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Accueil >> newbb >> Défi d'écriture du 13/01/2014 [Les Forums - Défis et concours]

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Défi d'écriture du 13/01/2014
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A mon tour de proposer le défi de la semaine ?
Alors je vais faire appel à vos souvenirs d'enfant :
Souvenez-vous...Il y a très certainement un film, quand vous étiez jeune, qui vous a fortement marqué et dont vous vous souvenez avec émotion.
Racontez pourquoi, de quelle manière il vous a marqué et ce que cela vous a laissé comme souvenir.

Posté le : 10/01/2014 18:04
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Terreur nocturne

Il fait nuit noire et la pénombre a envahi ma chambre. Mon lit est placé dans un coin de ce grenier aménagé en pièce spacieuse. Le ciel nocturne se débarrasse lentement de ses nuages gris et la luminosité faiblarde de la pleine lune s’immisce à travers les stores du velux et éclaire mes jouets. La poupée géante reçue pour mes sept ans me fixe de ses yeux noirs et brillants. À côté d’elle, un nounours à la bouche à moitié décousue arbore un sourire menaçant.
Soudain, j’entends des grincements sinistres provenir du vieil escalier en bois vermoulu qui mène à ma chambre. Mon rythme cardiaque se met à s’affoler. Je remonte ma couette au-dessus de ma tête, ne laissant qu’un orifice pour mes yeux et mon nez. Je devine une ombre se glisser doucement dans la pièce. Elle s’arrête près du bac à jeux. Un claquement en provient et la mélodie lancinante de ma vieille boîte à bijoux se met à jouer sa chanson, déformée en raison de piles quasi déchargées. Je suis terrorisée et ne peux détourner mes yeux de cette ombre maintenant immobile. Il faut que j’actionne l’interrupteur mais j’ai peur que si je sors un bras de la caverne protectrice que m’offre ma couverture, le monstre va me l’arracher de ses dents acérées.
Impossible de dormir dans ces conditions. Rien ne sert d’appeler. Mes parents sont au rez-de-chaussée devant la télévision. Ils ne peuvent pas m’entendre et je n’ai plus l’âge d’avoir un baby-phone. Une idée, qui me semble celle d’un génie, me traverse l’esprit. Je me tortille jusqu’à retirer mon pantalon. Ensuite, je grignote un des boutons de ma chemise de nuit afin de le détacher. En utilisant l’élastique du bas de mon pyjama comme lance-pierre, j’arme ma munition de fortune en direction de l’interrupteur. Je me concentre, langue dépassant au coin de la bouche et paf … raté ! Deuxième bouton à détacher, plus coriace celui-là car il a été recousu par maman. Cible en vue … seconde tentative fructueuse ! Le lustre du plafond inonde enfin la chambre de sa lumière jaunâtre rassurante.
Je repousse brusquement ma couette, attrape le réveil métallique qui trône sur ma table de nuit pour le brandir comme arme en lançant un regard effrayé en direction du fameux monstre. Il m’observe avec ses yeux ronds et verts avant de ronronner en se dirigeant vers le bout de mon lit pour s’y lover.
Soulagée, j’annonce à haute voix :
« Je ne regarderai plus jamais de film d’horreur de ma vie ! Surtout « La nuit déchirée ». Merci Mac Gyver de m’avoir sauvée ! »
À ce moment, mon chat noir lève la tête, se tourne vers moi et déclare d’une voix caverneuse :
« Je veillerai sur toi, mon minou ! »

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Posté le : 12/01/2014 19:55
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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C'est évident, le cinéma n'avait pas, il y a Soixante ans, le même impact sur nos esprits qu'il en a aujourd'hui. Nous découvrions tout, absolument tout du monde le dimanche, dans la salle enfumée et surchauffée du cinéma de notre quartier.
Chaque séance était en deux parties :
- 1ère partie. Un petit film : Sherlock Holmes, les trois Stooge, un documentaire animal, ect... Puis la séquence politique : ' Regards sur le monde ', les sports et parfois un ou deux dessins animés qui étaient toujours accueillis par un grand " Ah ! " unanime de plaisir.
- L'entracte, avec l'arrivée de la placeuse, son petit panier d'osier accroché à son cou et l'inévitable ' Bonbons ? caramels ? esquimaux ? chocolats ? '
Dans un demi éclairage de la salle, les ' réclames ' de l'époque passaient sur l'écran. J'ai en mémoire un étonnant échantillonnage des publicités chantées de cette époque, où des phrases-clés les plus connues : -" Si vous les aimez...bien roulées...papier à cigarettes...O...C...B... " - Boire un martini, martini, martini, le monde entier chante et sourit " - " La boldoflorine, donne bonne mine ! " - " La meilleure des brillantines, c'est fleurvil " - " Un franco-russe au dessert, c'est un régal que l'on sert ! " - " Quand mon grand frère va camper, il n'oublie jamais, son tube de lait. Lait Mont-Blanc, beaux enfants ! " Houla, y'en avait ! Elles sont toutes là, dans la p'tit' tête à Bacchus..
Parfois, les jours fastes, il y avait une attraction sur scène : Magiciens, hypnotiseurs, chanteurs, musiciens.La plupart se faisaient siffler et huer, mais toujours dans la bonne humeur .
Quel que fut le programme, le rideau publicité tombait toujours à un moment ou à un autre. Et aussitôt, un long murmure s'élevait. Le jeu du mot à trouver : " F...N... " et l'interrogé devait trouver le mot en question.
- 2ème partie: Le film... Ah ce temps du noir et blanc, des Laurel et Hardy, Bud Abbot et Lou Costello, Fernandel, Bourvil, les opérettes de Luis Mariano , le petit Joselito,

Toute image qui bougeait était, pour moi, miraculeuse. Peut m'importait le sujet : il fallait rire ou pleurer.
Jusqu'au jour.....

Jusqu'à ce fameux film qui a bouleversé tant de choses en moi. Je devais avoir 7 ou 8 ans, et je suis tombé amoureux raide dingue de la petite héroïne du film 'La tulipe noire '..Rien à voir avec les deux ou trois autres films portant le même nom que je me suis empressé d'aller voir plus tard, vous pensez bien. Une petite gamine aux yeux noirs et profonds. Elle était traitée injustement, et c'est là que j'aurais tant voulu intervenir. A cette époque, je ne savais pas quel nom donner à ce que j'éprouvais. Ce que j'ai pu la sauver, dans mes rêves !

Un peu plus tard, ce fut " L'homme de la Jamaïque " qui me bouleversa, avec ses dernières images de l'héroïne qui allait, sur les chemins, avec sa valise, à la recherche de celui qu'elle aimait et qu'elle avait perdu, sur le fond d'une chanson mélancolique que je n'ai jamais oubliée : " C'est la lune, la lune rousse qui se lève, c'est la lune..."

Mais non...C'est à un tout autre film que je voulait vous emmener..
Pour ceux qui le peuvent, rappelez-vous, les autres, essayez d'imaginer.
1955 . Période des années puritaines durant lesquelles un sein ne se voyait pas, ne se dévoilait jamais et était l'objet de chuchotis dans les cours de récré.
Je venais d'avoir treize ans. Tout ce qui commençait à m'intéresser et à me faire poser des questions était vigoureusement tabou, point final.Ceci pour vous situer l'ambiance et le contexte de mon histoire
C'est à peu près l'époque à laquelle j'avais reçu la plus magistrale baffe de la part de ma mère, parce que j'avais dit à ma soeur Ginette qu'elle avait un rire hystérique. Pour maman, hystérique n'avait pas du tout la connotation que je voulais y mettre...
Je venais donc d'avoir treize ans et ma grande soeur Jacqueline, pour la circonstance, m'avait emmené en ville voir un film dans une grande salle. J'avais eu droit, avant la séance, à des pâtisseries, un diabolo-grenadine et, si je me souviens bien,à l'achat de quelques vêtements indispensables. A cette époque, indispensable voulait dire quelque chose..
Choix du film à aller voir. Ce fut à l'Eden, au rond-point ( là où se trouve Tati, maintenant ) que nous avons décidé d'aller. L'affiche était prometteuse de rigolade , on y voyait un acteur à peine connu, certes, Louis de Funès, mais qui avait une bonne tête rigolarde décorée de grandes moustaches, d'où le titre du film : " Ah ! Les belles Bacchantes ! "
Enfin...C'est comme ça que ma frangine avait interprété le titre....
Depuis, ce film, j'ai du le revoir cinq ou six fois, toujours avec le même plaisir lié aux souvenirs de ma première vision.
Film extrêmement osé pour son époque, il avait comme prétexte, autorisant sa parution , la couverture du spectacle de revue sur scène, et comme ce genre de spectacle était autorisé en théâtre, il semblerait donc qu'il pouvait l'être sur écran.
C'est ainsi que, durant une bonne heure et demie, j'ai pu enfin être initié aux quelques mystères féminins que la société s'était donné tant de mal à m'éviter.
Mais le plus gros du spectacle n'était pas forcément sur écran, bien que je n'en ai pas perdu une miette. Ma pauvre frangine semblait être en sueur sur son fauteuil et gesticulait en me racontant le côté éducatif de la faible intrigue sur laquelle s'appuyait faiblement le film, en soulignant les passages drôles et les mimiques de De Funès..
Moi, j'ai beaucoup aimé " Ah ! Les belles Bacchantes ! "
Vous pensez bien que, dès le lendemain, de retour à ma pension, j'ai vite consulté un dictionnaire pour connaitre le sens du mot bacchantes.
Tiens ! c'est marrant, la vie ! je ne savais pas encore que ces demoiselles célébraient le dieu Bacchus ...si ça peut vous dire quelque chose.


Posté le : 12/01/2014 20:27
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Mon grand-père était un grand fan de cinéma. Il avait connu les débuts du muet puis du parlant et enfin de la colorisation. Il avait des étoiles dans les yeux en me racontant cela. Il avait tous les fims de Marilyn Monroe, sa chouchoute, après ma grand-mère bien sûr !


J'ai retrouvé un peu cette magie dans ton texte Bacchus

Merci

Couscous

Posté le : 13/01/2014 06:43
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Ah, ce Mac Gyver ! Il y a une vingtaine d'années, il symbolisait le mâle victorieux qui se sortait de toutes les situations inextricables grâce à un bout de ficelle et un clou rouillé.
J'avais une petite voisine de magasin qui avait pris l'habitude de venir me trouver dès qu'elle avait un souci technique. Et elle en avait tous les jours.Souci mineur pour lequel je trouvais toujours une solution.
Et tous les jours, j'entendais sa petite exclamation admirative :
- " Oh vous alors ! vous êtes un vrai Mac Gyver ! "
Mais le coup du bouton de culotte et de l'élastique de caleçon, je ne connaissais pas...

Bisous, Couscous nordique !

Bacchus.

Posté le : 13/01/2014 08:32
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Tu as donc la même auréole de sainteté que lui ! Mac Bacchus à la rescousse. Je n'en attendrais pas moins de toi. Un grand coeurs pour aider les jeunes femmes en détresse.

Bisous, Bacchus, soleil du sud

Couscous

Posté le : 13/01/2014 19:02
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Mon tout premier film

J’ai 4 ans, je ne connais pas très bien mon père, il est marin et part six mois de l’année sur son bateau. C’est grâce à lui que nous pouvons acheter à manger et aussi des vêtements, c’est ce que me dit ma mère. Quand il revient à la maison il me fait un peu peur, il est très grand, parle avec une très grosse voix, pique quand on l’embrasse, ce que je suis obligée de faire le matin, le soir et à chaque fois que je sors ou que je rentre.
- Pourquoi est-ce que tu n’emmènerais pas ta fille se promener ?
Qu’est-ce que raconte ma mère ? Je n’ai pas du tout envie de sortir avec ce monsieur ! Je ne suis jamais sortie sans Maman.

- Bonne idée ! Je vais l’emmener au cinéma, il y a le dernier De Funès à l’Omnia.
- Tu n’as pas peur qu’elle soit un peu petite ?
- Mais non ! Tous les enfants y vont, c’est un film pour les jeunes. Papa t’emmène voir un film Dimanche, tu es contente ?
Mon sort est scellé, les grands ont décidé ! Je vais voir un film avec une espèce d’ogre que j’appelle papa et en plus je dois manifester mon contentement !
- Tu n’as pas l’air heureuse, je t’achèterai un Esquimau à l’entracte.
Ça s’achète les Esquimaux ? Il aura un igloo ?

Le temps passe, je vais à l’école, je joue, je regarde la télévision mais, rien. Mon père a dû oublier qu’on devait sortir tous les deux. De temps en temps j’entends ma mère dire :
- Clothilde va au cinéma avec son père dimanche.
Ses amies s’extasient :
- Tu en as de la chance ! J’aimerais bien aller au cinéma moi aussi !
Je leur laisse ma place si elles veulent !
Un après-midi alors que je ne m’y attends pas du tout, je vois mon père se préparer, mettre sa grosse canadienne marron, ses chaussures bien cirées, ses gants en cuir :
-On va au cinéma tous les deux en amoureux !

La peur m’envahit, j’aimerais tellement que ma mère vienne avec nous, mais elle doit rester avec ma petite sœur. Cet homme me fait peur.

Nous partons. Le cinéma n’est pas très loin de chez nous, mais pour mes petites jambes c’est un peu compliqué. Je bute et m’affale sur le trottoir.
-Nom de Dieu, rugit l’ogre qui me tient par la main. Tu t’es fait mal ?

Je pleure, la tension est trop forte.

-Quelle idée j’ai eu de t’emmener !

Il me relève en m’attrapant le bras avec sa main de géant.

Je n’ose rien dire et je ravale mes larmes.

Il y a la queue devant le cinéma. Mon père a pris des places au balcon, nous montons le grand escalier avec son tapis rouge. Il n’y a pas d’enfants de mon âge, ils sont tous très grands, ils ont l’air très heureux d’être là, ils rient et plaisantent avec leurs parents. Je me sens toute petite au milieu de cette foule excitée.
Nous nous asseyons sur de beaux fauteuils en velours grenat, je ne vois absolument rien, la personne qui se trouve devant moi cache ce qui semble intéressant à voir. Des dessins animés se succèdent, ils sont très loin et je dois me pencher à droite et à gauche pour apercevoir quelque chose. Tout à coup les lumières se rallument, je n’ai pas vu Louis De Funès, c’est bizarre le cinéma.

- C’est l’entracte, tu veux un esquimau ?
Je pense qu’il vaut mieux que je dise oui.

Une dame transporte un grand panier en osier à son cou, ça doit être amusant pour jouer à la marchande ! Mon père lui achète un petit paquet enveloppé dans du papier. Je ne sais pas trop quoi en faire, j’essaie d’enlever le papier mais ça n’est pas très facile. Mon père m’aide un peu énervé. En fait c’est une glace, j’adore les glaces ! Les lumières s’éteignent à nouveau avant que j’aie le temps de finir ma crème glacée, ça coule partout. Un autre film est projeté, c’est vraiment long le cinéma. Les personnages crient, se poursuivent, gesticulent, je ne comprends absolument rien.

Soudain mon père me touche et me dit :

- On s’en va, tu as bien dormi, si j’avais su on serait restés à la maison ! Tu t’es mis de la glace partout ! Tu n’as même pas fini de la manger!
Je n’ai pas dormi ! Le film n’était pas très bien, mais j’ai tout regardé !

Le lendemain, je suis très fière de dire à mes amis que je suis allée au cinéma avec mon père. Je ne peux pas dire le titre du film, mais par la suite j’ai toujours adoré les salles obscures. Ce film c’était Oscar d’Edouard Molinaro https://www.youtube.com/watch?v=GVMwIawdN9E
Je l’ai revu par la suite, et je ne pense pas qu’il soit très adapté pour un enfant de 4 ans.

Mon père n’était pas très doué avec les enfants, mais je sais maintenant que c’était aussi impressionnant pour lui que pour moi de sortir avec sa petite fille.

Posté le : 17/01/2014 08:08
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Bacchus nous avons les mêmes références à 10 ans d'intervalle, De Funès ! Il a vraiment marqué le cinéma, je l'aime toujours autant avec Jerry Lewis dans sa version américaine. Merci pour cette idée de défi.

Posté le : 17/01/2014 08:14
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Une jolie tranche de vie pleine d'émotions. Je commence à l'aimer cette petite Clothilde.

Merci

Couscous

Posté le : 17/01/2014 12:29
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Re: Défi d'écriture du 13/01/2014
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Merci, Arielleffe. J'ai retrouvé, dans ton texte, l'émotion que l'on éprouve, enfant, lorsque l'on pénètre dans les milieux d'adultes.. Je me souviens aussi du dos toujours trop large de la personne assise devant moi, de ma curiosité pour le panier à esquimaux et bonbons et du brouhaha des voix, à l'entracte.
C'est vrai que Jerry Lewis a été un comique qui a marqué une époque dans la mesure où il y avait un souffle nouveau dans sa forme d'humour. J'ai regardé, dernièrement, les quelques films que la télé a passé de lui et j'ai retrouvé le plaisir que j'avais éprouvé en les voyant à leur sortie.
Mon père , dans mes toutes premières années, était, lui aussi, rarement à la maison: il travaillait à Marseille. Je me souviens qu'un jour, pendant que je faisais de la balançoire près de la maison, j'ai vu passer un monsieur avec une valise. Nous nous sommes dévisagés tous les deux, étonnés. J'imagine que lui l'était parce que je ne me suis pas élancé vers lui, et moi parce que j'étais intrigué par son accoutrement qu'on appelait ( mais je ne le savais pas encore ) ' kakou ', à Marseille.
Le monsieur est entré chez moi ! j'ai foncé dans ma maison derrière lui, et maman m'a rappelé que le monsieur était mon papa... J'avais bien des souvenirs de lui, mais pas habillé de cette manière.
Le cinéma aide les souvenirs à resurgir...

Merci et amitiés de Bacchus.

Posté le : 17/01/2014 13:37
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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