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Accueil >> newbb >> Igor Markévitch [Les Forums - Le coin des Musiciens]

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Igor Markévitch
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Le 27 juillet 1912 à Kiev en Ukraine naît Igor Markevitch

chef d'orchestre et compositeur,


Il eut pour élèves Wolfgang Sawallisch, Daniel Barenboim, Jean Périsson, Ronald Zollmanmort et pour maîtres Paul Loyonnet et Hermann Scherchen il épousa Kyra Nijinski de 1914 à 1998, puis divorça et épousa Topazia Caetani en 1921, mort, à 70 ans le 7 mars 1983 à Antibes. Il fut naturalisé italien en 1947 et français en 1982.
Sa généalogie est prestigieuse : il descend d'un prince de Bosnie, Marko, chassé comme beaucoup de chrétiens par le sultan et venu en Ukraine au xve siècle, puis fixé et anobli. Le nom Marko-vitch signifie fils de Mark. La famille avait prospéré jusqu'au xixe siècle. Son arrière-grand-père, bien que juriste, avait fondé avec Anton Rubinstein le conservatoire de Saint-Pétersbourg en 1862. Brillant violoncelliste, il participait avec son stradivarius à des concerts de grands musiciens comme Rubinstein, Rimsky-Korsakov, Liadov, Glazounov. Son grand-père, maréchal de la noblesse, peintre de formation, avait épousé une Française et recevait le compositeur Mikhaïl Glinka dans sa demeure. Toute la famille avait, depuis fort longtemps, divinisé la musique, qui occupait tout le monde.


En bref

Les compositeurs qui mènent aussi une carrière de chef d'orchestre — ou inversement — voient toujours une partie de leurs activités souffrir de la notoriété acquise dans l'autre domaine. La vie d'Igor Markevitch pourrait se résumer en trois parties, selon la forme A-B-A du menuet ou du scherzo de la sonate classique : la première consacrée à la composition, la deuxième à la direction d'orchestre, la troisième, plus concise, se faisant l'écho de la première.
En 1926, Alfred Cortot découvre en Suisse un jeune pianiste de talent, formé par son père puis par Paul Loyonnet : Igor Markevitch
-Markevitch, chef d'orchestre s'était imposé par sa rigueur et sa force de caractère. Adepte d'une gestique économe qu'il imposait à ses élèves, il eut avec les orchestres des rencontres qui oscillaient entre l'idylle et la tempête. De multiples incidents émaillèrent son passage à la tête des Concerts Lamoureux, qui étaient toutefois devenus, sous sa direction, l'un des meilleurs orchestres français du moment : son autorité parfois brutale et blessante convenait mal aux instrumentistes. Mais Stravinski le considérait comme le meilleur interprète du Sacre du printemps. Son répertoire était très vaste et il a joué un rôle important dans la promotion de la musique contemporaine, pratiquant, notamment aux Concerts Lamoureux, une politique de commandes audacieuse il s'adressa notamment à Boulez et à Xenakis. Au sein de la communauté des chefs d'orchestre, Markevitch faisait figure d'isolé : il ne ménageait pas ses confrères — qui le lui rendaient bien ; ces antagonismes ont nui à une véritable appréciation de son talent, du moins en France.
-Markévitch, le pédagogue a marqué plus d'une génération : Markevitch se voulait chef d'école et tous les jeunes chefs d'orchestre de l'après-guerre ont eu au moins un contact avec lui. Il exigeait beaucoup de ses élèves, notamment de renoncer à tout ce qu'ils avaient acquis auprès d'autres maîtres pour adopter sa technique, qui, il est vrai, était difficilement conciliable avec d'autres. Mais cette intransigeance technique et esthétique a fait également renoncer des sujets brillants, qui préféraient une formation polyvalente.
-Markévitch compositeur, a production des oeuvres sur une douzaine d'années, du Concerto pour piano, qu'il créa lui-même à Londres sous la direction de Roger Désormière 1929, aux Variations, fugue et envol sur un thème de Haendel pour piano 1941. La même année que le Concerto, il termine la Sinfonietta et le Concerto grosso. En 1930, il transforme la commande de Diaghilev en Cantate sur un texte de Cocteau, pour soprano, chœur d'hommes et orchestre. Puis ce sont les Hymnes pour orchestre 1932, L'Envol d'Icare, ballet 1933, Ps1934, Paradis perdu, oratorio 1935 — son œuvre la plus importante — Cantique d'amour et Partita pour piano et orchestre 1936, deux cantates enfin, Le Nouvel Âge 1938 et Laurent le Magnifique 1940. Marquée au début par l'influence de Stravinski, son œuvre se réclame ensuite de Paul Hindemith avant de trouver son essor dans une étonnante diversité qui ne la rattache à aucune école.

Derrière les trois visages du musicien se cachait un homme de grande culture, polyglotte il parlait couramment sept langue, qui n'a cessé de réfléchir sur la destinée humaine. Celle d'Icare le passionnait : on en trouve l'écho dans son œuvre. La notion d'envol a joué un rôle déterminant, au point d'infléchir certains de ses gestes. Il laisse un recueil de pensées, Le Testament d'Icare.

Sa vie

Le père d'Igor, Boris Nikolaïevitch était pianiste, ancien élève d'Eugen d’Albert et de Raoul Pugno à Paris. La grand-mère maternelle d'Igor étant française, sa mère Zoia Pokitonova morte en 1972 avait été élevée en France. Son père avait renoncé à ses privilèges pour se consacrer uniquement à la musique. Atteint d'une tuberculose pulmonaire, il avait été obligé de faire de longs séjours en sanatorium, à Davos en Suisse, après ses vingt ans. Deux ans après la naissance d'Igor, la famille quitte l'Ukraine définitivement : surprise par la guerre et les évènements politiques, tout retour est impossible. Ils logent d'abord à Paris. Le petit, allongé sous le piano, écoute, traversé de part en part par un torrent de résonances, et fixe dans sa mémoire de nombreuses œuvres du large répertoire de son père, qu'il chante ou siffle machinalement.
En 1915, la santé de Boris Nikolaïevitch s'étant dégradée, toute la famille s'installe en Suisse, d'abord à Lausanne, puis à Leysin, une station climatique, et enfin, à une heure de là, au bord du lac Léman, dans la région de Vevey, à la Tour-de-Peilz, dans une propriété en location, la Villa Maria. Décidé à se fixer en Suisse, son père donne des cours de piano, ce qui aide fort à joindre les deux bouts. Tous les amis et membres de la famille se réunissent le samedi, jour entièrement consacré à la musique.
Vers ses sept ans, son père lui apprend à jouer aux échecs, puis dès que l'enfant a compris, il exige de lui qu'il joue à l'aveugle, par exemple en jardinant.

Formation

L'enfant commence à étudier le piano avec une élève de son père, Madame Pasteur. Son père ne lui donne que quelques leçons. Avec sa mère, il se rend à son premier concert symphonique où la toute jeune Clara Haskil joue le Concerto de Schumann 1921.
En 1922, il perd son père âgé de 47 ans. La mère d'Igor, sa sœur Nina et lui, emménagent dans un infect rez-de-chaussée en ville. L'enfant est sans cesse poussé à lire ou à étudier une Ballade de Chopin plutôt que de partir en balade en bicyclette : Voyons, mon petit, est-ce que Beethoven faisait de la bicyclette ?, répond sa mère. Le soir, la récompense est la lecture de Tolstoï ou de Pouchkine en russe.
Il s'échappe parfois et découvre les quatuors de Beethoven sur le gramophone de son professeur de littérature, Emmanuel Buenzod, qui voue une admiration mystique au maître de Bonn.
Pendant trois années qui suivent, son premier maître de piano est Paul Loyonnet 1889-1988. Il prend ses leçons à Lausanne, où Madame Pasteur lui sert de répétitrice et l'accompagne. Il a ainsi deux professeurs. Markevitch rapporte : Avec Loyonnet, jetant loin études et exercices, nous plongions alors avec délice dans Mozart, Schubert ou Schumann.
Igor travaille ensuite avec Émile-Robert Blanchet, un élève de Busoni. En 1925, son jeune élève lui présente une œuvre intitulée Noces dont son maître pressant la valeur : Ce qui le frappa dans cette musique d'enfant fut sans doute moins sa valeur intrinsèque que le savoir qu'elle démontrait et que je n'avait appris nulle part. Blanchet organise une rencontre avec Alfred Cortot, de passage à Lausanne. Cortot l'invite, à sa charge, à l'école qu'il a fondé à Paris, l'École normale. Il confie à la mère de l'enfant : Ce garçon, Madame, vous donnera beaucoup de joies et de fierté ... Il doit apprendre à se servir de ce qu'il sait de Dieu, ce qui la ravit.
À l'automne 1927, la famille s'installe de nouveau à Paris, mais partage le temps de l'année entre Vevey et la capitale. Unique enfant de l'institution qui accueille une vingtaine d'élèves adultes par exemple Lennox Berkeley, dont il devient l'ami et qui lui fera connaître Hindemith et Milhaud, il répète dans la classe de piano la composition et l'harmonie avec Madame Kastler, et le contrepoint avec Nadia Boulanger russe par sa mère, avec qui il entretiendra toujours des rapports privilégiés fondés sur l'admiration et l'affection. Elle lui dévoile la musique dans toute son intelligence, lui faisant acquérir le sens privilégié de l'interprète, confluent d'objectivité présente et de subjectivité du passé. Nadia lui transmet l'art d'enthousiasmer par la rigueur.
Il gagne ses premiers sous en effectuant des arrangements pour des courts métrages. Sa mère lui fait la lecture en français pendant qu'il écrit et, plus tard, lorsqu'il compose sa propre musique. Il donne quelques cours, ce qui permet d'améliorer l'ordinaire.

La composition et l'apprentissage de la direction d'orchestre

Alors qu'il n'a que seize ans, il rencontre Diaghilev à l'Opéra de Paris, en décembre 1928. Toujours à la recherche du nouveau et de musiques de ballets propres à surprendre, étonner ou provoquer le public, Diaghilev pense avoir trouvé un compositeur à même de lui donner une partition pour la prochaine saison des ballets russes. Après avoir écouté trois fois le Finale de la Sinfonietta, il lui commande un concerto pour piano en guise d'essai. Pour développer ses notions encore primaires dans le domaine de l'orchestration, Diaghilev lui fait donner des leçons par un compositeur italien, à qui il avait déjà commandé deux ballets : Vittorio Rieti, un élève de Respighi et Casella, lié à Berg et Schoenberg à Vienne. Diaghilev surveille et stimule le travail en cours, discutant pour changer tel ou tel passage. Le Concerto est créé par l'auteur au piano et sous la direction de Roger Désormière lors d'une soirée de ballet à Londres le 15 juillet 1929 et remporte un réel succès. La mort précipitée de Diaghilev laisse inachevée l'œuvre suivante projetée.
Le 3 novembre de la même année est créée à Bruxelles la Sinfonietta, sous la direction de Désormière. Peu après le succès de l'œuvre, Igor a l'idée de réutiliser le matériau accumulé pour L'Habit du Roi destiné aux Ballets russes : ainsi naquit Cantate sur un texte de Jean Cocteau. En fait, la composition fut achevée avant même que Cocteau, pris par le tournage du Sang d'un Poète, ne soit intervenu. L'œuvre présente donc le cas particulier d'un ouvrage lyrique où les paroles ont été écrites sur la musique, non le contraire. La pièce est créée le 4 juin 1930 par Désormière, le chœur d'hommes Yvonne Gouverné et la soliste Madeleine Vitha.

Le 13 mai 1932 est créée une commande de la princesse de Polignac : la Partita en 1930 par Marcelle Meyer et Roger Désormière.

Il poursuit sa formation dans l'art de la direction avec Pierre Monteux 1933, qui avait créé tant de chefs-d'œuvre avec les Ballets russes à partir des années 1910 et venait de fonder l'École Monteux, destinée aux jeunes chefs. Son premier concert ne sera rien moins qu'au Concertgebouw d'Amsterdam, où il est invité par Monteux pour la création de Rébus. Il a vingt ans. L'œuvre fut donnée la même année à Boston et New York par Koussevitzky.
Puis il travaille avec Hermann Scherchen 1934-1936, qui l'appelle mon orchidée empoisonnée.
Il épouse la fille de Nijinski, Kyra qui lui donnera un enfant, Vaslav.
Ses modèles en compositions sont Honegger, Hindemith et surtout Stravinski. Mais à la fin des années 1930, sa production se raréfie.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir de 1943, Igor Markevitch fait partie de la résistance italienne dans la région des Apennins au nord de Florence.
Il se remarie avec Topazia Caetani, qui lui donnera quatre enfants: Nathalie, Allegra, Oleg chef d'orchestre et Timur. Il est naturalisé italien en 1947.
Que Igor Markevitch ait été impliqué dans la gestion de l'enlèvement d'Aldo Moro avec le rôle de l'intermédiaire entre les services sécrets de l'Occident, d'Israël et de l'URSS, a été le sujet d'un livre de deux journalistes italiens, Giovanni Fasanella et Giuseppe Rocca, "Il misterioso intermediario", L'intermédiaire mystérieux, qui a été publié en 2003 par Einaudi, l'un des éditeurs les plus importants d'Italie, bien que d'autres observateurs croient que ce rôle n'est qu'une simple hypothèse.

Le chef d'orchestre

La fin de la guerre marque le début d'une carrière internationale. Il entreprend une carrière de chef d'orchestre qui le rendra universellement célèbre, à la tête principalement de l'Orchestre Lamoureux, de l'Orchestre philharmonique de Berlin et du Philharmonia à Londres. C'est pourquoi il est aujourd'hui plus connu pour son activité de chef que pour ses talents de compositeur.
De 1948 à 1956, il assure la classe de direction d'orchestre du Mozarteum de Salzbourg où il forme de futurs chefs prestigieux, tel Jean-François Paillard.
De 1952 à 1955, il est le chef de l'Orchestre de Stockholm. Il y découvrira le compositeur Franz Berwald et en laissera de magnifiques disques grâce aux sessions d'enregistrement des années 1953 à 1955 avec le Philharmonique de Berlin.

Concerts Lamoureux et dernières années.

Après deux saisons à Montréal, puis à La Havane, il revient sur le vieux continent pour prendre la direction de la meilleure phalange française de l'époque, l'orchestre des Concerts Lamoureux, de 1957 à 1961. C'est une période faste où sont commandées et créées de nombreuses œuvres : Doubles de Pierre Boulez, Hymne de Messiaen, Achorripsis de Xenakis, le Concerto pour alto de Milhaud, la Troisième symphonie de Barraud. Avec cet orchestre sont aussi gravés de nombreux enregistrements de référence, encore incontournables aujourd'hui : Berlioz, Milhaud, Honegger, Debussy, Gounod, Roussel.
De 1965 à 1972, il est responsable de l'Orchestre symphonique de la radio-télévision espagnole et enseigne la direction au Conservatoire Royal de Madrid. Parallèlement, de 1967 à 1972, il est directeur musical de l'orchestre national de l'opéra de Monte-Carlo. Il est ensuite directeur musical de l'Académie Sainte-Cécile de Rome.

Il est naturalisé français en 1982.

Il meurt le 7 mars 1983 à Antibes d'un infarctus, après une tournée au Japon et en Russie. Ironie du destin, son dernier concert est à Kiev, sa ville natale.

Le musicologue genevois Robert-Aloys Mooser disait de lui : Je n'ai guère rencontré que deux compositeurs qui possédaient d'égales aptitudes dans l'art d'écrire et dans celui de conduire : G. Mahler et R. Strauss. À ces deux exceptions vient s'ajouter aujourd'hui celle d'Igor Markevitch.

Å’uvres principales
En tant que compositeur
Sinfonietta, pour orchestre, 1929
Concerto pour piano, 1929
Cantate, sur un texte de Jean Cocteau, 1929-1930
Partita, pour piano et petit orchestre, 1931
Rebus, pour orchestre, 1932
L'Envol d'Icare, ballet pour orchestre, 1932
Le Paradis Perdu, oratorio pour solistes, chœur et orchestre, 1933-1934
Lorenzo il Magnifico, pour soprano et orchestre sur une texte de Laurent le Magnifique, 1940
Icare, version dévinitive, 1943
Orchestrations
6 mélodies de Moussorgsky, 1945
L'offrande Musicale de J.S. Bach, 1950

En temps qu'écrivain

Made in Italy, souvenirs, 1940
Point d'orgue, entretiens avec Claude Rostand, 1959
Être et avoir été, mémoires, Gallimard, 1980, 512 p.
Le Testament d'Icare, essai philosophique, Grasset, 1984, 189 p.
Théorie
Étude historique, analytique et pratique des symphonies de Beethoven (Die Sinfonien von Ludwig van Beethoven: historische, analytische und praktische Studien, Leipzig : Éditions Peters, 1982

Discographie sélective

Compositeur

Œuvres complètes pour orchestre, 7 vol. - (1995-2004, Marco Polo 8.223653/666/724/882 & 8.225054/076/120
L'Envol d'Icare, Noces, Galop, Sérénade - Christopher Lyndon-Gee, Kolja Lessing (piano), Franz Lang (percussions) - Markevitch Ensemble (1993, Largo 5127)

Chef d'orchestre

Ballets français, Auric Les Fâcheux, Milhaud Le Train Bleu, Poulenc Les Biches, Satie Jack in the box, Sauguet La Chatte, Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo - (La Guilde du Disque
Bartók, Concerto pour piano et orchestre no 3, Annie Fischer, London Symphony Orchestra - (EMI)
Berg, Concerto pour violon et orchestre (À la mémoire d'un ange), Arthur Grumiaux, Concertgebouworkest - (Philips)
Berlioz, Symphonie Fantastique (1954), Moussorgski Tableaux d'une exposition (1953) - (DGG)
Berlioz, Symphonie Fantastique (1962), Cherubini Ouverture d'Anacréon, Auber, Ouverture de la Muette de Portici - (DGG)
Berwald, Symphonies no 3 & 4, Schubert Symphonie no 4 - (DGG)
Lili Boulanger, Du fond de l'abîme, Psaumes 24 & 129, Pie Jesus, Vieille pièce bouddhique - Orchestre Lamoureux (1958) - (EMI)
Bizet, L'Arlesienne - Suites, Carmen - Suites - Orchestre des Concerts Lamoureux (1959, Philips)
Cherubini, Requiem en ré mineur, Mozart Messe du Couronnement - (DGG)
Chopin, Concerto n°2 pour piano et orchestre + Falla, Nuits dans les jardins d'Espagne pour piano et orchestre Clara Haskil, Orchestre des Concerts Lamoureux - (Philips)
Gounod, Messe de Sainte Cécile - (DGG)
Milhaud, Les Choéphores, Honegger Symphonie no 5, Roussel Bacchus & Ariane - (DGG)
Mozart, Concerto pour piano et orchestre no 24, KV.491, Clara Haskil, Orchestre des Concerts Lamoureux - (Philips)
Offenbach, La Périchole, Orchestre Lamoureux - (EMI)
Prokofiev, Symphonie no 1, Op.25 (Classique), Philharmonia Orchestra - (EMI)
Rimsky-Korsakov, Capriccio Espagnol & La Grande Pâque Russe, Orchestre symphonique de Londres - complément : Shéhérazade dirigée par Cyril Kondrachine (Philips). Précision : par un mystère inexpliqué à ce jour, la magnifique et racée Shéhérazade dirigée par Igor Markevitch avec ce même orchestre symphonique de Londres (Philips), n'est jamais parue en CD...?
Stravinsky, Le Sacre du Printemps, Pétrouchka, Pulcinella, Suite du Baiser de la Fée, Prokofiev Suites L'Amour des trois oranges, Suite Scythe, Le pas d'Acier - (EMI)
Stravinsky, Le Sacre du Printemps versions 1951 & 1959 (Testament 1076)
Stravinsky, L'histoire du soldat - (Philips)
Tchaikovski, intégrale des Symphonies - London Symphony Orchestra (Philips)
Verdi, Requiem avec G. Vichnievskaïa et I. Petrov - (Philips)

Liens

http://youtu.be/aN_Kv4AXiZU Le sacre du printemps Stravinsky
http://youtu.be/TMZOzkjXXDs La 5 de Beethoven
http://youtu.be/TCHs2xxtxWU La damnation de Faust Berlioz
http://youtu.be/IPTM7r7eFrM Symphonie de Brahms
http://youtu.be/eF74h_WhLiI Mozart Concerto 20



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Posté le : 25/07/2014 12:54

Edité par Loriane sur 26-07-2014 22:04:01
Edité par Loriane sur 27-07-2014 10:36:58
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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