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Henri de la tour d'Auvergne Bouillon dit Turenne
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Le 27 juillet 1675, à 63 ans, à la bataille de Salzbach meurt, Henri de la Tour

d'Auvergne-Bouillon surnommé Turenne,


né le 11 septembre 1611 au château de Sedan Ardennes - mort à la bataille de Salzbach le 27 juillet 1675, vicomte de Turenne, fils du duc de Bouillon et prince de Sedan, généralement connu sous le nom de Turenne. Maréchal de France en 1643 et maréchal général des camps et armées du roi en 1660, il fut l'un des meilleurs généraux de Louis XIII puis de Louis XIV. Il participe à la Guerre de Trente Ans, Guerre de Dévolution, Guerre de Hollande, il se distigua par des Faits d'armes à la bataille de Nördlingen, bataille de Zusmarshausen, bataille de Bléneau, bataille des Dunes, bataille de Turckheim il fut également colonel général de la cavalerie et appartient à la famille de la maison de La Tour d'Auvergne

En Bref

Sans doute le plus grand homme de guerre qu'ait produit la France avant Napoléon. Taciturne et souvent bourru, Turenne cachait mal, sous une apparence de froideur une chaude humanité qui le faisait adorer de ses hommes. Stoïque dans les revers comme réservé dans les victoires, ambitieux uniquement de la gloire, généreux au point de payer ses soldats en puisant dans sa propre fortune, il était désintéressé au point de refuser l'épée de connétable qui lui était offerte sous condition qu'il se convertît au catholicisme, pour s'y convertir quelques années plus tard par conviction et sans nul avantage.
Le parallèle entre Turenne et Condé, aussi classique pour les écoliers d'antan que celui entre Corneille et Racine, met en cause la notion même de génie en matière militaire. Turenne n'est pas l'homme des soudaines illuminations sur le champ de bataille, bien qu'à tout prendre il soit plus souvent inspiré comme tacticien que Condé, mais son génie foncier est celui de la stratégie.
Homme d'études, il a médité sur tous les grands exemples ; homme de pensée, il conçoit une campagne comme une œuvre d'art et non comme un affrontement. La sûreté de son raisonnement et de sa prévision lui permet de surprendre ses adversaires par la hardiesse réfléchie de ses plans ; comme pour Bonaparte, la bataille est souvent gagnée par lui avant même d'être engagée, grâce à l'envergure et à la précision de la manœuvre préalable.
Maréchal général des camps et armées du roi depuis 1660, Turenne se consacre à la réorganisation des forces armées. Il est alors au sommet de sa gloire à la cour, ayant part aux relations diplomatiques avec la Suède, l'Angleterre et le Portugal. Après le célèbre passage du Rhin mené par Louis XIV lui-même, Turenne, généralissime, se trouve face au comte de Montecucculi, stratège digne de lui, et l'empêche de franchir le fleuve, force l'Électeur de Brandebourg à regagner ses États, puis le bat après son retour à Sinzheim avec une armée inférieure en nombre. Maître du Palatinat, il semble qu'il ait eu quelque responsabilité dans la dévastation de ce pays.
À la tête de vingt mille hommes contre un ennemi qui en compte trois fois plus, il entreprend cette campagne de 1674-1675 qui sera la plus admirée des théoriciens militaires. Après des mouvements hardis, il attire l'ennemi sur un terrain favorable, le bat à Insheim, puis se retire en Lorraine afin de laisser l'ennemi aller prendre ses quartiers d'hiver en Alsace.
Ayant reçu alors des renforts, il concentre ses troupes derrière les Vosges ; passe par le col de Bussang, au sud, après avoir feint d'attaquer par Saverne, au nord ; défait l'ennemi à Turckheim et le surprend près de Colmar, l'écrase 5 janv. 1675 et le rejette en pleine déroute hors d'Alsace. Quand il revient à la cour, c'est une marche triomphale : la foule se presse pour voir le libérateur du royaume. Toujours modeste, Turenne veut alors se retirer à l'Oratoire, mais en est dissuadé par le roi qui lui donne le commandement de la campagne de 1675 où il se trouve de nouveau face à son vieil adversaire, Montecucculi.
Pendant deux mois, tous deux déploient leurs plus beaux dons de manœuvriers ; mais, enfin, Turenne se voit sur le point d'amener son adversaire sur les positions qu'il juge souhaitables pour une bataille décisive, lorsqu'il est tué d'un boulet de canon. Le roi, qui lui devait tant, le pleure, ainsi que la France tout entière. Inhumé à Saint-Denis, il sera transporté pendant la Révolution au musée des Monuments et Napoléon le fera déposer aux Invalides, avant de dicter à Sainte-Hélène un précis justement admiratif sur les campagnes du vainqueur de Turckheim.

Sa vie

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon est petit-fils de Guillaume le Taciturne par sa mère Élisabeth de Nassau, et fils de Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, premier gentilhomme de la chambre d'Henri IV, maréchal de France en 1592, duc de Bouillon par son premier mariage avec Charlotte de La Marck.
Deuxième fils du duc de Bouillon, petit-fils de Guillaume d'Orange le Taciturne par Élisabeth de Nassau il est élevé dans la religion réformée, dans un calvinisme austère et ardent, il se convertit au catholicisme en 1668 sous l'influence de Bossuet, notamment après la lecture de son livre Histoire des variations des Églises protestantes. Il accède aux plus hautes dignités : prince étranger en 1651, maréchal de France et maréchal général.
Dès l'enfance, il manifeste les traits les plus marquants de son caractère ; dès l'adolescence, il montre ce courage qui ne doit rien à une instinctive impétuosité (on se souvient de sa fameuse apostrophe à lui-même :
" Tu trembles, carcasse, mais tu tremblerais bien plus si tu savais où je vais te mener".
Son père, le jugeant trop fragile de constitution, ne le destinait pas à la carrière des armes, mais le jeune Henri obtient pourtant d'être envoyé auprès de ses oncles de Nassau en Hollande 1625-1629 : il sert d'abord comme simple soldat avant de commander une compagnie. Passé au service de la France, colonel d'un régiment d'infanterie,
Turenne épousa en 1653 Charlotte de Caumont La Force, fille de Armand Nompar de Caumont. Elle mourut en 1666. Ils n'eurent pas d'enfants.

Guerre de Trente Ans

Pendant la Guerre de Trente Ans, par commission du 17 janvier 1625, il lève un régiment d'infanterie qui porte son nom

La même année, il fait ses premières armes dans l'armée hollandaise, sous les ordres de son oncle, le stathouder Frédéric-Henri d'Orange-Nassau, en tant que simple soldat puis il lui offre un commandement en 1626. Le régiment qu'il avait créé en France est licencié en mai 1626. En 1627 et 1628, il participe aux sièges de Klundert, de Williamstadt et dans la plupart des expéditions contre Spinola. Il s'illustre notamment dans l'armée hollandaise, aux côtés de Frédéric-Henri d'Orange-Nassau, au siège de Bois-le-Duc en 1629, contre les Espagnols.
Cependant, il choisit l'année suivante de passer au service de la France, plus prestigieux et son régiment d'infanterie est rétabli, le 27 mars 1630, sous le nom de régiment d'Eu. Richelieu le nomme colonel et il participe au siège de La Mothe en 1634, où ses états de service lui valent une promotion au grade de maréchal de camp. Après avoir participé à diverses campagnes en Lorraine, sur le Rhin et dans les Flandres, il s'empare notamment de Saverne en 1636, où il manque de perdre un bras, et de Landrecies en 1637. Il dirige l'assaut sur la puissante forteresse de Brisach en 1638 et obtient sa capitulation le 17 décembre.

Sa réputation allant croissant, il sert en Italie de 1639 à 1641 sous le commandement d'Henri de Lorraine-Harcourt et s'illustre à plusieurs reprises, puis participe comme commandant en second à la conquête du Roussillon en 1642. Louis XIII disparait le 14 mai 1643, c'est Anne d'Autriche, régente de France qui, le 19 décembre, le fait maréchal de France. Turenne n'a alors que 32 ans. Il est envoyé en Alsace où les armées françaises sont en position délicate.
Empruntant sur ses deniers, il réorganise l'armée et traverse le Rhin au mois de juin 1644 avant d'opérer sa jonction avec les forces de Condé, qui prend le commandement. Il participe aux sièges de Mayence et de Philippsburg et aux batailles de Fribourg 1644 et Nördlingen 1645 aux côtés de Condé.
Celui-ci reparti, il mène ensuite avec ses alliés Suédois une campagne décisive qui se termine par la victoire de Zusmarshausen le 17 mai 1648 et son armée dévaste la Bavière. Les traités de Westphalie sont signés peu après et mettent fin à la guerre de Trente Ans.
Guerres de Louis XIV

Un temps passé du côté des Frondeurs, il échappe à l'arrestation dont sont victimes d'autres princes dont Condé et cherche l'aide des Espagnols. Il connaît à cette occasion l'un de ses rares revers militaires en étant vaincu lors de la bataille de Rethel le 15 décembre 1650. Après la libération des princes, il se réconcilie avec Mazarin et obtient le commandement des armées royales lorsque Condé se révolte à nouveau. Après l'indécise bataille de Bléneau le 7 avril 1652, il bat l'armée espagnole à la bataille du faubourg Saint-Antoine le 2 juillet 1652 commandée par Condé au faubourg Saint-Antoine et réoccupe Paris le 21 octobre 1652, obtenant définitivement le pardon de Louis XIV. Les flammes variées de la duchesse de Longueville et le départ de Mazarin pour un exil momentané le poussent à se rapprocher de la cour. Il est mis à la tête des troupes royales, vainqueur à Jargeau et dans la région de Gien où il attire Condé dans un piège, et le force à se retirer dans Paris après l'avoir battu à Étampes.
Les troupes royales, bien menées par Turenne qui ne ménage ni son courage ni son habileté, ont raison des rebelles après six mois de campagne en 1652. Son crédit est alors sans bornes auprès du roi ; la reine lui avait écrit à Gien :
" Vous venez une seconde fois de mettre la couronne sur la tête de mon fils."
Une telle phrase aurait pu faire tourner l'esprit de bien des grands seigneurs, mais Turenne, désintéressé sur le plan politique, demeurera scrupuleusement fidèle au roi. Louis XIV le comprit et, s'il ne le fit jamais entrer au Conseil, sut toujours prendre l'avis de Turenne, le consultant sur les affaires les plus secrètes, n'attachant aucune importance aux attaques dont il était l'objet, lui laissant toujours carte blanche pour diriger campagnes et batailles.
Poursuivant la lutte contre Condé et les Espagnols, il les bat à Arras le 25 août 1654 mais est à son tour sévèrement battu à la bataille de Valenciennes le 16 juillet 1656. Il remporte néanmoins la décisive victoire des Dunes, près de Dunkerque, le 14 juin 1658, et le traité des Pyrénées signé l'année suivante met fin à la guerre franco-espagnol
Turenne terminera la guerre contre Condé et les Espagnols en s'emparant en 1653 de Rethel, de Mousson, de Sainte-Menehould, en faisant lever le siège d'Arras en 1654 et en remportant en 1658 l'éclatante victoire des Dunes près de Dunkerque. Vainqueur, il écrit : Nous l'avons emporté ; mais quand il lui arrivait d'être défait, il déclarait : "J'ai été battu.
En 1653, il avait épousé la fille du duc de La Force, protestante comme lui, de laquelle il n'eut jamais d'enfants. Après la mort de sa femme en 1666, il se laisse convertir par les arguments de Bossuet et abjure en 1668."
Durant la guerre de Dévolution, il dirige l'armée française qui envahit la Flandre et s'empare de plusieurs villes.
En 1672, il est nommé capitaine général par Louis XIV. Durant la guerre de Hollande, battu par les Impériaux de Raimondo Montecuccoli, il est obligé de repasser le Rhin en 1673. Il prend sa revanche le 16 juin 1674, à la bataille de Sinsheim, où il empêche la jonction des deux armées ennemies. Un mois plus tard, il ordonne le ravage du Palatinat. Il vainc à nouveau les Impériaux en Alsace à la bataille d'Entzheim en octobre 1674, mais devant la disproportion des forces, il se replie sur Saverne et Haguenau, laissant les Allemands prendre leurs quartiers d’hiver en Alsace.

Contrairement à tous les usages militaires du temps, il n’hésite pas à attaquer en plein hiver, fond sur Belfort le 27 décembre 1674, entre dans Mulhouse le 29. Les impériaux sont basés à Turckheim, dans une vallée des Vosges côté alsacien. Sa stratégie consiste à surprendre l'ennemi en attaquant par la montagne.
Il monte au-dessus de la ville de Thann, passe à côté du château de l'Engelburg qui n'a pas encore été détruit par Louis XIV, et établit son camp à l'endroit encore dénommé aujourd'hui camp Turenne. Puis son armée longe la crête et, arrivée au-dessus du camp adverse le 5 janvier 1675, déboule dans la vallée et prend l'adversaire par surprise : il y a très peu de victimes et l'adversaire est mis en fuite.

La bataille de Turckheim est un modèle du genre :

Information plusieurs jours à l'avance sur la viabilité du terrain,
Préparation de la marche d'approche,
Surprise froid, arrivée par la montagne, etc.
Les Impériaux sont contraints de battre en retraite et de repasser le Rhin. Louis XIV donne de nouveau à Turenne le commandement de la campagne de 1675, où il se trouve de nouveau face à un vieil adversaire, Montecuccoli. Pendant deux mois, tous deux déploient leurs plus beaux dons de manœuvriers. Lors de la Bataille de Salzbach, enfin Turenne est sur le point d’amener son adversaire sur les positions qu’il juge souhaitables pour une bataille décisive, lorsqu'il est tué par un boulet de canon. Raimondo Montecuccoli se serait alors écrié :
" Il est mort aujourd'hui un homme qui faisait honneur à l'Homme !. Selon les mémorialistes du temps, la France entière le pleurera, et le peuple rassemblé sur les routes honora "le bon Monsieur de Turenne"" lors du passage du convoi funèbre vers Paris. Son oraison funèbre fut prononcée par Fléchier en l'église Saint-Eustache.
Tué ainsi au combat à 63 ans, il est resté jusqu'au bout un stratège remarquable et un guerrier intrépide. Cependant, à l'approche du danger, il ne pouvait réprimer un frissonnement de tout son corps.
On l'entendit encore à la fin de sa carrière, alors qu'il avait atteint les dignités les plus élevées, marmonner avec colère: « Tu trembles, carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener. Une autre légende met une majuscule à "Carcasse" : c'était peut-être le nom de sa jument...

Postérité

Louis XIV accordera à Turenne l'honneur posthume d'être enseveli à la basilique Saint-Denis, avec les rois de France. Pendant la Révolution française, le samedi 12 octobre 1793, son tombeau fut ouvert par des ouvriers ayant reçu les ordres d'exhumation des corps des rois et reines, des princes et princesses et des hommes célèbres.
Le corps de Turenne fut trouvé dans un très bon état de conservation. Il fut exposé à la foule puis remis à un gardien de la basilique qui l'exposa plusieurs mois et, comme pour beaucoup de corps lors de la profanation des tombes de la basilique Saint-Denis, n'hésita pas à vendre ses dents au détail. Puis il fut transféré aux Jardin des plantes de Paris et le 22 messidor de l'an VII, mercredi 10 juillet 1799 son corps fut transporté dans le musée des monuments français où un tombeau lui était destiné.
Le cinquième jour complémentaire de l'an VIII 22 septembre 1800, Napoléon Bonaparte fit transférer sa dépouille à l'église Saint-Louis des Invalides, nécropole des gloires militaires de la France. Son cœur embaumé fut rendu au comte Bernard de la Tour d'Auvergne Lauraguais en 1814 et conservé longtemps dans un coffret de plomb, au château de Saint-Paulet.
Le boulet ayant tué Turenne est exposé au musée de l'Armée à Paris ainsi qu'au musée Turenne à Sasbach (Allemagne).
Napoléon Ier disait son admiration pour le génie militaire de Turenne, et affirmait qu'en toutes circonstances il aurait pris les mêmes décisions que lui.
Un timbre postal à l'effigie de Turenne a été émis le 13 juin 1960.
Le nom de Turenne a été donné à un cuirassé de croisière, 850 cv - 12 canons - portant pavillon de l'amiral Henri Rieunier dans l'escadre d'Amédée Courbet (lui étant à bord du Bayard, cuirassé de croisière, frère du Turenne.
Les Dragons de Noailles, chant militaire français, raconte le ravage du Palatinat en faisant mention de Turenne.
La société d'histoire et d'archéologie de Sedan a organisé les 17 et 18 septembre 2011, un colloque européen pour célébrer le 400e anniversaire de sa naissance.
A donné son nom à la 160° promotion de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr 1973-1975

Iconographie

Une médaille à l'effigie de Turenne fut exécutée par le graveur Thomas Bernard en 1683. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet..
Une autre médaille à l'effigie de Turenne, due au graveur Henri Auguste, fut frappée en 1800 à l'initiative de Lucien Bonaparte, à l'occasion du transfert des restes du maréchal aux Invalides. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet.

Liens

http://youtu.be/l36lTMK44BM Turenne 1
http://youtu.be/_J9fuKZX5V0 Turenne 2
http://youtu.be/bgarWbI1H0g Turenne 3
http://youtu.be/S-QR2DFNYP0 Marche du régiment Turenne de Lully
http://youtu.be/S-QR2DFNYP0 Chant nationaliste "Monsieur Turenne" Paroles



[img width=600]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/78/Henri_de_la_Tour_d'Auvergne,_Vicomte_de_Turenne_by_Circle_of_Philippe_de_Champaigne.jpg[/img]

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[img width=600]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b7/Henri_de_la_Tour_d'Auvergne-Bouillon.jpg[/img]

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Posté le : 25/07/2014 14:33

Edité par Loriane sur 26-07-2014 23:28:32
Edité par Loriane sur 27-07-2014 10:50:07
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Il vole à moi un vieux cahier
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Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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