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Accueil >> newbb >> Simone De Beauvoir [Les Forums - Histoire de la Littérature]

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Simone De Beauvoir
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Le 14 Avril 1986 meurt Simone de Beauvoir
monument de la littérature française

Sa vie

Simone de Beauvoir naît à Paris le 9 janvier 1908.
C'est dans cette ville que se déroule son enfance, au sein d'une famille bourgeoise domiciliée Boulevard Raspail. Aînée d’une famille de deux enfants, elle reçoit une éducation maternelle sévère et traditionnelle. Enfant, elle étudie à l’Institut Désir, une école catholique.

Dès l'âge de 5 ans, elle fréquente une école réservée à ce milieu, le Cours Désir.
Enfant, la jeune fille est très proche de sa famille, qu'il s'agisse de sa sœur Hélène (Poupette) ou de ses parents, Georges et Françoise. A cette époque, elle devient aussi très amie avec Elisabeth Lacoin.
Le rejet d’un enseignement religieux
Elle rejette très tôt ces enseignements en se déclarant totalement athée.

Elle se découvre alors une profonde passion pour la lecture et l’écriture. Dès 1926, elle s’inscrit à des cours de philosophie dispensés à la Sorbonne. Elle obtiendra l’agrégation trois ans plus tard avec un résultat plus que satisfaisant. Elle enseignera sa discipline à Marseille, puis à Rouen et à Paris. Toutefois, non comblée par cette profession, elle l’abandonne en 1943 pour suivre une carrière littéraire. Son premier roman, l’Invitée, met en scène des rapports amoureux embrasés par le sentiment de jalousie, au sein d’une relation tripartite.

Par la suite, la situation financière de sa famille se détériore quelque peu, mais elle continue à être une excellente élève. Elle doit cependant déménager vers un endroit moins accueillant. Ses parents l'incitent à étudier du mieux qu'elle peut.
Les vacances de Simone de Beauvoir ont surtout lieu à Saint-Ybard, dans une propriété familiale. L'atmosphère qui y règne renforce Simone de Beauvoir dans ses rêves de grandeur et d'avenir.
La jeune femme qui étudie d'abord à l'institut catholique de Paris, puis à Sainte-Marie (Neuilly) s'épanouit à la Sorbonne.
De Beauvoir étudie donc la philosophie, la psychologie, les lettres, l'éthique...
Là, elle rencontre le philosophe Jean-Paul Sartre, qu'elle considère comme un génie. Dès cette époque, c'est le début d'une relation qui ne cessera jamais entre les deux intellectuels.
Tous deux passent l'agrégation de philosophie la même année, en 1929 : Sartre est premier, Simone obtient la seconde place. Malheureusement, c'est aussi l'année du décès de sa meilleure amie « Zaza »...
A la même période, Simone s'émancipe de sa famille, ce qui passe notamment par un rejet de la croyance.

Les idées qui fleurissent dans l’esprit de Simone de Beauvoir sont marquées très tôt par un fort engagement politique. Dès 1926, elle intègre un mouvement socialiste.
En 1945, Jean-Paul Sartre crée les Temps modernes, une revue de gauche dans laquelle elle écrira de nombreux articles. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, ses engagements politiques redoubleront d’intensité.


Disciple et compagne de Jean-Paul Sartre

En 1929, sa rencontre avec l’existentialiste Jean-Paul Sartre marque un tournant décisif dans son existence et dans sa conception de la vie. Tous deux nouent une relation intellectuelle et affective très forte mais ne se conforment pas à la vie maritale. Ils se refusent en effet à partager le même toit.

Comme Sartre, elle devient enseignante, même si rapidement des problèmes de mutations se posent dans leur relation notamment lorsque son compagnon est muté au Havre.
Toutefois, Simone de Beauvoir refuse de l'épouser, bien que cela puisse lui ouvrir les portes d'un même établissement.
Ces années d'enseignement sont une ère nouvelle pour l'écrivain, qui a plusieurs liaisons avec ses élèves, qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes. Mais cela ne compromet en rien sa relation avec Sartre, qui se conforme à ce mode de vie qu'ils ont choisi ensemble. Une sorte de cercle, de petite famille se crée autour du couple mythique.

Dès 1947, Simone de Beauvoir se lance à la découverte du monde.
Elle se rend tout d’abord aux Etats-Unis, où elle rencontrera son amant Nelson Algren, puis parcourt l’Afrique et l’Europe. En 1955, elle débarque en Chine. Elle découvre Cuba et le Brésil au début des années 1960, puis séjourne en URSS. Ses différents périples à l’étranger lui permettent d’enrichir ses ouvrages, qu’elle ne néglige à aucun moment.
Elle fait preuve également d’un engagement très prononcé envers la condition féminine.
En 1949, elle publie un essai intitulé le Deuxième sexe et qui fera date.

Dans des considérations toujours proches de l’existentialisme, elle prône la libération et l’émancipation de la femme dans la société. À travers une étude historique, scientifique, sociologique et littéraire, elle tente de démontrer à quel point la femme est aliénée par l’homme. L’unique moyen de s’y soustraire serait alors d’acquérir une indépendance totale. Cet ouvrage scandalise la haute société mais sera soutenu par Lévi-Strauss et deviendra le socle des premiers mouvements féministes.

Suite à leur retour à paris, Simone de Beauvoir fait paraître ses premières œuvres. Celles-ci sont bien accueillies, voire connaissent un franc succès. Elle obtient notamment le prix Goncourt en 1954, pour les Mandarins.
En 1958 paraissent les Mémoires d'une jeune fille rangée.
Elle est cependant accusée d'"incitation de mineure à la débauche", suite à une plainte est déposée en 1941 par la mère d'une de ses élèves et amantes, elle est suspendue de son poste et réintégrée à la Libération. De Beauvoir se tourne aussi vers des activités radiophoniques, à Radio Vichy.

Une culture du voyage

En 1949, c'est la consécration avec la parution du Deuxième Sexe. Car comme Sartre, Simone de Beauvoir est très engagée, dans les Temps modernes par exemple (une activité qui l'amène d'ailleurs à beaucoup voyager), mais surtout à travers de nombreuses causes : le féminisme et tout ce qui l'entoure, droit à l'avortement, cause des femmes dans d'autres pays, la question des mutilations. Elle est d'ailleurs à l'origine du Manifeste des 343.
De plus, elle crée avec Gisèle Halimi un mouvement, « Choisir », qui défend l'Interruption Volontaire de Grossesse.
Elle rejoint également Sartre dans sa défense de la théorie existentialiste, et défend sa vision propre de la construction de l'identité "on ne naît pas femme, on le devient", ce qui provoquera un tollé chez de nombreux écrivains.

Elle recevra à cet instant le soutien de Lévi-Strauss, mais d'autres l'attaqueront de façon virulente.
Sartre décède en 1980. Simone de Beauvoir publie donc La cérémonie des adieux. L'ouvrage décrit dix ans environ de leur relation. Les détails qu'elle y livre y sont si précis et sans tabous qu'elle choque plusieurs de ses contemporains.

Rappelons que plusieurs de ses œuvres ont un caractère autobiographique qui nous apprend beaucoup de choses sur Simone de Beauvoir, en particulier les Mémoires d'une jeune fille rangée (déjà cités), mais aussi La Force de l'âge (1960), La Force des choses (1963), Une mort très douce (1964), Tout compte fait (1972) et La cérémonie des adieux suivie des Entretiens avec Jean-Paul Sartre.

Outre le célèbre "Deuxième Sexe" paru en 1949, et devenu l'ouvrage de référence du mouvement féministe mondial, l'oeuvre théorique de Simone de Beauvoir comprend de nombreux essais philosophiques ou polémiques, "Privilèges", par exemple (1955), réédité sous le titre du premier article "Faut-il brûler Sade?" et " La vieillesse" (1970). Elle a écrit, pour le théatre, "Les bouches inutiles" (1945) et a raconté certains de ses voyages dans "L'Amérique au jour le jour" (1948) et "La longue marche" (1957).

Après la mort de Sartre, Simone de Beauvoir est particulièrement affectée par cette perte, qu’elle considère avec fatalisme.
Simone de Beauvoir a publié "La cérémonie des Adieux" (1981) et "Lettres au Castor" (1983) qui rassemblent une partie de l'abondante correspondance qu'elle reçut de lui. Jusqu'au jour de sa mort, elle a collaboré activement à la revue fondée par elle et Sartre, "Les Temps Modernes", et manifesté sous des formes diverses et innombrables sa solidarité totale avec le féminisme. Tiré du livre" Mémoires d'une jeune fille rangée"

Simone de Beauvoir décède le 14 avril 1986 ; ses funérailles sont aussi grandioses que celles de Sartre, auprès duquel elle est inhumée au cimetière Montparnasse


Écrivain et essayiste, disciple du mouvement existentialiste, Simone de Beauvoir est considérée comme le précurseur du mouvement féministe français. Son œuvre fut grandement influencée, et illustrée par sa relation anticonformiste avec le philosophe Jean-Paul Sartre.



Simone de Beauvoir par elle-même


"On a forgé de moi deux images. Je suis une folle, une demi-folle, une excentrique.
J'ai les moeurs les plus dissolues;
une communiste racontait, en 45, qu'à Rouen, dans ma jeunesse, on m'avait vue danser nue sur des tonneaux;
j'ai pratiqué tous les vices avec assiduité, ma vie est un carnaval, etc." (La force des choses)

"Souliers plats, chignon tiré, je suis une cheftaine, une dame patronnesse, une institutrice (
au sens péjoratif que la droite donne à ce mot.
Je passe mon existence dans les livres et devant ma table de travail, pur cerveau.
Rien n'interdit de concilier les deux portraits.
L'essentiel est de me présenter comme une anormale."

" Économiquement je suis une privilégiée.
Certains censeurs me reprochent cette aisance: des gens de droite, bien entendu; jamais à gauche on ne fait grief de sa fortune à un homme de gauche, fût-il milliardaire; on lui sait gré d'être de gauche.
L'idéologie marxiste n'a rien à voir avec la morale évangélique, elle ne réclame à l'individu ni ascèse, ni dénuement: à vrai dire, elle se fou de sa vie privée."

La force de l'écriture


"Le fait est que je suis écrivain: une femme écrivain, ce n'est pas une femme d'intérieur qui écrit mais quelqu'un dont toute l'existence est commandée par l'écriture.
Pour l'écrivain, il s'agit de communiquer "le sens de l'être dans le monde".
Cette vie en vaut bien une autre. Elle a ses raisons, son ordre, ses fins auxquels il faut ne rien comprendre pour la juger extravagante." (La force des choses)

"Il y a d'évidents avantages à être un écrivain connu; plus de corvées alimentaires mais un travail voulu, des rencontres, des voyages, une prise plus directe que jadis sur les événements.
L'appui des intellectuels français est recherché par un grand nombre d'étrangers en désaccord avec leur gouvernement; souvent aussi on nous demande de marquer notre solidarité avec des nations amies. Nous sommes tous un peu accablés par les manifestes, protestations, résolutions, déclarations, appels, messages qu'il nous faut rédiger ou signer. Impossible de participer à tous les comités, congrès, colloques, meetings, journées auxquels on nous invite." (Ibid)

"Pourquoi ai-je choisi d'écrire?


La première raison, c'est l'admiration que m'inspiraient les écrivains, les livres, tout le monde les lisait: ils touchaient l'imagination, le coeur; ils valaient à leur auteur la gloire la plus universelle et la plus intime.
En tant que femme, ces sommets me semblaient en outre plus accessible que les pénéplaines; les plus célèbres de mes soeurs s'étaient illustrées dans la littérature.
En écrivant une oeuvre nourrie de mon histoire, je me créerais moi-même à neuf et je justifierais mon existence. en même temps, je servirais l'humanité: quel plus beau cadeau lui faire que des livres?" (Mémoires d'un jeune fille rangée)

"la sincérité littéraire n'est pas ce qu'on imagine d'ordinaire: il ne s'agit pas de transcrire les émotions, les pensées, qui instant par instant vous traversent, mais d'indiquer les horizons que nous ne touchons pas, que nous apercevons à peine, et qui pourtant sont là; c'est pourquoi, pour comprendre d'après son oeuvre le personnalité vivante d'un auteur, il faut se donner beaucoup de peine." (La force de l'âge)

Réflexions sur le public.


"D'ordinaire, le public, s'il découvre que vous n'êtes pas surhumain, vous rabaisse au-dessous de l'espèce: un monstre.
Entre 45 et 52, en particulier nous invitions aux distorsions parce que nous résistions aux classifications: à gauche, mais non communistes, et même fort mal vus du P.C., nous n'étions pas "bohèmes"; on me reprochait d'habiter l'hôtel et à Sartre, de vivre avec sa mère; cependant nous refusions les cadres bourgeois, nous ne fréquentions pas "le monde", nous avions de l'argent mais pas de train de vie; intimement liés, mais non asservis l'un à l'autre, cette absence de repères déconcertait et agaçait." (La force des choses)

"Pendant plusieurs années j'ai détesté me montrer en public.
Cette réserve s'accordait avec le peu de goût que j'ai pour la publicité.
Je ne voulais pas devoir mes réussites à des interventions extérieures, mais à mon seul travail. " (Ibid)

À propos de Jean-Paul Sartre.


"Il y a eu dans ma vie une réussite certaine: mes rapports avec Sartre. En plus de trente ans nous ne nous sommes endormis qu'un seul soir désunis.
Ce long jumelage n'a pas atténué l'intérêt que nous prenons à nos conversations nous disposons pour saisir le monde des mêmes instruments, des mêmes schèmes, des mêmes clefs: très souvent l'un achève la phrase commencée par l'autre; si on nous pose une question il nous arrive de formuler ensemble des réponses identiques.
Nous ne nous étonnons plus de nous rencontrer dans nos inventions mêmes; j'ai lu des réflexions notées par Sartre vers 1952 et que j'ignorais; j'y ai découvert des passages qui se retrouvent, presque mot pour mot, dans mes Mémoires, écrits près de dix ans plus tard. Nos tempéraments, nos orientations, nos choix antérieurs demeurent différents et nos oeuvres se ressemblent peu. Mais elles poussent sur un même terreau." (La force des choses)

"Ce n'est pas un hasard si c'est Sartre que j'ai choisi: car enfin je l'ai choisi. Je l'ai suivi avec allégresse parce qu'il m'entraînait dans les chemins où je voulais aller; plus tard, nous avons toujours discuté ensemble notre route.
Reste que philosophiquement, politiquement, les initiatives sont venues de lui.
Sartre est idéologiquement créateur, moi pas; acculé par là à des options politiques, il en a approfondi les raisons plus que je n'étais intéressée à la faire: c'est en refusant de reconnaître ces supériorités que j'aurais trahi ma liberté; je me serais butée dans la lutte des sexes et qui est le contraire de l'honnêteté intellectuelle. Mon indépendance, je l'ai sauvegardée car jamais je ne me suis déchargée sur Sartre de mes responsabilités: je n'ai adhéré à aucune idée, aucune résolution sans l'avoir critiquée, et reprise à mon compte." (Ibid)


"Le deuxième sexe"

Ardente avocate de l’existentialisme, elle soulève des questionnements afin de trouver un sens à la vie dans l’absurdité d’un monde dans lequel nous n’avons pas choisi de naître. Associée à celle de Sartre, son œuvre s’en différencie dans la mesure où elle aborde le caractère concret des problèmes, préférant une réflexion directe et ininterrompue sur le vécu.
Dans Le Deuxième Sexe, elle affirme :

"On ne naît pas femme, on le devient" : c'est la construction des individualités qui impose des rôles différents, genres, aux personnes des deux sexes.
Son livre souleva un véritable tollé et l'auteure fut parfois calomniée.
Rares furent ceux qui lui apportèrent du soutien. Elle reçut cependant celui de Claude Lévi-Strauss qui lui dit que du point de vue de l'anthropologie, son ouvrage était pleinement acceptable. De grands écrivains comme François Mauriac ne soutiennent pas le sens polémique de son écriture et furent du nombre de ses détracteurs.




Å’uvres


Romans
1943 : L'Invitée
1945 : Le Sang des autres
1946 : Tous les hommes sont mortels
1954 : Les Mandarins
1966 : Les Belles Images
1967 : La Femme rompue
1979 : Quand prime le spirituel

Essais

1944 : Pyrrhus et Cinéas, essai
1947 : Pour une morale de l'ambiguïté, essai
1949 : Le Deuxième Sexe, essai philosophique
1955 : Privilèges, essai
1957 : La Longue Marche, essai
1970 : La Vieillesse, essai
1972 : Faut-il brûler Sade?, essai, reprise de Privilèges

Théâtre

1945 : Les Bouches inutiles

Récits autobiographiques

Signature de Simone de Beauvoir
1958 : Mémoires d'une jeune fille rangée
1960 : La Force de l'âge
1963 : La Force des choses
1964 : Une mort très douce
1972 : Tout compte fait
1981 : La Cérémonie des adieux suivi de Entretiens avec Jean-Paul Sartre : août - septembre 1974

Autres publications

1948 : L'Amérique au jour le jour, récit
1962 : Djamila Boupacha en collaboration avec Gisèle Halimi et des témoignages de Henri Alleg, Mme Maurice Audin, Général de Bollardière, R.P. Chenu, Dr Jean Dalsace, J. Fonlupt-Esperaber, Françoise Mallet-Joris, Daniel Mayer, André Philip, J.F. Revel, Jules Roy, Françoise Sagan, un portrait original de Picasso et un hommage des peintres Lapoujade et Matta;

Å’uvres posthumes

Sylvie Le Bon de Beauvoir, héritière de l'œuvre de Beauvoir, a traduit, annoté et publié de nombreux écrits de sa mère adoptive, en particulier sa correspondance avec Sartre, Bost et Algren. Ce travail colossal et qui restitue parfaitement le style "Beauvoir" lève le rideau sur la vie intime de Beauvoir, en révélant sans ambiguïté sa bisexualité et son exaspération vis-à-vis de certaines proches encore vivantes au moment de la publication, telle que sa sœur Hélène (qui en fut anéantie) ou encore ses anciennes amantes.
Lettres à Sartre, tome I : 1930-1939, 1990
Lettres à Sartre, tome II : 1940-1963, 1990
Journal de guerre, septembre 1939 - janvier 1941, 1990
Lettres à Nelson Algren, traduction de l'anglais par Sylvie Le Bon, 1997
Correspondance croisée avec Jacques-Laurent Bost, 2004
Cahiers de jeunesse, 1926-1930, 2008
Malentendu à Moscou, roman, coll. Carnets, L'Herne, 2013

En 2008 a été créé, en son honneur, le Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes.
Théories

A regarder
http://youtu.be/8G9V1auQKsk
http://youtu.be/RIT3vQjmF-E
http://youtu.be/xxEKiMTrHRc
http://youtu.be/XHVTKy1cmuc
http://youtu.be/NWKAD34hOEU
http://youtu.be/MkY57TRv_Wg
http://youtu.be/X__8ktrcrD4
http://youtu.be/8zqBXpRBf_c
http://youtu.be/HDtyEEQiLXI
http://youtu.be/LkuKl1QN438
http://www.ina.fr/video/CAA7900002101 ... ne-de-beauvoir-video.html
http://www.ina.fr/video/CAC99020887/p ... ne-de-beauvoir-video.html


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Posté le : 13/04/2013 23:17
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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