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Accueil >> newbb >> Gustave Moreau [Les Forums - Photographe/Peintre]

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Gustave Moreau
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Le 6 avril 1826, à Paris, naît Gustave Moreau, peintre de grande qualité

du mouvement artistique symbolisme, graveur, dessinateur et sculpteur français, formé àl'École nationale supérieure des beaux-arts
Il a pour maîtres François-Édouard Picot et pour élèves Ernest Azema, Adolphe Beaufrère, François Cachoud, Henri Dabadie, George Desvallières, Nelson Dias, Henri, Evenepoel, Jules Flandrin... il est Influencé par Eugène Delacroix, Théodore Chassériau, il Influença Pierre Puvis de Chavannes, Jules-Élie Delaunay...Et reçu pour récompenses laMédaille du salon 1864, 1865, 1869, la médaille d'or de la ville de Rouen 1869, il meurt à Paris 18 avril 1898
Il est l'un des principaux représentants en peinture du courant symboliste, imprégné de mysticisme.


Sa vie


Né à Paris, rue des Saints-Pères, Gustave Moreau est le fils de Louis Moreau, architecte de la ville de Paris 1790-1862 et de Pauline Desmoutiers 1802-1884, fille d'un maire de Douai en 1795-1797 et 1815 - par sa mère il est apparenté à de puissantes familles terriennes implantées en Flandre, les Brasme, les Le François, les Des Rotours.
De santé fragile, le jeune Gustave dessine depuis l'âge de 6 ans, encouragé par son père. En 1843, il effectue un premier voyage en Italie, puis en 1844, il devient l'élève de François-Édouard Picot ; il intègre alors l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1846. Il échoue par deux fois au prix de Rome. Copiste au Musée du Louvre en 1850, il se lie d'amitié avec Théodore Chassériau.
Il débute sa carrière en exposant au Salon en 1852 où il exposera jusqu'en 1880.
De 1857 à 1859, il effectue un deuxième voyage en Italie, Rome, Florence, Milan, Pise, Sienne, Naples, Venise, où il passe des mois à copier les œuvres du Titien, de Léonard de Vinci et les fresques de Michel-Ange de la chapelle Sixtine. Il emprunte beaucoup aux maîtres de la Renaissance et intègre également des motifs exotiques et orientaux dans ses compositions picturales. C'est à l'occasion de ce voyage qu'il se lie d'amitié avec Edgar Degas. De retour à Paris en septembre 1859, il rencontre Alexandrine Dureux.
En 1862, il reçoit la commande d'un chemin de croix par l'intermédiaire d'un de ses amis, Eugène Fromentin, il l'exécute de juin 1862 à février 1863 dans le plus parfait anonymat. Les toiles ont été très rapidement exécutées. On les a longtemps attribuées à l'un des ses élèves. Elles sont à présent aux Monuments Historiques.
En 1886, il expose ses Å“uvres dans la galerie Goupil.
Élu à l'Académie des beaux-arts en 1888, Gustave Moreau est nommé professeur en 1892 à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il compte parmi ses élèves Adolphe Beaufrère, Auguste Brouet, Henri Matisse, Raoul du Gardier, Albert Marquet, Georges Rouault, Léon Printemps, et Louis Valtat.
À la fin de sa vie, il fait brûler toute la correspondance échangée avec la seule femme qu'il ait jamais aimée, Alexandrine Dureux qui meurt en 1890. Ils n'ont toutefois jamais été mariés. À partir de 1895, il fait transformer en musée la maison familiale du 14 rue de La Rochefoucauld à Paris que ses parents avaient achetée à son nom en 1852.

Il lègue cette maison et tout ce qu'elle contient à l'État à sa mort en 1898, et le musée national Gustave Moreau ouvre ses portes en 1903.
Il est inhumé au cimetière de Montmartre.

L'oeuvre

Toute sa vie, Gustave Moreau a collectionné dessins, photographies, livres illustrés qui ont servi de base à son inspiration picturale.
Il a légué à l'État français son atelier, situé dans un hôtel particulier du 14 rue de La Rochefoucauld 9e arrondissement de Paris, contenant près de 850 peintures ou cartons, 350 aquarelles, plus de 13 000 dessins et calques, et 15 sculptures en cire3. L'atelier, transformé en musée fut officiellement ouvert au public le 13 janvier 1903.
En 1912, André Breton visite ce musée et en ressort profondément bouleversé par les œuvres du peintre : La découverte du musée Gustave Moreau, quand j’avais seize ans, a conditionné pour toujours ma façon d’aimer. La beauté, l’amour, c’est là que j’en ai eu la révélation à travers quelques visages, quelques poses de femmes. Le type de ces femmes m’a probablement caché tous les autres : ç’a été l’envoûtement complet. Les mythes, ici réattisés comme nulle part ailleurs ont dû jouer. Cette femme qui, presque sans changer d’aspect, est tour à tour Salomé, Hélène, Dalila, la Chimère, Sémélé, s’impose comme leur incarnation indistincte. Elle tire d’eux son prestige et fixe ainsi ses traits dans l’éternel. ... Ce musée, rien pour moi ne procède plus à la fois du temple tel qu’il devrait être et du mauvais lieu tel... qu’il pourrait être aussi. J’ai toujours rêvé d’y entrer la nuit par effraction, avec une lanterne. Surprendre ainsi la Fée au griffon dans l’ombre, canter les intersignes qui volettent des Prétendants à l’Apparition, à mi-distance de l’œil extérieur et de l’œil intérieur porté à l’incandescence. .

L'histoire de l'art n'a longtemps reconnu à Gustave Moreau que le mérite d'avoir été le professeur de Rouault, de Matisse, de Marquet. Quant au peintre, une boutade de Degas tenait lieu de jugement : Il met des chaînes de montre aux dieux de l'Olympe. Seuls des surréalistes comme André Breton ou Salvador Dalí, fascinés par ses évocations troublantes, fréquentaient au cœur du quartier de la Nouvelle Athènes, à Paris, son musée immense et vide, aux cadres trop dorés et trop datés, qui prolonge par-delà sa mort l'exil où il se voulut claustré, comme l'Enchanteur enchanté dans son tombeau de Brocéliande André Breton.
Depuis 1960, on a redécouvert la peinture de Gustave Moreau et les audaces coloristes qu'elle contenait, à la lumière des expériences récentes de l'art contemporain. Ce faisant, il s'est produit comme une transmutation de l'œuvre, maintenant appréciée pour de tout autres raisons qu'à l'époque où elle vit le jour.
S'il reçut une formation toute classique, Moreau fut en même temps attiré par Eugène Delacroix et surtout par Théodore Chassériau, élève préféré d'Ingres passé au romantisme, dont il fréquenta assidûment l'atelier à partir de 1850. Son premier envoi au Salon, en 1852, fut une Pietà qui s'inspire très visiblement du style de Chassériau. Les œuvres suivantes, Le Cantique des Cantiques 1853, musée de Dijon, Athéniens livrés au Minotaure 1855, musée de Bourg-en-Bresse et maintes compositions tirées de Shakespeare ou représentant des cavaliers portent la marque des maîtres de l'école romantique.
de son voyage en Italie, Rome, Naples, Pompéi ...Il rapporta plusieurs centaines de copies faites d'après les grands maîtres de la Renaissance, avec une prédilection pour les Vénitiens, comme Carpaccio ou Titien, et les artistes du Quattrocento. De cette époque datent également des pastels et des aquarelles musée Gurot.Le peintre des mythes et des dieux
Gustave Moreau connut brusquement la notoriété en exposant, au Salon de 1864, Œdipe et le Sphinx Metropolitan Museum of Art, New York que la critique confronta avec le tableau d'Ingres sur le même thème. Cette œuvre porte en elle les traits caractéristiques de la manière du peintre : sujets allégoriques choisis dans les grands cycles de la mythologie grecque et de l'histoire sainte ; attitudes hiératiques des personnages figés dans une belle inertie ; dureté voulue du dessin se référant volontiers à Mantegna ; paysages vertigineux empruntés à Vinci ; sens aigu de la couleur et de la matière noyé sous une profusion de détails auxquels il attribue une valeur symbolique souvent obscure. Jusqu'en 1869, Gustave Moreau participa avec régularité aux Salons avec des œuvres où s'affirmait de plus en plus l'originalité de son talent en même temps que s'exacerbaient ses obsessions mystiques : Jason et Médée, représentation de l'influence malsaine de la femme sur la destinée humaine ; Le Jeune Homme et la Mort, hommage posthume à son ami Chassériau ; Orphée (1866, musée d'Orsay, Paris) qui exalte la mission du poète parmi les hommes. L'accueil glacial que la critique réserva aux tableaux présentés au Salon de 1869 Prométhée, Jupiter et Europe, musée Gustave-Moreau éloigna le peintre des expositions publiques pendant sept ans.Apprécié d'un cercle restreint d'admirateurs qui se disputaient les œuvres peu nombreuses dont il consentait à se séparer, Gustave Moreau ne parut désormais plus guère en public et n'ouvrit son atelier qu'à de rares intimes, contribuant ainsi à créer autour de lui la légende d'un solitaire reclus dans sa maison de la rue de La Rochefoucauld à Paris.En 1876, il reparut au Salon avec deux de ses œuvres les plus célèbres, Salomé dansant devant Hérode et la grande aquarelle de L'Apparition musée d'Orsay, Paris. Ses deux derniers envois furent, en 1880, Hélène et Galatée.

En 1884, la perte de sa mère, unique confidente de son existence de célibataire, constitua le grand drame de sa vie. Elle était sourde depuis longtemps, et il était obligé de communiquer avec elle à l'aide de morceaux de papier sur lesquels il expliquait ses conceptions artistiques : reportés plus tard sur des Cahiers, ces fragments composent une ébauche de journal intime qui facilite la compréhension de son œuvre.
S'il n'exposa plus au Salon, Gustave Moreau n'en continua pas moins à travailler avec passion, reprenant sans cesse d'immenses compositions allégoriques, comme les Prétendants musée Gustave-Moreau qu'il enrichit jusqu'à sa mort d'une infinité de détails sans jamais pouvoir les achever. Il s'adonna également à l' aquarelle, où il allie sa fougue de coloriste à une grande liberté d'invention, notamment dans les soixante-quatre illustrations pour les Fables de La Fontaine qu'il exécuta de 1879 à 1884 esquisses au musée Gustave-Moreau.
Peu connu du grand public, le peintre fut admiré dans les milieux symbolistes de la fin du XIXe siècle. La morbidesse un peu molle de ses Salomé ou de ses Galatée, la grâce inquiétante des androgynes qui peuplent ses peintures nourrirent les rêves parfois pervers de toute une génération. J.-K. Huysmans le proclamait unique dans l'art contemporain ; Edmond de Goncourt écrivait que ses aquarelles d'orfèvre-poète semblent lavées avec le rutilement, la patine des trésors des Mille et Une Nuits. À leur suite, les poètes parnassiens et symbolistes comme José Maria de Heredia ou Théodore de Banville paraphrasèrent ses œuvres dans leurs poésies. Il fut l'artiste préféré des snobs et des raffinés, comme Marcel Proust qui le célébra dans des articles de jeunesse et se souvint de ses tableaux quand il décrivit l'œuvre du peintre Elstir dans À la recherche du temps perdu.
Son influence la plus durable est celle qu'il exerça sur ses élèves en tant que professeur à l'École des beaux-arts, de 1892 à sa mort, en 1898. C'est dans son atelier que furent formés, en effet, quelques-uns des peintres les plus audacieux de la première moitié du XXe siècle : Georges Rouault, son élève préféré, qui fut plus tard conservateur du musée Gustave-Moreau, Henri Matisse, Albert Marquet, Henri Manguin, Charles Camoin. Maître libéral et cultivé, il voulut non pas former des peintres selon les principes académiques de l'époque, mais développer les qualités innées de ses élèves en leur transmettant un savoir positif ouvert à toutes les innovations. Respectant leur personnalité au point de leur cacher soigneusement ses propres œuvres afin de ne pas les influencer, il les incita à copier les maîtres au Louvre et surtout à avoir l'imagination de la couleur. En ce sens, Gustave Moreau constitue le lien qui unit Delacroix au fauvisme.
À côté de ses propres élèves, il convient de mentionner le nom d' Odilon Redon, qui trouva sa vocation de peintre à la vue d'Œdipe et le Sphinx. Bien qu'il s'agisse moins d'une filiation que d'une métamorphose, on retrouve à l'origine de nombreuses œuvres de Redon les peintures les plus connues de Moreau.

À sa mort, Moreau légua à l'État, afin d'en faire un musée, son hôtel particulier et tout ce qu'il contenait : près de mille deux cents peintures et aquarelles, pour la plupart inachevées, et environ sept mille dessins. Une telle abondance témoigne du travail acharné de l'artiste, et l'examen des dessins démontre le vaste champ de sa curiosité, attirée tout à la fois par les miniatures persanes et indiennes, les estampes japonaises ou les émaux médiévaux. L'appartement du premier étage, aménagé par Gustave Moreau en souvenir des êtres chers, regroupe mobilier, souvenirs de famille, objets d'art, œuvres de l'artiste. Il a été restauré et ouvert au public en 1991.

L'étude des immenses toiles accrochées aux cimaises de son musée aide à saisir le grand dessein de Gustave Moreau. Il voulut créer une œuvre où l'âme pût trouver, selon ses propres paroles, toutes les aspirations de rêve, de tendresse, d'amour, d'enthousiasme et d'élévation religieuse vers les sphères supérieures. Par la finalité qu'il assigne à l'art, Gustave Moreau s'insère dans un mouvement pictural plus vaste, qui commence vers 1850 en Angleterre avec les préraphaélites et qui est représenté sur le continent par le Suisse Arnold Böcklin ou les Français Odilon Redon et Pierre Puvis de Chavannes – ce dernier, issu comme Moreau, de l'atelier de Chassériau. Bien que s'appuyant sur des techniques très différentes, les uns et les autres représentent, dans la seconde moitié du XIXe siècle, le courant idéaliste face à la montée triomphante du réalisme et de l'impressionnisme.
Aujourd'hui, le recours laborieux aux figures de la mythologie et de l'histoire sacrée pour évoquer les grands drames de l'histoire humaine laisse le plus souvent le spectateur froid et gêné. Les grandes compositions du musée, les tableaux trop léchés qu'il envoyait aux Salons, dont on a peine à comprendre les intentions symboliques trop littéraires, sentent l'artifice et la mystique d'antiquaire. Une œuvre comme Jupiter et Sémélé 1895, musée Gustave-Moreau, qu'il considérait comme son chef-d'œuvre, force au respect par ses richesses de matière, ses raffinements de coloris, ses étonnantes inventions dans les plus infimes détails ; mais il faut avoir sous les yeux les explications du peintre pour en pénétrer toute la signification panthéiste. En croyant exprimer l'universel, Moreau n'a fait que traduire les théories fumeuses des mystagogies en vogue à son époque. Aussi, pour que le message passe du tableau au spectateur, il faut le secours d'une glose. De là provient l'échec de l'entreprise de l'artiste qui s'était fixé comme ligne d'action : L'évocation de la pensée par la ligne, l'arabesque et les moyens plastiques.
Mais les réticences tombent devant les œuvres moins élaborées : aquarelles, dessins, premiers jets et esquisses de toutes sortes, où Moreau laisse libre cours à son imagination et donne la préférence à sa main et à sa sensibilité. Dans des tableaux comme Orphée au tombeau d'Eurydice, La Parque et l'Ange de la Mort, La Tentation musée Gustave-Moreau éclatent les violences expressionnistes des couleurs vierges qui, à elles seules, possèdent la puissance de suggestion vainement recherchée dans des toiles plus achevées. Plus étonnantes encore, pour qui est familier des expériences contemporaines, sont certaines ébauches à l'huile dans lesquelles toutes les formes sont abolies au profit de purs jaillissements colorés. C'est dans de telles œuvres, redécouvertes aujourd'hui à la lumière du tachisme et de l'art informel, que se révèle, à l'état natif, l'imagination de la couleur que Gustave Moreau communiqua à ceux de ses élèves qui, sept ans après sa mort, seront appelés les Fauves.

Liste des Å’uvres principales

Musée Gustave-Moreau à Paris
Autoportrait, 1850,
Cantique des cantiques ou La Sulamite, 1852,
Darius après la bataille d'Arbelles, 1853,
Hésiode et les muses, 1860, agrandi en 1882,
Les Prétendants, 1852-60, agrandi en 1882,
Les Rois Mages, 1860, dessin, encre,
La Vie de l'Humanité, neuf panneaux, 1866,
Jupiter et Europe, 1868,
Prométhée, 1868,
Décollation de Saint Jean-Baptiste, 1873,
Messaline, 1874, aquarelle,
Orphée sur la tombe d'Eurydice, 1890,
Poète Mort porté par un centaure, aquarelle, 1890,
Le Poète Voyageur, 1890,
Jupiter et Sémélé, 1895, esquisse et huile sur toile,
Hercule et l'Hydre de Lerne, 1869-76, esquisse huile sur toile,
Salomé tatouée, 1878-85, aquarelle,
Les Argonautes, 1897

Musée d'Orsay à Paris

Jason & Médée, 1865,
Orphée, 1865,
L'Apparition, 1876, aquarelle,
La Péri, 1866, aquarelle,
Galatée, 1881,
Cléopâtre, 1887,
Le Jeune Homme et la Mort,

Autres musées

Les Athéniens livrés au Minotaure dans le Labyrinthe, 1854, Musée de Bourg-en-Bresse
Å’dipe et le Sphinx, 1864, New York, Metropolitan Museum of Art
Diomède dévoré par ses chevaux, 1865, Rouen, musée des beaux-arts
Hercule et l'Hydre de Lerne, 1876, Chicago, Institut d'art
Salomé dansant devant Hérode, 1876, Los Angeles, The Armand Hammer Museum of Art & Collection
Jacob et l'Ange, 1878, Fogg Art Museum
Moïse exposé sur le Nil, 1878, Fogg Art Museum
Le Centaure fatigué, vers 1880, aquarelle, 33,8 x24,4 cm, musée national de Belgrade
Salomé au Jardin, 1878-85, aquarelle, Le Caire, Mohamed Mahmoud Khalil Museum (en)
Saint Georges et le Dragon, 1889, Londres, National Gallery
Sapho 1871-1872, Londres, Victoria and Albert Museum,
Les Sirènes 1882, Cambridge Massachusetts, Fogg Art Museum
Suzanne et les vieillards 1895
Le Chemin de Croix 1862-1863 Decazeville, Aveyron

Galerie

Salons

1852, année de sa première exposition
1866, Orphée
1880, année de sa dernière exposition

Prix, récompenses

1864 - Médaille au Salon
1865 - Médaille au Salon
1869 - Médaille au Salon
1869 - médaille d'or de la ville de Rouen

Élèves

Ernest Azema
Adolphe Beaufrère
François Cachoud
Henri Dabadie
George Desvallières
Nelson Dias
Henri Evenepoel
Jules Flandrin
Raoul du Gardier
François Joseph Girot
Charles-François-Prosper Guérin
Edmond Malassis
Pierre-Amédée Marcel-Béronneau
Albert Marquet
Henri Matisse
Edgar Maxence ca (1890-1894)
Jules Mignon
Charles Milcendeau
Charles Pinet
René Piot
Léon Printemps
Louis Ridel
Georges Rouault
Philibert Vigoureux

Iconographie

1850, Autoportrait
1858, Portrait en pieds, appuyé sur une canne, photographie en studio, auteur anonyme, papier albuminé sur carton, Moreau, collection de l'artiste
Après 1862, Portrait debout coupé à mi-jambes, derrière un fauteuil, photographie de Robert Jefferson Bingham, papier albuminé, cachet du photographe (Musée Gustave Moreau . Base Joconde.

Bibliographie

Dictionnaire Bénézit
Encyclopédie Larousse
Centenaire de la mort de Gustave Moreau : 1898; colloque du 23 octobre 1998 ,
Gustave Moreau - Mythes & chimères : aquarelles et dessins secrets du Musée Gustave-Moreau, catalogue d'exposition, sous la direction de Marie-Cécile Forest et Daniel Marchesseau, musée de la vie romantique, Paris, 2003
Gustave Moreau, 1826 - 1898 », catalogue de l'exposition aux Galeries Nationales du Grand Palais, Paris, 29 septembre 1998 - 4 janvier 1999, Chicago, The Art Institute, 13 février - 25 avril 1999 et New York, The Metropolitan Museum of Art, 24 mai - 22 août 1999, Réunion des musées nationaux, 1998
Paysages de rêve de Gustave Moreau, catalogue d'exposition au Monastère royal de Brou, Bourg-en-Bresse, puis Musée des Beaux-Arts de Reims et Versailles, Art Lys, 2004
Geneviève Lacambre Gustave Moreau : Maître Sorcier, 1997, Gallimard & Réunion des musée nationaux
George Desvalliéres L’Œuvre de Gustave Moreau, Paris, 1911
Gilbert Bou « Gustave Moreau à Decazeville, Rodez, France, 2010
Gustave Moreau « Écrits sur l'art, édition de Peter Cooke, Bibliothèque artistique et littéraire, Fontfroide, 2002
Marie-Anne Sarda Paysages de rêve de Gustave Moreau, Paris, 2004
Marie-Cécile Forest (dir., L'homme aux figures de cire , Paris, 2010
Paul Bittler & Pierre-Louis Mathieu « Musée Gustave Moreau. Catalogue des dessins de Gustave Moreau , Paris, 1983
Paul Flat Le Musée Gustave Moreau. L’artiste, son œuvre, son influence , Paris, 1899
Peter Cooke Gustave Moreau et les arts jumeaux : peinture et littérature au dix-neuvième siècle , Berne, 2003
Peter Cooke La pensée esthétique de Gustave Moreau à travers ses écrits , dans "Dossiers de l’art" no 51, 1998, p. 16-26
Pierre-Louis Mathieu Gustave Moreau : monographie et nouveau catalogue de l'œuvre achevé, ACR Édition, Paris, 1998
Pierre-Louis Mathieu Gustave Moreau, L'assembleur de rêves », ACR Éditions, Paris, 1998
Pierre-Louis Mathieu Le Musée Gustave Moreau , Réunion des musées nationaux, Paris, 2005

Filmographie

Nelly Kaplan, Gustave Moreau, 1961, court-métrage 22', avec la voix d'André Breton.

Liens

http://youtu.be/g-sX2CSv_yI Le musée Gustave Moreau
http://youtu.be/gojnciLNn4Y Gustave Moreau peintures
http://youtu.be/yZskA2RrBSA Peintures
http://youtu.be/hHOJg1Aap3Q

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Posté le : 06/04/2014 11:27
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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