint d’accélérer la rédaction de ses écrits (d'où parfois l'aspect décousu de certain de ses textes rédigés dans la précipitation). Il engage pour cela Ania Snitkina comme sténographe, jeune fille de 25 ans sa cadette qu’il épousera en 1866.qui lui sert de secrétaire, véritable collaboratrice de son œuvre, et qui, après sa mort, publiera une partie de sa correspondance. Sur le point d’être arrêté faute de pouvoir honorer ses dettes, il s’expatrie.Pendant quatre ans, Dostoïevski voyage, puis vit à Berlin, Varsovie, Paris

Cette période d'errance trouble durablement Dostoïevski. Plus le temps passe, plus il développe un profond mépris pour l'Europe et la démocratie. Pour lui, l'égalité démocratique accentue la violence des rapports entre les êtres humains.
De plus, en détruisant Dieu et le Roi, l'homme a, selon l'auteur, fait place nette pour la violence du matérialisme, de l'égoïsme et de l'individualisme.
Toutefois, il admire la liberté de la presse, ce qui est lié à la censure dont il a été victime en Russie. Depuis 1849 jusqu'en 1879 (date de la parution des Frères Karamazov), Dostoïevski vit sous la surveillance des services secrets du Tsar. Tout est contrôlé, jusqu'à son courrier, ses fréquentations et ses valises à la frontière.
En ce qui concerne la Russie, Dostoïevski se veut libéral et nationaliste. Il aime profondément sa nation et son peuple, et développe une véritable haine pour les usuriers russes.
En 1867, il épouse Anna Grigorievna Snitkine, qu'il avait engagée comme secrétaire. Elle n'a que vingt ans, mais permet d'améliorer la vie de l'écrivain et du ménage. Dostoïevski arrête de jouer et travaille beaucoup plus.
Il est donc en mesure de publier Crime et Châtiment, l'Idiot et Les Démons/Les Possédés.
Les Démons, justement, s'inspirent d'un fait divers sanglant, l'assassinat d'un membre du groupe révolutionnaire de Netchaïev.
L'œuvre romanesque de Dostoïevski se clôt par Les Frères Karamazov, un véritable chef d'œuvre qu'il publie à l'âge de 60 ans. Ce roman est un livre considérable, qui développe ses thèmes favoris de réflexion, à savoir la force irrationnelle de la passion et la question de l'existence de Dieu.
Le succès de ses écrits lui permettent néanmoins de mettre fin à cet exil. Quand il regagna la Russie en 1873, la réputation littéraire de Dostoïevski avait acquis une dimension et une ampleur internationales.

Le public et la critique ne s'y trompent pas, puisque le succès est immédiat et immense. Dostoïevski s'inscrit définitivement au panthéon des grands écrivains russes.
De plus, en 1880, l'écrivain encense le rôle de la Russie dans le monde à travers son livre Discours sur Pouchkine. Il devient alors un vrai héros national. Même ses anciens ennemis l'acclament.
Pendant toute la fin de sa vie, Dostoïevski s'affiche comme un fervent partisan de l'âme et du peuple russe, convaincu qu'il est du « génie russe », supérieur à celui des autres pays.
De plus, alors qu'il était agnostique auparavant, Dostoïevski évolue vers une ferveur croyante qui reconnaît le Christ comme prophète, même s'il s'inscrit hors des églises en tant qu'institutions.
Son oeuvre tourmentée, hantée par la recherche de l'authenticité, est à la fois un tableau réaliste du monde et une somme universelle et prophétique de l'âme humaine. Tant dans sa vie que dans son travail d'écriture, Dostoïevski a été aux prises avec une profonde inquiétude métaphysique, et habité par une foi ardente dans le Christ et le peuple russe. Sa carrière n'a cessé d'osciller entre exaltation et désillusion, et ce n'est que très tardivement qu'il a été reconnu.
à Saint-Pétersbourg, toute la population assiste à ses obsèques.

Dostoïevski meurt le 27 janvier 1881 à St Pétersbourg où il est enterré, toute la population est présente et assiste à son enterrement.|. Paradoxalement, après avoir mené une existence pauvre, trouble et souvent marginale, c'est trente mille personnes lui rendent un dernier hommage le jour de ses obsèques.




Comme pour Tolstoï, le succès de Dostoïévski tient tant à son art qu'à sa posture de moralisateur. Ainsi, tant dans sa vie que dans son travail d'écriture, Dostoïevski a été aux prises avec une profonde inquiétude métaphysique, et habité par une foi ardente dans le Christ et le peuple russe. Mûrie par l’expérience de la prison, la pensée moralisatrice de Dostoïevski transparaîtra alors dans tous ses écrits. Ainsi, tous les romans qui suivront reprendront la même thèse : en rejetant Dieu, il n’y a plus de moralité possible, tout étant permis par une loi sociale ne pouvant prétendre à être un absolu là où elle n’est que convention. Par cette posture morale, Dostoïevski remit fortement en cause les conceptions des radicaux et des nihilistes qui prévalaient alors dans le débat social. De ce fait, Dostoïevski se solidarisa avait ce qu’il y avait de plus rétrograde en se faisant notamment parfois le chantre le l’orthodoxie russe qui était selon lui « la vérité et le salut du peuple russe et de l’humanité » trahissant en cela le Christ pour le Tsar.

Quant à son art, Dostoïevski sera ce réaliste de l’intérieur, dépeignant dans ses écrits les âmes humaines dans leurs contradictions et leurs destinées tragiques. Il se plaît à dépeindre des malades, des souffrants, des victimes, à étudier les drames du crime et du remords. Les décors sont accessoires, la nature et les joies rares…. Les atmosphères sont dramatiques, angoissantes. Avec Dostoïevski, l’homme redevient un mystère, reconquiert sa complexité. Son œuvre s’oppose ainsi à la philosophie mécaniste et au déterminisme incapables de restituer l’homme dans sa pensée et ses motivations profondes : en replaçant l’inconscient, l’irrationnel, comme moteur de l’homme, Dostoïevski a enrichi notre vision de l’homme.




Citations :

52 citations de Fiodor Dostoïevski (1821-1881)

"La peur de l'ennemi détruit jusqu'à la rancune à son égard."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"La charité n'atteint pas son but parce qu'elle ne fait qu'augmenter la mendicité."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"Chacun ne peut juger que d'après soi-même."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"Un homme cultivé et honnête ne peut être vaniteux sans exiger beaucoup de lui-même."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"Raisonner sur la sagesse et tâcher de s'élever jusqu'à elle, c'est là que doit tendre notre existence."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"L'amour est un trésor inestimable qu'il suffit à racheter tous les péchés du monde."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"Pardonne tout le mal que l'on t'a fait, et la paix véritable descendra en toi."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"Il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui se repent que pour dix justes qui persévèrent."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"L'homme, quels que soient ses péchés, ne peut épuiser la miséricorde divine."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"Il n'y a pas au monde un péché que Dieu refuse de pardonner à qui possède le vrai repentir."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"Si Dieu n'existe pas, tout est permis."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"Toute la science du monde ne vaut pas les larmes des enfants."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"On peut être pauvre et honnête homme."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"L'homme aime à ressasser ses malheurs, et pour ses bonheurs, il les oublie."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"Où il n'y a pas d'amour, il n'y a pas de sagesse."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"Un père aime toujours plus qu'une mère sa fille."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"Le criminel, au moment où il accomplit son crime, est toujours un malade."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Crime et châtiment - 1866.
"La suffisance et le contentement de soi sont le propre des ânes."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"L'homme est sot ; quoi qu'on fasse pour lui, il est ingrat."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"L'homme n'a inventé Dieu qu'afin de pouvoir vivre sans se tuer."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"L'homme offensé va droit à son but comme va un taureau furieux cornes baissées."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"Quand l'esprit de vengeance domine l'homme, il n'est plus accessible à aucun autre sentiment."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"C'est dans le désespoir que sont les plaisirs les plus ardents."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"La vie et le mensonge sont synonymes."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Bobok - 1873.
"Tout le monde en est là, c'est toujours de ses maladies qu'on se vante."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"Un homme d'action est essentiellement borné."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"Le mari et la femme sont leurs propres juges."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"Quand le navire doit sombrer, les rats sont les premiers à le quitter."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"Il faut être un grand homme pour savoir résister même au bon sens."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"Aimer un être, c'est le voir comme Dieu a voulu qu'il soit."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"L'amour abstrait de l'humanité est presque toujours de l'égoïsme."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; L'idiot - 1868.
"Il n'y a qu'un moyen de salut : prends à ta charge tous les péchés des hommes."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"Comme il est doux de se réconcilier après la dispute !"
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"La souffrance est l'unique cause de la conscience."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"Il n'y a pas de préjugés anodins."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"La peur de l'ennemi détruit jusqu'à la rancune à son égard."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"Le plus difficile dans la vie est de vivre et de ne pas mentir."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"Il y a toujours dans la charité quelque chose qui corrompt à jamais."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier, comme individus."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"Les jaloux sont les premiers à pardonner, toutes les femmes le savent."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"L'amour de l'humanité est une abstraction à travers laquelle on n'aime guère que soi."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; L'idiot - 1868.
"L'humanité pleine d'amour est une force redoutable, à nulle autre pareille."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"Si le juge était juste, peut-être le criminel ne serait pas coupable."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.
"Un être qui s'habitue à tout, voilà la meilleure définition qu'on puisse donner de l'homme."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Souvenirs de la maison des morts (1860-1862)
"Une erreur originale vaut peut-être mieux qu'une vérité banale."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Crime et châtiment - 1866.
"Le mariage est la mort morale de toute indépendance."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"Un homme conscient de lui-même peut-il se respecter tant soit peu ?"
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"Là où l'amour n'existe pas, la raison, elle aussi, est absente."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les carnets du sous-sol - 1864.
"Toute société, pour se maintenir et vivre, a besoin absolument de respecter quelqu'un."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Journal d'un écrivain - 1873.
"Il n'y a que par le respect de soi-même qu'on force le respect des autres."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Humiliés et offensés - 1861.
"L'homme est malheureux parce qu'il ne sait pas qu'il est heureux."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les démons - 1871.
"Rien ne peut compenser une seule larme d'un seul enfant."
Citation de Fiodor Dostoïevski ; Les frères Karamazov - 1880.




Les oeuvres par date


1846 : Les Pauvres Gens
1846 : Le Double
1846 : Du danger de se livrer à des rêves ambitieux19
1846 : Un roman en neuf lettres
1846 : Monsieur Prokhartchine
1847 : La Logeuse (autre traduction : L'Hôtesse)
1847 : Les Annales de Pétersbourg
1848 : Polzounkov
1848 : La Femme d'un autre et le mari sous le lit
1848 : Un sapin de Noël et un mariage
1848 : Les Nuits blanches
1848 : Un cœur faible
1848 : Récits d'un vieux routier, comprenant :
Le Soldat en retraite20
Le Voleur honnête
1848 : Le Mari jaloux
1848-1849 : Nétotchka Nezvanova (inachevé)
1849 : Le Petit Héros
1859 : Le Rêve de l'oncle
1859 : Le Bourg de Stépantchikovo et sa population (autre traduction : Carnet d’un inconnu (Stépantchikovo))
1861 : Humiliés et offensés
1860-1862 : Souvenirs de la maison des morts (autre traduction : Les Carnets de la Maison Morte)
1862 : Une sale histoire
1863 : Notes d'hiver sur impressions d'été
1864 : Mémoires écrits dans un souterrain (autres traductions : Les Carnets du sous-sol, Le sous-sol, Manuscrit du souterrain)
1865 : Le Crocodile
1866 : Crime et Châtiment
1866 : Le Joueur
1868 : L'Idiot
1870 : L'Éternel Mari
1871 : Les Démons (autre traduction : Les Possédés)
1873 : Journal de l'écrivain :
Bobok
Petites Images
Le Quémandeur
1874 : Petites Images (en voyage)
1875 : L'Adolescent
1876 : Journal de l'écrivain :
Le Garçon « à la menotte »
Le Moujik Maréï
La Douce (autres traductions : Une femme douce, Douce, La Timide)
La Centenaire
1877 : Journal de l'écrivain :
Le Rêve d'un homme ridicule
1878 : Le Triton
1880 : Les Frères Karamazov
1880 : Discours sur Pouchkine
Correspondance[modifier]
Correspondance, en 3 tomes, Édition Bartillat, 2003. Intégrale présentée et annotée par Jacques Catteau ; traduite du russe par Anne Coldefy-Faucard





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Posté le : 11/11/2012 14:35
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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