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René Clément
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Le 17 Mars 1996 meurt le cinéaste Français

René Clément



Le goût de l’image, René Clément le cultive dès sa plus tendre enfance. Nourri d’illustrations projetées à l’âge de 4 ans, il "travaille" la pellicule dés ces 9 ans et hante le cinéma de la Huchette, au quartier Latin à Paris, à partir de 15 ans.

René Clément est un réalisateur français. Il est né le 18 mars 1913 à Bordeaux. Afin de faire perdurer la tradition familiale, son père étant décorateur, il suit dans le sillage de son père, des études d'architecture qu'il finit par abandonner dès la mort de ce dernier.
En effet, après la mort de ce dernier, René Clément abandonne ses études et se retrouve affecté au Service Cinématographique de l’armée.
Il entre alors à l'école des Beaux-Arts de Paris et se découvre une vraie passion pour le cinéma. René Clément s’exerce d’abord en tournant des films en 16 mm. Passant au 35 mm, il réalise un dessin animé intitulé César chez les Gaulois, dont il égare malheureusement la copie.
Il signe par la suite une série de courts-métrages avant et pendant la guerre, notamment des reportages sur l'Arabie qu'il découvre et sillonne en 1938 aux côtés de l'ethnologue Jules Barthou. Entre temps, plus précisément en 1934, il fait la connaissance de Jacques Tati, qui lui ouvre réellement les portes du cinéma.

Mais avant de se consacrer pleinement au septième art, il doit effectuer son service militaire. Il parvient à rentrer au service cinématographique des Armées dont il devient opérateur. En 1937, il réalise alors son premier court-métrage écrit et interprété par Jacques Tati, Soigne ton gauche. Il se rend également en Tunisie en compagnie de Jean Léhérissey afin de réaliser le reportage Au seuil de l'Islam. Cependant, avec l’arrivée de la Seconde Guerre mondiale, René Clément est mobilisé jusqu’en 1940, et est donc contraint de mettre sa carrière entre parenthèses.
De retour à la vie civile, il travaille avec l'opérateur Henri Alekan sur plusieurs réalisations pour le Centre des Jeunes. À la fin de la guerre, il choisit d’aborder le thème de la Résistance dans son premier long-métrage.

À la demande de la Coopérative générale du film français et de plusieurs associations de résistance, il réalise La Bataille du rail, film à la gloire des employés des chemins de fer qui se sont élevés contre l’Occupant nazi. Présenté lors de la première édition du Festival de Cannes en 1946, La Bataille du rail remporte le Grand Prix International de la mise en scène ainsi que le Prix du Jury International.
Outre ces distinctions, le succès du film permet aussi à René Clément de jouir d’une grande célébrité, notamment auprès des plus grands cinéastes. Jean Cocteau lui demande aussitôt d’être son premier assistant-réalisateur sur le tournage de La Belle et la Bête, qui réunit Jean Marais et Josette Day. Il dirige ensuite Le Père tranquille, comédie dramatique dans laquelle Noël Noëljoue le rôle d’un chef de la Résistance.

Le réalisateur bordelais tourne aussi en dehors de l’Hexagone, notamment en Grande-Bretagne et en Italie, et n’hésite pas à faire appel à des acteurs étrangers. En 1949, il réalise Au delà des grilles, scénarisé par Cesare Zavattini et Suso Cecchi d'Amico, et dont l’affiche est partagée par Jean Gabin et Isa Miranda. Cette dernière reçoit le Prix d’interprétation féminine, alors que René Clément est primé dans la catégorie Meilleur Réalisateur au Festival de Cannes de 1949.
En 1952, il dévoile ce qui devient son plus grand succès, Jeux interdits, pour lequel il obtient le Lion d'Or du festival de Venise, et l'Oscar du Meilleur Film Étranger l'année suivante.

En 1954, il reçoit le Prix Spécial du jury du Festival de Cannes pour Monsieur Ripois, dont le tournage se déroule en Angleterre, et qui lui vaut également d’être nommé pour le British Academy Award du Meilleur Scénario en 1955.
Dans la foulée, il reprend le roman L'Assommoir d’Émile Zola et le porte à l’écran sous le titre Gervaise. Là encore, les récompenses sont au rendez-vous : il gagne en effet le Prix Fipresci ainsi que le Lion d'Or au Festival de Venise. En 1960, le cinéaste présente une nouvelle adaptation avec Plein soleil, tiré du livre Monsieur Ripley de Patricia Highsmith. En 1966, il marque une fois encore les esprits avec Paris brûle-t- il?.

Après avoir dirigé Faye Dunaway et Frank Langella dans La Maison sous les arbres, Jean-Louis Trintignant dans La Course du lièvre à travers les champs, et Maria Schneider dans La Baby Sitter, il arrête sa carrière au début des années soixante-dix.

Le réalisateur de Jeux interdits collectionnait Derain, Van Dongen. Treize toiles vont être mises en vente à Cheverny.
La palette de René Clément ne comptait pas que des films, mais aussi des tableaux. Le réalisateur de Jeux interdits et de Paris brûle-t-il?, mort en 1996 à l'âge de 83 ans, était collectionneur et même peintre à ses heures. Une passion qui commença au début du Festival de Cannes, à une époque de 1946 à 1954 où les lauréats ne se voyaient pas décerner de palme mais un diplôme et l'œuvre d'un artiste contemporain. René Clément fut l'un des premiers lauréats du festival. Récompensé par le prix international du jury pour La Bataille du rail en 1946, il choisit, parmi d'autres toiles, d'emporter un tableau d'Albert Marquet, Le Port de Marseille et Notre-Dame-de-la-Garde. Cette œuvre sera le déclic d'une collection de peinture que Clément achètera durant vingt ans, entre les années 1950 et 1970, avec une prédilection pour les fauves. Or, treize de ces tableaux modernes vont être soumis aux enchères dimanche 10 juin, sous le marteau d'Aymeric Rouillac, au château de Cheverny (Loire-et-Cher).

Derain, Vlaminck, Van Dongen, mais aussi Renoir, Dufy, le Douanier Rousseau: ses trésors étaient aux murs de sa maison, à Monaco, où il s'était installé avec sa deuxième épouse, Johanna Clément. Dans le catalogue de vente, il pose sur une photo en noir et blanc, à côté de son prix.

"On ne sait pas ce qui le rendit le plus fier, être récompensé par le jury de Cannes ou recevoir le tableau", s'interroge Aymeric Rouillac.
Le Marquet n'est pas à vendre: "Nous l'avons conservé pour la Fondation René-Clément, que j'ai créée en 2007 au Pays basque, où mon mari est enterré", précise sa veuve.
Elle aussi est une femme de cinéma. Cette élégante Anglaise aux longs cheveux de jais, scénarisa les deux premiers James Bond et était script sur le tournage de Monsieur Ripois, quand René Clément la rencontra, en 1954, à Londres. Il lui parla peu de ses tableaux acquis avec sa première femme, Bella. «Mon mari était très attiré par la peinture. Dans ses moments perdus, lui aussi peignait, confie Johanna Clément. C'était beaucoup de marines, la mer, le ciel. Il adorait les bateaux.
Son amour des femmes
Au-dessus de leur lit, René Clément avait accroché un pastel de Renoir, mis à l'encan dimanche, Jeune Fille à la charlotte, couchée sur l'arbre, 1892, estimé de 100.000 à 150.000 €. On n'y distingue pas le visage ni les mains du sujet.
"Je ne l'ai jamais questionné. Mais je pense qu'inconsciemment cette petite fille lui rappelait celle qu'incarna Brigitte Fossey, dans le film Jeux interdits, tourné longtemps avant d'acheter cette œuvre", suppute son épouse.

Dans la salle à manger, c'était une huile de Van Dongen, Portrait de Madeleine Grey à la Rose, datée de 1929 (entre 200.000 et 300.000 €). "Clément vendit un Utrillo pour acheter ce tableau, qui témoignait de son amour des femmes, à commencer par sa mère", assure Aymeric Rouillac, soulignant la gracieuse correspondance entre le carmin des lèvres et le parfum de la rose.

Cette vente est une façon de découvrir sa collection: "Clément parlait beaucoup de ses tableaux fauves, mais personne ne les a jamais vus", estime Costa-Gavras, le président de la Cinémathèque française, qui organisera l'an prochain une rétrospective consacrée au réalisateur, qui aurait eu 100 ans en 2013 .

En effet le cinéaste collectionneur est né en 1913.
Puis membre de l’Académie des beaux-arts depuis 1986, René Clément décède le 17 mars 1996 à Monaco, à l’âge de quatre-vingt-trois ans.


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La Bataille du rail sorti en 1946.

Ce film retrace la résistance des cheminots français pendant la Seconde Guerre mondiale et les efforts de ces derniers (sabotage) pour perturber la circulation des trains pendant l'occupation nazie.

Le film sorti alors que la France était en guerre en Indochine contre les indépendantistes, a été très vite retiré des salles ; en effet, il montrait, entre autres, comment les Résistants sabotaient des lignes de chemin de fer. Techniques mises en œuvre ensuite par les Vietnamiens contre l’armée française.
Dans la scène d'ouverture du film, la voix sur les quais annonce la gare de Chalon-sur-Saône. En fait, la scène a été tournée en Gare de Saint-Brieuc.
La scène du déraillement du train militaire allemand roulant à courte distance (« serré sur les signaux ») derrière le train blindé Apfelkern a été tournée à la sortie de la gare de Tregrom dans les Côtes-d'Armor, en direction de Rennes, sur un remblai qui enjambe le fleuve le Léguer. Pour la scène, le train roule à contrevoie. La scène a été réalisée sans trucage, c'est un vrai train qui est lancé dans la vallée.
Les locomotives que l'on peut voir dans le film sont entre autres les locomotives à vapeur 5-140 G 436, 231 H 566, 140 D 234, 030 A 629, 030 A 755, 141 C 133 et la locomotive électrique 4-BB 173. On peut voir également des grues à vapeur sur rail de 32 t et 50 tonnes de charge maximum.
En sélection officielle au Festival de Cannes 1946. Grand Prix Festival de Cannes 1946. Prix du Jury Festival de Cannes 1946.


Le Père tranquille en 1946.

En France pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, Édouard Martin qui a toute l'apparence d'un père tranquille, est un chef important de la résistance à l'insu de sa famille. Il est secondé par Simon et Pelletier qui est secrètement amoureux de sa fille Monique. Celle-ci découvre les activités de son père et voit naître son amour pour Pelletier. Alors que se prépare une action sur l'usine voisine, le jeune Pierre Martin s'enfuit de la maison pour rejoindre le maquis. Pour éloigner sa famille et les voisins du bombardement de l'usine, Édouard Martin organise les fiançailles de Pelletier et de sa fille en ville, ce qui alerte la police allemande qui l'arrête. Blessé mais sauvé par les maquisards, le père tranquille est reconnu avec fierté par son fils.
Cette histoire est tirée de faits réels qui se sont déroulés dans la ville de Woippy (Moselle), où le père tranquille, Jean Ernest Kempnich, horticulteur de profession résista pendant la période d'occupation. Le film lui se déroule à Confolens (Charente).


Les maudits en 1947

En 1945, à Oslo, un médecin français, Guilbert, est enlevé par des nazis. Ces derniers l'emmènent dans un sous-marin allemand qui tente de gagner l'Amérique du Sud. A bord se trouvent : un responsable de la Gestapo (Forster), son adjoint (Morus), un général allemand (von Hauser), un industriel italien (Garosi), sa femme (Hilde) et plusieurs autres fugitifs, dont un journaliste-collaborateur français (Couturier). La fuite du sous-marin amène bien des règlements de compte. Au large, le sous-marin est ravitaillé par un cargo allemand, mais la nouvelle de la reddition de Berlin et de la demande d'armistice précipite une mutinerie. Certains hommes du sous-marin suivent le général sur le cargo, mais Forster fait couler le bateau. Le docteur Guilbert se retrouve bientôt seul à bord du sous-marin déserté par ses occupants, morts ou en fuite. Il sera recueilli par un navire américain.


Le château de verre en 1950

avec : Michèle Morgan (Evelyne Bertal), Jean Marais (Rémy Marsay), Jean Servais (Laurent Bertal-version française), Fosco Giachetti (Laurent Bertal-version italienne).1h39.

Laurent Bertal, procureur à Berne, aime tendrement son épouse Evelyne. Leur couple paraît sans problèmes. En vacances chez son amie Elena, Evelyne tombe amoureuse d'un jeune et séduisant Français, Remy Marsay, mais ce dernier, trop volage, n'attache aucune importance à cette liaison. Par contre, Evelyne est profondément affectée par l'apparente indifférence de Remy qui est rentré à Paris où il a retrouvé Marion, sa maîtresse. Celle-ci connaît bien la frivolité de son amant dont elle n'attend aucun sentiment profond et dont elle juge sans lendemain son aventure avec Evelyne. Toutefois, Remy invite celle-ci à passer un week-end à Paris. Évelyne, malgré ses scrupules, répond à l'appel de celui qu'elle aime et les deux jeunes gens vivent de si merveilleux moments qu'Evelyne en oublie l'heure de son train qui doit la ramener à Berne. Dans la chambre de Remy où les amants passent ensemble leur première nuit, Evelyne admire un bibelot en verre qui représente un château. Au matin, maladroite, elle le brise. Serait-ce un présage ? Pour rattraper le temps perdu, Evelyne, décidée à tout avouer à Laurent, prend l'avion. L'appareil s'écrase et tous les passagers périssent.


Jeux interdits sorti en 1952

Jeux interdits est un film français de René Clément, écrit par Pierre Bost et Jean Aurenche. Le film est basé sur un roman de François Boyer intitulé Les Jeux inconnus.

Au cours de l'Exode de 1940 en France, un convoi de civils est mitraillé. Paulette, cinq ans, perd ses parents et se met à errer dans la campagne, serrant dans ses bras le cadavre de son chien. Dans les bois, elle rencontre Michel, un garçon de dix ans, qui l'emmène vivre dans la ferme de ses parents. Réticent au début, le père de Michel accepte l'arrivée de Paulette (plus par peur que les voisins: les Gouard, ennemis jurés, ne le fassent et en tirent une quelconque gloire, que par charité).
Paulette enterre discrètement le petit chien, mais Michel devine rapidement son geste, et à deux ils se mettent à créer des sépultures pour tous les animaux morts qu'ils découvrent : rats, crapauds, poussins, etc. Michel ne trouve pas très réussies les croix qu'il fabrique et les deux enfants entreprennent de voler les crucifix qu'ils trouvent: sur le corbillard, à l'église, au cimetière.


Monsieur Ripois en 1954

(Knave of Hearts).Avec : Gérard Philipe (André Ripois), Natasha Parry (Patricia), Valerie Hobson (Catherine Ripois), Joan Greenwood (Norah) 1h40.

Catherine ne supporte plus les infidèlités de son mari, M. Ripois, et demande le divorce. M. Ripois en profite pour faire la cour à la meilleure amie de sa femme, et use de tous les stratagèmes pour arriver à ses fins, au point qu'en simulant un suicide, il en reste paralysé


Gervaise en 1956 inspiré du roman L'Assommoir d'Émile Zola.

Paris, à partir de 1852, sous le second Empire, dans un faubourg populaire de Paris, vit Gervaise. Les malheurs et la déchéance de Gervaise, blanchisseuse abandonnée avec deux enfants par son amant Lantier. Elle devient la femme de Coupeau, brave ouvrier-couvreur qu'un accident voue à l'inaction, l'alcoolisme et la maladie. Malgré son courage et aussi l'amitié et l'amour du forgeron Goujet, elle ne pourra lutter contre la dégradation de Coupeau qui saccagera le magasin qui était sa raison de vivre. La haine et la perfidie de Virginie, à qui la liait une vieille histoire et la condition sociale des ouvriers de l'époque, la feront sombrer dans l'alcoolisme, alors que la petite Nana sera livrée à elle-même et à la rue.


Plein soleil en 1960

Avec : Alain Delon (Tom Ripley), Maurice Ronet (Philippe Greenleaf), Marie Laforêt (Marge Duval), Erno Crisa (Riccordi). 2h00.

Tom Ripley est chargé, par le père de son ami Philip Greenleaf, un milliardaire américain, de ramener ce dernier en Amérique, contre la somme de cinq mille dollars. Philip vit dans le luxe en Italie avec Marge, sa jeune et jolie maîtresse. Philip, qui s’est acheté un petit yacht, qu’il a baptisé le "Marge", refuse de rentrer au États-Unis et s’amuse à humilier Ripley, qui envie sa richesse, sa situation et ses conquêtes....


Quelle joie de vivre en 1961

(Que Gioia Vivere). Avec : Alain Delon (Ulysse Cecconato), Barbara Lass (Franca Fossati), Gino Cervi (Olinto Fossati), Rina Morelli (Rosa Fossati) 1h52.

Rome, 1921. Libéré des obligations militaires, Ulisse, sans travail et sans ressources, s'engage dans le Parti Fasciste. On lui donne pour mission de localiser une imprimerie de tracts anti-fascistes. C'est ainsi quUisse découvre l'atelier de Olinto Fossati, un anarchiste qui l'embauche comme apprenti et l'accueille au sein de sa famille. Ulisse est attiré par la fille de la maison, Franca, qui lui manifeste une certaine antipathie. Accumulant de fait les maladresses, il est bientôt l'objet de la suspicion de tous. Il s'assure alors la complicité du grand-père qui vit cloîtré dans le grenier et, sur ses conseils, se fait passer pour un dangereux activiste envoyé par le Comité Central pour commettre un attentat lors de la Conférence pour le désarmement. La supercherie marche si bien qu'Ulisse va devoir s'exécuter. Heureusement la police vient préventivement arrêter tout le monde. Mais la prison possède un système de communication clandestin et un passage secret. Ulisse est obligé de s'évader en compagnie de Franca. Or, les véritables émissaires, qui ont établi leur quartier général chez les Fossati, posent leurs bombes dans la gigantesque exposition où se presse la foule. Prévenu par le grand-père, Ulisse récupère un à un les engins tout en jouant son rôle auprès de Franca. Il sauve finalement quantité de vies humaines mais est passé à tabac par les fascistes qui l'accusent de trahison car ils n'attendaient que l'attentat pour venir rétablir l'ordre. Franca, définitivement conquise, épousera Ulisse en prison.


Le jour et l'heure en 1963


Avec : Simone Signoret (Therese Dutheil), Stuart Whitman (Capitaine Allan Morley), Geneviève Page (Agathe), Michel Piccoli (Antoine). 1h36.

Thérèse Dutheil, dont le mari est prisonnier en Allemagne, ne fait pas, comme on dit souvent, de politique. De passage dans son village natal pour s'y ravitailler, elle tombe en plein drame : les Allemands traquent trois aviateurs américains dont l'avion s'est écrasé dans la région. Dans le camion d'un ami, Antoine, qui la ramène vers Paris, elle découvre les trois aviateurs ! À leur arrivée dans la capitale, l'un d'eux, le capitaine Morley, ne pourra trouver refuge chez le pharmacien qui devait l'accueillir; il demande asile à Thérèse qu'il prend pour une résistante. Celle-ci ne peut refuser son aide et le cache à son domicile où sa belle-sœur Agathe, favorable aux Allemands, exerce une surveillance constante.

Thérèse conduit Allen jusqu'à la gare où l'attendent Antoine et d'autres résistants. La Gestapo arrête tout le groupe, sauf Thérèse, Allen et Pat Riley, un des aviateurs rescapés, qui montent dans le train vers l'Espagne. Arrêtés à Toulouse par le commissaire Marboz, Thérèse et Allen - Pat est mort durant le voyage en tentant de s'échapper - s'évadent et rejoignent un maquis des Pyrénées. Là, Thérèse découvre qu'elle aime Allen. Ce dernier gagne l'Espagne et Thérèse reste parmi les Résistants pour attendre celui qui a révélé en elle une autre femme.


Les félins en 1964

avec : Alain Delon (Marc), Jane Fonda (Melinda), Lola Albright (Barbara), Sorrell Booke (Harry) 1h49.

Aux États-Unis, Marc a séduit la femme d'un gangster. De retour en France, il est traqué, sur la Côte d'Azur, par des tueurs chargés de venger l'honneur de leur patron. Réfugié dans un asile pour clochards, Marc est recueilli par deux riches Américaines qui l'engagent comme chauffeur.

Le jeune homme réalise très vite qu'il est tombé dans un piège. En effet, dans la villa isolée de ses patronnes, un autre pensionnaire se cache. Il s'appelle Vincent et la police le recherche pour le meurtre du mari de sa maîtresse, Barbara, une des deux propriétaires de la villa. Et Marc comprend que son propre passeport servira à Vincent de nouvelle identité et lui permettra de fuir.

L'autre Américaine, Melinda, aime Marc et, jalouse de le savoir l'amant de Barbara, révèle à Vincent son infortune. Au moment où celui-ci s'apprête à se venger en tuant Marc, les gangsters, qui ont retrouvé la trace de ce dernier, pénètrent dans la villa et abattent Barbara et Vincent par méprise, croyant honorer leur contrat.

Marc met les deux cadavres dans le coffre de la voiture et tente de fuir avec Melinda. Mais celle-ci fait tout pour attirer l'attention de la police. Accusé maintenant de deux meurtres qu'il n'a pas commis, Marc doit revenir se cacher dans la villa, à la totale merci de Melinda, ravie.


Paris brûle-t-il en 1966

Paris brûle-t-il ? est un film franco-américain de 1966, réalisé par René Clément à la demande du producteur Paul Graetz et adapté du livre best-seller éponyme de Larry Collins et Dominique Lapierre.

Paris brûle-t-il ? est une fresque historique qui décrit les dernières semaines de la Seconde Guerre mondiale à Paris, jusqu'à la libération de la capitale en août 1944.
L'action est centrée sur les faits de résistance qui ont contribué à la reddition de l'armée allemande, et sur les personnages principaux de cette période : le général américain Patton, le général allemand von Choltitz, Jacques Chaban-Delmas, alors l'un des chefs de la Résistance, le général Leclerc, etc.
La fin du film insiste sur l'ordre donné par Adolf Hitler à l'armée d'occupation de raser Paris avant de capituler, en faisant sauter les ponts et les monuments. Le général Dietrich von Choltitz, par calcul, désobéit finalement à cet ordre et se rend sans condition aux alliés, préservant ainsi Paris de la destruction.


Le passager de la pluie en 1969

Avec : Marlène Jobert (Mélancolie 'Mellie' Mau), Charles Bronson (Col. Harry Dobbs), Annie Cordy (Juliette), Jill Ireland (Nicole)

Mélancolie Mau, dite "Mellie", est mariée à un navigateur d'Air France, Tony. Ce dernier a dû s'absenter, et la jeune femme s'ennuie. Elle rend visite à sa mère Juliette, qui tient un bowling, puis va essayer une robe chez son amie Nicole. Sous la pluie, au-dehors de la boutique, un inconnu l'observe. Il se cache dans la voiture de Mellie et rentre chez elle. Il la surprend et la viole. Folle de terreur, elle prend un fusil, abat le sadique et jette le cadavre à la mer.

Dès le lendemain, un Américain du nom de Harry Dobbs s'attache à ses pas et tente de lui faire avouer son crime. Il est à la recherche d'un sac rouge que la victime, Bruno Sakki, avait en sa possession. Mellie refuse obstinément de répondre aux questions de Dobbs. Celui-ci lui confie que l'homme qu'elle a tué avait volé 60 000 dollars à l'armée. Affolée, la jeune femme tente de se débarrasser du sac, mais Harry, qui s'est caché dans sa voiture, le lui dérobe.

Lorsque la police retrouve le corps de Sakki, le colonel Dobbs trouve dans la main de la victime un bouton de la robe de Mellie. Au cours d'une dernière entrevue, il met fin au cauchemar de la jeune femme en lui restituant l'unique preuve de sa culpabilité.


La maison sous les arbres en 1971

(Unico indizio: una sciarpa gialla). Avec : Faye Dunaway (Jill), Frank Langella (Philippe), Barbara Parkins (Cynthia), Karen Blanguernon (Miss Hansen). 1h37.

Philip, jeune mathématicien, et sa femme, Jill, ont deux adorables enfants, Patrick et Kathy. Deux ans auparavant, ils ont quitte les États-Unis pour venir vivre à Paris. Jill est une excellente mère de famille, qui semble avoir des troubles de comportement et des pertes de mémoire. Le jeune couple éprouve visiblement quelques difficultés dans sa vie conjugale. Les raisons de leur départ restent mystérieuses mais le jeune homme et sa femme semblent vivre sous la menace d'un danger qui se précise lorsque leurs deux enfants sont victimes d'un enlèvement. Philip avait autrefois fait partie d'une étrange "organisation". Et celle-ci se venge par l'intermédiaire de Cynthia, la meilleure amie du couple.

Le commissaire Charmeille, qui est chargé de l'enquête, soupçonne Jill d'avoir tué ses enfants lors d'une crise de dépression nerveuse. Philip a été contacté par l'" Organisation" qui exige de lui un espionnage économique. Jill, de son côté, se questionne et se souvient d'une " baby sitter ", Lucie Hansen, qui avait un comportement bizarre. Cynthia est démasquée mais, au moment d'avouer la vérité, elle se fait tuer. Aidé du couple, le commissaire retrouve les enfants sains et saufs.


La course du lièvre à travers les champs en 1972

Avec : Robert Ryan (Charley), Jean-Louis Trintignant (Tony), Lea Massari (Sugar), Jean Gaven (Rizzio). 2h02.

Poursuivi par des gitans pour avoir causé la mort d'enfants de leur peuple en pilotant un avion, Antoine Cardot trouve refuge à Montréal dans un dôme de l'Exposition. Coups de feu. Un homme s'écroule à ses pieds : Julius Reiner, ancien policier abattu pour avoir voulu doubler des complices. Témoin gênant, Cardot est conduit par deux de ces derniers, Rizzio et Paul, au repaire de leur bande, menée par Charley. D'abord décidés à le tuer après lui avoir repris les 15 000 dollars emportés par Reiner, ils le considèrent peu à peu comme un des leurs en découvrant qu'il est un homme traqué. Bien qu'il ait tué son frère Paul, la jeune protégée de Charley, Pepper, tombe amoureuse de lui, à la grande déception de Sugar qui elle aussi voulait partir avec lui et qui, par lassitude, se laisse arrêter en ville suite à une banale histoire entre Mattone et une majorette. Cardot participe avec eux, qui le surnomment " Froggy" (mangeur de grenouilles), à une simulation d'enlèvement, dans les locaux de la police en haut d'un gratte-ciel: celui d'une jeune femme dont le témoignage serait fatal à un certain McCarthy, lequel est prêt à payer un million de dollars pour la récupérer. " Simulation " car elle s'est suicidée, ce que Cardot avait appris de Reiner et qu'il convient de cacher à McCarthy. Au rendez-vous fixé pour le prétendu échange, c'est la fusillade. Les hommes de McCarthy sont tués, ainsi que Mattone, alors que Rizzio s'est laissé abattre par la police. Blessé, Charley est ramené avec l'argent par Pepper et Cardot, qu'il souhaite voir partir ensemble. Mais, blessé par les Gitans qui l'ont retrouvé, Cardot rejoint Charley pour tenir le siège face à la police qui maintenant les cerne...


La baby-sitter en 1975

(Baby Sitter - Un Maladetto Pasticcio).

Jeune Française installée à Rome, où elle étudie la sculpture moderne et fait du baby-sitting le soir pour gagner un peu d’argent, Michelle Jeanson partage un petit appartement avec Ann Carson, une comédienne au chômage. Avec la complicité d’Ann, Stuart Chase, une ancienne star de westerns, et sa maîtresse Lotte kidnappent Boots, le jeune fils d’un gros industriel, Cyrus Franklin, et l’emmènent dans la villa déserte d’un chef d’orchestre située Via della Magnolia, avant de convoquer Michelle à la même adresse pour la compromettre. Sur place, Vic, un cascadeur engagé par Stuart, séquestre la jeune femme et l’enfant, les empêchant de communiquer avec l’extérieur, et tuant même une voisine que Michelle avait réussi à alerter.
Pendant ce temps, Gianni, le fiancé de Michelle, parcourant la ville à sa recherche, se présente à la villa dont elle lui avait donné l’adresse, mais Vic le met en fuite. En désespoir de cause, il se rend chez Ann et tombe sur Stuart et Lotte. Pour endormir sa méfiance le temps que la rançon soit payée, Stuart accepte de l’accompagner sur les lieux tandis que Lotte va prévenir Vic et réussit à faire évacuer la villa à temps. Par téléphone, sous la menace, Michelle donne rendez-vous dans la campagne à Cyrus Franklin pour qu’il apporte la rançon de trois millions de dollars.
Henderson, l’homme de confiance de Franklin, véritable organisateur du rapt, élimine ses complices, Stuart et Lotte, en provoquant l’explosion de leur voiture, avant de s’emparer de l’argent. Michelle ramène Boots à son père et, rentrant chez elle, trouve Ann suicidée dans son bain après avoir laissé un mot dénonçant Henderson. Michelle téléphone à la police et livre le nom du coupable avant de retrouver Gianni à son atelier



Filmographie

Longs Métrages
1946 : La Bataille du rail
1946 : Le Père tranquille (La Vie d'une famille française durant l'occupation)
1947 : Les Maudits
1949 : Au-delà des grilles
1950 : Le Château de verre
1952 : Jeux interdits
1954 : Monsieur Ripois
1956 : Gervaise
1958 : Barrage contre le Pacifique (This Angry Âge)
1960 : Quelle joie de vivre (Che gioia vivere)
1960 : Plein soleil
1963 : Le Jour et l'Heure
1964 : Les Félins
1966 : Paris brûle-t-il ?
1969 : Le Passager de la pluie
1971 : La Maison sous les arbres
1972 : La Course du lièvre à travers les champs
1975 : La Baby-Sitter (autre titre Jeune fille libre le soir)

Courts Métrages

1936 : Soigne ton gauche
1937 : L'Arabie interdite
1938 : La Grande Chartreuse
1939 : Paris la nuit
1939 : La Bièvre, fille perdue
1940 : Le Triage
1940 : Toulouse
1942 : Ceux du rail
1943 : La Grande Pastorale
1944 : Paris sous la botte
1944 : Chefs de demain
Assistant Réalisateur
1934 : On demande une brute de Charles Barrois (court métrage)
1945 : La Boîte aux rêves d'Yves Allégret et Jean Choux
1946 : La Belle et la Bête de Jean Cocteau




A regarder

http://youtu.be/XdhPWDEwuOI La bataille du rail entier
http://youtu.be/MauhOv-uGgY Gervaise
http://youtu.be/9ipNQVrqJ5Q les félins
http://youtu.be/Uvxzg6muJuo jeux interdits
http://youtu.be/RDqqMvqQV4Y le jour et l'heure
http://youtu.be/ycYTZXq_s3k la course du lièvre à travers les champs

A écouter

http://youtu.be/vBgDq5N6lCs jeux interdits

http://youtu.be/OtNPLE_SR6M Paris brûle-t-il ?

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Posté le : 17/03/2013 15:11
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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