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Mark Twain
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Le 21 Avril 1910 meurt Mark Twain
,


écrivain, essayiste, mais aussi artiste, acteur comique Américain, il naît le 30 Novembre 1835 et meurt à 74 ans.
Cet esprit libre, exerce son humour avec férocité et une savante insolence, et tou spécialement lorsqu'il est question de dénoncer la religion et les principes fondateurs du christianisme.
Il accuse et dénonce les contradictions et nombreuses invraisemblances des dogmes absolus
Ce brillant polémiste assène ses arguments avec une truculente drolerie et multiplie les bons mots qui font la joie des amuseurs.

Biographie

Mark Twain, de son vrai nom Samuel Langhorne Clemens, son pseudonyme venant du cri "Mark Twain" signifiant Marque deux brasses naît le 30 novembre 1835 dans le Missouri.

Mark Twain est issu d’une famille anciennement installée sur le continent américain dont la trajectoire a épousé le front pionnier dessiné par les colons.
L’environnement de l’enfance de Twain est donc le monde de La Frontière américaine.
Toutefois, la famille Clemens, tout comme Twain lui-même une fois parvenu à l’âge adulte, ne compte pas aux rangs des aventuriers et des défricheurs partis à l’avant-garde du mouvement de colonisation vers l’Ouest.
Elle s’est glissée dans le sillage de ce vaste mouvement de population et s’est installée sur des terres déjà travaillées par les colons où la vie sociale est déjà relativement stabilisée.
Sa mère, Jane Lampton, est née dans le Kentucky au sein d’une famille qui fait vraisemblablement partie des premières générations de pionniers ; la légende familiale lui prête une lointaine ascendance avec les Lambton, ducs de Durham.
La branche paternelle de la famille est originaire du Sud du pays.
Son grand-père, fermier en Virginie, migre vers le Kentucky au début du XIXe siècle pour y devenir percepteur "commissioner of revenue".

Le père de Twain, Charles Clemens, fait des études de droit dans l'Est puis revient dans le Comté d'Adair Kentucky où il épouse Jane Lampton en 1823.
Il occupe la fonction d’"attorney" et court sa vie durant après la fortune.
Sa quête le mène successivement dans le Tennessee, à Gainesboro puis à Jamestown dans le comté de Fentress où il investit ses économies dans 75 000 acres de terres.
Le faible nombre d’affaires de justice à traiter le pousse à la reconversion : il se fait marchand, en ouvrant un magasin d’approvisionnement général, typique de la frontière.
Il tente sa chance dans plusieurs localités du Tennessee puis rejoint John Adams Quarles, le beau-frère de sa femme, dans le Missouri sur les conseils de ce dernier.
Le village de Florida, comté de Monroe dans lequel la famille s’installe est le théâtre de la naissance de Samuel Langhorn Clemens, le cinquième enfant de la famille.

La vie à Hannibal

Maison d'enfance de Twain, à Hannibal.
Lorsqu'il eut 4 ans, sa famille s'installa à Hannibal, une ville portuaire sur le Mississippi dont Twain s'inspirera pour créer la ville de St. Petersburg dans Les Aventures de Tom Sawyer et les Aventures de Huckleberry Finn.
Il passa ainsi toute sa jeunesse à la frontière sud-ouest dans une ville récemment fondée et à l'expansion très forte. Pendant cette période, il passe également ses étés près de Florida, à la ferme de son oncle.
Son père, homme d'affaires, propriétaire, spéculateur, commerçant, y exerça les fonctions de juge. Ses affaires furent la plupart du temps des échecs.
Twain le décrit comme un homme sévère aux sentiments réservés.

Il mourut d'une pneumonie en mars 1847, après avoir été pris dans une tempête de neige en rentrant d'un village voisin.
Twain est alors âgé de 11 ans, et Orion, âgé de 22 ans, fourni le salaire principal pour subvenir aux besoins de sa famille. Mais Orion, d'un caractère excentrique et peu doué pour les affaires, ne parviendra jamais à s'assurer un emploi stable. Plus tard, Twain lui fournira un soutient financier tout au long de sa vie.

Disparition du père


Cette disparition bouleverse la vie de la famille Clemens.
Au mois de mai de l’année suivante, le futur Mark Twain, âgé de douze ans, quitte l’école et devient apprenti typographe dans l’imprimerie locale.
À défaut d’être agréable, le métier qu’il expérimente est à cette époque susceptible d’offrir des revenus réguliers.
Chaque village de quelque importance possède en effet au moins un journal.
À partir de 1850, le jeune homme travaille pour le Western Union, un hebdomadaire dont son frère aîné, Orion, s’est fait le fondateur.
Il y rédige ses premiers papiers et s’imprègne des techniques et des thèmes journalistiques de son temps, à une période où l’abondance de la production et un système d’échange gratuit facilitent la circulation de l’information au sein de la profession.
Il est rédacteur d’articles dans le journal de son frère.


À dix-huit ans, Twain quitte le Missouri, non pour rejoindre le Grand Ouest mais pour arpenter le Nord-Est des États-Unis en s’embauchant comme typographe à New York, Philadelphie, Washington puis Saint-Louis.

Il rejoint le syndicat des typographes et fréquente le soir les bibliothèques publiques, découvrant un monde que l’école d’Hannibal ne lui avait pas laissé entrevoir.
Ses impressions de voyage paraissent sous forme d’articles dans un journal de Muscatine, la nouvelle entreprise de son frère Orion.
En juin 1855, il s’installe comme imprimeur à Keokuk Iowa, où son frère le rejoint peu après. Leur collaboration dure jusqu’à l’hiver 1856-57. Samuel prend alors la direction de Cincinnati.
Le récit de son séjour paraît cette fois dans un journal de Keokuk sous le pseudonyme de Thomas Jefferson Snodgrass .

Sur le Mississipi

A cette époque, se tournant vers le Sud, il s’embarque sur le Mississippi en direction de La Nouvelle-Orléans, avec l’intention probable de gagner l’Amazonie.
Au cours du voyage, la rencontre avec le pilote de bateau à vapeur Horace E. Bixby le persuade cependant d’épouser la carrière de son nouveau mentor.
C'est de cette époque que vient son pseudonyme : alors qu'il tire la corde de sondage pour vérifier la profondeur du fleuve, son capitaine lui criait : "Mark Twain !, Mark Twain !", c'est-à-dire : Marque deux sondes !. Cela signifie "profondeur suffisante", en anglais "safe water".

Pendant cette apprentissage, il convainquit son jeune frère Henry de travailler avec lui. Mais Henri fut mortellement blessé par l'explosion d'un bateau à vapeur, le Pennsylvania, le 13 juin 1858, alors que Twain était absent. Il revint auprès de son frère le 16, et le Eagle and Enquirer du même jour nous en a transmis un témoignage :
« Nous avons assisté hier à l'une des scènes les plus émouvantes que l'on ait jamais vues. Le frère de M. Henry Clemens, second commis sur le Pennsylvania qui se trouve actuellement gravement malade à la suite de blessures reçues dans l'explosion de ce bateau, est arrivé hier après-midi en ville, sur le steamer A. T. Lacy. Il se précipita à la Halle pour voir son frère, et, s'approchant au chevet du blessé, ses sentiments le submergèrent à la vue de la forme ébouillantée et émaciée gisant devant lui, au point qu'il s'effondra, abattu.
Memphis Eagle and Enquirer
Henry mourut le 21 juin 1858.
Twain obtint son brevet de pilote en 1859.

Il travaille sur le Mississippi jusqu’au déclenchement de la guerre de Sécession en 1861 qui interrompt le trafic sur le fleuve.
Il s’engage alors au sein d’une milice de volontaires sudistes, les Marion Rangers, mais Le manque de fermeté de ses convictions sudistes et la perspective de se voir incorporer dans les rangs de l’armée confédérée le pousse à quitter son premier engagement et à se tourner vers l’Ouest ;ne voulant pas se battre au côté des sudistes pour le maintien de l’esclavage, il profite de la nomination de son frère Orion comme secrétaire d’État du Nevada, pour reprendre la route le 28 juillet 1861.
il s’enfuit vers les montagnes du Nevada et devient chercheur d’or.
À partir de 1864, il exerce l’activité de reporter à San Francisco et se déplace en Europe en tant que correspondant de presse, puis il exerce l’activité de reporter à San Francisco et se déplace en Europe en tant que correspondant presse.

Dans l'Ouest

Samuel et Orion Clemens effectuent en quatorze jours le voyage à bord d’une diligence Wells Fargo, s’engageant sur la piste de la Californie qui chemine par Independence Rock et Devil's Gate, Wyoming en jusqu’à South Pass ;
Ils empruntent ensuite la route des Mormons, bifurquant à Fort Bridger vers l’Echo Canyon pour rejoindre Salt Lake City et finalement s’arrêter à Carson City dans le Nevada.
La ville se stabilise tout juste après la période de grande effervescence consécutive à la découverte en 1859 de gisements d’argent dans les monts Washoe.
À la recherche du filon caché, une foule de déçus de la ruée vers l'or en Californie de 1849 et de nouveaux aventuriers attirés par la promesse d’une fortune facile ont convergé vers la ville. Le profil de ces prospecteurs diffère sensiblement des pionniers traditionnels qui s’installent pour mettre en valeur le pays par le travail de la terre.
La population de Carson City est alors essentiellement masculine ; l’avidité, la concurrence et la recherche des plaisirs faciles y maintiennent un climat de tension permanente.
Samuel Clemens est lui-même gagné par la fièvre de l’argent ; persuadé de faire fortune rapidement, il se lance tout azimut dans la prospection.
Ses espoirs sont déçus ; confronté à des difficultés financières, il finit par accepter en août 1862 l’offre d’emploi permanent que lui propose le Territorial Enterprise, un journal de la ville de Virginia City Nevada, pour lequel il écrivait jusque-là occasionnellement des chroniques comiques. C'est l'époque des folles spéculations du Nevada sur les riches mines d'argent du Comstock Lode, cotées à la Bourse de San Francisco.

Carrière littéraire

Après son mariage avec Olivia Langdon en 1870, il s’installe à Hartford, Connecticut.
Il eut 4 enfants dont 3 filles : Susan, Clara et Jeanne et un fils mort prématurément.
Dans ses premiers romans, Mark Twain évoque ses voyages en Europe et en Polynésie "Le voyage des innocents, 1869" en se moquant des préjugés et de la conduite de ses compatriotes, ainsi que sa période de chercheur d’or "À la dure !", 1872.
C’est grâce à ses deux romans Les Aventures de "Tom Sawyer", en 1876, et "Les Aventures de Huckleberry Finn", en 1885 qu’il acquiert la célébrité comme écrivain humoriste.
Mark Twain écrit cependant, dans la seconde partie de son œuvre des textes plus graves dénonçant avec pessimisme les excès de la civilisation et l’immoralité érigée en morale.
La fin de sa vie est assombrie par des ennuis financiers, ainsi que par la mort d'une de ses filles à 24 ans d'une méningite, puis la mort de sa femme.
Il perd bientôt une deuxième fille de 29 ans noyée dans sa baignoire suite à une crise d'épilepsie.
Décrivant avec réalisme et sévérité la société américaine, Mark Twain est l’un des premiers auteurs à utiliser la langue parlée authentique des États du Sud et de l’Ouest.
Souvent comparé à Stevenson et Dickens, il excelle particulièrement dans une peinture régionaliste de l’Amérique, c’est-à-dire réalisée par un natif, parfaitement imprégnée du vécu de l’endroit qu’il décrit.
Une partie importante de son œuvre déroge cependant à ce principe lorsqu’il se fait observateur des peuples en plaçant ses récits dans les pays qu’il a visité.
Il n'en reste pas moins d'un racisme anti-indien d'une extrême virulence.
Relativement éloigné de son style et de son humour habituels, le roman de Jeanne d'Arc titre original : "Personal Recollections of Joan of Arc" est écrit en 1896 sous le pseudonyme Louis de Conte

Éditions posthume

Twain a laissé un très grand nombre de manuscrits, parmi lesquels des œuvres importantes comme son Autobiographie et le roman "L'Étranger mystérieux".
La responsabilité de l'édition est revenue à son biographe officiel, Albert Paine Bigelow, sous la surveillance de Clara, la seule fille survivante de l'auteur.
Cette période de la réception des œuvres de Mark Twain se caractérise par la construction, d'une image hagiographique dont témoigne la biographie de Bigelow, qui, malgré sa longueur plus de 1700 pages en 3 volumes, censure tout élément susceptible de ternir l'image de Twain. Les textes de Twain sont également purgés, comme son Autobiographie, dont seule une partie est publiée, et ses lettres, que Bigelow résume à l'occasion.
"L'Étranger mystérieux" est également publié par ce dernier, préalablement remanié. Certaines œuvres, comme les Lettres de la Terre, ne sont pas publiées, sur ordre de Clara. Bigelow, pendant plusieurs décennies, elle restera la seule personne à avoir accès aux manuscrits et cette situation bloquera longtemps toute possibilité de développer des études twainienne fiables.

Twain et les juifs

Mark Twain est un pamphlétaire virulent et irrévérencieux, notamment lorsqu’il s’en prend à Dieu, à la religion et aux fondements du christianisme. Dans De la religion : Dieu est-il immoral ?, il montre les incohérences de la Bible et dénonce les crimes commis au nom de Dieu et du Christ.
Il a écrit aussi un livre critique sur la science chrétienne, le deuxième tome sur sa fondatrice Mary Baker Eddy n'est jamais paru.
Bien que la majorité de ses contemporains ait une vision stéréotypée négative du peuple juif, Twain défend les Juifs, en paroles et en actes. En 1879, il écrit en privé :
Sampson était un Juif - donc pas un imbécile.
Les Juifs ont la meilleure intelligence moyenne parmi tous les peuples du monde.
Les Juifs sont la seule race qui travaille entièrement avec leur cerveau et jamais avec leurs mains… .
En mars 1898, Harper's Magazine publie un essai de Mark Twain qui mentionne, sans commentaire, les attaques contre les Juifs en Autriche. Mark Twain reçoit alors plusieurs lettres dont une d'un avocat juif américain qui lui demande :
"Pourquoi, à votre avis, les Juifs sont-ils encore aujourd'hui la cible de tant d'animosités et que peuvent-ils faire en Amérique ou à l'étranger pour éviter cela ?".
Dans un contexte postérieur à l'Affaire Dreyfus, Mark Twain rédige en réponse Concerning the Jews, propos des Juifs, un essai dont il pense qu'il ne plaira à personne.
Sa prédiction était correcte.
Mark Twain y indique que les préjugés contre les Juifs ne viennent ni de leur conduite, ni de leur religion, mais de la jalousie des chrétiens face aux succès économiques des Juifs.
Il cite le discours d'un avocat allemand qui voulait que les juifs soient chassés de Berlin parce que, selon l'avocat, quatre vingt-cinq pour cent des avocats brillants de Berlin étaient juifs.
Mark Twain pense que le succès des Juifs est le produit de leur loyauté, de leur fidélité familiale, de leur intelligence et de leur sens des affaires. Il pensait que la criminalité et l'ivresse était inexistante chez les Juifs et qu'ils étaient honnêtes en affaires même s'il savait que ce n'était pas le sentiment de la plupart de ses contemporains. Il écrivit ainsi :
Les Égyptiens, les Babyloniens, et les Perses ont rempli la planète de son et de splendeur, puis... sont passés. Les Grecs et les Romains ont suivi, ont fait grand bruit et ils ont disparu et, d'autres peuples ont vu le jour et ont tenu leur flambeau élevé pour un temps, mais il a brûlé, et ils siègent désormais au crépuscule, ou ont disparu.
Le Juif les a tous vus, tous battus, et est maintenant ce qu'il a toujours été, ne présentant aucune décadence, aucune infirmité de l'âge, aucun émoussement de son esprit alerte et agressif, aucun affaiblissement d'aucune sorte.
Toutes les choses sont mortelles sauf le Juif ; toutes les autres forces passent, mais il demeure. Quel est le secret de son immortalité ?
Twain décrit À propos des Juifs comme son chef-d'œuvre, mais prédit que ni Juif ni chrétien ne l'approuveront .
En effet, le Rabbin M. S. Levy contesta l'affirmation selon laquelle le Juif est un homme d'argent en précisant que les familles Vanderbilt, Gould, Astor, Havemeyer, Rockefeller, Mackay, Huntington, Armure, Carnegie, Sloane, Whitney, n'étaient pas Juives, et contrôlaient pourtant plus de vingt-cinq pour cent de toutes les richesses distribuées aux États-Unis.


Mark Tawain meurt le 21 avril 1910 à Redding (Connecticut) laissant aux lettres américaines une oeuvre qui ne cessera d’inspirer des auteurs aussi éminents qu’Ernest Hemingway ou T.S. Eliot.


"Toute la littérature moderne américaine est issue d'un livre de Mark Twain : Huckleberry Finn. Avant, il n'y avait rien. Depuis, on n'a rien fait d'aussi bien." ( Ernest Hemingway)



Mark Twain est un pamphlétaire virulent et irrévérencieux, notamment lorsqu’il s’en prend à Dieu, à la religion et aux fondements du christianisme. Dans De la religion : Dieu est-il immoral ?, il montre les incohérences de la Bible et dénonce les crimes commis au nom de Dieu et du Christ.

Il a écrit aussi un livre critique sur la science chrétienne, le deuxième tome sur sa fondatrice Mary Baker Eddy n'est jamais paru.

Romans et contes

Mark Twain peint par James Carroll Beckwith
L’Infortuné Fiancé d’Aurélia, 1864
La Célèbre Grenouille sauteuse du comté de Calavéras (1867) (The Celebrated Jumping Frog of Calaveras County)
L'Âge doré (1874) (The Gilded Age: A Tale of Today)
Esquisses anciennes et nouvelles (1875)
Les Aventures de Tom Sawyer (1876) (The Adventures of Tom Sawyer)
Perce, mon ami, perce ! (1878)
Le Vol de l’éléphant blanc (1882)
Le Prince et le Pauvre (1882) (The Prince and the Pauper)
Les Aventures de Huckleberry Finn (1884) (Adventures of Huckleberry Finn)
Tom Sawyer en voyage (1894)
Un Yankee à la cour du roi Arthur (1889) (A Connecticut Yankee in King Arthur's Court)
Le Prétendant américain (1891)
Contes amusants (recueils, 1892)
Le Billet d’un million de livres (1893)
La Tragédie de Pudd’nhead Wilson et la comédie des deux jumeaux extraordinaires (1894)
Tom Sawyer détective (1897)
L'Homme qui a corrompu Hadleyburg (1899) (The Man That Corrupted Hadleyburg)
Extraits du journal d’Adam (1893)
Le Journal d'Ève (1905)
Trois mille ans chez les microbes (1905, posthume)
Le Legs de 30 000 dollars (1906)
Plus fort que Sherlock Holmes (1907)
La Visite du capitaine Tempête dans le ciel (1909)
Le Mystérieux étranger (1916) (The Mysterious Stranger, inachevé)
La Prière de la guerre (publié en 1916)
Essais
Défense d’Harriet Shelley et autres essais (1894)
Mémoires de Jeanne d'Arc (1895) (Personal Recollections of Joan of Arc)
Comment raconter une histoire et autres essais (1897)
Qu'est-ce que l'homme ? (1906)
Shakespeare est-il mort ? (1909)
Discours (1910)
La Prodigieuse Procession & autres charges, Agone, 2011
Autobiographie et récits de voyage
Le voyage des innocents (1869) (Innocents Abroad)
À la dure (1872) (Roughing It)
Ascensions en télescope (1880)
La Vie sur le Mississippi (1883) (Life on the Mississippi)
En suivant l’équateur (1897)
Nouveaux voyages (1897)
Mes débuts comme personnage littéraire (1903)
L'Autobiographie de Mark Twain (1924)
Dompter la bicyclette et autres déboires (1869) (Taming the bicycle), Les Éditions du Sonneur, 2011
Correspondance
Correspondance (1917)
Lettres d’amour à Olivia Langdon (1949)
Lettres à Mrs Fairbanks (1949)

Anecdotes

-Sous son véritable nom de Samuel Clemens, est le héros, avec Richard Francis Burton, du cycle de science-fiction Le Fleuve de l'éternité de Philip José Farmer.
-Toujours sous son véritable nom de Samuel Clemens, il est un des personnages principaux des Feux de l'Éden de Dan Simmons.
-Un épisode de la célèbre série Bonanza, intitulé Enters Mark Twain et tourné en 1959, met en scène Samuel Clemens de passage à Virginia City, et raconte comment il a choisi son pseudonyme.
-Il apparaît aussi dans l'épisode de Star Trek : La nouvelle génération intitulé La Flèche du temps (Time's Arrow).
-Mark Twain est né et mort les années de passages de la comète de Halley.
-L'amitié de Mark Twain avec le président américain Ulysses Simpson Grant a donné lieu à un livre : Grant and Twain: The Story of a Friendship That Changed America de Mark Perry.
À la fois sous le nom de Mark Twain et de Samuel Clemens, l'écrivain est l'un des personnages principaux de BloodSilver de Wayne Barrow.
-Le Mark Twain est le nom de plusieurs bateaux à aubes des parcs Disney.
-Le 30 novembre 2011, Google honore Mark Twain d’un Doodle pour le 176e anniversaire de sa naissance.
-Il apparait auprès de Lucky Luke dans l'album L'Héritage de Rantanplan.
-Il apparait dans le roman To sail beyond the sunset de Robert A. Heinlein, en son propre nom, il est en quelque sorte le mentor de Ira Johnson, père de Maureen Johnson l'héroïne du roman .

Citations

-La familiarité engendre le mépris... et les enfants.

-Le rôle d'un ami, c'est de se trouver à votre côté quand vous êtes dans l'erreur puisque tout le monde sera à côté de vous quand vous aurez raison.

-La bonne éducation consiste à cacher tout le bien que nous pensons de nous même et le peu de bien que nous pensons des autres. (Notebooks / Carnets)

-C'est la différence d'opinion qui fait les courses de chevaux. (Pdd'nhead Wilson's calendar)

-Faites de l'argent et le monde entier s'accordera pour vous appeler Monsieur.

-Il est curieux que le courage physique soit si répandu en ce monde et le courage moral si rare.

-Je n'aime pas l'idée d'avoir à choisir entre le ciel et l'enfer : j'ai des amis dans les deux.

-Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques. (Autobiographie, mot attribué à Benjamin Disraeli)

-Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures.

-Dans le doute dites la vérité. (Pdd'nhead Wilson's calendar)

-Ce fut admirable de découvrir l'Amérique, mais il l'eût été plus encore de passer à côté. (Pdd'nhead Wilson's calendar)

-Le chou-fleur n'est pas autre chose qu'un chou qui est passé par l'université. (Pdd'nhead Wilson's calendar)

-Un classique est quelque chose que tout le monde voudrait avoir lu et que personne ne veut lire. (The Disapperance of Literature)

-Si notre Père céleste a inventé l'homme, c'est parce que le singe l'avait déçu.

-Que seraient les êtres humains sans les femmes ? Ils seraient rares, extrêmement rares.

-Le premier baiser qu'on obtient d'une femme est comme le premier cornichon qu'on parvient à extraire du bocal. Le reste vient tout seul.

-Le fait que l'homme distingue le bien du mal prouve sa supériorité intellectuelle par rapport à tout autre créature ; mais le fait qu'il puisse mal agir prouve l'infériorité de son esprit. (What is Man ?)

-C'est par la grâce de Dieu que nous avons ces trois précieuses choses : la liberté de parole, la liberté de penser et la prudence de n'exercer ni l'une ni l'autre.

-La gentillesse est le langage qu'un sourd peut entendre et qu'un aveugle peut voir.

-Chacun de nous est une lune, avec une face cachée que personne ne voit. (En suivant l'équateur)

-Dans la conduite des affaires de l'Etat, respectez les formalités et négligez la moralité.

Il est noble de s'instruire, mais c'est encore plus noble d'instruire les autres, et moins compliqué.

-Le fait de fumer m'a sauvé la vie. Chaque fois que je vais mal, le médecin me supprime le cigare. Et je guéris ! Où en serais-je si je n'avais pas fumé le cigare ?

-Ne perds pas ton temps à répéter que le monde te doit quelque chose. Le monde ne te doit rien. Il était là avant toi.

-Lorsque quelque chose a été dit et bien dit, n'aie pas de scrupules. Prends-le et copie-le.

-La défense la plus sûre contre la tentation, c'est la lâcheté.

-Plus d'une chose insignifiante a pris de l'ampleur grâce à une bonne publicité.

-On pourrait citer de nombreux exemples de dépenses inutiles. Les murs des cimetières : ceux qui sont dedans ne peuvent pas en sortir, et ceux qui sont à l'extérieur ne veulent pas y entrer.

-Ceux qui sont pour la liberté sans agitation sont des gens qui veulent la pluie sans orage.

-Quelle est la différence entre un taxidermiste et un percepteur ? Le taxidermiste ne prend que la peau.

-La principale différence entre un chat et un mensonge, c'est qu'un chat n'a que neuf vies.

-Je choisirai le paradis pour le climat, et l'enfer pour la compagnie.

-Le jeu, c'est tout ce qu'on fait sans y être obligé.

-Pourquoi dépenser de l'argent pour faire votre arbre généalogique ? Faites de la politique et vos adversaires s'enchargeront.

-Il y a des gens qui, à propos de certains problèmes, font preuve d'une grande tolérance. C'est souvent parce qu'ils s'en foutent.

-Tout ce dont nous avons besoin pour réussir dans la vie est l'ignorance et la confiance. (Dédicace)

-N'apprenez jamais à faire quoi que ce soit ; si vous n'apprenez pas, vous trouverez toujours quelqu'un pour le faire à votre place.

-Le lit est l'endroit le plus dangereux au monde : 99% des gens y meurent.

-Lorsque vous dites la vérité, vous n'avez à vous souvenir de rien.

-C'est plus facile d'avoir des principes quand on est bien nourri.

-L'homme qui est pessimiste à 45 ans en sait trop, celui qui est optimiste après n'en sait pas assez.

-Peu m'importe qu'il soit blanc, noir, jaune ou indien. Il suffit qu'il soit homme, il ne peut rien être de pire.

-Le nom du plus grand des inventeurs : accident.

-Adam est le seul homme qui, quand il disait quelque chose d'épatant, était sûr que personne ne l'avait dit avant lui.

-Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

-Les riches qui pensent que les pauvres sont heureux ne sont pas plus bêtes que les pauvres qui pensent que les riches le sont.

-Commencez par être riche, après vous pourrez être vertueux.



http://www.youtube.com/watch?v=AQ4D8X ... e&list=PL10B993CE4C9986F3 Tom Sawyers complet mais Allemand

Tom Sawyers film complet 1938 (Anglais)
http://youtu.be/KBlQwk2us40

Tom Sawyers film complet 1968(Roumain)
http://youtu.be/a1RMJg2uJGw


Tom Sawyers dessins animés en Français
http://youtu.be/NZGrMd-SLrA 1
http://youtu.be/9gNwZ8lwwyw 2
http://youtu.be/Jfj46HnUTAA 3
http://youtu.be/FQsXC04t7RU 4
http://youtu.be/5dE8ZH_M7eg 5
http://youtu.be/gVG1c1SKGSc 6
http://youtu.be/bEw_HzkN-H8 7
http://youtu.be/2ijPnZh-0fg 8
http://youtu.be/eGQ1SPykvSk 9

http://youtu.be/yUXREb73ZFM 11
http://youtu.be/OV3yPCqh_Nk12

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Posté le : 20/04/2013 20:08
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Re: Mark Twain
Plume d'Argent
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Je connais cet écrivain que depuis peu, mais je suis tombée amoureuse d'une de ses citations : « Je n’aime pas l’idée d’avoir à choisir entre le ciel et l’enfer : J’ai des amis dans les deux », qui selon moi à était écrite pour une de mes histoire, même s'il est mort bien avant que je naisse.
Merci pour cette histoire de la littérature.
Votre Luciole ;)

Posté le : 28/04/2013 09:56
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"Sourit, quelqu'un pourrait bien tomber amoureux de ce sourire"
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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