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Accueil >> newbb >> Mozart 2 (suite) [Les Forums - Le coin des Musiciens]

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Mozart 2 (suite)
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14/12/2011 15:49
De Montpellier
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suite :
La fosse commune et la tempête de neige accompagnant le mort sont des légendes brodées au fil des années et selon la fantaisie romanesque des biographes.Wolfgang bénéficie d’un enterrement de troisième classe, c’est à dire que son corps est déposé (non pas jeté comme dans le film Amadeus, qui exagère afin de révolter le public), déposé donc dans une fosse qui contiendra plus tard 16 corps en tout. Les corps sont disposés par rangées de 4, posés les uns sur les autres, séparés par une couche de terre. Le temps est doux pour la saison. Sa dépouille aura droit à une très courte messe à l’extérieur de la cathédrale Saint - Etienne, sans musique! On ignore qui se trouvait dans l’assistance, cependant l’absence de Constanze est une certitude (le fait même qu’elle avoue cela dans la biographie écrite par son second mari von Nissen, prouve si cela était nécessaire qu’elle n’en éprouve aucune honte ni regret, comme l’usage et le chagrin le lui permettaient.) Peut-être y avait-il son rival, Salieri (qui avait la plus grande admiration pour son collègue), à son élève Süssmayer, certains francs-maçons, mais leur discrétion et les précautions d’usage les empêchent de se manifester ouvertement. Une Tenue spéciale en Loge maçonnique aura lieu pour Mozart. L’emplacement de la tombe n’a pu être déterminé avec précision car personne n'a suivi le cortège jusqu’au cimetière Saint–Marx, telle était la tradition d’alors en Autriche. De plus, le cimetière est situé à plusieurs kilomètres de la ville, il n’est pas dans les usages de suivre le cercueil jusque là. Par ailleurs, son transfert selon la réglementation ne peut s’effectuer qu’après six heures du soir, donc lorsque la nuit approche. Si ni la famille ni les amis n'accompagnèrent le cercueil à son inhumation, cela semble être en raison d'un décret impérial qui interdisait aux convois funèbres l'accès aux faubourg en raison d'épidémies, dont le choléra. La tombe est donc restée anonyme, le protocole funéraire ne permet pas de poser de croix. Le cénotaphe que le public peut aujourd’hui aller honorer correspond aux indications que les fossoyeurs ont données à Carl von Nissen et Constanze, tandis que l’employé qui avait placé le corps de Mozart était décédé, et ne pouvait donc aucunement les aider situer l’endroit exact. On peut s’étonner du fait que Constanze ne se soit pas inquiétée de la tombe de son défunt mari bien des années plus tard, cependant quelques éléments sont à noter :
- En qualité de franc-maçon très converti, Mozart n’accordait aucune importance aux corps des défunts et aux tombes, puisqu’il pensait qu’une autre vie se déroulait ailleurs.
- L’urgence pour Constanze était sa propre survie et celle de ses enfants, alors qu’ils croulaient sous les dettes.
- Elle ignorait encore quelle perte constituait pour le monde musical le décès de Mozart, car il ne jouissait que très peu de sa notoriété. Si Mozart était mort deux ans plus tard, ses succès auraient été tels que ses funérailles eussent été nationales.
Exceptée Constanze, seul Joseph Haydn pleurera toute la nuit de Noël en apprenant la mort de son jeune ami. Dans la semaine qui suivit, une messe commémorative fut célébrée a Prague où il était adoré. Plus de 4000 personnes assistèrent à la cérémonie.
Un des fossoyeurs nota l'emplacement, et, lors du remembrement du cimetière en 1801, récupéra le crâne de Mozart pour le confier à un anatomiste viennois, qui en fera don au Mozarteum de Salzbourg.
Un service commémoratif a lieu à Prague le 14 décembre, devant des milliers de personnes. Emanuel Schikaneder en organise un à Vienne, au cours duquel le début du Requiem (Introitus et Kyrie) pourrait avoir été joué.
Famille

Les dernières années de Mozart ont souvent passionné les écrivains et les biographes. Ils ont souvent parlé de problèmes d'argent et le décrivent presque tombé dans la misère. La réalité est bien différente. Mozart avait certainement des difficultés financières, mais elles n'étaient pas excessives. Il faut se souvenir qu'à l'époque, le système bancaire n'existait pas. Les emprunts entre amis étaient très courants. Mozart emprunta, certes, mais prêta beaucoup d'argent. Mozart dans les cinq dernières années composa sans arrêt écrivait à une vitesse phénoménale. Il composa certaines des plus belles œuvres de l'histoire de la musique, que les plus grands de nos jours saluent encore et jugent inégalées.

Al a mort de Mozart en 1791 :
Beethoven a 21 ans
Napoléon a 22 ans
Haydn a encore 18 ans à vivre
Schubert naîtra dans 6 ans (1797)



Musicien divin et humain

Il est impossible de définir Mozart par un genre précis. Opéra, symphonie, concerto, musique de chambre, musique sacrée… Mozart est un touche-à-tout qui s’approprie chaque genre, chaque forme, chaque instrument pour mieux le réinventer. Si les traits principaux du style classique sont bien présents dans ses œuvres ,clarté de la structure et de ses articulations, équilibre de la formation, harmonie simple, si son don inné pour la mélodie est une évidence, Mozart en joue pour mieux faire ressortir tel motif, telle dissonance, surprendre par des audaces peu prisées de ses contemporains : quelques œuvres, à l’époque confidentielles, en portent la marque comme la fantaisie en ut mineur ou le "quatuor dissonance ", dont l’introduction justifie le nom.
Mozart n’était pas pour autant un révolutionnaire. Il est l’auteur d’une abondante production de divertimentos, menuets et airs très conformes aux conventions de l’époque, sans jamais se laisser enfermer dans un registre.
Lorsqu’il compose ses opéras, c’est chaque fois avec une alternance entre opera buffa :les Noces de Figaro, Così fan tutte... et opera seria : Idomeneo, Don Giovanni…. Et son avant-dernier opéra rompt avec chacun de ces deux styles puisqu’il s’agit d’un Singspiel, une opérette allemande chargée de symbolisme et, à vrai dire, inclassable : la Flûte enchantée.
Cultivé, curieux, sans cesse à l’écoute des inventions musicales ou artistiques de son époque, Mozart a su jusqu’au bout faire évoluer son style au gré des découvertes. On sent facilement l’influence débutante du Sturm und Drang allemand dans les dernières années mozartiennes et pas seulement dans Don Giovanni ou dans le Requiem. Le propre du génie mozartien est là : avoir su s’inspirer de ses contemporains sans jamais suivre d’autre modèle que le sien propre.
La force et la grâce, la puissance et l’émotion, le pathétique, l’humour, l’élégance la plus exquise sont réunis dans son œuvre pour faire de Mozart le compositeur le plus accompli de sa génération.
On peut dire de sa musique qu'il a poussé la forme classique, la musique du XVIIIe siècle, à son paroxysme, avant l'avènement du romantisme, son génie est d'avoir mis toute la tendresse, toute la musicalité dans cette forme dite " lassique".


L’influence de Mozart

Mozart a de toute évidence eu une grande importance sur l’histoire de la musique, et ce, dès ses contemporains. Même son aîné, Haydn, ami et admirateur de Mozart, en subit l’influence dans ses dernières symphonies et messes, et dans ses deux oratorios.
Les successeurs de Mozart n’y échappent pas. Beethoven, fortement impressionné par Mozart, qu’il a probablement croisé dans sa jeunesse. Schubert, qui grandit à Vienne à l’époque même où le génie de Mozart est enfin unanimement reconnu, quelques années après sa mort. D’autres compositeurs, moins à l’avant-garde du romantisme, restent plus proches de l’esprit mozartien classique, notamment son élève Johann Nepomuk Hummel ou Ludwig Spohr. Les opéras de Gioachino Rossini doivent beaucoup à Mozart, et ce n’est pas un hasard si ce dernier choisit de mettre en musique Le Barbier de Séville de Beaumarchais, premier volet des frasques de Figaro. Enfin, Mendelssohn, Chopin, Brahms, et même Busoni assument l’héritage de Mozart dans une grande partie de leurs œuvres, souvent à la même hauteur que celui de Bach.
il laisse une œuvre importante (six cent vingt-six œuvres sont répertoriées dans le catalogue Köchel), qui embrasse tous les genres musicaux de son époque. Selon le témoignage de ses contemporains, il était, au piano comme au violon, un virtuose.
On reconnaît généralement qu'il a porté à un point de perfection le concerto, la symphonie, et la sonate, qui devinrent après lui les principales formes de la musique classique, et qu'il fut un des plus grands maîtres de l'opéra. Son succès ne s'est jamais démenti. Son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de génie, de virtuosité et de maîtrise parfaite.


Rien dans l’allure de Mozart n’est attirant ni choquant ; il est petit, maigre, pâle, il doté d’une épaisse chevelure blonde qui fait sa fierté. Il ne porte aucune perruque et préfère poudrer ses cheveux naturels selon la mode. Ses yeux sont immenses, parfois cernés d’une ombre légère, suivant son travail nocturne ou les rages de dent subies la veille. Il porte des vêtements à la mode et adore les manchettes en dentelle, les gilets de brocard, les pièces d’étoffes soyeuses et bruissantes. Il raffole des asperges, des langues en sauce et déplore (dans ses courriers adressés à sa mère) que personne ne sache les préparer comme il les aime. Bien qu’il soit dès l’enfance prédisposé aux études longues et difficiles, son amour de la musique l’obligera à concentrer ses efforts sur l’apprentissage des techniques de composition, au détriment du calcul et des autres disciplines scolaires. Il parlera et écrira néanmoins avec facilité l’italien, le français, l’anglais et l’allemand. N’oublions pas ses connaissances en grec et en latin, qui lui permettent également de traduire un texte avec une rapidité aisée. Ses loisirs sont limités ; il apprécie particulièrement les quilles, le billard et la danse. Il proposera fréquemment à ses élèves de faire une partie de billard, à l’issue des leçons qu’il donnait.


"Papa chéri, je ne puis écrire en vers, je ne suis pas poète. Je ne puis distribuer les phrases assez artistement pour leur faire produire des ombres et des lumières, je ne suis pas peintre. Je ne puis non plus exprimer par des signes et une pantomime mes sentiments et mes pensées, je ne suis pas danseur. Mais je le puis par les sons : je suis musicien."
Après plus de deux cents ans, Mozart est toujours une étoile qui fascine le monde par sa simplicité et sa facilité d'inspiration. Aujourd'hui nul n’est capable de réaliser ce qu'il a fait étant enfant. Qui, de nos jours, composerait un concerto à 5 ans, une symphonie à 7 ans et tout un opéra a 12 ans ? Aucun artiste contemporain n'est à même de composer plus de 650 œuvres, soit plus de 200 heures de musiques, soit 180 cd, soit une pile d'environ 3 m 20 !


Une belle personne


Mozart fut longtemps considéré comme un musicien de seconde classe. Aucun compositeur ne fut autant victime d'incompréhensions et de contresens. Même après sa mort, ses ennemis acharnés l'insultaient encore. Ses détracteurs actuels se couvrent fréquemment de ridicule en qualifiant son œuvre de " musique de répondeur " ou " berceuses gentillettes ".
Ceux-là mêmes crient leur préférence pour les compositeurs plus inventifs, et signent ainsi leur ignorance !
En effet si les plus grands compositeurs du XIXème comme Beethoven, Schubert, Chopin ou encore Wagner ont su ce qu'ils devaient à leur prédécesseur, ont crié leur admiration jusqu’à la mort, la majorité, tel Berlioz ne voyait en lui qu'un ordonnateur frivole de festivités galantes.
C'est plus d'un siècle après sa mort qu'on le redécouvrira vraiment. Mais il faudra tout de même attendre la Seconde Guerre Mondiale pour que Mozart soit placé au panthéon des compositeurs aux côtés Bach, Schubert et Beethoven.
La nature sensible de Wolfgang et son inépuisable besoin d’amour eût souffert de tant d’injustices. Il se savait cependant doué d’un état de grâce, d’une céleste inspiration et n’a jamais douté de son talent. Seules les manigances et l’ignorance musicale de ses contemporains purent parfois le plonger dans quelque abîme, qu’il transposait aussitôt en mélodie parfaite.
Mozart se servait de tout pour composer ; ses humeurs joyeuses et ses instants de perplexité furent une source de composition expliquant la richesse de sa création.
On peut toujours critiquer ou détester, ce qui existe est éternel ; nul ne peut jurer qu’un jour, une nuit, il ne sera pas bouleversé par la musique de Mozart, et promettre de ne point tomber à genoux à l’écoute de ses notes qui s’aiment, voir et sentir vibrer en soi quelques instants de bonheur ou de mélancolie.


Victime de son humour, incompris par les siens.


Adulte, sa sœur Nannerl dit qu’il fut toujours un enfant. Il riait facilement, de tout et de rien, souvent de ses propres jeux de mots, de la figure médusée de ses interlocuteurs. Son génie était inversement proportionné à la profondeur de ses blagues favorites. Cependant, rien n’est moins faux que le personnage grossier et stupide du film Amadeus. Son rire, il est vrai, pouvait surprendre, et si l’on s’en réfère aux textes écrits par ceux qui l’ont bien connu, mais ce rire surprenait plus par ses motifs que par sa sonorité. Et comment croire un instant, que ce magicien des sons, cet amoureux de la voix humaine, eût supporté de produire lui-même un son ridicule ou désagréable avec sa propre gorge ? Si tel avait été le cas, Mozart aurait été le premier à corriger cette tare, au lieu de se moquer parfois (dans ses lettres) du rire stupide des imbéciles qui le détestaient. Mais il est aisé de comprendre que bien des biographes n’aient pu supporter tant de grâce, cette somme globale de dons incroyables, ce génie, sans chercher à lui trouver quelque défaut afin de le rendre plus humain, moins admirable ; rassurant pour les médiocres, certes, mais faux !
On a souvent mal jugé Mozart. On continue encore parfois.
Le XIXème siècle fait de Mozart un personnage romantique, affublé de légendes nourries par l’ignorance et par la suite, le désir de se faire pardonner les mauvais traitements qu’il dut supporter, jusqu’à sa mort.

Puis le début du XXe siècle, notamment avec les lettres de correspondances avec sa cousine la Bäsle, l’a imaginé démoniaque, divin imbécile. Il est vrai que les lettres de nos jours paraissent assez grossières, mais à l'époque cela ne choquait pas.
Nous en verrons pour preuve, un extrait d’une lettre de la duchesse d’Orléans, écrite à l’électrice du Hanovre :
« Vous êtes bien heureuse d’aller chier quand vous voulez ; chiez donc tout votre chien de soûl. Nous n’en sommes pas de même ici, je suis obligée de garder mon étron pour le soir… »
Et suivent ainsi trois pages sur le même sujet intestinal.
Autrement dit, la duchesse d’Orléans doit se retenir toute la journée et attendre d’être enfin seule dans sa suite pour satisfaire un besoin naturel.
Mais l’époque permet toutes considérations digestives ; on ne montre pas ses chevilles ni ses mollets, mais on parle de chier comme de boire. Et que répond l’électrice de Hanovre à la duchesse d’Orléans ? :
"C’est un plaisant raisonnement de merde que celui que vous faites sur le sujet de chier… "
Et suivent cinq pages sur le sujet !
Et maintenant que l’aura de Mozart se rétablit dans nos esprits, nous pouvons lire n’importe quelle lettre de sa main, y découvrir le mot tabou, l’expression cochonne, sans croire qu’il fût possesseur exclusif de toute grossièreté !
Voici donc un extrait de lettre adressée à sa cousine qui témoigne de son humour :
"Excusez ma vilaine écriture, la plume est déjà vieille, mais il y a bientôt 22 ans que je chie par le même trou et il n'est même pas encore déchiré, tous les jours je chie dedans et mord la crotte à belles dents".
Il faut également se rappeler que Wolfgang partageait cet humour avec ses parents.
Par exemple, alors qu'elle est âgée de 56 ans, Anna-Maria conclut une de ses lettres par :
"Porte toi bien mon amour et pousse toi le cul dans la bouche. Je te souhaite un bonne nuit mon mari, mais d'abord chie au lit et que ça pète".
Que veut dire Anna-Maria ? Elle souhaite simplement verdeur et souplesse à son époux, que ses fonctions digestives aillent bien et tout ira bien ! On ne riait pas des même choses il y a deux siècles. Quoique…
Il est temps de cesser de s’en référer à ses différentes images ridicules, les mythes et légendes ne sont que purs fantasmes. L’abondante correspondance et surtout la perfection de la musique de Mozart nous prouvent tout le contraire. Il fut l’un des hommes les plus féconds et les plus intelligents qui aient jamais vécu.
Wolfgang sut profiter pleinement de la vie, des plaisirs et du raisonnement ; il fut la plupart du temps, malgré toutes ses misères, un homme heureux et confiant.


En quête d'amour et de sensations.


Mozart voulait être aimé, que le public soit toujours attentionné, présent avec lui notamment lorsqu’il jouait au clavier. Il souhaitait être honoré pour son sublime travail. " M’aimez vous, m’aimez vous vraiment ?", demandait-il souvent lorsqu’il était enfant, bien qu'il fut presque toujours un enfant. " Donnez-moi le meilleur piano d'Europe, mais pour m'écouter, des gens qui ne comprennent rien ou qui ne veulent rien comprendre, et qui ne ressentent pas avec moi ce que je joue, alors je perdrai toute ma joie". Il aime le succès et ignore le trac.
Mozart est sûr de lui, ses concerts ne lui font jamais perdre ses moyens, le public ne l'intimide pas mais au contraire l'encourage. Il déteste cependant qu’un orchestre joue sa musique en l’estropiant, et surtout que ses œuvres soient exécutées trop rapidement. Il s’emporte alors et vocifère :
« Ils croient ainsi que ça leur donne du feu ; oui quand il n’y a pas de feu dans une composition, ce n’est pas en la jouant au galop qu’on lui en donne ! »

Mozart adore la compagnie des femmes, surtout lorsqu’elles sont le contraste de sa propre mère : joyeuses, coquettes, un tantinet garces ; c'est avec sa cousine qu'il découvre les plaisirs de l'amour.
Les lettres qu’ils échangeront longtemps laissent percevoir le degré d’intimes découvertes qu’ils vécurent ensemble. Plus tard, et bien avant son premier grand amour, il apprendra par son père que la fille d’un boulanger souhaitait prendre le voile, déçue qu’il ne l’aime comme elle l’aimait…
Mozart déclenchait des passions involontairement, mais il ne tardera pas à connaître les blessures de l’amour non partagé. Aloysia l'a marqué à jamais. Arriviste et sournoise, elle lui fit miroiter bien des câlineries avant de se tourner vers un autre, Joseph Lange, avec lequel elle fit un mariage d’amour et d’argent.
Mozart apprend vite ; les déceptions et les bonnes fortunes lui enseignent l’art d’une musique envoûtante. Ses opéras prônent de nombreuses valeurs, comme la fidélité, l’honneur, l’amour, l’amitié, la fraternité. Wolfgang considère qu'un couple doit s'aimer toute la vie et rester fidèle à sa promesse solennelle. Il persiste cependant des doutes sur la fidélité de Mozart envers sa femme et réciproquement. Les doutes s’effacent et deviennes certitude lorsque l’on relit ses correspondances et les annotations faites sur certaines compositions à l’intention de deux femmes dotées de voix sublimes.
Bien plus que les manières et les dentelles des jupons, la voix humaine l’attire et le plonge dans une béatitude sans rivale. C’est pourtant à sa femme qu’il réserve toutes les allusions coquines, sa douceur et ses formules d’amour définitif durant leurs séparations ; même si l’on sait aujourd’hui qu’il eût quelques maîtresses, toute sa tendresse va vers Constanze lorsqu’il lui écrit :
"mon petit oiseau est si gonflé d'impatience qu'il est presque monté sur la table".

Les artistes qu'ils soient musiciens ou peintres dépendent à cette époque de commanditaires et de protecteurs. De plus, Mozart est devenu franc-maçon en 1784 ; il était de plus en plus périlleux d’adhérer à cette philosophie de lumière, surtout au moment de l’arrivée de Léopold II sur le trône.
Cependant contrairement à ce que l'on dit encore dans les milieux mal informés, Mozart a connu d’immenses succès, notamment avec ses opéras.
Le Mariage de Figaro fit un peu scandale car la part belle était offerte aux subalternes, mais rapidement le succès arriva.
Don Giovanni et la Flûte enchantée sont des œuvres profondes et symboliques sont le sens échappera parfois aux spectateurs habitués aux opéras vides de sens philosophique.
Souvent lors des premières, en particulier les Noces de Figaro, les bis sont si nombreux que l’empereur doit intervenir lui-même pour stopper les bravos trop nombreux à son goût (Wolfgang sera plus applaudi que l’empereur).
Malgré tout, les compositeurs Joseph Haydn et Antonio Salieri sont alors plus connus que lui en Europe.
Mozart ne prendra pas ombrage du succès de ses confrères, mais il râlera souvent contre la bêtise des précieuses cours qui ne comprenaient guère d’autre langage que celui des opéras classiques : il l’aime, elle ne l’aime plus, il se suicide, elle revient et prend le voile pour se punir…Banal !


En guerre contre l'oppression et la médiocrité


Mozart est le premier musicien qui se libère de son employeur et protecteur(Colloredo), se revendique comme artiste libre et défend totalement son art qui reste la première de ses priorités.
Il faut aussi comprendre que la philosophie maçonne le pousse alors à développer son esprit de liberté, dans la rigueur et la moralité. Mozart a horreur des classes sociales, des différences flagrantes entretenues par les aristocrates entre eux et le petit peuple, les hiérarchies lui donnent la nausée et faire la révérence lui donne plutôt envie de péter au nez de celui qu’il salue ; Les Noces de Figaro sont alors la méthode qu’il choisit pour dénoncer les injustices qui le rendent malade et l’on souvent humilié.
Mozart est le premier compositeur révolutionnaire, avant même Beethoven.

Mozart sait sa musique parfaite et n’ignore pas son réel génie ; Il supporte mal les critiques.
Mozart sent qu’il est le meilleur, il sait qu’il demeure le plus grand compositeur de la cour et d’Europe, il est vrai qu’il manque un peu de modestie, -mais comment être humble lorsqu’on peut écrire en quelques minutes ce que d’autres élaborent péniblement en plusieurs jours, avec son supplément d’âme et de beauté ?
- .Wolfgang a peu d’admiration pour ses collègues musiciens à l’exception de C.W. von Gluck (1714-1787) dont il apprécie Orphée et Eurydice, mais surtout Joseph Haydn qu'il considère comme le plus grand.
Haydn possède aux yeux de Wolfgang un talent immense ; une amitié sans faille les lie.
Lorsque Léopold meurt, Wolfgang baptisera Haydn " papa " et l’appellera ainsi jusqu’à la fin de sa vie.

Il n'hésitera pas à insulter ses ennemis compositeurs. Il n’avait aucune référence en dehors de ceux pré-cités. Généralement, la plupart des musiciens ont leur référence, par exemple Beethoven vénérait Haendel, Schubert adorait Beethoven, pour Chopin, Bach et Mozart étaient des dieux. Il a cependant énormément d'estime pour Haendel et Bach qu'il a fait sortir de l'ombre.
Son estime se mesure d’ailleurs à la qualité des créations de ses " confrères" domestiques-musiciens. Il passa des années à étudier les œuvres des plus grands maîtres.
Mozart sera un homme très généreux avec ses amis et ses collègues. Il fut extrêmement sociable.
Nombreux sont les témoignages contemporains qui le flattent sur sa gentillesse, sa générosité (parfois excessive).
Par exemple, alors qu’il n’est plus au service de l’archevêque de Salzbourg, il compose des quatuors qu’il donne à son ami Michael Haydn, le frère de Joseph en retard pour une commande de l’archevêque Colloredo !
Wolfgang a du cœur, il s'émeut facilement des malheurs d'autrui.
Ce qui fait de lui presque un naïf, d'une confiance aussi spontanée qu'émouvante.
Il prête de l'argent au risque de devoir lui-même en emprunter par la suite. Le calcul ne fait pas partie de son quotidien, il donne lorsqu’il aime et ne compte pas ses efforts pour autrui.

Le plus miraculeux, chez Mozart est sa façon de composer. Il "entend" d’abord toute la mélodie dans sa tête, chaque instrument jouant sa partition et seulement après, il la transcrit.
Il compose à folle allure, aussi vite que sa plume, ne revient jamais sur ses partitions, fait rarement des ratures ; un détail véritable du film Amadeus, nous montre l’étonnement de Salieri découvrant les partitions originales, sans retouches ni ratures, d’une perfection mélodieuse, qui laisse à penser que ce petit homme est la preuve que Dieu existe…

L’élaboration d’une sublime symphonie lui demande cinq jours de travail, un opéra lui prend trois semaines. Cependant, dès qu'il a une oeuvre importante en tête, Mozart n'aura jamais moins l'apparence d'un homme dit Joseph Lange."
Il s'exprime alors de façon incohérente et confuse, en lançant des plaisanteries que l'on n'aurait jamais attendu de lui. C'est en quelque sorte une manière de se libérer de lui même.
En fait Amadeus ne tenait jamais en place, il ne cessait de pianoter sur son chapeau, les tables, les chaises, il composait tout le temps.
Il lui fallait avoir tout le temps près de lui, surtout en voyage, dans la poche de côté de la voiture, des feuilles de papier à musique auxquelles il confiait ses notes, ses esquisses fragmentaires conservées avec soin dans un portefeuille.
Ce procédé était pour lui de la plus haute importance, c’était pour lui, comme il disait, "une chose sacrée. "
Mozart n'est alors pas uniquement un compositeur de pur génie, il est aussi un instrumentiste très impressionnant.
Il joue surtout du piano-forte, c'est le plus grand virtuose de Vienne et de toute l'Europe.
Il maîtrise une technique, une telle façon de jouer qu'il éblouit même les plus grands virtuoses. Il remportera haut la main, sans lever un cil, tous les défis, se lance avec joie dans les joutes musicales, accepte les duels d’harmonie avec l’assurance que son divin talent lui permet.
Il jouera aussi à la perfection du violon, il travaillait comme premier violon dans l'orchestre de Salzbourg sous Colloredo.
Il domine aussi parfaitement l'alto et l'orgue.
Lorsque Mozart passe un jour à Leipzig, il se précipite sur l'orgue du grand JS Bach, un contemporain témoignera plus tard, marqué par cette vision : " c'était un jeune homme de taille moyenne, habillé à la mode".
Doles, ancien élève de Bach était tout enthousiasmé par le jeu de l'artiste et croyait revoir son maître devant ses yeux, le vieux Bach. Mozart avait traité à première vue de façon admirable, avec une excellente tenue, la plus grande facilité et tous les raffinements de l'harmonie, ce qu'on lui avait mis sous les yeux ainsi que les thèmes, entre autres le choral : Jesu, meine Zuersicht".


La magie universelle de son oeuvre


Mozart est-il le plus grand compositeur de l’histoire de la musique ? La question pourrait paraître vide de sens pour les grands musiciens. En tout cas il persiste deux certitudes au sujet de Mozart : d’une part, il est le musicien le plus facile à aimer des enfants, des politiques, des généraux, des philosophes, des scientifiques…et même par les musiciens au soir d’une dure journée de répétition. D’autre part, Mozart est le musicien le plus universel. Cela se manifeste à travers l’humanité si profonde de ses opéras, dans l’éventail de tous les genres qu’il a abordés et dans lesquels il a le plus souvent excellé. Aucun autre compositeur ou artiste ne s’est exprimé dans un champ de création aussi vaste. Il a excellé dans tous les genres (opéras, concertos, quatuors, etc…) et a atteint la plus haute perfection dans chacun.

Ce qui fait ressortir son génie, c’est la fluidité de sa musique. Il n’est pas nécessaire de chercher un sens, le plaisir est directement là. Certains biographes prétendent que Mozart n’a pas révolutionné la musique, n’a pas crée de style ; qu’il n’y existe pas de style Mozartien. Rien n’est plus faux. Comment dans ce cas, décrire une musique que l’on reconnaît entre mille autres et universellement copiée depuis tant d’années ? Pourquoi ne peut-on confondre Mozart et d’autres compositeurs admirés ? Il est cependant exact qu’il ne mit aucun système à l’œuvre. Les notes coulent et s’assemblent avec harmonie, cette harmonie si logique et naturelle qui fait tant défaut à d’autres. Là où Mozart marie les sons, d’autres conjuguent avec peine ! Sa musique, bien que presque toujours conventionnelle dans la forme, (si l’on accepte l’idée que convention soit avant tout harmonie et non pas crissement bizarre, création délirante et inaudible) n’est même jamais un message, ni une confession contrairement à celle de Beethoven. La musique de Mozart n’a aucun son lié avec sa vie et c’est même étrange de constater que ce sera durant ses moments les plus difficiles qu’il compose alors ses musiques les plus gaies. Ses œuvres sonnent spontanément, parlent librement et cette liberté dispense l’auditeur de tout effort pour prendre plaisir à la musique. Il n’est nul besoin de comprendre pour aimer. Cependant comprendre Mozart permet d’approcher l’état d’extase dans lequel il se trouvait et transporte l’auditeur dans un voyage indescriptible. Mozart composait uniquement pour son plus grand plaisir et celui des auditeurs, il ne cherchait rien d’autre, bien qu’il dût tout de même composer des « commandes » assez fréquemment. Il n’est pas de discours moins raisonnable que celui de dire que Mozart est grand, le plus grand compositeur de l’histoire de la musique, dépassant tous ses prédécesseurs et n’ayant jamais été égalé.

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Aujourd’hui, il est incontestablement le plus populaire des classiques, et probablement le plus joué.

Catalogue Köchel


Quelques décennies après la mort de Mozart, plusieurs tentatives ont été faites afin d’inventorier ses compositions. Toutefois, c’est seulement en 1862 que Ludwig von Köchel, musicologue, complètera un catalogue chronologique de 626 œuvres, qui fait, aujourd’hui encore, figure de référence. Sa sixième édition recense désormais 893 œuvres.
Å’uvres majeures

Œuvres sacrées


Vesperae de dominica, Confitebor
Veni sancte spiritus, K. 47
Exsultate, jubilate, K. 165 (1773, Milan)
Vesperae de dominica, K. 321
Krönungsmesse en ut majeur (Messe du Couronnement K. 317 ), (1779)
Vesperae solennes de confessore, K. 339
Messe en ut mineur, K. 427 (1782-83)
Ave verum corpus, K. 618
Requiem en ré mineur, K. 626 (1791, Vienne

Opéras


Apollo und Hyacinthus (Apollon et Hyacinthe), K.38 (13 mai 1767, Salzbourg) C'est le premier véritable opéra de Mozart, alors âgé de 11 ans
Bastien und Bastienne (Bastien et Bastienne), K. 50 (1768, Vienne) Il n’avait que 12 ans à l’époque
La Finta Semplice (La Fausse Ingénue), K. 51 (1769, Salzbourg)
Mitridate, re di Ponto (Mithridate), K. 87 (1770, Milan)
Ascanio in Alba, K. 111 (1771, Milan)
La Betulia liberata10, KV118/74c (1771)
Il sogno di Scipione (Le songe de Scipion), K. 126 (1772, Salzbourg)
Don Giovanni, Ouverture
Lucio Silla, K. 135 (1772, Milan)
La Finta giardiniera, K196 (1775, Munich)
Il Re pastore (Le Roi pasteur), K. 208 (1775, Salzburg)
Zaide, K. 344 (1780, Salzbourg) Opéra inachevé
Thamos, König in Ägypten (Thamos, roi d'Égypte) K. 345 (336a) (entre 1773 et 1780)
Idomeneo, rè di Creta, K. 366 (1781, Munich)
Die Entführung aus dem Serail (L’Enlèvement au sérail), K. 384 (1782, Vienne)
Der Schauspieldirektor (Le Directeur de théâtre) K. 486 (1786, Vienne)
Le Nozze di Figaro (Les Noces de Figaro), K. 492 (1786, Vienne)
Don Giovanni (Don Juan), K. 527 (1787, Vienne et Prague)
Così fan tutte (Ainsi font-elles toutes), K. 588 (1790, Vienne)
La Clemenza di Tito (La Clémence de Titus), K. 621 (1791)
Die Zauberflöte (La Flûte enchantée), K. 620 (1791, Vienne)

Symphonies


Symphonie no 25 en sol mineur, K. 183 (fin 1773)
Symphonie no 28 en ut majeur, K. 200 (novembre 1773)
Symphonie no 29 en la majeur, K. 201 (début 1774)
Symphonie no 31 en ré majeur dite « Paris », K. 297 (mars 1778)
Symphonie no 34 en ut majeur, K. 338 (août 1780)
Symphonie no 35 en ré majeur dite « Haffner », K. 385 (juillet-août 1782)
Symphonie no 36 en ut majeur dite « Linz », K. 425 (novembre 1783)
Symphonie no 38 en ré majeur dite « Prague », K. 504 (fin 1786)
Symphonie n° 40, Molto Allegro
Symphonie no 39 en mi bémol majeur, K. 543 (juillet-août 1788)
Symphonie no 40 en sol mineur, K. 550 (juillet-août 1788)
Symphonie no 41 en ut majeur dite « Jupiter », K. 551 (juillet-août 1788)

Concertos
Concerto pour piano n° 25, Andante
Concertos pour piano et orchestre :
Concerto pour piano no 9 en mi bémol dite « Jeunehomme », K. 271 (1777)
Concerto pour deux pianos en mi bémol majeur, K. 365 (1778)
Concerto pour piano no 12 en la majeur, K. 414 (1783)
Concerto pour piano no 13 en do majeur, K. 415 (1783)
Concerto pour piano no 14 en mi bémol majeur, K..449 (1783)
Concerto pour piano no 15 en si bémol majeur, K. 450 (1784)
Concerto pour piano no 16 en ré majeur, K. 451 (1784)
Concerto pour piano no 17 en sol majeur, K. 453
Concerto pour piano no 19 en fa majeur, K. 459 (1784, Vienne)
Concerto pour piano no 20 en ré mineur, K. 466 (1785, Vienne)
Concerto pour piano no 21 en ut majeur, K. 467 (1785, Vienne)
Concerto pour piano no 22 en mi bémol majeur, K. 482
Concerto pour piano no 23 en la majeur, K. 488
Concerto pour piano no 24 en ut mineur, K. 491
Concerto pour piano no 25 en ut majeur, K. 503
Concerto pour piano no 26 en ré majeur dit « du Couronnement », K. 537 (1788)
Concerto pour piano no 27 en si bémol majeur, K. 595
Concerto pour clarinette, adagio
Concerto pour clarinette en la majeur, K. 622 (1791, Vienne)
Concertos pour flûte nos 1 et 2, K. 313 et 314 (1778, Mannheim)
Concerto pour flûte et harpe en ut majeur, K. 299 (1778, Paris)
Concertos pour violon et orchestre :
Concerto pour violon no 1 en si bémol majeur, K. 207
Concerto pour violon no 2 en ré majeur, K. 211
Concerto pour violon no 3 en sol majeur, K. 216
Concerto pour violon no 4 en ré majeur, K. 218
Concerto pour violon no 5 en la majeur, K. 219
Sinfonia concertante pour violon et alto, Presto
Concertos pour cor et orchestre
Concerto pour cor et orchestre n°1 en ré majeur K. 412
Concerto pour cor et orchestre n°2 en mi bémol majeur K. 417
Concerto pour cor et orchestre n°3 en mi bémol majeur K. 447
Concerto pour cor et orchestre n°4 en mi bémol majeur K. 495

Autres Å“uvres concertantes :
Concertone pour 2 violons, hautbois, violoncelle et orchestre en ut majeur, K. 190 (1774, Salzbourg)
Sinfonia concertante pour hautbois, clarinette, cor, basson et orchestre en mi bémol majeur, K. 297b
Sinfonia concertante pour violon, alto et orchestre en mi bémol majeur, K. 364

Musique pour clavier
Rondo Alla Turka
Sonates pour piano :
Sonate pour piano n° 1 en do majeur, K. 279 (1775)
Sonate pour piano n° 2 en fa majeur, K. 280 (1775)
Sonate pour piano n° 3 en si bémol majeur, K. 281 (1775)
Sonate pour piano n° 4 en mi bémol majeur, K. 282 (1775)
Sonate pour piano n° 5 en sol majeur, K. 283 (1775)
Sonate pour piano no 6 en ré majeur dite « Durnitz », K. 284
Sonate pour piano n° 7 en ut majeur, K. 309 (1777)
Sonate pour piano n° 8 en la mineur, K. 310 (1777)
Sonate pour piano n° 9 en ré majeur, K. 311 (1778, Paris)
Sonate pour piano n° 10 en ut majeur, K. 330
Sonate pour piano no 11 en la majeur dite « Alla turca », K. 331 (1781-83, Munich ou Vienne)
Sonate pour piano n° 12 en fa majeur, K. 332 (1783)
Sonate pour piano n° 13 en si bémol majeur, K. 333 (1785)
Sonate pour piano n° 14 en ut mineur, K. 457 (1783)
Sonate pour piano n° 15 en fa majeur, K. 533/494 (1786-1788)
Sonate pour piano no 16 en do majeur dite « Facile », K. 545 (1788)
Sonate pour piano n° 17 en si bémol majeur, K. 570 (1789)
Sonate pour piano n° 18 en ré majeur, K. 576 (1789)
Autres pièces pour piano :
Douze variations sur « Ah ! vous dirai-je, Maman », K. 265
Prélude et fugue en ut majeur, K. 394
Fantaisie en ut mineur, K. 475
Fantaisie en ré mineur, K. 397
Rondo en ré majeur, K. 485
Rondo en la mineur, K. 511
Adagio en si mineur, K. 540

Pièces pour orgue :
Adagio et allegro en fa mineur pour orgue mécanique, K. 594
Fantaisie en fa mineur pour orgue mécanique, K. 608
Andante en fa majeur, K. 616
Marche en do majeur, K. 408/1
Musique de chambre

Pour cordes :
6 quintettes à corde
Sonate pour violon et piano en ut majeur, K. 296
Quatuors dédiés à Haydn :
Quatuor en sol majeur, K. 387 (1782, Vienne)
Quatuor en ré mineur, K. 421 (1783, Vienne)
Quatuor en mi bémol majeur, K. 428 (1783, Vienne)
Quatuor en si bémol majeur dit « La chasse », K. 458 (1784, Vienne)
Quatuor en la majeur K. 464 (1785, Vienne)
Quatuor en do majeur dit « Les dissonances », K. 465 (1785, Vienne)
Quatuors avec piano :
Quatuor avec piano no 1 en sol mineur, K. 478 (1785)
Quatuor avec piano no 2 en mi bémol majeur, K. 493 (1786)
Sérénade Eine Kleine Nachtmusik (Une petite musique de nuit), K. 525 (1787, Vienne)
Adagio et fugue en ut mineur, K. 546

Pour vents :
Sérénade pour instruments à vent dite « Gran Partita », K. 361
Sérénade pour octuor à vent en mi bémol majeur, K. 375 (1781) - 2 hautbois 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons
Sérénade pour octuor à vent en ut mineur, K. 388 (1782, Vienne) - 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons
Divertimento pour 3 cors de basset, K. 439
Pour ensemble mixte :
Trio en mi bémol majeur pour piano, clarinette et alto dit « Les quilles », K. 498 (1786, Vienne)
Quintette avec clarinette en la majeur, K. 581 (1789, Vienne)
Quintette pour cor et cordes en mi bémol majeur, K. 407
Quatuor pour hautbois et cordes en fa majeur, K. 370 (1781)
Quintette pour piano, hautbois, clarinette, cor et basson en mi bémol majeur, K. 452
Adagio et rondo pour harmonica de verre, flûte, hautbois, alto et violoncelle en do majeur, K. 617


Biographies filmées


La Mort de Mozart, Louis Feuillade, France, 1909.
Mozart Leben, Lieben und Leiden, Autriche, 1921.
Die kleine Nachtmusik, Leopold Hainisch, Allemagne, 1939. Hannes Stelzer : Mozart.
Whom the Gods love (Mozart), Basil Dean, Grande-Bretagne, 1940, 76 minutes. Stephen Haggard : Mozart; Victoria Hopper : Constance. La musique est jouée par le London philharmonic.
Wen die Götter lieben, Carl Hartl, Allemagne, 1942, 90 minutes.
The Mozart story, Carl Hartl, Autriche, 1939-1948, 91 minutes. Hans Holt : Mozart; Winnie Markus : Constance; Rene Deltgen : Beethoven; Edward Vedder : Haydn. Filmé en Autriche avec rajout de scènes tournées à Hollywood pour la sortie américaine.
Melodie eterne, Carmine Gallone, Italie, 1940, 93 minutes. Gino Cervi.
Mozart und Da Ponte, Gernot Friedel, Allemagne, 1955, 120 minutes.
Reich mir die Hand mein Leben, Carl Hartl, Allemagne, 1959, 87 minutes. Oskar Werner : Mozart. Doublage de grande qualité avec Hilde Gueden, Anton Dermota, Gottlob Frick et l’Orchestre philharmonique de Vienne dirigé par Hans Swarowski.
Aufzeichnungen einer Jugend, Klaus Kirchner, Allemagne, 1975, 224 minutes. Mozart est successivement interprété par Pavlos Beklaris (à 7 ans), Diago Crovetti (à 12 ans) et Santiago Ziesmer (à 20 ans).
Noi Tre, Pupi Avati, Italie, 1984, 90 minutes. Épisode de l’adolescence de Mozart, joué par Christopher Davidson, à Bologne.
Amadeus, Milos Forman, États-Unis, 1984, 158 minutes. Adapté de la pièce de Peter Shaffer et récompensé par plusieurs oscars et un succès international. Tom Hulce campe un Mozart confronté aux manœuvres de cour de Salieri (F. Murray Abraham).
Mozart Reise nach Prag, Tobias Schachner, Allemagne, 1988, 100 minutes. D’après la nouvelle d’Eduard Mörike.
Nannerl, la sœur de Mozart, René Féret, France, 2010, 120 minutes. David Moreau : Mozart; Marc Barbé : Leopold Mozart; Marie Féret : Nannerl Mozart.
Téléfilm et série
Mozart, Marcel Bluwal, France, Belgique (…) 1982, feuilleton (TV). Christoph Bantzer : Mozart (adulte), Michel Bouquet : Léopold, Martine Chevallier : Constanze. (IMDb)
Scène

Théâtre


Amadeus, pièce de Peter Shaffer (1979) sur les rapports entre Mozart et Salieri.
En France, la pièce est jouée une première fois sur scène en 1981, avec Roman Polanski (Mozart) et François Périer (Salieri), puis en 2005 avec Lorànt Deutsch (Mozart) et Jean Piat (Salieri); entre-temps, en 1984, la pièce est adaptée avec succès au cinéma par Milos Forman.
En 1830, Pouchkine avait écrit Mozart et Salieri, mis en musique par Rimski-Korsakov.
Comédie musicale
Mozart, l'Opéra Rock (2009) « L'incroyable destin… » spectacle musical mis en scène par Olivier Dahan, la chorégraphie est de Dan Stewart, il est produit par Dove Attia et Albert Cohen.



A écouter :

http://youtu.be/E0vnxGEF9kM concerto pour flûte et harpe
http://youtu.be/JTc1mDieQI8 symphonie N° 40 sol mineur

http://youtu.be/-1DsJ5YQr5s requiem 1H
http://www.youtube.com/watch?v=0OiO9f ... e&list=PL34B3F79B077672E1 requiem
http://youtu.be/tlhbFk2GbcY la flûte enchantée sous titré 2H
http://youtu.be/Srf2fa_gimc Les noces du Figaro > 1H
http://youtu.be/N4yHHBSdE2Q DON Juan 1 1H
http://youtu.be/mFBAPIrDRjw DON Juan 2 IH
http://youtu.be/Vdhttp:// youtu.be/mFBAPIrDRjwKE2yBxubM Cosi fan tutte 1H
http://youtu.be/VdKE2yBxubM Cosi fan tutte 1H
http://youtu.be/Y-kka6yXri8 Cosi fan tutte 2 IH


A regarder :

film sur Mozart : http://youtu.be/d518KTtwBS0 Hans conrad Fisher

film de Milos Forman : http://www.dailymotion.com/widget/jukebox?list[]=%2Fplaylist%2Fx1fu9r_ckbg_amadeusa%2F1&skin=darknight









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Posté le : 27/01/2013 12:42
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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