Administrateur
Inscrit: 14/12/2011 15:49
De Montpellier
Niveau : 63; EXP : 94 HP : 629 / 1573 MP : 3167 / 59267
|
Le 22 juin 1974 à Genève meurt à 81 ans Darius Milhaud
compositeur français de musique classique, chef d’orchestre, critique musical, éléve du conservatoire de Paris,né le 4 septembre 1892 à Marseille, il eut pour maîtres Gustave Leroux, André Gedalge, Charles-Marie Widor, et Paul Dukas
Prodigieusement fécond et divers, Milhaud chante, lucide et sans désespoir, ironique et joyeux, le tragique de l'homme. Sa truculence le porte à cultiver un lyrisme objectif et l'éloigne d'autant de l'épanchement individuel. Il compose en un jaillissement où prime l'invention mélodique, dans un style persuasif et expressionniste sans être romantique ; atonal et rigoureux sans être systématique ni froid. Comme Kœchlin, Migot, Jolivet ou Françaix, il lutte contre la sensibilité postromantique et s'oppose au trop délicieux raffinement impressionniste de Debussy ou de Dukas. Pour ce faire, il élabore un langage polymélodique original fortement structuré, mais qui refuse de s'enfermer dans les systématisations nées de l'École viennoise. La perception polytonale est d'autant plus claire que le caractère diatonique des mélodies est plus affirmé, perception que favorisent encore les petits ensembles de solistes. Concise de forme, pudique de sentiment, sa pensée musicale fait l'économie du développement, concentrant sa force en un dessin clair et net qu'enrichit une verdeur orchestrale incisive et rutilante. Musique d'apparat, mais purifiée du divertissement, musique de dramaturge, mais allégée de l'angoisse, musique de franche gaieté, parfois même de cocasserie, son efficacité se mesure à son classicisme et à son énergie. La puissance créatrice et la vitalité de Milhaud sont comparables à la fécondité de Bach ou de Boccherini ; la joie qui rayonne de ses œuvres invite à le rapprocher de Haydn ou de Haendel ; comme Mozart, il atteint le difficile équilibre entre le cœur et l'esprit ; comme Mendelssohn et Roussel, il cultive le souci de la forme, la cohérence et la perfection du langage. Ouvert à la nature et lucide sur son ouvrage, « son art n'est point confession, mais communion Gisèle Brelet. De telles qualités en font une des figures les plus riches de la musique du XXe siècle.
La postérité a surtout retenu ses œuvres d'inspiration sud-américaine Saudades do Brasil, 1920-1921 ; Le Bœuf sur le toit, 1919 ; Scaramouche, 1937, le ballet La Création du monde 1923, marqué par les débuts du jazz, et les pages dans lesquelles il fait référence à sa Provence natale Le Carnaval d'Aix, 1926 ; Suite provençale, 1936. Les grandes fresques dramatiques, plus difficiles d'approche, semblent, en cette fin du XXe siècle, traverser un purgatoire alors que sa musique de chambre suscite un regain d'intérêt.
Sa vie
Darius Milhaud est issu de l’une des plus vieilles familles juives de Provence, originaire du Comtat Venaissin. Cette région du Vaucluse abrite depuis des siècles de nombreuses familles juives, dont la famille Milhaud, particulièrement reconnue pour avoir engendré Joseph Milhaud, fondateur en 1840 de la synagogue d’Aix-en-Provence. Parmi les membres de sa famille, on compte également José de Bérys, Francine Bloch qui l'invitera, en 1961, à devenir le premier président de la Société des amis de la Phonothèque nationale de France et établira sa phonographie, Marcel Dassault et Pierre Vidal-Naquet. Darius Milhaud est l’unique fils d’un négociant en amandes et d’une mère née à Marseille. Ses parents sont musiciens amateurs. Son père fonde la Société Musicale d’Aix-en-Provence, et sa mère connaît bien les chants religieux. Darius montre des dons précoces, tout d’abord pour le violon et la composition. À 17 ans, en 1909, il va à Paris pour étudier au Conservatoire de Paris, jusqu’en 1915. Ses professeurs sont Gustave Leroux en harmonie, André Gedalge pour le contrepoint, Charles-Marie Widor pour la composition et surtout Paul Dukas pour l'orchestration. Ce définissant comme français et juif, son inspiration sera constamment placée sous le signe de cette double appartenance. Précocement doué pour la musique, il put s'y consacrer de bonne heure grâce à la compréhension de ses parents. Au cours de ses études au Conservatoire de Paris, marquées par divers conflits avec ses maîtres, car son goût de la polytonalité s'affirmait déjà , il se lia d'amitié avec Arthur Honegger, qui fréquentait comme lui la classe d'André Gédalge. Mais il travailla également avec Charles Widor et Vincent d'Indy. Ces années sont l’occasion de multiples rencontres sur le plan musical et littéraire : il se lie d’amitié avec les musiciens Georges Auric et Arthur Honegger, et avec le poète Léo Latil, tué en 1915 lors de la Première Guerre mondiale. Il fait également la connaissance de Francis Jammes et de Paul Claudel en 1912, auteurs dont il mettra les textes en musique. Sa rencontre avec André Gide exerce aussi une influence importante. Atteint de rhumatismes, Darius Milhaud est réformé. Il compose dans ces années des musiques de scène, notamment sur la trilogie Orestie d’Eschyle, traduite par Claudel. Il recourt alors à la polytonalité, ce qui devra rester comme l’une des caractéristiques principales de sa musique. Cette amitié entre les deux artistes évolue dans le sens d’une collaboration : Claudel, nommé ministre plénipotentiaire à Rio de Janeiro, propose à Milhaud de devenir son secrétaire. Milhaud accepte. Il s’enthousiasme alors pour les musiques sud-américaines, qu’il insère dans les ballets L'Homme et son désir 1918-1921 et Le Bœuf sur le toit 1919-1920, ainsi que dans la suite de danses Saudades do Brasil 1920-1921. De retour à Paris, il est associé par le critique Henri Collet au Groupe des Six, constitué de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre. Le mentor de toute cette équipe est l'écrivain et graphiste Jean Cocteau. Fort de cette association, avec laquelle il écrit notamment la musique des Mariés de la Tour Eiffel 1921, unique œuvre collective du Groupe des Six, sur un argument de Cocteau, Milhaud est également reconnu dans le milieu parisien pour ses œuvres de jeunesse imprégnées d’influences sud-américaines.
Il officie en tant que chef d’orchestre, critique musical, ou même conférencier, et voyage abondamment, notamment à Londres en 1920, et aux États-Unis en 1922, où il découvre les rythmes du jazz qui vont profondément l’influencer pour son ballet La Création du monde 1923. Il continue à écrire plusieurs opéras sur des livrets de ses amis : Le Pauvre Matelot en 1926 sur un texte de Cocteau, et Christophe Colomb en 1930 sur un texte de Claudel. Il s’intéresse également au cinéma et compose pour le cinéma. Toutefois, ses compositions jouissent d’un succès mitigé, et son opéra Maximilien 1932 est accueilli fraîchement à l’Opéra Garnier. Parallèlement, sa vie sentimentale est comblée par son mariage avec Madeleine, une cousine actrice. Ensemble, ils ont un fils, Daniel, né en 1930.
Sa production reste prolifique jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale, date à laquelle il doit fuir la France occupée, cumulant l'« inscription sur deux listes de proscription : comme juif et comme compositeur d'art dégénéré. En 1940, il part pour les États-Unis, où le chef d'orchestre Pierre Monteux l'aide à trouver un poste de professeur de composition au Mills College d’Oakland (Californie). Milhaud y aura notamment comme élèves le pianiste de jazz Dave Brubeck, le compositeur de variétés Burt Bacharach, et les fondateurs du minimalisme américain Steve Reich et Philip Glas. De 1947 à 1962, il partagea son temps à égalité entre l'ancien et le nouveau monde, enseignant alternativement à Mills College et au Conservatoire de Paris, d'où il ne prit sa retraite qu'en 1967. Parmi les compositeurs de ce siècle, Milhaud ne le cède qu'à Villa-Lobos quant à la fécondité : à quatre-vingts ans, en possession d'une puissance créatrice intacte, il a allègrement dépassé l'opus 450 ! Abordant tous les genres, cette production est forcément inégale, mais chez l'authentique Latin qu'est Milhaud, abondance n'est synonyme ni de prolixité ni de démesure, et ses œuvres s'en tiennent toujours à des dimensions normales. L'inspiration, à la fois provençale et juive, de Milhaud est celle d'un lyrique méditerranéen, pour lequel « la Provence s'étend de Constantinople à Buenos Aires, avec Aix pour capitale ». L'Amérique latine prend en effet une place très importante dans son œuvre, particulièrement le Brésil, à la suite du séjour qu'il y effectua en 1917-1918 comme secrétaire de Paul Claudel, alors ambassadeur de France. De ce voyage naquirent notamment l'Homme et son désir, dont la disposition spatiale de divers groupes vocaux et instrumentaux ainsi que l'émancipation de la percussion anticipent audacieusement sur les recherches actuelles, le Bœuf sur le toit, les exquises Saudades do Brasil 1920-1921, d'une si poétique écriture polytonale, etc. Mélodiste-né, Milhaud excelle à inventer des thèmes d'une courbe franche et saine, d'une structure essentiellement tonale et même diatonique, se prêtant admirablement à l'élaboration polyphonique, le plus souvent polytonale. Mais la polytonalité de Milhaud est également d'ordre purement harmonique d'où son fameux contrepoint d'accords, le musicien y trouvant plus de violence dans la force et plus de subtilité dans la douceur. Le langage rythmique est simple, la périodisation presque aussi symétrique que chez les classiques ; l'orchestration, franche de couleur jusqu'à la crudité, recherche les timbres purs et ne devient parfois opaque que par la densité extrême de la matière polyphonique. Cet art lumineux, aux antipodes du chromatisme germanique l'aversion de Milhaud pour Wagner et Brahms est légendaire !, se situe tout naturellement dans la grande tradition française de Couperin, de Rameau, de Berlioz, de Bizet et de Chabrier, dont se réclame le compositeur : c'est l'une des manifestations les plus considérables de la musique non sérielle de notre époque. L'œuvre de Milhaud exprime une profonde sérénité, une paix intérieure, d'autant plus admirables qu'elles émanent d'un être physiquement torturé. Excellent dans la traduction de l'allégresse, de la tendresse intime et de la poésie pastorale, elle garde, lors même qu'elle se hausse à une horreur tragique digne de l'Antiquité grecque, une sorte de noblesse olympienne opposée à tout expressionnisme subjectif ou trop engagé. Après la guerre, il retourne en France en 1947, et se voit offrir un poste de professeur de composition au Conservatoire de Paris. Il alterne alors son activité de professeur entre Paris et les États-Unis, continuant à enseigner à Oakland jusqu'en 1971, ainsi qu'à l’Académie musicale d’été d’Aspen au Colorado et dans divers établissements américains. Malgré une santé de plus en plus fragile des rhumatismes le font beaucoup souffrir, le compositeur reste donc un infatigable voyageur, même si son activité créatrice est ralentie. Sa carrière est couronnée en 1971 par un fauteuil à l’Académie des Beaux-Arts.
Il s’éteint le 22 juin 1974 à Genève, à l’âge de 81 ans. Selon ses souhaits, il est enterré au cimetière Saint-Pierre à Aix-en-Provence, sous une modeste pierre du carré juif. Sa femme, Madeleine Milhaud, lui survivra plus de trente ans. Elle est décédée le 17 janvier 2008, dans sa 106e année, et est enterrée aux côtés de son mari, à Aix-en-Provence.
Il avait été membre du Comité de direction de l'Association du Foyer de l’Abbaye de Royaumont.
L'Å“uvre musicale
Darius Milhaud s’est intéressé à tous les genres musicaux imaginables : opéra, musique de chambre, musique symphonique, concertos, ballets, musique vocale, l’un des compositeurs les plus prolifiques non seulement du XXe siècle, mais aussi de toute l’histoire de la musique. Son style, mélange de lyrisme et de gaieté emprunte beaucoup aux musiques folkloriques, et au jazz, qu’il affectionne particulièrement pour ses rythmes syncopés. Milhaud explore toutes les possibilités de l’écriture : à la fois fin contrapuntiste, il utilise fréquemment la polyrythmie et la polytonalité, qui rendent son œuvre extrêmement riche et diverse. Quant au Groupe des Six, il s’agit tout autant d’un canular de journaliste que d’un courant musical. Cette pseudo-école rassemblait des musiciens aux styles divers. Parrainée par Jean Cocteau et Erik Satie, elle prôna un retour à la musique légère, simple ou même comique. Parfois, le cirque n’est pas bien loin. D'ailleurs, la création du Bœuf sur le toit en 1920 s'est fait avec les frères Grimm sur scène. Georges Maurice expliquait ainsi ces choix esthétiques : Ayant grandi au milieu de la débâcle wagnérienne et commencé d'écrire parmi les ruines du Debussy, imiter Debussy ne me paraît plus aujourd'hui que la pire forme de la nécrophagie. revue le Coq et l’Arlequin. Le bœuf sur le toit est son œuvre la plus populaire. Plus généralement, cet après-guerre est l'époque du rejet, dans l'art et la littérature, de certains styles incroyablement "cuisinés" et/ou luxuriants, en usage jusque-là . Dans ces Années folles, la simplicité, parfois proche de l'art populaire ou du cabaret, s'impose facilement, parallèlement à l'apparition du surréalisme. Le Bœuf sur le toit en est une manifestation.
Principales Å“uvres
Opéras
Les opéras sont au nombre de 16, dont trois opéras minute environ 15 minutes chacun :
L'Enlèvement d'Europe L'Abandon d'Ariane La Délivrance de Thésée. Deux opéras d'une durée courte ~ 30 minutes Le Pauvre Matelot Les Malheurs d'Orphée
Autres opéras :
Esther de Carpentras Christophe Colomb Maximilien Médée Anvers, 7 octobre 1939 Bolivar David L'Orestie Saint Louis Roi de France La Mère Coupable Musique de scène Les Choéphores Les Euménides Le Faiseur de Simone Jollivet, d'après Honoré de Balzac. Opus 145 pour flûte, clarinette, saxophone et batterie. Paris, théâtre de l'Atelier, 15 mars 1940 Christophe Colomb 1960 et 1975
Ballets
Au nombre de 14, dont : L'Homme et son désir Le Bœuf sur le toit 1919 La Création du monde 1923 Musique symphonique Milhaud attend 1939 pour entamer l’écriture de symphonies. Elles seront au nombre de douze entre 1939 et 1960. Il écrit également des suites de danses, et une variété de concertos, pour piano, violon, violoncelle, alto, etc.
Saudades do Brasil, suite de danses Suite provençale 1936 Scaramouche op 165, pour saxophone alto ou clarinette en si bémol et orchestre (transcrit pour deux pianos op 165b). 12 Symphonies Symphonie nº 1 opus 210 1939 Symphonie nº 2 opus 247 1944 Symphonie nº 3 Te Deum opus 271 1946 Symphonie nº 4 opus 281 1947pour célébrer le 100e anniversaire de la Révolution de 1848 Symphonie nº 5 opus 322 1953 Symphonie nº 6 opus 343 1955 Symphonie nº 7 opus 344 1955 Symphonie nº 8 Rhôdanienne opus 362 1957 Symphonie nº 9 opus 380 1959 Symphonie nº 10 opus 382 1960 Symphonie nº 11 opus 384 1960 Symphonie nº 12 « La Rurale » opus 390 1961
Concertos :
2 concertos pour violoncelle et orchestre 3 concertos pour violon et orchestre 3 concerto pour alto et orchestre dont un extrait des saisons 5 concertos pour piano et orchestre, ainsi que plusieurs œuvres concertantes pour piano et orchestre et deux piano et orchestre avec soliste 1 concerto pour clarinette et orchestre 1941 1 Concerto pour harpe et orchestre 1 Concerto pour hautbois 1957 1 Concerto pour flûte, violon et orchestre 1937 Les quatre saisons, 4 concertinos pour divers instruments Suite française Op. 248 1944 Concerto pour marimba et vibraphone Op. 278
Musique de chambre
La production de musique de chambre de Milhaud est tout aussi prolifique : pas moins de dix-huit quatuors à cordes, des quintettes et des suites pour vents, des sonates, des duos, et bien d’autres pièces encore figurent au catalogue de l’artiste. La Cheminée du roi René, pour flûte, hautbois, clarinette, cor et basson. 18 Quatuors à cordes
Musiques vocales
Milhaud a grandement contribué à élargir le répertoire vocal, autant pour voix solo que pour chœur. Les textes mis en musique sont extrêmement divers, provenant aussi bien d’écrivains comme André Gide que du Pape Jean XXIII, dont l'encyclique Pacem in Terris de 1963 sera mise en musique par le compositeur. C’est en effet dans la musique vocale que la religion prend une place importante chez Milhaud. C’est là qu’il renoue avec la religion qui est la sienne, le judaïsme. La toute dernière œuvre de Milhaud, qu’il compose l’année de sa mort, est en effet une cantate Ani Maamin, fondée sur un texte d’Elie Wiesel, déporté à l’âge de quinze ans à Auschwitz. Les questions religieuses deviennent alors existentielles, et confinent à la philosophie.
Chants populaires hébraïques
Catalogue de fleurs Le Retour de l'enfant prodigue Service sacré du matin du Sabbat Ani Maamin sur un livret d'Elie Wiesel À propos de bottes Un petit peu d'exercice Un petit peu de musique Les Soirées de Pétrograde,1919 Trois poèmes de Jean Cocteau,1920 Piano Saudades do Brasil opus 67 1920 Scaramouche, suite pour deux pianos opus 165b 1937 Le Candélabre à sept branches opus 315 1954 Paris opus 284 1948 Carnaval à la Nouvelle-Orléans opus 275 1947 Sonate nº 2 opus 293 1949
Orgue
Darius Milhaud n'a - apparemment - jamais joué d'orgue, mais trouvait l'instrument en soi intéressant, pas seulement pour la multiplicité de ses plans sonores mais surtout pour la grande variété de ses timbres/sonorités.
Sonate Opus 112 1931 Pastorale Opus 229 1941 Neuf préludes pour orgue op. 231b 1942 Petite suite op. 348 écrite en 1955 spécialement pour le mariage de son fils Daniel Musiques de films sélection 1915 : The Beloved Vagabond d'Edward José 1921 : Le Roi de Camargue d'André Hugon 1924 : L'Inhumaine de Marcel L'Herbier partition réputée perdue 1927 : La P'tite Lili d'Alberto Cavalcanti court métrage 1933 : Madame Bovary de Jean Renoir 1933 : Hallo Everybody de Hans Richter court métrage documentaire 1933 : Terre sans pain Las Hurdes de Luis Buñuel documentaire 1934 : Tartarin de Tarascon de Raymond Bernard 1934 : L'Hippocampe de Jean Painlevé court métrage 1936 : Le Vagabond bien aimé The Beloved Vagabond de Curtis Bernhardt 1937 : La Citadelle du silence de Marcel L'Herbier 1938 : La Tragédie impériale de Marcel L'Herbier 1938 : Mollenard de Robert Siodmak 1939 : Les Otages de Raymond Bernard 1939 : The Islanders de Maurice Harvey court métrage documentaire 1940 : Cavalcade d'amour de Raymond Bernard collaboration avec Roger Désormière et Arthur Honegger 1945 : Espoir, sierra de Teruel d'André Malraux 1947 : The Private Affairs of Bel Ami d'Albert Lewin 1949 : La vie commence demain de Nicole Védrès documentaire 1950 : Gauguin d'Alain Resnais court métrage
Liste des Å“uvres de Darius Milhaud.
Bibliographie
Francine Bloch, Hommage public à Darius Milhaud, Paris, Sorbonne, 17 octobre 1974, Bulletin de la Phonothèque Nationale, n° spécial hors-série 1974 Francine Bloch, Phonographie de Darius Milhaud, Paris, Bibliothèque Nationale, 1992 Michel Faure, Milhaud, compositeur de géorgiques, in Du néoclassicisme dans la France du premier XXe siècle, Klincksieck, 1997 Pierre Cortot, Darius Milhaud et les poètes, Paris, École des hautes études en sciences sociales EHESS, Thèse, 2003, diffusion ANRT3 Micheline Ricavy et Robert Milhaud, Darius Milhaud, Editions Van de Velde, 2013,
Filmographie
Darius Milhaud et sa musique, film documentaire de Cécile Clairval-Milhaud, France, 2010, 60'
Hommages
La Ville de Paris a donné son nom à une voie de la capitale ainsi qu'au conservatoire municipal du 14e arrondissement. Un lycée du Kremlin-Bicêtre porte son nom. En 1972, son nom est donné au conservatoire de musique d’Aix-en-Provence. Son nom est donné aussi à un collège de Marseille.
Liens
http://youtu.be/4BrU1TiRAd0 Le boeuf sur le toit http://youtu.be/h3GPtgY9hSQ La création du monde http://youtu.be/zYnC2xOQDM8 Scaramouche Brazileira http://youtu.be/-tLw4K0Rmxw Concerto pour percussion http://youtu.be/Y0dqy4nZisE Concerto pour Marimba et vibraphone
[img width=600]http://cps-static.rovicorp.com/3/JPG_400/MI0001/059/MI0001059233.jpg?partner=allrovi.com[/img] [img width=600]http://cps-static.rovicorp.com/3/JPG_400/MI0000/968/MI0000968969.jpg?partner=allrovi.com[/img]
Posté le : 22/06/2014 14:26
|