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L'Epiphanie
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Le 6 Janvier Nous fêterons l' Épiphanie

Epihanie (du grec traduit en latin "Epi" : dans le monde "Phanie" : manifestation), appelée aussi Théophanie (du Grec "Théo": Dieu, "phanie": apparition, manifestation) Dans la culture Grecque les "Épiphanes"sont les divinités qui apparaissent aux hommes, comme Zeus, Athéna, Hermès, Héra, Poséidon, Déméter, Héphaïstos, Aphrodite, Arès, Artémis, Hestia, Dyonisos, Apollon...
Cette fête est une fête Chrétienne qui fait partie du cycle de Noël, elle célèbre le Messie incarné et plus précisément, depuis le IV éme siècle elle évoque la légende de la visite des rois mages venus de tous les pays pour rendre hommage à Jésus, l'enfant dieu, né dans la crèche et recevant des cadeaux fameux dont, l'or, la myrrhe et l'encens. Cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.
Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ.




L' origine de la fête de l'épiphanie.

Une fois encore nous retrouvons une origine profane sur laquelle la chrétienté à posé une célébration religieuse.
Avant le christianisme donc, à l'époque romaine nous trouvons les saturnales et les fêtes de la lumière. La date de l'Épiphanie correspond à l'origine à une fête païenne : sous l'antiquité, les Romains fêtent les Saturnales qui durent sept jours pendant lesquels la hiérarchie sociale et la logique des choses peuvent être critiquées sinon brocardées et parodiées.
À cette occasion, par exemple :
Les soldats tirent au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devient "roi" le temps des réjouissances. Une fois les Saturnales achevées, la sentence est exécutée.
Parmi les jeunes soldats, un roi est élu et peut commander tout ce qui lui plait.
Peut être opéré un changement de rôle uniquement durant la fête des Saturnales entre le "maître" et l'"esclave" déterminé ou non par tirage au sort.
En trouvant sa place le jour de l'Épiphanie, cette tradition a évolué et perdure au cours des siècles : On peut dire que cette fête a donc été "récupérée" par la tradition chrétienne.
L'Épiphanie, fait partie du cycle de Noël et tire son fond et son sens des célébrations païennes de la Lumière. En effet, Noël est d'abord un cycle :
Celui-ci atteint son apogée au jour marquant le solstice d'hiver, le 22 décembre. Cette nuit du solstice — la plus longue de l'année — annonce le rallongement des jours et — par extension — la renaissance de la Lumière censée être à l'origine de toutes choses. Puis la célébration se prolonge après le 25 décembre durant un nombre de jours hautement symbolique : 12 jours et 12 nuits.
Le nombre 12 représentant entre autres la Totalité (12 mois, 12 heures, 12 Dieux Olympiens, 12 Tribus d'Israël, 12 Apôtres, etc.)
Le cycle prend fin le 6 janvier. C'est à ce moment que les jours commencent à s'allonger de façon sensible, que la promesse de la nuit solsticiale est tenue. On célèbre alors l'Épiphanie, la manifestation de la Lumière. Par sa forme ronde et sa couleur dorée, la galette symbolise le soleil. Il est à noter également que c'est ce jour (en tout cas son équivalent, car le calendrier alors en vigueur — le calendrier julien — diffère du nôtre) qu'avait lieu sous la Rome antique la fête des 12 Dieux Épiphanes (autrement dit les 12 Olympiens).
Le christianisme a repris tout ce fonds symbolique en assimilant la lumière au Christ, puisqu'il est annoncé comme étant la parole qui éclaire le monde.
Donc jusqu'au IVéme siècle , avant la conversion de l'empire romain au christianisme la fête est une des plus grandes fêtes de l'année car Noël n'est pas fêté le 25 décembre mais, selon l'usage chrétien ancien, le 6 janvier.
Cela correspond aussi aux anciennes traditions familiales de l’époque, selon lesquelles un enfant ne devient le fils de son père que le jour de sa présentation à lui et la reconnaissance du fils par son père, et ce jour là, on rend aussi grâce à la mère pour cet enfant reconnu par son père et qui se soumet à sa volonté.
Le baptême de Jésus dans le Jourdain correspond donc à cette présentation du Fils au Père, c’est aussi l’acte de la soumission de Jésus à la volonté divine et c’est aussi la date où le Père se révèle à lui. La nativité fêtée prend alors une signification plus théologique que dans l’Église catholique romaine, puisque c’est aussi traditionnellement la date par laquelle il reçoit du père la révélation de sa mission prophétique : ce qui est fêté est plus la naissance du "Christ sauveur" et la manifestation de Dieu (théophanie), que celle de l’enfant Jésus, même si cette célébration est directement liée à sa naissance.
A partir du 1er siècle apparaît la fête de Noel qui détrônera la fête du 6 Janvier, cependant celle-ci ne disparaît pas mais elle change de forme, de rayonnement, et elle subira alors divers orientations selon les régions où elle est pratiquée. |
Longtemps, le 6 janvier, l'Epiphanie fût plus important que le jour de Noël.
Encore actuellement, en Espagne ce sont les Rois mages qui apportent les cadeaux à l'Epiphanie et non à Noel. Les Rois Mages sont bien plus importants dans le coeur des enfants espagnols que le Père Noel et le 6 janvier est l'occasion d'une grande fêtes et de défilés dans les rues espagnoles.





Transformation de la fête


À partir du XIIe siècle, l'épiphanie se transforme en fête des rois mages, et ceux -ci sont célébrés par l'Église.
On invente des reliques à Milan. Elles sont transférées à Cologne par Frédéric Barberousse. La châsse des rois mages (Dreikönigenschrein en allemand) est aujourd'hui conservée dans la cathédrale de Cologne.
L'Adoration des mages devient, à partir du XVe siècle, un thème prisé par les peintres. C'est aussi un moyen de présenter l'universalité du christianisme.

L'Épiphanie a lieu 12 jours après Noël. Ces 12 jours représentent aussi le décalage entre le calendrier lunaire et le calendrier solaire. Une année fait 12 mois lunaires (à l'origine le mois représentait la période entre deux nouvelles lunes, soit 29,5 jours). Cela fait un total de 354 jours. Il faut ajouter presque 12 jours (comme les 12 mois de l'année) pour atteindre l'année solaire. Donc six jours après Noël et six jours avant l'Épiphanie, se déroule le passage à la nouvelle année. Autrefois on fêtait, le jour de l'An, et la circoncision de Jésus.
Car comme pour tout enfant juif, elle se déroulait 7 jours après la naissance.




L'hommage des Mages d'Orient

La naissance de Jésus est racontée par deux Évangiles : Matthieu et Luc. Selon Luc, ce sont des bergers qui viennent rendre hommage à Jésus ; selon Matthieu, ce sont les Rois Mages.
Le texte biblique emploie le terme de mage. En général, un mage désigne à l'origine un prêtre perse ou mède, par exemple, originaire de Babylone. Ils étaient réputés pour leur connaissance en astronomie et en astrologie. On employait aussi le terme grec dans un sens péjoratif, avec celui de magicien. Ce terme est à l'origine de la magie, du magicien et de ce qui est magique.





Les textes religieux anciens disent :

Cum ergo natus esset Iesus in Bethleem Iudaeae in diebus Herodis regis ecce magi ab oriente venerunt Hierosolymam dicentes : ubi est qui natus est rex Iudaeorum ? vidimus enim stellam eius in oriente et venimus adorare eum.
Jésus étant né à Bethléem de Judée, au temps du roi Hérode, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem en disant : "Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu, en effet, son astre à son lever et sommes venus lui rendre hommage."

Videntes autem stellam gavisi sunt gaudio magno valde et intrantes domum invenerunt puerum cum Maria matre eius et procidentes adoraverunt eum et apertis thesauris suis obtulerunt ei munera aurum tus et murram.
À la vue de l'astre ils se réjouirent d'une très grande joie. Entrant alors dans le logis, ils virent l'enfant avec Marie sa mère, et, se prosternant, ils lui rendirent hommage ; puis, ouvrant leurs cassettes, ils lui offrirent en présents de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
En fait les Rois Mages n'étaient, à l'origine, ni rois, ni trois. Le texte biblique indique seulement que ce sont des mages venus d'orient. Si on se conforme à la Bible on ne peut employer que cette expression : les Mages d'Orient. Et ils ont offert à Jésus de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Ils ont offert trois présents, on les a alors représentés avec trois personnages, chacun offrant un cadeau.
Plusieurs interprétations et traditions se sont ensuite développées au fil des siècles...

Qui étaient les rois mages ? Le texte le plus ancien présentant le nom des mages est un manuscrit latin nommé Excerpta Latini Barbari, du VIIIe siècle. C'est une traduction (en mauvais latin) d'un texte grec d'Alexandrie du VIe siècle :
magi autem vocabantur Bithisarea Melchior Gathaspa.
Bède, dit le Vénérable, moine anglais né à la fin du VIIe siècle), dans Expositio in Matthaei Evangelium, indique l'origine de ces trois mages :
Mystice autem tres Magi tres partes mundi significant, Asiam, Africam, Europam, sive humanum genus, quod a tribus filiis Noe seminarium sumpsit.

Les mages représentent les trois continents : Melchior représente l'Europe, Gaspard l'Asie, et Balthazar (au teint sombre) c'est à dire qu'ils représentent le genre humain. Ils sont trois, comme les trois fils de Noé : Sem, Cham et Japhet. C'est à partir de ces trois fils que toute la terre fut peuplée, selon le récit de la Genèse.
Un autre texte latin de cette époque, nommé Excerpta et Collectenea, attribué à tort à Bède, apporte plus de précisions. Il semble être une description d'une œuvre d'art (certainement la traduction d'un texte grec) :

Magi sunt, qui munera Domino dederunt : primus fuisse dicitur Melchior, senex et canus, barba prolixa et capillis, tunica hyacinthina, sagoque mileno, et calceamentis hyacinthino et albo mixto opere, pro mitrario variæ compositionis indutus : aurum obtulit regi Domino.
Secundus, nomine Caspar, juvenis imberbis, rubicundus, mylenica tunica, sago rubeo, calceamentis hyacinthinis vestitus : thure quasi Deo oblatione digna, Deum honorabat.
Tertius, fuscus, integre barbatus, Balthasar nomine, habens tunicam rubeam, albo vario, calceamentis melinicis amictus : per myrrham Filium hominis moriturum professus est.
Ce qui signifie :
Ainsi, le premier mage, Melchior, vieux et blanc, barbu et chevelu, offre de l'or, symbole de la royauté.
Le second, Caspar, jeune imberbe au teint rouge, offre de l'encens, symbole de la divinité.
Le troisième, Balthasar, barbu au teint sombre, offre de la myrrhe qui rappelle que le Fils de l'homme est mortel.




L'OR, la myrrhe et l'encens

L'or est le métal précieux connu depuis la naissance de l'humanité, la myrrhe est une résine odorante fournie par un arbre d'Arabie, le balsamier. Et l'encens est une gomme résine aromatique, extrait du Boswellia sacra, de combustion lente l'encens était utilisée dans les services religieux, au cours des sacrifices dans le but d'évacuer les odeurs indésirables dues à ce genre de pratiques.





Tirer les Rois

La tradition veut que l'Épiphanie soit l'occasion de "tirer les rois" : une figurine est cachée dans une pâtisserie et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée. La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains. La fève est une plante potagère de la famille des légumineuses et par extension, la fève désigne une graine enfermée dans une gousse : fève de cacao, café... La fève vient du latin faba.
Cet emploi de la fève, pour interroger le sort, remonte aux Grecs, qui se servaient de fèves pour l'élection de leurs magistrats. Nous avons transporté au commencement de janvier une fête que les anciens célébraient vers la fin de décembre, au solstice d'hiver, et que les Romains, s'il faut en croire Lucien, Strabon et Vossius, avaient empruntée des Perses.
L'élection de ce roi de circonstance se faisait à table comme chez nous ; mais après avoir été traité pendant la courte durée de son règne avec tout le respect et tous les égards dus à son rang, le monarque éphémère était pendu pour terminer la fête. Il est pourtant bon d'ajouter qu'il était choisi dans la classe des esclaves, et plus souvent parmi les criminels.
Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique. Pendant ces fêtes païennes célébrées début janvier, les rôles étaient inversés entre les maîtres et les esclaves qui devenaient les "rois d'un jour". C'est une fève blanche ou noire qui était déposée pour les scrutins.
Si la tradition est d'origine religieuse, elle est devenue une tradition familiale où on se rassemble pour découper la fameuse galette. Celui qui trouvera la fève sera couronné roi ... et choisira sa reine.
Ce n'est que vers 1875 que les figurines en porcelaine remplacent les fèves.
Les Romains pratiquent déjà l'usage d'une fève dissimulée dans un gâteau pour désigner le roi. Existait également chez les romains, la tradition selon laquelle le plus jeune enfant de la famille se glisse sous la table et désigne la part revenant à chaque convive .





En France

Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus d'Afrique.
Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient. Peut être viennent ils tout simplement du mystérieux pays d'où sont originaires les Saintes Maries de la Mer et qui porta longtemps le nom d'Egypte.
Depuis le XIVe siècle, on mange la galette des Rois à l'occasion de cette fête. La tradition veut que l'on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une.
Cette dernière, appelée "part du Bon Dieu", "part de la Vierge" ou "part du Pauvre", est destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis. Il y avait aussi la part des absents - le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur qui n'était pas rentré.
La traditionnelle fève est accompagnée ou remplacée par un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la galette des Rois.
La personne ayant dans sa part la fève est symboliquement couronnée roi ou reine et doit offrir la prochaine galette ; quant à celui qui a le sujet, il doit offrir la boisson (mousseux, muscat, ou champagne selon la bourse... ).

Dans le sud-ouest de la France, traditionnellement, on ne prépare pas une galette, mais un gâteau des rois qui est une brioche en forme de couronne, que l'on nomme "còca" en occitan et qui est couverte de sucre granulé.
Dans le sud-est, cette même couronne est, en plus du sucre, garnie et couverte de fruits confits. Un santon (généralement santon-puce) tend à remplacer la fève.
Cette "couronne des Rois" est toujours très présente mais se fait souvent concurrencer par la galette, sans fruits confis et donc moins chère.
À Paris Les artisans boulangers-pâtissiers offrent tous les ans la galette de l'Élysée.
Cette galette ne contient pas de fève de façon à ce que le président de la République ne puisse pas être couronné.
Cette tradition remonte à l'année 1975, date à laquelle fut offerte à Valéry Giscard d'Estaing une galette géante d'un mètre de diamètre.





Coutumes dans les autres pays

--En Espagne, au Portugal (Bolo Rei) et dans les pays d'Amérique latine : Le Día de los Reyes Magos y est souvent un jour férié et les enfants y reçoivent leurs cadeaux plutôt qu'à Noël.
--En Belgique et aux Pays-Bas : on mange également une galette à la pâte d’amande.
Le plus jeune se cache sous la table pour désigner les parts et le roi du jour choisit sa reine.
Pendant la journée les enfants parcourent les rues en chantant la chanson de l’étoile et font du porte à porte pour recevoir des mandarines et des bonbons.
Cette coutume tend à disparaître en Belgique. Dans les campagnes flamandes cela se fait encore.
Notons au passage qu’en Wallonie, c’est à ce moment que commence la préparation du Carnaval.
Dans le sud des États-Unis la tradition de tirer les Rois existe sous le nom de king cake.
Ceux-ci sont mangés pendant toute la période qui va de l'Épiphanie jusqu'au carnaval de mardi gras.
--En Grèce et à Chypre, il n'y a pas de galette "des rois" à proprement parler.
Mais la Vassilopita est aujourd'hui une galette en l'honneur de saint Basile de Césarée.
Cette galette est préparée la veille du nouvel an et ce n'est qu'au 1er janvier, jour anniversaire de la mort du saint qu'elle est coupée. On y dispose traditionnellement une pièce en or, mimant ainsi une disposition que fit adopter le saint pour répartir de manière égale la rançon non utilisée pour stopper le siège de Césarée.
Toutefois, l'origine de la tradition byzantine remonte très certainement aux Kronia de la Grèce antique et aux Saturnales de Rome, comme l'a démontré l'anthropologue Margarett Hasluck.
--En Bulgarie pour l l'Épiphanie, les hommes réalisent une danse traditionnelle, le "horo" dans l'eau glacée.
Selon les pays, des festivités particulières issues de traditions locales, sont organisées.
--En Angleterre, comme en Bourgogne, anciennement, on préférait former un couple "d'occasion" en mettant dans la galette une fève et un petit pois.
--Dans l'église orthodoxe, on célèbre ce jour-là le baptême de Jésus dans le Jourdain. Cet évènement s'est déroulé une trentaine d'années plus tard. Et donc ce n'est pas une fève que l'on tire, mais une croix que l'on repêche dans l'eau. Le prêtre lance une croix et c'est au premier baigneur qui la retrouve...
--En Grèce, en Bulgarie, en Roumanie, en Serbie et dans une partie de la Russie, dans certains pays de tradition byzantine, une croix est lancée par l'évêque dans un fleuve ou dans la mer et les jeunes gens rivalisent, en cette saison froide, pour plonger et la rapporter.
La fête s'appelle généralement Théophanie et elle est préparée par un jeûne strict le 5 janvier.
--À Jérusalem, à l'Athos, en Russie, en Serbie et en Géorgie, la fête est célébrée le 6 janvier selon le calendrier julien qui coïncide actuellement avec le 19 janvier du calendrier grégorien.
--En Arménie La fête est une des plus grandes fêtes de l'année car Noël n'est pas fêté le 25 décembre mais selon l'usage chrétien ancien, la naissance de jésus est toujours fêtée le 6 janvier.
Le baptême de Jésus dans le Jourdain correspond donc à cette présentation du Fils au Père, c’est aussi l’acte de la soumission de Jésus à la volonté divine et c’est aussi la date où le Père se révèle à lui.
La nativité fêtée prend alors une signification plus théologique que dans l’Église catholique romaine, puisque c’est aussi traditionnellement la date par laquelle il reçoit du père la révélation de sa mission prophétique : ce qui est fêté est plus la naissance du "Christ sauveur" et la manifestation de Dieu (théophanie), que celle de l’enfant Jésus, même si cette célébration n' est pas directement liée à sa naissance.

LM

liens à écouter


http://youtu.be/owVJ7ppTwPg j'aime la galette
http://youtu.be/sU-LuJSTHXw J'aime la galette
http://youtu.be/Gl9AuM5Og5E l'Arlésienne barenboïm
http://youtu.be/le4aXLnMLmY la marche des rois orchestre
http://youtu.be/owVJ7ppTwPg la galette
http://youtu.be/mavl0B_SAcM sheila
http://youtu.be/JSZkaIaVIpE ++
http://youtu.be/BQx7vH_6SQ0 la marche des rois historique

Notes sur la marche des rois :


La musique est bien plus ancienne puisqu'elle attribuée à Lully (1632-1687) Lully ou une inspiration populaire. Mais il n'est pas certain que Lully ait jamais composé la marche de Turenne mais sans preuve que cela soit de lui, Bizet n'a fait que reprendre un air ancien pour son Arlésienne ...
L'auteur des paroles n'est autre que Joseph Domergue, curé doyen d'Aramon de 1691 à 1728, mort à Avignon en 1729. Elle a été publiée pour la première fois en 1743 dans un recueil de noëls provençaux de Saboly. La musique empruntée à la marche de turenne, est attribuée à Lully.

Paroles


version la plus récente

De bon matin, j'ai rencontré le train
De trois grands Rois qui allaient en voyage
De bon matin, j'ai rencontré le train
De trois grands Rois dessus le grand chemin.

Venaient d'abord Des gardes du corps,
Des gens armés avec trente petits pages,
Venaient d'abord Des gardes du corps,
Des gens armés dessus leurs justaucorps.

Puis sur un char doré de toutes parts,
On voit trois Rois modestes comme des anges,
Puis sur un char doré de toutes parts,
Trois Rois debout parmi les étendards.

L'étoile luit Et les Rois conduit
Par longs chemins devant une pauvre étable,
L'étoile luit Et les Rois conduit
Par longs chemins devant l'humble réduit.

Au Fils de Dieu qui naquit en ce lieu
Ils viennent tous présenter leurs hommages,
Au Fils de Dieu qui naquit en ce lieu
Ils viennent tous présenter leurs doux vœux.

De beaux présents, or, myrrhe et encens,
Ils vont offrir au maître tant aimable,
De beaux présents, or, myrrhe et encens,
Ils vont offrir au bienheureux enfant

version ancienne

Trois grands rois,
Modestes tous les trois,
brillaient chacun comme un soleil splendide;
Trois grands rois,
Modestes tous les trois,
Étincelaient sur leurs blancs palefrois.
Le plus savant
Chevauchait devant,
Mais, chaque nuit, une étoile d'or les guide;
Le plus savant
Chevauchait devant;
J'ai vu flotter sa longue barbe au vent.

M'approchant,
Je pus entendre un chant
Que, seul, chantait un page à la voix fraîche
M'approchant,
Je pus entendre un chant;
Ah! qu'il était gracieux et touchant!
Où vont les trois
Magnifiques rois ?
Voir un enfant qui naîtra dans une crèche, Où vont les trois
Magnifiques rois ?
Fêter celui qui doit mourir en croix.







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Posté le : 06/01/2013 14:46
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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