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Accueil >> newbb >> Jean Delannoy cinéaste [Les Forums - Photographe/Peintre]

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Jean Delannoy cinéaste
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Le 12 janvier 1908 à Noisy-le-Sec dans le département de la Seine, naît

Jean-François Henri Delannoy,


réalisateur et scénariste français,il meurt le 18 juin 2008 à Guainville dans l' Eure-et-Loir. Ces films les plus Films notables sont : "L'Éternel Retour, La Symphonie pastorale, Notre-Dame de Paris, La Princesse de Clèves,
Les Amitiés particulières

Lors de la première véritable édition du festival de Cannes, en 1946, la victoire du cinéma français fut attribuée à La Symphonie pastorale. Le film célébrait à la fois le retour de Michèle Morgan des États-Unis et le savoir-faire de son réalisateur Jean Delannoy.

Sa vie

Il débute comme acteur, s'oriente ensuite vers la technique et devient monteur. Il réalise plus tard quelques courts métrages (1935), puis son premier grand film, Ne tuez pas Dolly, en 1937. Passionné par la littérature et les grands mythes, il tourne ensuite de nombreuses œuvres, dramatiques pour la plupart, dont certaines deviendront d'immenses succès populaires.

Son oeuvre

Disparu à l'âge de cent ans, ce metteur en scène, né en 1908 à Noisy-le-Sec, aura illustré, durant plusieurs décennies, un certain classicisme, signe distinctif de la production française des années 1940 et 1950, notamment. Passeur de grands classiques, Victor Hugo, Madame de La Fayette, adaptateur de grands contemporains, Gide, Sartre, Simenon ou de littérature populaire, Paul Féval, Pierre Véry, Jean Delannoy, après une brève carrière d'acteur, se révèle au public en 1942, avec Macao, l'enfer du jeu, d'après Maurice Dekobra, avec Mireille Balin.
Il avait déjà dirigé la comédienne dans La Vénus de l'or en 1938, habile étude des milieux financiers ; il la retrouvera dans une adaptation plutôt réussie de Pierre Véry, L'assassin a peur la nuit en 1942. Un montage nerveux, un rythme à l'américaine le prédisposent aux films de genre. Delannoy s'essaie même aux films conçus pour des chanteurs en vogue, tels Fièvres en 1941, où Tino Rossi, malgré les relances amoureuses de Jacqueline Delubac, Madeleine Sologne et Ginette Leclerc, ne renonce pas à la prêtrise ! C'est une des meilleures apparitions de ce chanteur à l'écran.

Jean Delannoy se tourne ensuite vers les films de cape et d'épée, très en vogue à l'époque, avec une adaptation de Paul Féval, Le Bossu en 1944, dans laquelle, bien avant Jean Marais, Pierre Blanchar campe un flamboyant Lagardère.
Ce comédien emphatique mais toujours juste a tourné à plusieurs reprises avec Delannoy – et notamment Pontcarral, colonel d'Empire en 1942, un des grands succès du cinéma pendant l'Occupation. Le film, bien que grandiloquent, ne manque pas d'un certain panache et multiplie les scènes d'anthologie.
Le réalisateur, désormais consacré, donne alors L'Éternel Retour en 1943, où il réactualise le mythe de Tristan et Yseult.
L'impact du film sur son public est surprenant : Jean Marais et Madeleine Sologne deviennent les icones de la jeunesse de l'époque, qui se montre prompte à revêtir le fameux pull jacquard du comédien et à adopter la blondeur de l'actrice. La collaboration de Jean Cocteau au scénario et aux dialogues est un gage de cette qualité, si honnie, quelque vingt ans plus tard, par les tenants de la Nouvelle Vague. L'Éternel Retour garde aujourd'hui un certain charme grâce à la photo noir et blanc et à l'aura des acteurs.

Jean Delannoy accumule succès et récompenses, notamment avec La Symphonie pastorale, d'après André Gide, où Michèle Morgan et Pierre Blanchar forment un couple quelque peu improbable, qui perpétue le mythe de l'éternel retour.
Artisan consciencieux, le metteur en scène restitue parfois la lutte intime des héros gidiens, une jeune aveugle et un pasteur, mais sans véritable regard personnel. Cette distance qui confine à la froideur finira par le desservir dans des productions dites de prestige, comme Dieu a besoin des hommes en 1950, avec Pierre Fresnay et Madeleine Robinson.
Adapté par Jean Aurenche et Pierre Bost d'un roman d'Henri Queffélec, Un recteur de l'île de Sein, le film n'en remporte pas moins le prix de la Biennale de Venise et de l'Office catholique international du cinéma.
Durant ces années, Jean Delannoy tourne Les jeux sont faits en 1947, dont Jean-Paul Sartre signe les dialogues. Le réalisateur crée un royaume des morts à la façon des studios hollywoodiens, mais parvient toutefois à préserver la thèse existentialiste de l'écrivain qui ne désavouera pas la production.
Le réalisateur explore également une veine historique, tentant de percer Le Secret de Mayerling en 1948, avec Jean Marais, qui vient de tourner – toujours avec Delannoy – Aux yeux du souvenir, avec Michèle Morgan.
Puis, dans les années 1950, le réalisateur cède à la vogue des films à sketches, tels Destinées, où Michèle Morgan incarne Jeanne d'Arc, ou encore Secrets d'alcôve, dans lequel Delannoy met en scène Le lit de la Pompadour , avec Martine Carol. Il réalisera encore Marie-Antoinette reine de France en 1956, avec Michèle Morgan – une superproduction en Technicolor qui doit plus à la justesse de la distribution qu'à une vision personnelle de l'Histoire.
À l'instar de Sacha Guitry, mais sans sa fantaisie, Delannoy donne un autre tableau d'histoire avec Notre-Dame de Paris en 1956, une adaptation plutôt kitsch du roman de Victor Hugo, avec de solides comédiens, Robert Hirsch, Alain Cuny et surtout deux vedettes internationales, Gina Lollobrigida et Anthony Quinn, qui succède, dans le rôle de Quasimodo, à Charles Laughton et Lon Chaney.
De cette décennie, il faut plutôt retenir deux bonnes adaptations de Georges Simenon, avec un Jean Gabin très convaincant dans le rôle du Commissaire Maigret. Maigret tend un piège en 1958 demeure un excellent témoignage sur le Paris des années 1950 et donne à Jean Desailly l'occasion d'un formidable rôle à contre-emploi.
Quant à Maigret et l'affaire Saint-Fiacre en 1959, l'atmosphère des intérieurs de Simenon y est restituée avec précision.
Le film suivant – Le Baron de l'écluse en 1960 –, dialogué par Audiard et interprété par Jean Gabin, Jean Desailly et Micheline Presle, fera le bonheur des cinéphiles et des amateurs de réjouissantes répliques. Jean Delannoy reviendra également à l'adaptation de classiques, comme La Princesse de Clèves en 1960, avec Jean Marais et Marina Vlady – un film qui lui vaudra à la fois récompenses et volées de bois vert.
Vigoureusement attaqué pour sa froideur académique – par François Truffaut, notamment –, Jean Delannoy poursuit dans la veine littéraire avec les adaptations des Amitiés particulières en 1964 de Roger Peyrefitte et des Sultans en 1966 de Christine de Rivoyre.
Mais c'est plutôt Le Majordome en 1965 qui se distingue, grâce à la verve d'Henri Jeanson et la causticité de Paul Meurisse.
Dans les années 1970, Jean Delannoy se tourne vers la télévision, où il donne notamment une adaptation de Manon Lescaut en 1978. Dans les années 1980, enfin, le retour à l'écran se fait sous le signe de l'imagerie pieuse, avec Bernadette en 1987, La Passion de Bernadette en 1989, Marie de Nazareth en 1995. En 2004, le réalisateur publie un livre de Mémoires, Aux yeux du souvenir, où il revient sur sa place dans le cinéma français.

Cinéaste d'une grande courtoisie, partagé entre de multiples honneurs qui lui étaient décernés dans les festivals et les virulentes critiques qui lui étaient faites, Jean Delannoy restera peut-être plus pour ses adaptations de Maigret que pour sa vision des œuvres du patrimoine, qu'il s'est efforcé de mettre en images avec un indubitable talent d'artisan à l'ancienne.

Critiqué par les cinéastes de la nouvelle vague, et notamment par François Truffaut qui lui reprochait sa manière académique et figée, Jean Delannoy incarne, au même titre que Julien Duvivier ou Claude Autant-Lara, le cinéma français classique d'après-guerre. Les figures de Jean Marais, Jean Gabin, Gina Lollobrigida et Michèle Morgan, sont indéfectiblement liées à son œuvre.

Filmographie

Réalisateur
1934 : Paris-Deauville
1937 : Ne tuez pas Dolly (moyen-métrage) (+ régisseur)
1937 : La Vénus de l'or
1937 : Tamara la complaisante
1941 : Le Diamant noir (+ scénariste)
1942 : Fièvres
1942 : Macao, l'enfer du jeu
1942 : L'assassin a peur la nuit (+ adaptateur)
1942 : Pontcarral, colonel d'empire
1943 : L'Éternel Retour
1944 : Le Bossu
1945 : La Part de l'ombre (+ scénariste)
1946 : La Symphonie pastorale (+ scénariste)
1947 : Les jeux sont faits (+ scénariste)
1948 : Aux yeux du souvenir (+ scénariste)
1949 : Le Secret de Mayerling (+ scénariste)
1950 : Dieu a besoin des hommes
1951 : Le Garçon sauvage
1952 : La Minute de vérité (+ scénariste)
1953 : La Route Napoléon (+ scénariste)
1954 : Destinées, film à sketches (sketch « Jeanne »)
1954 : Secrets d'alcôve '(Il Letto), film à sketches (sketch « Le Lit de la Pompadour ») (+ scénariste)
1954 : Obsession (+ scénariste)
1955 : Chiens perdus sans collier (+ scénariste)
1956 : Marie-Antoinette reine de France (+ scénariste)
1956 : Notre-Dame de Paris
1958 : Maigret tend un piège (+ scénariste)
1959 : Guinguette
1959 : Maigret et l'Affaire Saint-Fiacre (+ scénariste)
1960 : Le Baron de l'écluse (+ scénariste)
1960 : La Française et l'Amour, film à sketches (sketch « L'Adolescence »)
1961 : La Princesse de Clèves (+ scénariste)
1961 : Le Rendez-vous (+ scénariste)
1963 : Vénus impériale (Venere imperiale) (+ scénariste)
1964 : Les Amitiés particulières
1965 : Le Majordome
1966 : Les Sultans (+ scénariste)
1966 : Le Lit à deux places, film à sketches
1967 : Le Soleil des voyous (+ scénariste)
1970 : La Peau de Torpedo (+ scénariste)
1972 : Pas folle la guêpe
1976 : Le Jeune Homme et le Lion, téléfilm
1978 : Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, feuilleton télévisé de 6 épisodes
1979 : Les Grandes Conjurations : Le Coup d'État du 2 décembre, épisode d'une série télévisée
1980 : L'Été indien, téléfilm
1981 : Frère Martin (La justice de Dieu, La justice du Pape), téléfilm en deux parties
1983 : Le Crime de Pierre Lacaze, téléfilm en deux parties
1987 : L'Énigmatique Monsieur S. ou Tout est dans la fin, téléfilm (+ scénariste)
1987 : Bernadette (+ scénariste)
1989 : La Passion de Bernadette + scénariste suite du film précédent, n'a visiblement été distribué qu'à Lourdes
1990 : Le Gorille, série télévisée épisode Le Gorille compte ses abattis
1995 : Marie de Nazareth + scénariste

Assistant réalisateur

1938 : Le Paradis de Satan de Félix Gandera

Monteur

1935 : Tovaritch de Jacques Deval
1937 : Feu ! de Jacques de Baroncelli

Acteur

1927 : Miss Helyett de Georges Monca et Maurice Kéroul
1928 : La Grande Passion d'André Hugon : un joueur de rugby
1934 : Casanova de Robert Barberis
Témoignage
2005 : Mémoires du cinéma français - Documentaire - d'Hubert Niogret : lui-même

Publication

Aux Yeux du souvenir. Bloc-notes 1944-1996, Les Belles Lettres, 1998 (ISBN 2251441301)
Enfance, mon beau souci, À fleur de peau éditions, 2002 (ISBN 2913973353)

Distinction

1946 : Grand Prix au Festival de Cannes pour La Symphonie pastorale
1986 : César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière

Liens


http://youtu.be/cLgT5j9RMrQ Bernadette Soubirous
http://youtu.be/fgjOImFzv8w Ciens perdus sans collier
http://youtu.be/VvGzlg2v0Ss La peau de Torpedo
http://youtu.be/sX5lSMlCWQU Notre Dame de Paris 1
http://youtu.be/Hu7apYXH4c0 Notre Dame de Paris 2
http://youtu.be/oTXIWHbpwZw Notre Dame de Paris 3
http://youtu.be/qSKerCSmNeQ Notre Dame de Paris 4
http://youtu.be/qSKerCSmNeQ Notre dame de Paris 5
http://youtu.be/HRaQbcoDJ_U Notre Dame de Paris 6
http://youtu.be/VSp9fciv3rw Notre Dame de Paris 7
http://youtu.be/xGuWZr2C8Pk Notre Dame de Paris 8
http://youtu.be/_z5luNLC43Q Notre Dame de Paris 9
http://youtu.be/C7uTZhYvZA0 Notre Dame de Paris 10
http://youtu.be/o9vYd6u1aEg Notre Dame de Paris 11
http://youtu.be/2onb4uyIXUM Notre Dame de Paris 12.


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Posté le : 12/01/2014 11:03
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Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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