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John Lennon 2 suite
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Hors Ligne

Relations avec les Beatles

Les rapports de John Lennon avec les autres ex-Beatles ont beaucoup varié après leur séparation.
Chaque membre des Beatles a souvent évoqué la très forte amitié qui liait le quatuor, de ses débuts au plus fort de la Beatlemania. Très soudés, et se considérant « dans l'œil du cyclone », créant un océan d'empathie au milieu de la folie qui les entourent en permanence, les Beatles sont même surnommés « le monstre à quatre têtes » au début des années 1960. Ringo Starr a par exemple évoqué « une incroyable intimité, rien que quatre types qui s'aimaient les uns les autres. C'était sensationnel ». Depuis le départ aussi, une très forte complicité lie John Lennon à Paul McCartney, son partenaire d'écriture, son alter ego, qui explique : « Le fait est que nous sommes vraiment la même personne. Nous sommes juste les quatre parties du même tout ».
Après la dissolution du groupe, les relations de Lennon varient grandement avec les différents membres. Seul Ringo Starr conserve continuellement de bonnes relations avec lui. Il lui compose même certaines chansons durant sa période de tension avec Yoko Onof 34. De même, il participe, comme Harrison et McCartney, au troisième album de Starr, Ringo. Cependant, si les quatre Beatles participent à l'album, ils ne sont à aucun moment tous réunis.
John et George Harrison conservent de bonnes relations jusqu'au départ de Lennon pour les États-Unis. Lorsque Harrison part en tournée à New York, Lennon accepte de le rejoindre sur scène. Cependant, leurs relations se tendent lorsque Lennon ne se présente pas à la réunion qui doit légalement dissoudre le groupe. De même, lorsqu'en 1980, Harrison publie son autobiographie I Me Mine, Lennon s'exaspère de ne pas y être cité et n'hésite pas à lancer quelques piques à ce sujet durant une interview de Playboy.
Mais c'est avec Paul McCartney que les relations se tendent le plus. Dans son album Imagine, Lennon lance une violente chanson à son encontre, How Do You Sleep? (en réponse à la chanson Too Many People de Paul), dans laquelle il attaque violemment son ami pour son conformisme, prétend qu'il n'a rien fait à part Yesterday et chante : « Those freaks was right when they said you was dead » (« Ces mabouls avaient raison de dire que tu étais mort », une référence à la rumeur sur la mort de McCartney lancée en 1969). Par la suite, Lennon déclare cependant s'être plus attaqué à lui-même qu'à Paul. Leurs relations se réchauffent en 1974 et, en 1975, McCartney raconte que la dernière fois qu'ils se sont retrouvés ensemble chez Lennon, ils ont regardé l'émission Saturday Night Live, dans lequel Lorne Michaels proposait de réunir le groupe pour 3 000 dollars. Dans son interview à Playboy, Lennon raconte que, sur le moment, ils ont envisagé de se rendre aux studios de télévision pour faire une blague, mais qu'ils étaient trop fatigués. Le résultat a été imaginé dans le téléfilm Two of Us, sorti en 2000.
Après l'assassinat de Lennon, McCartney est sous le choc : sa dernière tentative de réconciliation s'était soldée par un échec, John le mettant littéralement à la porte. Cependant, peu avant sa mort, Lennon avait déclaré : « Je n'ai jamais demandé qu'à deux personnes d'être mes partenaires de travail ; l'une était Paul McCartney, et l'autre Yoko Ono. Pas mal, non ? » Par la suite, McCartney rend plusieurs fois hommage à son ami, en chanson. En 1982, il compose Here Today en son honneur, parue sur Tug of War, le premier album qu'il publie après la mort de Lennon. McCartney lui rend aussi hommage en concert ; à partir de 2008, il reprend sur scène A Day in the Life et Give Peace a Chance.
C'est l'intéressé qui résume le mieux ses rapports avec les autres membres du groupe : lorsqu'on lui demande, en 1980, si ceux-ci sont ses pires ennemis ou ses meilleurs amis, Lennon répond que ce ne sont ni l'un ni l'autre, et qu'il n'en a vu aucun depuis un certain temps. Il déclare également : « Je continue à adorer ces mecs. Les Beatles, c'est fini, mais John, Paul, George et Ringo, ça continue.

Idéaux et polémiques Engagement pacifiste et politique

Lennon et Ono enregistrent Give Peace a Chance lors du bed-in de Montréal.
Si les idées pacifistes de Lennon sont déjà visibles dans le film How I Won the War, sorti en 1967, il n'écrit sa première chanson ouvertement politique que l'année suivante : Revolution, publiée en single avec les Beatles. Il y indique en substance sa façon de faire la révolution, selon lui davantage une question d'état d'esprit, et en tout cas sans violence. Sa rencontre avec Yoko Ono le pousse à exprimer plus loin ses idées : l'année 1969 le voit s'activer sur tous les fronts médiatiques, accompagné partout par celle qui va devenir son épouse. Dès leur lune de miel à Amsterdam, en mars, Lennon et Ono organisent un « Bed-in for Peace » dans leur chambre d'hôtel où, en pyjama dans leur lit, ils reçoivent des journalistes pendant une semaine, pour promouvoir la paix dans le monde, obtenant ainsi une visibilité mondiale. Les Lennon organisent alors un deuxième bed-in en juin, à Montréal ; ils ont en effet dû renoncer à leur premier choix, les États-Unis, car Lennon y est interdit d'accès. Au Canada, Lennon et ses amis enregistrent Give Peace a Chance dans leur chambre d'hôtel, le 1er juin 1969. La chanson est reprise par des manifestants opposés à la guerre, à Washington D.C., le 15 octobre suivant : Lennon, qui suit les événements depuis chez lui à Londres, décrit cette journée comme « l'une des plus belles de sa vie ».
Toujours en chanson, Lennon se propose de soutenir la candidature de Timothy Leary, « le Pape du LSD », au poste de gouverneur de Californie, en composant Come Together, en accord avec le thème de la campagne de Leary (« come together, join the party »). Cependant, il décide finalement de garder la chanson et l'enregistre avec les Beatles pour la publier en single. À la fin du mois de novembre 1969, John pousse son engagement jusqu'à renvoyer son insigne de membre de l'Empire britannique, alors détenu par sa tante « Mimi » Smith, à la reine d'Angleterre, en signe de protestation contre certains engagements de l'armée britannique. Si certains y voient une manœuvre publicitaire, Lennon reçoit, dans cette affaire, le soutien du philosophe Bertrand Russelle 21. Il se permet même une petite pique à destination de la reine, dans un mot accompagnant sa médaille : « Votre Majesté, je renvoie mon MBE pour protester contre l'engagement de la Grande-Bretagne dans le conflit Nigeria-Biafra, contre notre soutien des États-Unis au Viêt Nam, et contre les mauvaises ventes de Cold Turkey. Avec amour, John Lennon ». En décembre, Lennon et Ono lancent la campagne War Is Over (« la guerre est finie ») : le couple diffuse, en plusieurs langues et dans le monde entier, le message « La guerre est finie… si vous le voulez. Joyeux Noël, John et Yoko ». Le même mois, le couple Lennon participe à une manifestation dédiée à James Hanratty, présumé exécuté par erreur en 1962.
Lennon s'engage également aux côtés d'autres activistes et se radicalise progressivement. Au mois de janvier 1970, il se rase la tête et vend ses cheveux aux enchères pour soutenir Michael X, activiste et révolutionnaire noir de Londres. Le mois suivant, Lennon apparaît les cheveux courts dans l'émission Top of the Pops, où il interprète son nouveau single, Instant Karma!, lui aussi véhiculant un message de paix. L'année suivante, il se lie d'amitié avec Jerry Rubin et Abbie Hoffman, fondateurs du Youth International Party, mouvement de gauche anti-guerre et anti-raciste ; Lennon accepte ainsi de donner un concert de soutien lorsque des détenus noirs sont abattus au cours d'émeutes en prison. Le mois suivant, lorsque le poète John Sinclair est arrêté pour avoir vendu deux joints de marijuana à un policier sous couverture, Lennon lui dédie une chanson et participe à un concert de soutien, le 10 décembre 1971. Il apparaît sur scène aux côtés de Yoko Ono, Phil Ochs, Stevie Wonder et d'activistes pacifistes. Sinclair est libéré trois jours plus tard. C'est à l'occasion de ce concert que le FBI commence à s'intéresser au cas de Lennon, des agents dissimulés dans la foule ayant enregistré tout ce qui s'y passait. En 1972, soit l'année suivante, Lennon écrit la chanson Angela pour soutenir la campagne visant à faire libérer Angela Davis, activiste proche des Black Panthers.
Un ancien agent du MI5, David Shayler, a également déclaré que Lennon avait donné de l'argent à l'Irish Republican Army, à la suite du Bloody Sunday. Choqué par l'événement, le chanteur a en effet expliqué qu'il préférait être du côté de l'IRA plutôt que de celui de l'armée britannique. Lennon écrit deux chansons en référence à cet épisode : The Luck of the Irish et Sunday Bloody Sunday (où il exprime son soutien aux catholiques, parues sur l'album Some Time in New York City en 1972. Cette année-là, Lennon aurait également financé le Workers' Revolutionary Party, parti trotskiste britannique. Les dons du chanteur à l'IRA et au WRP s'élèveraient au total à 45 000 livres. Ces informations, révélées seulement en 2000 dans la presse, ont été fermement démenties par Yoko Ono.

Tentative d'expulsion des États-Unis

En 1972, craignant que les activités pacifistes et le soutien de Lennon au démocrate George McGovern ne coûtent sa réélection à Richard Nixon, le gouvernement américain tente de chasser le chanteur du pays. En effet, en février, John Lennon est cité dans un rapport confidentiel de la Commission à la sécurité intérieure, au sujet de militants de gauche en pleine campagne anti-Nixon : « Ces gauchistes, notamment Rennie Davis, déjà arrêté pour des participations à des actions de ce type lors du rassemblement du parti démocrate à Chicago en 1968, prévoient d'utiliser John Lennon afin de recruter le plus de gens possible ». En conséquence, Nixon lui-même aurait personnellement demandé à ce que Lennon soit désormais surveillé. De plus, le sénateur Strom Thurmond considérait que « l'expulsion pouvait être une contre-mesure stratégique » contre Lennon. Par ailleurs, certaines chansons du musicien sont interdites et il est constamment suivi, selon ses dires, par des agents du FBI, qui ne cherchent même pas à se cacher : « J'ouvrais ma porte, et hop ! Il y avait un gars en faction de l'autre côté de la rue. Ils me suivaient partout, tout le temps ! Et surtout, ils tenaient à ce que je m'en rende compte ! »
Les procédures pour l'expulser débutent le mois suivant, se fondant sur un délit de possession de cannabis datant de 1968, alors que Lennon résidait encore à Londres. S'ensuivent quatre ans de procès. Le 16 mars 1972, Lennon reçoit son ordre d'expulsion du territoire américain. Toutefois, il parvient à rester sur le sol américain, grâce à son avocat Leon Wildes et au soutien de nombreuses personnalités, via une pétition signée entre autres par Bob Dylan, Fred Astaire et même John Lindsay, alors maire de New York. Les problèmes de Lennon avec l'administration américaine ne l'empêchent pas de continuer son action. Il participe ainsi, en mai, à une manifestation pacifiste à Manhattan. En juin, il publie un nouvel album, Some Time in New York City, de loin son disque le plus engagé politiquement.
Le 23 mars 1973, Lennon est à nouveau prié de quitter le pays dans les soixante jours. Ono et lui répondent, le 1er avril, par un discours exprimant leur volonté de créer un état conceptuel, sans frontières, ni territoire, ni passeport, mais uniquement un peuple : Nutopia. Cette « Nouvelle Utopie » (la première était celle de Thomas More, dans son livre L'Utopie) a pour hymne national un silence de quelques secondes, et tous ses citoyens en sont ambassadeurs. Cependant, le concept ne prend pas auprès du public et tombe dans l'oubli. Le 27 juin, le couple apparaît aux audiences du procès du scandale du Watergate.
Par la suite, les successeurs de Nixon — Gerald Ford, puis Jimmy Carter — se montrent moins impliqués dans le combat contre Lennon ; ce dernier est même présent au gala d'investiture de Carter. Finalement, il reçoit sa carte de résident permanent en juillet 1976, avec la possibilité de devenir citoyen américain après cinq ansi. Le récit de ces événements a fait l'objet d'un documentaire, Les U.S.A. contre John Lennon, sorti en 2006.

Å’uvre

Musique Chant

Si John Lennon chante une grande partie du répertoire des Beatles, il n'en déteste pas moins sa voix. George Martin se rappelle qu'« il avait un dégoût inné pour sa propre voix, que je n'ai jamais compris. Il me disait toujours de faire quelque chose de sa voix, mettre quelque chose par-dessus, la rendre différente ». De fait, le producteur effectue régulièrement des retouches ou des corrections pour satisfaire le chanteur. Lennon est toutefois capable de performances vocales spectaculaires. Ainsi, enrhumé lors de l'enregistrement de l'album Please Please Me, bouclé en douze heures d'affilée, il préserve sa voix jusqu'au dernier moment, avant de hurler sur Twist and Shout, tout en étant conscient qu'il s'abîme la voix pour les jours qui suivent31. On voit aussi, dans la série vidéo Anthology, George Martin jouer la bande de la première prise d'A Day in the Life, sans aucun artifice, et s'émouvoir : « Écoutez la voix de John ! Elle me donne des frissons à chaque fois que je l'écoute ! » Mais surtout, du début à la fin du groupe, la complémentarité des voix de John Lennon et de Paul McCartney, l'expressivité, la justesse, la finesse et le timbre de leurs harmonies, sont pour beaucoup dans le succès des Beatles.
Avec les débuts de sa carrière solo, Lennon compose davantage de ballades comme Imagine, sur lesquelles sa voix s'illustre de façon plus douce que sur les premiers rocks des Beatles. Au début des années 1970, le début de sa thérapie du cri primal a des effets qui se ressentent sur les chansons de l'album John Lennon/Plastic Ono Band, comme Mother ou I Found Out, où il hurle littéralement. Mais il avait déjà été l'auteur de performances aussi extrêmes avant d'entamer cette thérapie : un an plus tôt, sur Cold Turkey, il explore les limites de sa voix pour rendre compte des affres du sevrage, expliquant avoir été inspiré par Yoko Ono.

Instruments

Le premier instrument dont Lennon apprend à jouer est l'harmonica. Son oncle George Smith lui en offre un dans son enfance et lui apprend à en jouer. L'instrument revient beaucoup dans les premières prestations des Beatles à Hambourg et au Cavern Club, et devient un effet récurrent de leurs premiers enregistrements, revenant ainsi sur plusieurs singles tels que Love Me Do, Please Please Me ou From Me to You. Lennon abandonne par la suite cet instrument, qu'il utilise pour la dernière fois en studio sur I'm a Loser : il considère que l'effet créé est désormais sans surprise.
L'instrument par excellence de John Lennon est la guitare, à laquelle il est initié dans sa jeunesse par sa mère Julia, qui lui enseigne tout d'abord le banjo. Sur la plupart des titres des Beatles, il tient ainsi la guitare rythmique, tandis que George Harrison est guitariste solo. S'il utilise une guitare acoustique avec les Quarrymen, il utilise majoritairement des guitares électriques avec les Beatles. L'une d'entre elles, sa Rickenbacker 325, est devenue emblématique, et a été reproduite comme contrôleur de jeu pour The Beatles: Rock Band, sorti en 2009. Il a aussi rendu célèbre un autre modèle de guitare, l'Epiphone Casino, notamment utilisée dans les clips de Hey Jude et Revolution en 1968, ainsi que lors du concert sur le toit d'Apple en 1969. Lennon joue de très rares fois de la basse, notamment sur les titres Helter Skelter, Let It Be et The Long and Winding Road, dans les cas où Paul McCartney est au piano ou à la guitare électrique. Il est aussi amené à jouer de l'orgue, comme dans la séquence de The Night Before du film Help!, ou lors du concert au Shea Stadium de New York en 1965 pour l'interprétation de I'm Down.
Durant sa carrière solo, Lennon montre également un certain talent pour le piano, instrument déjà utilisé lors de séances de composition avec Paul McCartney, par exemple pour I Want to Hold Your Hand née d'une improvisation au piano. Le titre souvent considéré comme le plus emblématique de Lennon en solo, Imagine, est aussi joué au piano. Durant cette époque, Lennon s'essaie également à divers bricolages sonores avec Yoko Ono, aboutissant à des morceaux d'avant-garde et des albums de musique expérimentale tels que Two Virgins. Il en est de même au sein des Beatles, où Lennon, s'il n'est pas le premier à s'intéresser à l'avant-garde, est le premier à placer un morceau du genre sur un album, le Revolution 9 de l'« album blanc ».

Écriture et art Auteur-compositeur
Lennon/McCartney.

Le tandem Lennon/McCartney est à l'origine de la majorité des succès des Beatles.
Durant la carrière des Beatles, Lennon signe toutes ses chansons de la marque Lennon/McCartney, son partenaire faisant de même, qu'une chanson ait été écrite en collaboration ou non. Formé à la suite de la rencontre des deux musiciens dès 1957, le duo écrit ses premières chansons lors de sessions chez Paul ou à « Mendips ». Il n'est pas rare que l'un ait un titre en tête, auquel cas l'autre rajoute les couplets, compose un pont ou un solo. Leurs premiers hits internationaux, From Me to You, She Loves You ou I Want to Hold Your Hand, sont quant à eux écrits en totale collaboration. Les compositions de ce type sont plus fréquentes au début de leur carrière. Dans le cas où l'idée de départ vient de Paul McCartney, Lennon apporte souvent un contrepoint à l'optimisme des chansons de son partenaire ; ainsi ajoute-t-il une touche de tristesse ou d'impatience à We Can Work It Out et Michelle. Sur le contenu des chansons, Lennon a généralement plus tendance à parler de lui-même, là où McCartney a davantage de facilités à imaginer les situations. Parmi ses influences en termes d'écriture, Lennon cite volontiers Bob Dylan, dont les textes l'ont poussé vers plus d'introspection et d'analyse de ses propres sentiments.
Progressivement, John et Paul préfèrent composer séparément, ce qui ne les empêche pas de s'aider et de compléter leurs chansons. En 1967, McCartney ajoute ainsi une transition au sein de A Day in the Life de Lennon, tandis qu'ils élaborent ensemble With a Little Help from My Friends. De même, I've Got a Feeling est un mélange de chansons inachevées de chacun. Par ailleurs, si McCartney écrit les chansons les plus populaires du groupe, Hey Jude, Yesterday, c'est Lennon qui est à l'origine des compositions les plus abouties sur le plan musical, Strawberry Fields Forever, I Am the Walrus.
Après la fin du groupe, Lennon reconnaît volontiers avoir écrit quelques chansons « médiocres » dans un but plutôt alimentaire, comme Little Child ou Any Time at All. Avec le temps, il écrit des chansons plus personnelles ; I'm a Loser décrit ainsi ses sentiments du moment. De même, il compose Nowhere Man alors qu'il se sent déprimé, et « homme de nulle part », et In My Life, où, devenu une star planétaire à 25 ans, il se retourne avec nostalgie sur son passé. Il lui arrive également d'exprimer ses craintes quant à sa vie sentimentale, dans Run for Your Life, où il menace sa femme de la tuer en cas d'adultère, un acte dont il ne se prive pourtant pas en tournées, ou Don't Let Me Down, cri déchirant de Lennon à Yoko Ono, l'incitant à rester auprès de lui. Par ailleurs, il compose, à partir de 1966, des chansons aux tonalités psychédélique et aux textes remplis de non-sens. D'autres créations, comme I Want You, She's So Heavy ou You Know My Name, Look Up the Number sont plus minimalistes dans leur texte.
Si, au sein des Beatles, John Lennon ne s'est permis qu'une seule chanson politique, Revolution, il lance sa carrière solo avec Give Peace a Chance, un titre à vocation contestataire et pacifiste. Son engagement politique émaille ainsi toute sa discographie en solo, avec des hymnes tels Power to the People, Imagine, et Working Class Hero, ou encore des chansons de soutien à diverses causes. Dès son premier album, John Lennon/Plastic Ono Band, Lennon tourne la page des Beatles, en les citant, sur la chanson God, parmi les symboles auxquels il ne croit plus. Les textes de l'album contiennent déjà les thèmes qui lui seront chers par la suite, l'étude de soi-même et de ses doutes, et sa relation avec Yoko Ono, à qui il consacre régulièrement des chansons. Il s'essaie également à d'autres façons d'écrire, moins conventionnelles : les « chansons journalistiques », écrites à la va-vite, sur l'album Some Time in New York City ; les berceuses Beautiful Boy, à destination de son fils Sean, ou les chants de Noël Happy Xmas War Is Over. Mûri, Lennon s'inspire de ses lectures : ainsi Mind Games est une référence à un livre de psychologie traitant de l'élévation de conscience. De même, il explore le féminisme, sous l'influence de Ono, via Woman Is the Nigger of the World et surtout Woman, qu'il écrit après avoir lu notamment The First Sex d'Elizabeth Gould Davis. Lennon se laisse aussi volontiers aller à la nostalgie, mais règle aussi ses comptes, parfois durement, avec Paul McCartney, How Do You Sleep?, avant de se retourner contre Allen Klein, Steel and Glass. Enfin, il n'oublie pas ses racines rock 'n' roll et compose encore quelques titres dans ce style, comme It's So Hard, qu'il enregistre avec le saxophoniste renommé King Curtisi.

Écrivain et artiste

John Lennon commence à écrire et dessiner de façon créative assez tôt, à la suite des incitations de son oncle. Il rassemble ses histoires, ses poèmes, ses bandes dessinées et ses caricatures dans un cahier d'exercices de son école, qu'il baptise le Daily Howl, et qu'il montre à ses amis pour les amuser. L'ensemble est truffé de jeux de mots, les dessins qu'il crée représentent souvent des personnes handicapées — pour lesquelles John éprouve une certaine fascination, voire, d'après George Harrison, de la peur — et les histoires qu'il raconte sont satiriques à souhait. En 1964, Lennon publie son premier ouvrage, In His Own Write En flagrant délire, un recueil de dessins, de poèmes et de courtes histoires pleines d'humour et de non-sens, dont certaines sont reprises du Daily Howl. « C'est ma forme d'humour. Je masquais mes sentiments derrière du charabia. » Par exemple, il joue sur la sonorité des mots, à l'image du titre du livre, In His Own « Write », au lieu de « right » ou encore son texte introductif : « I was bored on the 9th of Octover 1940 » bored au lieu de born, ce qui donne « Je me suis ennuyé le… » au lieu de « Je suis né le… » ; Octover au lieu de October. Le livre est apprécié par la critique, ce qui surprend son auteur : « À mon grand étonnement, les critiques l'ont aimé. Je ne pensais pas que le livre serait ne serait-ce que critiqué. Je ne pensais pas que les gens accepteraient le livre comme ils l'ont fait. Pour dire vrai, ils l'ont considéré plus sérieusement que je l'ai fait, pour ma part. Tout a commencé comme une blague pour moi ».
Suite au succès du premier, Lennon publie un second ouvrage, A Spaniard in the Works, Un glaçon dans le vent, en 1965. Le livre contient notamment une histoire sur Sherlock Holmes, qu'il déclare être la chose la plus longue qu'il ait jamais écrite. Dans sa façon de travailler, Lennon avoue être chaotique et dissipé : « Mon esprit ne s'attarde pas longtemps sur le même sujet. J'oublie qui j'ai mis en scène, je me perds, j'en ai marre et ça m'ennuie. C'est pour ça que je tue généralement tout le monde. Je les ai tous tués dans le premier livre mais, dans le deuxième, j'ai essayé de ne pas le faire, j'ai essayé de progresser. » Lennon reste par ailleurs très influencé par Lewis Carroll et Ronald Searle et nourrit, à l'époque, l'ambition d'écrire un livre pour enfants. Un glaçon dans le vent se vend cependant moins bien que le premier.
Ces deux livres inspirent une pièce de théâtre, The John Lennon Play: In His Own Write, mise en scène en 1968. La première représentation de la pièce marque l'une des premières apparitions publiques de Lennon au bras de Yoko Ono. Lorsqu'il se retire de la vie publique pour s'occuper de son fils Sean, Lennon se consacre à nouveau à l'écriture et au dessin. Ces œuvres sont publiées dans différents ouvrages posthumes tels que Skywriting by the Word of Mouth ou encore Real Love: The Drawings for Sean.

Discographie Avec les Beatles

C'est durant l'enregistrement de l'« album blanc » que Lennon commence à s'essayer à la musique expérimentale, avec le titre Revolution.
La discographie de John Lennon est tout d'abord commune avec celle des Beatles, et débute avec le premier album du groupe, Please Please Me en 1963, auquel succède rapidement With The Beatles la même année. Si ces deux albums contiennent un certain nombre de reprises, ils comprennent également les premières chansons signées Lennon/McCartney. Plusieurs albums se succèdent durant la Beatlemania, au rythme effréné de deux albums par an, jusqu'à la sortie en 1965 de Rubber Soul, qui marque un tournant pour le groupe. Il s'agit également du début de la période hippie de Lennon, illustrée par la chanson The Word.
Les deux albums suivants, Revolver, 1966 et Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band 1967, sont souvent considérés comme l'apogée artistique du groupe. C'est également valable pour Lennon qui compose à cette époque plusieurs de ses chansons les plus appréciées, telles que Strawberry Fields Forever, Lucy in the Sky with Diamonds et I Am the Walrus, aux tonalités psychédéliques. La préparation de l'album blanc marque le début des tensions entre John et Paul McCartney. Lennon compose à cette époque un grand nombre de chansons. L'album est en particulier marqué par Revolution 9, un collage sonore réalisé par John et Yoko Ono, et inséré sur l'album en dépit du désaccord manifeste de McCartney et George Martin. Sur Abbey Road, Lennon compose ce qu'il considère comme l'une de ses chansons préférées, Come Together.

Carrière solo

Article détaillé : Discographie de John Lennon.
John Lennon réalise son premier album hors du groupe en 1968, avec Two Virgins. Il s'agit d'un album de musique expérimentale réalisé avec Yoko Ono, dont la pochette est ornée d'une photographie du couple dénudé. L'album, qui fait scandale, ne connaît qu'un succès relatif. Le premier véritable single solo de Lennon est Give Peace a Chance, enregistré à Montréal en 1969. Après la séparation définitive des Beatles, Lennon réalise en 1970 son premier album, John Lennon/Plastic Ono Band, qui devient l'un de ses albums les plus populaires. Il se caractérise par ses tonalités mélancoliques, Mother, Isolation et parfois belliqueuses, Working Class Hero.
En 1971 sort Imagine, un des albums-phares du chanteur, qu'il décrit comme « Working Class Hero avec du sucre ». L'album contient la chanson du même nom, qui atteint le sommet des classements de nombreux pays et devient avec le temps l'un des plus grands hymnes pacifistes jamais écrits. Au cours des trois années qui suivent, Lennon enregistre encore quatre albums, relativement mineurs, dont Walls and Bridges qui se classe n° 1 aux États-Unis. Il se retire ensuite pendant cinq ans, pour s'occuper de son fils Sean, et revient en 1980 avec Double Fantasy, en très étroite collaboration avec Yoko Ono. Le chanteur est assassiné peu après.
Nombre d'albums paraissent après la mort de Lennon. S'il s'agit surtout de compilations, on trouve également un album studio publié à titre posthume, en 1984, Milk and Honey, et une collection d'inédits publiée en 1986, intitulée Menlove Ave.s 58 Le coffret John Lennon Anthology, sorti en 1998, est un panorama de la carrière solo de l'artiste, contenant un certain nombre de prises inédites.

Filmographie

Comme acteur, en dehors des quatre films dont le groupe est le sujet principal pendant sa carrière, John Lennon joue dans un seul film, en 1967. Après la séparation des Beatles, il produit plusieurs courts-métrages d'avant-garde, avec sa femme Yoko Ono.

Succès des Beatles

Les Beatles dans un extrait de la bande annonce du film Help!. John Lennon est devant, suivi de Paul McCartney et George Harrison.
La première incursion des Fab Four au cinéma date de 1964, avec A Hard Day's Night, réalisé par Richard Lester. Ce documentaire parodique en noir et blanc est supposé montrer comment les Beatles vivent en pleine Beatlemania. Cependant, la représentation de la folie qui les entoure est édulcorée car, en réalité, les quatre Beatles commencent à la vivre de plus en plus difficilement, spécialement Lennon. Celui-ci s'enfonce progressivement dans un mal de vivre, qu'il transpose dans sa chanson Help!h 3, point de départ du film du même nom, de nouveau réalisé par Lester en 1965. Cette fois, le film est en couleurs et l'histoire est totalement fictive : les Beatles sont poursuivis par une secte hindoue qui cherche à récupérer une bague sacrificielle que Ringo porte à son doigt. Tous critiquent le film à sa sortie, se considérant comme relégués dans un rôle secondaire.
En août 1966, la Beatlemania a pris une ampleur effrayante et dangereuse, frustrant les Beatles. Ils décident de mettre un terme aux tournées et arrêtent de jouer en public. Lennon vit mal cet arrêt qui, pour lui, signifie la fin des Beatles. Il tente de trouver une autre alternative et accepte un rôle de soldat dans le film How I Won the War, toujours réalisé par Lester et sorti en 1967. Pendant le tournage, il compose Strawberry Fields Forever, annonciatrice des productions des Beatles de cette année-làh. Après un Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band au succès retentissant, le groupe, sous la direction de Paul McCartney, se lance dans un film, que ce dernier produira lui-même. Le résultat est Magical Mystery Tour, réalisé avec la collaboration de Bernard Knowles et paru fin 1967. Le film met en scène les Beatles dans un voyage en autobus psychédélique, accompagnés d'un rassemblement hétéroclite d'acteurs choisis au hasard. Le succès n'est pas au rendez-vous ; les critiques descendent le film et même le public est déçu. Les chansons du film, rassemblées sur le double EP Magical Mystery Tour, sont cependant bien accueillies, toutes dans la même veine psychédélique que celles de Sgt. Pepper'sh.

Projets expérimentaux

À la suite de ce premier échec critique et commercial et de sa rencontre avec Yoko Ono, John Lennon essaie de s'aventurer hors du cadre des Beatles et participe, fin 1968, au Rock and Roll Circus, une émission musicale organisée par les Rolling Stones. Auparavant, il aurait dû s'impliquer, avec le groupe, dans le film animé Yellow Submarine, réalisé par George Dunning. Mais les Beatles, se désintéressant du projet, n'y prêtent même pas leurs voix et s'occupent exclusivement de fournir une poignée de chansons, rassemblées par la suite sur l'album du même nom.
Le dernier film de John avec les Beatles constitue le témoignage de la séparation du groupe. Au début de 1969, le groupe doit faire un dernier film pour respecter son contrat avec United Artists, alors qu'il n'a plus la moindre envie de jouer une nouvelle comédieh. On décide donc de les filmer en répétition, pour un concert final sur le toit des bureaux d'Apple44. Cependant, les tensions sont manifestes pendant le tournage et elles transparaissent dans le film. Les Beatles attendent un an avant de le laisser sortir, tant ils sont insatisfaits du résultat. Let It Be, réalisé par Michael Lindsay-Hogg, paraît en 1970, peu avant l'album éponyme. Lors de sa sortie, le groupe s'est déjà séparé.
En 1968, quelque temps avant que les Beatles ne se séparent, Yoko Ono initie Lennon à la réalisation de courts films expérimentaux. Le couple en produit plus d'une trentaine jusqu'en 1972. La plupart consistent en des extraits de concerts filmés et de clips, tandis que d'autres ont un concept bien défini, par exemple, Self-Portrait qui montre le pénis de John en phase d'érection, et Erection, qui présente, en avance rapide, la construction de l'International Hotel de Londres.

Postérité

Héritage Patrimoine

Imagine, la chanson la plus populaire de Lennon, a été composée dans la salle reconstituée sur cette photographie.
Depuis la mort de Lennon, c'est Yoko Ono qui gère son patrimoine. Elle produit ainsi un grand nombre d'albums posthumes du musicien, à partir d'enregistrements inédits. Lorsque à la fin des années 1990, Paul McCartney demande à ce que Yesterday soit créditée « McCartney/Lennon » plutôt que « Lennon/McCartney », sur la compilation 1, Ono refuse. De même, elle s'implique, avec les Beatles encore en vie et l'épouse de George Harrison, dans la production du jeu The Beatles: Rock Band et, de façon générale, dans le devenir des intérêts du groupe. Ono gère également l'image de son mari, ce qui provoque, en 2010, une polémique lorsque Lennon apparaît dans une publicité pour Citroën.
Des objets appartenant au chanteur sont également disputés aux enchères. Ainsi, en 2000, le piano sur lequel il a composé Imagine est acheté par George Michael pour plus de deux millions de livres sterling. De même, en 2007, un collectionneur britannique achète une paire de lunettes ayant appartenu à Lennon, pour une somme tenue secrète. En 2010, le manuscrit de paroles de la chanson A Day in the Life est vendu pour 1,2 million de dollars.
En 2006, le magazine Forbes annonce que Lennon est la quatrième des personnalités décédées les plus riches.

Honneurs posthumes

Plusieurs chansons écrites par Lennon — pour les Beatles comme pour lui-même — ont été reprises, notamment Imagine. De nombreux artistes ont également composé des chansons en son honneur. Par exemple, en 1982, dans l'album Hot Space de Queen, Freddie Mercury lui rend hommage dans la chanson Life Is Real (Song For Lennon). Scarabée, tiré de l'album M&J de Vanessa Paradis rend hommage à la vie de l'artistes. La chanson des Cranberries I Just Shot John Lennon en est également un exemple. De même, la chanson Gosses en cavale de Patrick Bruel évoque l'onde de choc qui a suivi l'annonce de la mort de Lennon. Liam Gallagher, le chanteur du groupe Oasis, considère pour sa part Lennon comme un héros, et a nommé son fils aîné Lennon Gallagher, en hommage au chanteur.
Les chansons de John Lennon connaissent également un grand succès après sa mort, et, en 1999, un sondage de la BBC révèle qu'Imagine est la chanson préférée des britanniques. En 2002, un autre sondage de la même BBC le classe parmi les « 100 plus grands héros britanniques ». Le magazine américain Rolling Stone le classe cinquième « meilleur chanteur de tous les temps », « plus grand artiste de tous les temps », alors que les Beatles arrivent premiers. Selon ce même magazine, deux de ses albums solo, Imagine et John Lennon/Plastic Ono Band, figurent parmi les 500 plus grands albums de tous les temps. Enfin, Lennon figure depuis 1987 au Songwriters Hall of Fame et, depuis 1994, au Rock and Roll Hall of Fames.

Hommages et mémoriaux

Au cinéma

Plusieurs films ont été réalisés sur Lennon après sa mort. Ainsi, un téléfilm, Two of Us, romance une rencontre entre Lennon et McCartney à New York, après la séparation des Beatless. Plusieurs films reprennent également l'assassinat de John Lennon : The Killing of John Lennon et Chapitre 27, tous deux sortis en décembre 2007. Dans ce dernier film, Lennon est incarné par Mark Lindsay Chapman, homonyme de son assassins. En 2009, les débuts de Lennon au sein des Quarrymen sont relatés dans le film Nowhere Boy, dont la sortie américaine est prévue pour célébrer le 70e anniversaire du chanteur, en octobre 2010 79. Des documentaires ont également été réalisés sur le chanteur, tels que Imagine: John Lennon, en 1988, composé d'images d'archives et d'extraits d'interviews et Les U.S.A. contre John Lennon en 2006, qui raconte les tentatives d'expulsion menées par Richard Nixon dans les années 1970.

Mémoriaux

Le mur " Lennon " de Prague

En 1985, le mémorial Strawberry Fields est inauguré au Central Park de New York, à proximité du Dakota Building. Il est le théâtre de rassemblements réguliers pour commémorer les anniversaires de l'artistes .
Un astéroïde découvert en 1983 par l'astronome Brian A. Skiff est baptisé (4147) Lennon en son honneur.
En 2002, l'aéroport de Liverpool, rénové, a été rebaptisé John Lennon Liverpool Airport. Une statue de John, en bronze, est installée dans le hall d'enregistrement tandis que la devise « above us only sky » tirée des paroles d'Imagine est peinte au plafond. À l'extérieur, un Yellow Submarine géant accueille les automobilistes.
Depuis le milieu des années 1980, un mur de la ville de Prague continue d'être couvert de graffitis en son hommage et est devenu le mur Lennons.
Le parc John Lennon ou Parque John Lennon est un parc public du district de Vedado de La Havane à Cuba. Sur l'un des bancs du parc se trouve une statue de John Lennon, elle fut inaugurée le 8 décembre 2000 par le président Fidel Castro. Une inscription près des pieds du banc nous dit : « Dirás que soy un soñador pero no soy el único, John Lennon », ce qui est une traduction des paroles de la chanson Imagine « Tu peux dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul ».
En 2007, près de la capitale islandaise Reykjavik, a été inaugurée l'Imagine Peace Tower, une tour qui projette un rayon lumineux en direction du ciel, chaque année, entre le 9 octobre et le 8 décembre.
Des expositions lui ont aussi été consacrées, dont John Lennon Unfinished Music, du 20 octobre au 25 juin 2006 à la Cité de la musiques 86 et Imagine, la ballade pour la paix de John & Yoko, une exposition temporaire au Musée des beaux-arts de Montréal, du 2 avril au 21 juin 2009.
Un hommage lui est rendu lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Londres, le 12 août 2012, avec son célèbre Imagine, interprété par une jeune chorale, puis par John Lennon lui-même, apparaissant sur les écrans géants du Stade Olympique.


Liens

http://youtu.be/omQQ0xk0R_c Imagine
http://youtu.be/CEKdIWZwJV4 Milk and honey
http://youtu.be/ftGvaFEXXhs Shaved fish
http://youtu.be/AKiy9lu8tbE Walls and bridges
http://youtu.be/UUZQZ_4Zl_M Mind Games
http://www.youtube.com/watch?v=SKQjxq ... L9D677432114EA257&index=6

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Posté le : 07/12/2013 21:23
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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