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Antoine-Joseph Pernéty
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Le 23 février 1716, à Roanne, naît Antoine-Joseph Pernety, dit Dom Pernety,

mort à Avignon le 16 octobre 1796, bénédictin mauriste défroqué, alchimiste et écrivain.
Il se rendit célèbre en fondant en Prusse les Illuminés de Berlin puis les Illuminés d'Avignon lors de son retour en France.
Il accompagna comme aumônier l'expédition de Bougainville aux îles Malouines, puis renonça à l'état ecclésiastique. Invité par Frédéric II, il devint conservateur de la bibliothèque de Berlin. Il s'enthousiasma pour l'alchimie et la physiognomonie. De retour en France, il fonda une secte, les Illuminés d'Avignon. Son expérience d'outre-mer lui inspira le Journal historique d'un voyage aux îles Malouines en 1769 et une Dissertation sur l'Amérique et les Américains (1770), où il défend les coutumes et la pensée indigènes.


Sa vie

Neveu de l'érudit lyonnais Jacques Pernetti, il entre comme lui dans les ordres. Il avait découvert l'hermétisme, en 1757, dans la bibliothèque de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés.
Bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, traducteur de Wolf et de Swedenborg, collaborateur de la Gallia christiana, auteur d'un Dictionnaire portatif de peinture, de sculpture et de gravure en 1757, Antoine Pernety est un esprit presque universel. La lecture de l'Histoire de la philosophie hermétique.

Extrêmement cultivé et érudit, en 1762-1763, il partit avec Bougainville aux îles Malouines où il reste une année en tant qu’aumônier et naturaliste.
Revenu en France, il se défroqua et se rendit pour la première fois à Avignon où il entra dans la loge des Sectateurs de la Vérité.
En 1765, Pernety à Avignon fonde son rite hermétique, sorte d'académie alchimique. La pierre philosophale qu'il recherche semble d'ailleurs bien moins une poudre de projection qu'un elixir de longue vie.
Pour fuir l'Inquisition du vice-légat d’Avignon, Grégoire Salviati, il dut s’exiler à Berlin auprès de Frédéric II de Prusse, qui le nomma conservateur de sa bibliothèque. Il put dès lors continuer ses recherches sur le Grand Œuvre et se lança dans l’étude de vieux grimoires pour découvrir le secret de la pierre philosophale.
Il se passionna pour les doctrines mystiques du suédois Emanuel Swedenborg et il fonda, avec le comte polonais Grabienka, les Illuminés de Berlin.
Surtout, il fait à Berlin la connaissance du staroste polonais Grabianka, qui lui présente l'abbé Louis-Joseph Guyton de Morveau, dit Brumore ; ce dernier lui révèle l'existence d'un personnage mystérieux nommé Élie Artiste.
Se fondant sur les théories d'Élie Artiste et sur les révélations de Swedenborg, Pernety constitue définitivement son rite hermétique, qui pratique dorénavant la théurgie et la magie divine, et permet de communiquer avec les esprits angéliques. Mais ces initiés s'adressent aussi à la Sainte Parole, sorte d'hypostase de l'Intelligence suprême, qu'ils interrogent et dont ils reçoivent des réponses.
D'illustres personnages s'affilient à la secte : Henri de Prusse, Charles Adolphe de Brühl, le futur Frédéric Guillaume II enrôlé dans les Rose-Croix d'or également, la reine de Prusse.
Son prosélytisme ne plut point au roi qui le renvoya.

Accompagné du comte, il revint à Avignon et accepta, fin 1784, l'invitation du marquis de Vaucroze, riche propriétaire terrien à Bédarrides qui se dit prêt à les accueillir chez lui, dans une de ses propriétés qui devint dès lors le Temple du Mont Thabor.
Persuadé par la Sainte Parole qu'il est l'un des annonciateurs du millénium imminent, le pontife du nouveau peuple dont Grabianka sera le roi, Pernety quitte Berlin en 1783. Brumore, ayant appris par la Sainte Parole que leur nouveau lieu de travail doit être à Avignon, s'y rend pour y constituer la secte avec La Richardière et Bouge. Grabianka s'y établit à son tour en 1785 ; y arrivent après lui Bousie et Morinval.
Brumore meurt l'année suivante, mais en 1787 la secte compte déjà une centaine de membres. Pernety, qui l'a rejointe, en établit le siège près d'Avignon, sur une petite montagne, à Bédarrides, dans la demeure du marquis Vernetti de Vaucroze, qui prend l'appellation de Thabor et dans laquelle les illuminés se mettent à pratiquer l'alchimie et les cérémonies cultuelles. Cette société n'a aucun rapport avec la maçonnerie dans son principe, mais ses rituels, par bien des côtés, ressemblent à ceux des maçons mystiques.

Dès lors, les prodiges les plus extraordinaires favorisent la société, au moins à en juger d'après les bruits répandus partout.
Charles de Suderman, convaincu de l'intérêt mystique de la secte par le baron de Staël, envoie à Avignon, en 1789, son confident Reuterholm, chambellan de la reine de Suède, ainsi que Silverhielm, capitaine des gardes du corps du roi de Suède, futur ambassadeur à Londres et neveu de Swedenborg.
En même temps, le comte de Divonne et la duchesse de Wurtemberg sollicitent l'initiation.
Mais Grabianka proteste contre le culte marial instauré par Pernety et constitue un groupe dissident appelé le Nouvel Israël, dont le chef serait Octavio Capelli, un Romain recevant des communications de l'archange Raphaël.
Grabianka initie Reuterholm à son schisme, mais l'arrestation de Capelli par l'Inquisition romaine ruine bientôt son prestige.
Quant à la société proprement dite, sa décadence se manifeste elle aussi dès 1790, à la suite des perquisitions effectuées par la légature ; en 1793, la loi des suspects disperse la plupart de ses membres. Mais Pernety, avec persévérance, continue jusqu'à sa mort à s'occuper d'alchimie.
En 1800, la société compte environ une quinzaine de membres seulement, dont Tardy de Beaufort et Chais de Sourcesol. Vernetti de Vaucroze, déçu de ne pouvoir la ressusciter, s'affilie en 1808 aux Chevaliers bienfaisants de la Cité sainte. Corberon et Divonne, deux ésotéristes bien connus de l'histoire de l'illuminisme, ont fait partie des illuminés d'Avignon.

L’irruption de la Révolution française dans les états pontificaux d’Avignon et du Comtat Venaissin, dispersa les Illuminés. Arrêté, Pernety fut rapidement relâché sur l’intervention personnelle du citoyen François Poultier, représentant en mission. Il trouva refuge chez l'avocat Vincent-Xavier Gasqui qui l’installa dans son Hôtel de la place des Trois Pilats. Ce fut là qu’il décéda le 25 vendémiaire An V, soit le 16 octobre 17963.
Ses Fables égyptiennes et grecques dévoilées sont un ouvrage sur les sciences magiques et la symbolique des anciens. Il concerne l'alchimie et les éléments de la matière, les hiéroglyphes, les mythes, les dieux et toutes les représentations symboliques des anciens, l'étude de la philosophie hermétique.
Pour composer ses Fables égyptiennes et grecques, il s’inspire largement de Michael Maier, au point de garder le plan en six livres, d’Arcana Arcanissima, avec les mêmes titres qu’il traduit textuellement en français. Pernety l’explique lui-même : J’ai lu avec attention plusieurs des traités de Michaël Maïer, et ils m’ont été d’un si grand secours, que celui qui a pour titre Arcana Arcanissima, a servi de canevas à mon ouvrage… .
Dans sa Dissertation sur l'Amérique et les Américains il propose de prouver, contre le sentiment de Corneille de Pauw, que l’Amérique n’a pas été plus disgraciée de la nature que les autres parties du monde.
En son honneur est nommée une rue du 14e arrondissement de Paris, la Rue Pernety, ainsi qu'une station du métro.

Å’uvres de Pernety

Manuel bénédictin, contenant l'Imitation de Jésus-Christ ;
la Règle de saint Benoist ;
les Exercices tirés de cette règle ;
et la Conduite pour la retraite du mois en 1755
Dictionnaire portatif de peinture, sculpture et gravure avec un traité pratique des différentes manières de peindre, dont la théorie est développée dans les articles qui en sont susceptibles. Ouvrage utile aux artistes, aux élèves et aux amateurs 1757 Texte en ligne
Les Fables égyptiennes et grecques dévoilées et réduites au même principe, avec une explication des hiéroglyphes et de la guerre de Troye 1758.
Réédition : La Table d'émeraude, Paris, 1982. Texte en ligne 1 2
Dictionnaire mytho-hermétique, dans lequel on trouve les allégories fabuleuses des poètes, les métaphores, les énigmes et les termes barbares des philosophes hermétiques expliqués 1758.
Réédition : Bibliotheca Hermetica, 1972 herve.delboy.perso.sfr.fr
Journal historique d'un voyage fait aux îles Malouines en 1763 et 1764 pour les reconnoître et y former un établissement et de deux voyages au détroit de Magellan avec une relation sur les Patagons 2 volumes, 1769 Texte en ligne 1 2
Discours sur la physionomie et les avantages des connoissances physionomiques 1769
Dissertation sur l'Amérique & les Américains 1769
Examen des Recherches philosophiques sur l'Amérique et les Américains, et de la Défense de cet ouvrage 1771
Les Vertus, le pouvoir, la clémence et la gloire de Marie, mère de Dieu 1790 Texte en ligne

Études sur Pernéty

Joanny Bricaud, Les Illuminés d'Avignon. Etude sur Dom Pernety et son Groupe, Paris, Librairie Critique Emile Nourry, 1927.
Jean-Paul Clébert, Guide de la Provence mystérieuse, Éd. Tchou, Paris, 1965,
Meillassoux-le Cerf, Dom Pernety et les Illuminés d'Avignon. Sainte Parole, Arche Milan, 1992, ISBN 978-8872521601
Joseph Girard, Évocation du vieil Avignon, 1958 - ré-édité Éd. de Minuit, Paris, 2000 (ISBN 2-7073-1353-X)
Serge Caillet, Dom Antoine-Joseph Pernéty, théosophe et alchimiste. Textes choisis et présentés, Signatura, 2009, 126 p.




Règles générales très instructives selon Dom Pernety

EzoOccult Alchimie > Etudes sur l'Alchimie
Règles générales très instructives selon Dom Pernety

Par Dom Pernety

Il ne faut presque jamais prendre les paroles des Philosophes à la lettre, parce que tous leurs termes ont double entente, & qu’ils affectent d’employer ceux qui sont équivoques. Ou s’ils font usage des termes connus & usités dans le langage ordinaire (Geber, d’Espagnet, & plusieurs autres.), plus ce qu’ils disent paraît simple, clair & naturel, plus il faut y soupçonner de l’artifice. Timeo Danaos, & dona ferentes. Dans les endroits au contraire où ils paraissent embrouillés, enveloppés, & presque inintelligibles, c’est ce qu’il faut étudier avec plus d’attention. La vérité y est cachée.

Pour mieux découvrir cette vérité, il faut les comparer les uns avec les autres, faire une concordance de leurs expressions & de leurs dires, parce que l’un laisse échapper quelquefois ce qu’un autre a omis à dessein (Philalèthe.). Mais dans ce recueil de textes, on doit bien prendre garde à ne pas confondre ce que l’un dit de la première préparation, avec ce qu’un autre dit de la troisième. Avant de mettre la main à l’œuvre, on doit avoir tellement combiné tout, que l’on ne trouve plus dans les livres des Philosophes (Zachaire.) aucune chose qu’on ne soit en état d’expliquer par les opérations qu’on se propose d’entreprendre. Il faut pour cet effet être assuré de la matière que l’on doit employer ; voir si elle a véritablement toutes les qualités & les propriétés par lesquelles les Philosophes la désignent, puisqu’ils avouent qu’ils ne l’ont point nommée par le nom sous lequel elle est connue ordinairement. On doit observer que cette matière ne coûte rien, ou peu de choses ; que la médecine, que le Philalèthe (Enarr. Meth. Trium. Gebr. medic.), après Geber, appelle médecine du premier ordre, ou la première préparation se parfait sans beaucoup de frais, en tout lieu, en tout temps, par toutes sortes de personnes, pourvu qu’on ait une quantité suffisante de matière.

La Nature ne perfectionne les mixtes que par des choses qui sont de même nature (Cosmopolite.) ; on ne doit donc pas prendre du bois pour perfectionner le métal. L’animal engendre l’animal, la plante produit la plante, & la nature métallique les métaux. Les principes radicaux du métal sont un soufre & un argent-vif, mais non les vulgaires ; ceux-ci entrent comme complément, comme principes mêmes constituants, mais comme principes combustibles, accidentels & séparables du vrai principe radical, qui est fixe & inaltérable. On peut voir sur la matière ce que j’en ai rapporté dans son article, conformément à ce qu’en disent les Philosophes.

Toute altération d’un mixte se fait par dissolution en eau ou en poudre, & il ne peut être perfectionné que par la séparation du pur d’avec l’impur. Toute conversion d’un état à un autre se fait par un agent, & dans un temps déterminé. La nature n’agit que successivement ; l’Artiste doit faire de même.

Les termes de conversion, dessiccation, mortification, inspissation, préparation, altération, ne signifient que la même chose dans l’Art Hermétique. La sublimation, descension, distillation, putréfaction, calcination, congélation, fixation, cération, sont, quant à elles-mêmes, des choses différentes ; mais elles ne constituent dans, l’œuvre qu’une même opération continuée dans le même vase. Les Philosophes n’ont donné tous ces noms qu’aux différentes choses ou changements qu’ils ont vu se passer dans le vase. Lorsqu’ils ont aperçu la matière s’exhaler en fumée subtile, & monter au haut du vase, ils ont nommé cette ascension, sublimation. Voyant ensuite cette vapeur descendre au fond du vase, ils l’ont appelée descension, distillation. Morien dit en conséquence : toute notre opération consiste à extraire l’eau de sa terre, & à l’y remettre jusqu’à ce que la terre pourrisse & se purifie. Lorsqu’ils ont aperçu que cette eau, mêlée avec sa terre, se coagulait ou s’épaississait, qu’elle devenait noire & puante, ils ont dit que c’était la putréfaction, principe de génération. Cette putréfaction dure jusqu’à ce que la matière soit devenue blanche.

Cette matière étant noire, se réduit en poudre lorsqu’elle commence à devenir grise ; cette apparence de cendre a fait naître l’idée de la calcination, incération, incinération, déalbation & lorsqu’elle est parvenue à une grande blancheur, ils l’ont nommée calcination parfaite. Voyant que la matière prenait une consistance solide, qu’elle ne fluait plus, elle a formé leur congélation, leur induration ; c’est pourquoi ils ont dit que tout le magistère consiste à dissoudre & à coaguler naturellement.

Cette même matière congelée, & endurcie de manière qu’elle ne se résolve plus en eau, leur a fait dire, qu’il fallait la sécher & la fixer ; ils ont donc donné à cette prétendue opération, les noms de dessiccation, fixation, cération, parce qu’ils expliquent ce terme d’une union parfaite de la partie volatile avec la fixe sous la forme d’une poudre ou pierre blanche.

Il faut donc regarder cette opération comme unique, mais exprimée en termes différents. On saura encore que toutes les expressions suivantes ne signifient aussi que la même chose. Distiller à l’alambic, séparer l’âme du corps ; brûler ; aquéfier, calciner ; cérer ; donner à boire ; adapter ensemble ; faire manger ; assembler ; corriger ; cribler ; couper avec des tenailles ; diviser ; unir les éléments ; les extraire ; les exalter ; les convertir ; les changer l’un dans l’autre ; couper avec le couteau, frapper du glaive, de la hache, du cimeterre ; percer avec la lance, le javelot, la flèche ; assommer ; écraser ; lier ; délier ; corrompre ; folier ; fondre ; engendrer ; concevoir ; mettre au monde ; puiser ; humecter ; arroser ; imbiber ; empâter ; amalgamer ; enterrer ; incérer ; laver ; laver avec le feu ; adoucir ; polir ; limer ; battre avec le marteau ; mortifier ; noircir ; putréfier ; tourner au tour ; circuler ; rubéfier ; dissoudre ; sublimer ; lessiver ; inhumer, ressusciter, réverbérer, broyer ; mettre en poudre ; piler dans le mortier ; pulvériser sur le marbre, & tant d’autres expressions semblables : tout cela ne veut dire que cuire par un même régime, jusqu’au rouge foncé. On doit donc se donner de garde de remuer le vase, & de l’ôter du feu ; car si la matière se refroidissait, tout serait perdu.

Les Fables Egyptiennes et Grecques. Dévoilées & réduites au même principe, avec une explication des Hiéroglyphes et de la Guerre de Troye. Par Dom Antoine-Joseph Pernety, Religieux Bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur. Populum Fabulis pascebant Sacerdotes Ægyptii ; ipsi autem sub nomimbus Deorum patriorum philosophabantur. Orig.l. i. Contra Celsum.

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http://youtu.be/OYqkLCrUpH4 EDIZIONI ALL' INSEGNA DEL VELTRO presenta LE FAVOLE EGIZIE E GRECHE di D. A. G. PERNETY

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Posté le : 21/02/2014 22:27

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Edité par Loriane sur 23-02-2014 00:24:55
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Il vole à moi un vieux cahier
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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