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Mikhaïl Glinka
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Le 1er juin 1804 à Novospasskoïe, dans l'actuel oblast d'Oulianovsk

, en Russie occidentale naît Mikhaïl Ivanovitch Glinka,


compositeur russe dont le maître fut Siegfried Dehn, fondateur de l'école musicale russe moderne, mort, à 52 ans le 15 février 1857 à Berlin

Père de la musique russe, auteur des deux premiers opéras qui n'ont jamais quitté le répertoire national, Glinka fut aussi le compositeur le plus ouvertement occidental de son pays ; il puisa très largement son inspiration dans le langage musical italien, en particulier.
Après un séjour en Europe Italie-Allemagne, il s'attacha à se forger un style personnel en puisant dans le folklore russe, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle génération d'artistes, parmi lesquels les membres du groupe des Cinq. Son œuvre comprend notamment deux opéras Ivan Soussanine, en 1836, devenu la Vie pour le tsar, et Rouslan et Lioudmila en 1842, deux ouvertures espagnoles et de nombreuses œuvres de musique de chambre.
Glinka poursuit des études musicales auprès de nombreux professeurs d'Europe centrale et notamment à Berlin avec Siegfried Dehn, ancien élève de Beethoven. Il subit l'influence de l'Allemagne, de la France et de l'Italie où il séjourne en 1830 et 1833, mais de retour en Russie, il décide de construire une harmonie nouvelle fondée sur les particularités des chants populaires russes. Il apparait comme le fondateur de l'école russe.
On peut considérer son œuvre comme un séduisant patchwork d'influences étrangères et nationales, mais un examen plus attentif révèle une forte personnalité qui marqua profondément plusieurs générations de musiciens russes, jusqu'à Stravinski, et qui continue d'exercer une certaine influence.Son génie est capricieux.
On admet généralement que, malgré les éclairs de génie, la musique de Glinka ne se présente pas comme un ensemble cohérent. Il fut pourtant le premier à tenter d'arracher la musique russe à l'influence occidentale, et à échafauder une tradition native, grâce à ses relations intimes avec la musique populaire, cette tradition dont la Russie manquait en toutes choses. Ses trouvailles rythmiques et harmoniques ne doivent que peu à l'enseignement classique, et son sens comique original influencera jusqu'à Prokofiev et Stravinski. Le trait principal de sa technique, établi dans la Kamarinskaïa et souvent repris par ses héritiers, consistait à juxtaposer un thème bien défini et un accompagnement extrêmement varié : un avatar de la technique des variations à l'occidentale. L'importance de Glinka pour la musique russe, à laquelle il a donné un essor et une confiance nouvelle, est inappréciable, et la vénération qui l'entoure dans sa patrie, justifiée.
Son œuvre a en effet une dimension dramatique annonçant Moussorgski et Rimski-Korsakov.
Il est également le contemporain et l'ami de Alexandre Pouchkine et de Nicolas Gogol. Il encourage la vocation musicale du jeune Balakirev et est le modèle et l'inspirateur direct du Groupe des Cinq.
Glinka est également l'auteur de la Chanson patriotique utilisée comme l'hymne national de la Fédération de Russie de 1991 à 2000.
La valeur de sa créativité, la créativité de Glinka a été le début d'une nouvelle direction dans le développement de la musique en Russie. La culture musicale est arrivée en Russie de l'Europe, et pour la première fois la musique spécifiquement russe a commencé à apparaître, basée sur la musique Européenne de la culture, dans les opéras du compositeur Mikhaïl Glinka. C’était la nation et de l'historicisme. Différents événements historiques sont utilisées dans la musique souvent, mais pour la première fois qu'ils ont été présentés dans un réaliste véracité.
Son œuvre a en effet une dimension dramatique annonçant Moussorgski et Rimski-Korsakov.
Le premier a pris note de cette nouvelle direction musicale a été Alexander Serov. Puis il a été pris en charge par son ami Vladimir Stasov ils ont été si longtemps et avec une telle rigueur résolu influence de la créativité Glinka, qu'à la fin, pour toujours querellé, qui est devenu le théoricien de cette direction musicale. Ce sens est développé plus tard, les compositeurs de la Groupe des Cinq.
Le critique musical moderne russe Viktor Korchikov a résumé: On ne peut pas imaginer le développement de la culture russe musicale sans trois opéras - „Ivan Soussanine“, „Rouslan et Ludmila“ et le „Le Convive de pierre“ ru: Каменный гость опера, en: The Stone Guest Dargomyzhsky ont créé Moussorgski, Rimski-Korsakov et Borodine. „Soussanine“ est un opéra où le personnage principal est le peuple, „Ruslan“ est l'intrigue mythique, profondément russe, et „Le Convive de pierre“, dans lequel le drame domine au-dessus de la douceur de la beauté du son.
Deux de ces operas - Une vie pour le tsar et Rouslan et Ludmila - ont été composées par Glinka.
Depuis cette époque, la culture russe a commencé à occuper de plus en plus une place prépondérante dans le monde de la culture.

sa vie

Issu d'une famille de grands propriétaires terriens, dans le domaine de son père, le capitaine à la retraite Ivan Nikolaïevitch Glinka Mikhaïl, Ivanovitch Glinka naît le 20 mai sur le calendrier Julien et 1er juin sur le calendrier grégorien, nouveau style 1804 à Novospasskoïé, près de Smolensk. Il passe sa petite enfance chez sa grand-mère paternelle, Thècle Fiokla Alexandrovna, qui détourne sa mère de l'éducation de son fils, il s'imprègne profondément des chants paysans, au style particulier et à l'harmonie audacieuse. Celui-ci est nerveux et de santé fragile. À la mort de sa grand-mère, sa mère s'efforce d'éliminer les souvenirs de sa première éducation. Donc l'âge de six ans, il revient dans la maison de ses parents, où d'autres musiques lui sont révélées. Il commence le piano et le violon à l'âge de dix ans, d'abord avec une gouvernante allemande, Barbara Klammer. Il est envoyé en 1817 dans la toute nouvelle pension de la noblesse ouverte à Saint-Pétersbourg, où il est instruit par Wilhelm Küchelbecker, comme précepteur. Il va approfondir ses connaissances générales à partir de 1817, lorsqu'il est envoyé dans une institution de Saint-Pétersbourg.
Il prend des leçons à Saint-Pétersbourg auprès de Karl Traugott Zeuner 1775-1841 et de John Field 1782-1837. Il fait connaissance à la pension d'Alexandre Pouchkine qui venait rendre visite à l'été 1828 à son jeune frère, Lev Pouchkine, camarade de classe de Glinka. Leur amitié durera jusqu'à la mort du poète.
Son éducation musicale demeure pourtant fort erratique et, malgré des contacts avec quelques autorités reconnues trois leçons de piano auprès du pianiste et compositeur irlandais John Field, rencontre avec Johann Nepomuk Hummel, il demeurera longtemps un dilettante.
En 1823, après un séjour romantique dans le Caucase, il retourne dans son village natal, où il s'exerce à diriger l'orchestre privé de son oncle, qui interprète les œuvres des grands classiques, Haydn, Mozart, et même Beethoven. Un bref passage à Saint-Pétersbourg, où il s'adonne à une vie de salon, oisive et superficielle, est interrompu en 1825 par l'insurrection des décembristes. Glinka, indifférent à tout ce qui touche à la politique, fuit à la campagne. Durant ces années, si son éducation musicale au sens propre progresse peu, sa connaissance du répertoire s'élargit et sa fascination à l'égard de la musique occidentale – française, allemande, italienne – croît. Il tente d'imiter les modèles classiques viennois, le style lyrique italien ; il y déploie une certaine adresse, mais peu de personnalité. C'est dans les mélodies russes écrites à la même époque que cette dernière trouve son expression la plus intéressante.

Le voyage

En 1830, Glinka entreprend un voyage à travers l'Europe, pour s'établir à Milan, où il fait la connaissance de Rossini et de Donizetti, ainsi que de Mendelssohn. Plus tard, à Rome, il rencontre Berlioz, qu'il retrouvera quatorze ans après à Paris, et dont l'influence sera primordiale. Cette fois, la dernière étape est Naples, où il approfondit sérieusement ses connaissances en matière de musique vocale et de chant, grâce à l'enseignement d'Andrea Nozzari et de Joséphine Fodor-Mainvielle. Mais l'Italie commence à le lasser et, comme chez tant d'autres grands immigrés russes – Alexandre Ivanovitch Herzen en sera un autre exemple célèbre –, sa première fascination envers l'Occident s'estompe et cède la place à l'agacement et à la nostalgie. En août 1833, il quitte donc l'Italie, passe par Vienne, où il entend l'orchestre de Johann Strauss, et parvient à Berlin, où il s'astreint à cinq mois d'études systématiques chez Siegfried Dehn. Ce sont les seules qu'il entreprendra jamais. Le fruit de ces efforts apparaît en 1834 dans son Capriccio sur des thèmes russes, pour piano à quatre mains, et dans la Symphonie sur deux thèmes russes, demeurée inachevée. La mort de son père, en mars 1834, le rappelle en Russie.

Les deux opéras

En 1835, Glinka épouse Maria Petrovna Ivanova – erreur funeste ! – et se lance dans la composition de son premier opéra, fondé sur l'histoire d'un paysan russe qui, lors du retrait des armées polonaises, en 1613, sacrifia sa vie pour sauver celle du premier tsar de la nouvelle dynastie des Romanov. Le nom du paysan, Ivan Soussanine, donna le premier titre de l'opéra, qui devint par la suite La Vie pour le tsar. À la même époque, Glinka écrit une sombre ballade pour voix et piano, La Revue nocturne, qui annonce les passages les plus tragiques de l'opéra ; un ton nouveau y apparaît. La première de La Vie pour le tsar, sous la haute protection de Nicolas Ier, le 27 novembre ou 9 décembre nouveau calendrier en 1836, se solde par un triomphe qui fait de Glinka un héros national. Paradoxalement, l'œuvre ne comporte que peu d'éléments nationaux dans sa structure, qui ressemble fort à celle du théâtre lyrique italien de Bellini et de Donizetti, ainsi qu'à celle de l'opéra français. Le récitatif apparaît pour la première fois dans l'opéra russe, tout comme la technique du leitmotiv. L'invention mélodique, elle, est effectivement nationale, par l'inspiration plutôt que par l'utilisation directe de thèmes populaires. C'est dans cette stylisation parfaitement réussie, et qui est comme naturelle à Glinka, que réside la force de l'œuvre et sa popularité, qui ne sera jamais démentie. C'est aussi dans cet opéra que se révèle pleinement le talent d'orchestrateur de Glinka, son sens des couleurs et – grâce au livret du baron Gregory Rozen – son génie théâtral indéniable.

L'immense succès de ce premier opéra suscite immédiatement la demande d'un autre, dont la source va cette fois être un poème de Pouchkine, Rousslan et Loudmilla. Malheureusement, Pouchkine périt en février 1837 dans son absurde duel, et le livret est finalement écrit par une sorte de comité, composé de Glinka lui-même, et de six camarades, dont Constantin Bakhtourine et Nestor Koukolnik. La construction dramaturgique souffre beaucoup de ce collectivisme. Le travail progresse moins vite que dans le cas de La Vie pour le tsar, car Glinka est nommé Kapellmeister de la Chapelle impériale, ce qui l'occupe beaucoup, et sa vie conjugale connaît à cette époque une crise dramatique. Glinka rompt bientôt son engagement de Kapellmeister, se sépare de sa femme et entretient une liaison avec Ekaterina Kern, pour laquelle il compose de nombreuses mélodies. Sa liberté reconquise lui permet de reprendre le travail sur Rousslan et Loudmilla, abandonné depuis un an et demi. Koukolnik lui demande pourtant de la musique pour sa pièce Le Prince Kholmsky, et l'opéra est à nouveau remis dans le tiroir. En mars 1842, Glinka soumet finalement sa partition aux Théâtres impériaux, qui l'acceptent sans réserve. En février de la même année, Franz Liszt arrive à Saint-Pétersbourg, ce qui, selon les dires de Glinka, provoque la panique chez tous les dilettantes, et même chez les dames à la mode. L'admiration de Liszt pour Glinka efface dans les mémoires le scandale conjugal, et il est à nouveau admis dans les salons. Rousslan et Loudmilla profita certainement de ce changement de climat social. Rien ne peut cacher, toutefois, les faiblesses dramaturgiques de l'œuvre, ni la médiocre qualité de certains interprètes de la création. La première, le 27 novembre ou 9 décembre nouveau calendrier en 1842, six ans jour pour jour après celle de La Vie pour le tsar, ne remporte qu'un succès d'estime. Sept librettistes et cinq années de travail irrégulier ne pouvaient qu'aboutir à ce résultat. Plus que jamais, l'œuvre est un patchwork d'éléments disparates, mal proportionnés, parfois sans rime ni raison. Pourtant, l'invention de Glinka s'y déploie de façon incomparable, l'ouverture est un chef-d'œuvre, et la suite – un festival de styles et de numéros, incohérent, éclaté mais éclatant – hantera les compositeurs russes jusqu'à nos jours. Féerie exotique, couleur orientale, instrumentation déchaînée : Rimski-Korsakov serait inconcevable sans Rousslan et Loudmilla, tout comme L'Amour des trois oranges de Prokofiev. Sur le plan dramaturgique et psychologique, cet opéra représente un pas en arrière, et l'on peut regretter qu'il demeure la dernière œuvre du genre achevée par Glinka.

Nouveaux voyages

La déception provoquée par Rousslan et Loudmilla incite Glinka à voyager : en juin 1844, il arrive à Paris, où il resserre les liens avec Berlioz, dont le génie d'orchestrateur l'influencera beaucoup. En mai 1845, on le trouve en Espagne, où, toujours sous l'influence de Berlioz, il compose un Capriccio brillante sur la Jota Aragonesa, encore appelé Ouverture espagnole no 1, œuvre spectaculaire qui utilise la jota aragonaise comme matériau de base. En juin 1847, il retourne en Russie, mais l'atmosphère de Smolensk en hiver ne lui réussit guère, et il part à nouveau. Il passe une année entière à Varsovie, en écrivant deux œuvres orchestrales majeures, la Seconde Ouverture espagnole, Souvenir d'une nuit d'été à Madrid, d'une forme très libre, et surtout La Kamarinskaïa, où il élabore une technique de juxtaposition et de variations autour de deux thèmes populaires russes qui en fera une de ses œuvres les plus abouties, et une des plus importantes pour la postérité musicale russe. Il continue à écrire de nombreuses mélodies où cette fois – Varsovie oblige – l'influence de Chopin se fait clairement sentir. Entre 1848 et 1852, il passe son temps entre la Russie et la Pologne qui à l'époque fait partie de l'Empire, pour reprendre en 1852 le chemin de Paris. Son état de santé s'aggrave, il ne compose plus guère, et mène une vie paisible, loin des salons. La guerre de Crimée l'oblige à rentrer à Saint-Pétersbourg. Sa vie créatrice est pratiquement terminée : il étudie la musique des autres, écrit ses mémoires, tente de reconstituer ses œuvres perdues. Un dernier sursaut le mène à Berlin, où il veut étudier la polyphonie de la Renaissance : c'est là qu'il mourra des suites d'un refroidissement, le 15 février 1857. Le premier enterrement eut lieu à Berlin, après quoi le corps fut exhumé et transporté à Saint-Pétersbourg.

Œuvres principales

Opéras


Une vie pour le tsar 1836, d'après la légende d'Ivan Soussanine, héros national russe.
Rouslan et Ludmila 1842, d'après le poème épique d'Alexandre Pouchkine.
Tous deux chorégraphiés par Antoine Titus.

Romances et mélodies

Le doute
Le doute, interprété par Fédor Chaliapine en russe
Ma harpe première romance connue de Glinka, composée en 1824. C’est ma première expérience d’une œuvre avec texte , précise-t-il sur l’autographe.
L’Alouette
la Ronde de nuit
les Adieux à Saint-Pétersbourg
Le Doute
Où donc est notre rose
Variation sur un thème de Mozart
Romance

Musique de chambre

Trio pathétique info
Trio pathétique en ré mineur clarinette, basson et piano
Fantaisies pittoresques
Quatuor en ré majeur
Quatuor en fa majeur
Romance pour Violon, violoncelle et Harpe
Variations pour harpe et piano sur un motif de Mozart
Sérénade sur des thèmes d’Anna Bolena
Trio Pathétique en ré mineur deux orchestrations du compositeur: violon, violoncelle et piano ou clarinette, basson et piano; il existe aussi une version pour clarinette, clarinette basse et piano
Sonate pour alto et piano 1828; inachevée par le compositeur, deuxième mouvement par Vadim Borissovski en 1932
Grand sextuor en mi bémol majeur pour piano et quintette à cordes
Divertissement brillant sur les thèmes de La sonnambula de Bellini pour quintette avec piano et contrebasse

Œuvres symphoniques

Capriccio brillante sur la théme de Jota aragonaise, aussi connu comme Ouverture espagnole No.1 1848
Souvenir d'une nuit d'été à Madrid, également appelée Ouverture espagnole No.2 1848
Kamarinskaïa 184
Symphonie sur deux thèmes russes achevée par Vissarion Chebaline
Valse-fantaisie 1839, deuxième version 1856

Filmographie

Leo Arnchtam, Glinka 1946
Grigori Alexandrov, Kompozitor Glinka 1952

Liens
http://youtu.be/L45oYZ78f_0 symphonie des deux Russie
http://youtu.be/w3V4xQX3R30 Sérénades pour piano
http://youtu.be/1c_sAoekOoY Ouverture en la D majeur
http://youtu.be/X2fVRxtm5ow Valse fantaisie

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Posté le : 01/06/2014 15:57
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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