| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Alexandre Glazounov [Les Forums - Le coin des Musiciens]

Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Alexandre Glazounov
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9499
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 56842
Hors Ligne
Le 10 août 1865, à Saint Pétersbourg naît ­Alexandre Konstantinovitch

Glazounov


Александр Константинович Глазунов dernier grand compositeur romantique et chef d'orchestre russe, il enseigne au conservatoire de Saint Pétersbourg il a pour maître Rimski-Korsakov, il meurt à 70 ans, à Neuilly-sur-Seine le 21 mars 1936.

En bref

Souvent les Russes ont dit de Glazounov : C'est un chêne !, et telle est bien l'image que suggèrent l'homme et l'œuvre. On l'a encore considéré parfois comme un homologue russe de Brahms, mais cela n'est pas exact : chez Brahms on trouve un romantisme nordique — donc réservé —, une pensée philosophique et une souffrance humaine qui font défaut à Glazounov, lequel est essentiellement et exclusivement un musicien, c'est-à-dire un très grand artisan, dans la plus noble acception du terme. Sa musique ne vit... qu'en musique ! On n'y trouve guère de nationalisme spectaculaire, mais un caractère russe en profondeur, de même qu'un culte rigoureux — et presque rigoriste — des formes traditionnelles les plus strictes que, dans l'ensemble, il préfère à la liberté romantique de la musique à programme.
Sous l'influence de Rimski-Korsakov et de Vladimir Stassov, il écrit d'abord des poèmes symphoniques d'inspiration russe, comme Stenka Razine, dédié à la mémoire de Borodine ; d'ailleurs, Glazounov a rédigé une partie de ses œuvres restées inachevées, et notamment d'assez nombreuses pages du Prince Igor, La Mer, Le Kremlin, Le Printemps ; il se tourne ensuite vers la musique pure, compose huit symphonies, six quatuors à cordes, son célèbre concerto pour violon, 1904, deux concertos pour piano, deux sonates pour piano, un concerto pour saxophone, écrit à Paris, en 1936, en collaboration avec A. Petiot.
On lui doit en outre trois beaux ballets apparentés à la tradition chorégraphique de Tchaïkovski : Raymonda, Ruses d'amour et Les Saisons.

Sa vie

Descendant d'une des plus anciennes familles d'éditeurs russes, Glazounov s'avère un enfant précocement doué pour la musique. Sans avoir jamais fréquenté aucun conservatoire, il apprend en deux ans l'harmonie et les techniques de la composition sous la direction de Rimski-Korsakov.
Il prend des cours de musique avec Nikolaï Rimski-Korsakov, à qui il a été recommandé par Mili Balakirev qu'il avait rencontré à l'âge de 14 ans.
Il a seize ans lorsque Balakirev dirige à Saint-Pétersbourg sa première symphonie, qui lui vaut par ailleurs les encouragements de Liszt.
La même année 1882 voit la création de son premier quatuor à cordes. Glazounov est accueilli chaleureusement dans le cénacle de Belaiev, riche mécène et mélomane qui va devenir rapidement son plus fervent admirateur.
En 1884, Belaiev crée les Concerts symphoniques russes pour faire jouer en priorité les œuvres de Glazounov, puis il fonde en 1885 les éditions Belaiev à Leipzig pour les publier. En 1887-88, Glazounov aide Rimski-Korsakov à achever le Prince Igor de Borodine, dont il orchestre aussi la troisième symphonie.
En 1884, Belaiev crée les Concerts symphoniques russes pour faire jouer en priorité les œuvres de Glazounov, puis il fonde en 1885 les éditions Belaiev à Leipzig pour les publier. En 1887-88, Glazounov aide Rimski-Korsakov à achever le Prince Igor de Borodine, dont il orchestre aussi la troisième symphonie.
Il compose sa première symphonie et son poème symphonique Stenka Razine, avant de se consacrer à la musique de chambre avec le groupe Belaïev.
Il fait ses débuts de chef d'orchestre en 1888 et dirige les Concerts symphoniques russes créés par Mitrofan Belaïev.
La même année 1882 voit la création de son premier quatuor à cordes. Glazounov est accueilli chaleureusement dans le cénacle de Belaiev, riche mécène et mélomane qui va devenir rapidement son plus fervent admirateur. En 1884, Belaiev crée les Concerts symphoniques russes pour faire jouer en priorité les œuvres de Glazounov, puis il fonde en 1885 les éditions Belaiev à Leipzig pour les publier. En 1887-88, Glazounov aide Rimski-Korsakov à achever le Prince Igor de Borodine, dont il orchestre aussi la troisième symphonie. En 1889, il participe, avec Rimski-Korsakov, aux concerts de musique russe de l'Exposition universelle à Paris, où il revient en 1907 lors des concerts organisés par Diaghilev.
La puissance créatrice de Glazounov ne se ralentit qu'à la fin de sa vie et s'exerce dans presque tous les genres. Au début de sa carrière, sous l'influence nationaliste du groupe des Cinq, il écrit des œuvres d'inspiration russe : les poèmes symphoniques Stenka Razine en 1885, la Mer en 1889, le Kremlin en 1890, le Printemps en 1891. En 1889, les Français le trouvent plus russe que Tchaïkovski.
En 1896, il dirige ses œuvres en Angleterre, ayant reçu entre-temps la commande d'une Marche triomphale pour l'Exposition universelle de Chicago. Institué à la mort de Belaiev enn 1903 administrateur de toutes ses fondations, il en devient président en 1908.
Il est nommé professeur au Conservatoire de Saint-Pétersbourg en 1899, puis directeur de 1905 à 1928. Après la guerre, il participe activement à la réorganisation du conservatoire de Léningrad. Il quitte l'Union soviétique pour raison de santé en 1928 et fait de nombreuses tournées en Europe et aux États-Unis avant de s'installer en France Il restera à ce poste jusqu'en 1928, faisant preuve d'une admirable générosité envers les étudiants matériellement défavorisés.
Il contribue, d'autre part, à élargir le répertoire de la musique de ballet : en 1897, Raymonda est créé à l'Opéra impérial de Saint-Pétersbourg dans une chorégraphie de Marius Petipa. L'année suivante, il écrit Ruses d'amour et les Saisons, création en 1900.
En 1907, il orchestre pour Diaghilev la suite Chopiniana, qui devient en 1909 les Sylphides, et, en 1910, fait un arrangement orchestral du Carnaval de Schumann.
Glazounov est l'un des rares Russes à n'avoir pas écrit d'opéras.
C'est surtout dans le domaine de la musique pure qu'il s'exprime avec une aisance remarquable : 8 symphonies, 7 quatuors, 5 concertos pour violon, pour piano, pour violoncelle, pour saxophone. Il reçoit dix-sept fois le prix Glinka destiné à couronner les œuvres symphoniques. Les problèmes de développement de thèmes, les rythmes, l'écriture polyphonique le passionnent, et la richesse de son orchestration surpasse parfois celle de Rimski-Korsakov. Mais Glazounov est un compositeur foncièrement académique, réfractaire à toute forme d'évolution du langage musical.
Cependant, chacune de ses nouvelles œuvres est accueillie comme un événement, car sa maîtrise est ressentie comme un aboutissement de la musique russe et surtout comme une fusion des styles des écoles de Saint-Pétersbourg nationalisme et de Moscou occidentalisme.
Par les influences, Chostakovitch, Tcherepnine, Miaskovski ou les réactions Prokofiev, Stravinski qu'il provoquera, il joue un rôle important à une époque où la musique russe cherche son second souffle.
En 1929, il dirige l'enregistrement des Saisons, dont la réédition en CD révèle ses grandes qualités de chef d'orchestre.
Il écrit notamment des poèmes symphoniques, des symphonies, des ouvertures, concerti et des ballets. En 1887, il aide Rimski-Korsakov à terminer l'opéra Le Prince Igor de Borodine. Il se distingue notamment en reconstituant de mémoire l'ouverture qu'il avait entendu jouer une seule fois.
Émigré en 1928, Glazounov s'installe à Paris et effectue des tournées en Europe et aux États-Unis.
Il fait la connaissance de Marcel Dupré et lui dédie sa dernière œuvre, la Fantaisie pour orgue.

Il meurt en 1936, le jour même où un concert de ses œuvres doit être donné par l'orchestre Lamoureux. En 1972, ses cendres seront exhumées du cimetière de Neuilly et transportées à Leningrad.

Liste des œuvres d'Alexandre Glazounov.

8 symphonies achevées
Symphonie no 1 en mi majeur, op. 5 1880-82
Symphonie no 2 en fa dièse mineur, op. 16 1886
Symphonie no 3 en ré majeur, op. 33 1890
Symphonie no 4 en mi bémol majeur, op. 48 1893
Symphonie no 5 en si bémol majeur, op. 55 1895
Symphonie no 6 en ut mineur, op. 58 1896
Symphonie no 7 en fa majeur, op. 77 1902
Symphonie no 8 en mi bémol majeur, op. 83 1905/06
Symphonie no 9 en ré mineur, op. posthume fragment, 1904-10
7 quatuors à cordes
1 Quintette à deux violoncelles en la majeur Opus 39
1 Le quatuor de saxophones d'Alexandre Glazounov opus 109
2 concertos pour piano
Ruses d'amour ballet, au titre traduit ? en anglais par "Lady Soubrette"
Raymonda ballet
Les Saisons ballet
Stenka Razine poème symphonique, 1885
Le Roi des Juifs, musique de scène
Concerto pour violon et orchestre en la mineur, op. 82
Concerto pour saxophone alto et orchestre à cordes, op. 109-bis
Concerto-Ballata pour violoncelle et orchestre Op.108
Chant du ménestrel pour violoncelle et orchestre, op 71
Des Fantaisies pour grand orchestre symphonique La Forêt, La Mer
Idylle, pour piano, op.103 1926
Elegie, pour Alto, op.44

Liens

http://youtu.be/KLFX1ZWKemk Season Hiver-printemps-été-Autmne
http://youtu.be/dum-2EKDBtY Adagio automne
http://youtu.be/KLFX1ZWKemk; Seasons Hiver
http://youtu.be/ygs7TlT4KjU Concerto pour violons
http://youtu.be/_CQORJvjus4 Symphonie N° 6
http://youtu.be/YfFuJvzelMI Valse du concerto N°1
http://youtu.be/UhudQ_DD_TA Sonates 2 piano


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


[img width=600]http://www.recordsale.de/cdpix/d/dvorakglazounov-concertosdeviolin(waltergoehr).jpg[/img]




Posté le : 09/08/2014 17:18

Edité par Loriane sur 10-08-2014 19:42:35
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant




[Recherche avancée]


Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
65 Personne(s) en ligne (37 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 65

Plus ...