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Jorge Amado
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Le 10 août 1912 à Itabuna état de Bahia au Brésil naît Jorge Amado de Faria,

écrivain brésilien de l'école moderniste il écrit des romans, nouvelles, contes, poésies, de la littérature d'enfance et de jeunesse, il reçoit le Prix Camões, le prix Lénine pour la paix, et le prix mondial Cino Del Duca il meurt à 88 ans le 6 août 2001 à Salvator dans l'État de Bahia au Brasil.

En bref

La littérature est pour lui l'expression de la lutte des classes, et, jusqu'aux années 1950, ses romans reflètent une pure orthodoxie stalinienne. Gabriela, girofle et cannelle 1958 marque alors un tournant dans son œuvre, où désormais l'emportent le lyrisme, l'humour et la sensualité les Vieux Marins, 1961 ; les Pâtres de la nuit, 1966 ; la Bataille du Petit Trianon, 1980 ; l'Enfant du cacao, 1982 ; Yansan des orages, 1988.
Pour d'innombrables lecteurs, l'œuvre de ce romancier, traduite en plus de quarante langues, est devenue synonyme de Brésil. Ce succès lui vient d'un talent de conteur incomparable, qui est la clef de l'unité d'une production dont les accents ont évolué durant un demi-siècle de création. Depuis les récits nerveux et lyriques, directement impliqués dans le débat politique des années trente, jusqu'aux histoires récentes, luxuriantes et débordantes d'humour et de sensualité, Amado donne la parole au peuple de Bahia. L'enracinement dans une terre de métissage racial et culturel, le foisonnement de personnages savoureux, la trame implacable ou fantaisiste de leurs combats ou de leurs aventures nourrissent une vision à la fois engagée, amusée et attendrie des passions humaines.

Sa vie

Un des plus grands auteurs brésiliens, Jorge Amado est né à Itabuna au sud de l'État de Bahia dans une fazenda. Fils de João Amado de Faria et de D. Eulália Leal, Jorge Amado arrive en 1931 à Rio de Janeiro pour y étudier le droit.
Son œuvre, traduite en 49 langues, se déroule le plus souvent dans les bas-fonds des communautés noires et mulâtres de la province de Bahia où il a presque toujours vécu, si ce n'est, au début des années 1950, pendant deux ou trois années d'exil politique à Paris, Prague et Dobříš, siège de l'Union des écrivains tchécoslovaques qui l'accueille pendant ce séjour forcé en Europe.
Athée, il devient membre du Parti communiste du Brésil PCB. Il commence comme militant communiste de 1941 à 1942, mais il doit s'exiler en Argentine et en Uruguay. Quand il revient au Brésil, il se sépare de sa première femme Matilde Garcia Rosa. Il est élu au nom de ce même parti à l'assemblée nationale constituante de 1945. La même année, il se remarie avec l'écrivaine Zélia Gattai.
En 1947, il a un fils, João Jorge. La même année, le parti communiste est déclaré illégal : ses membres sont arrêtés et persécutés. Amado choisit l'exil avec sa petite famille et se réfugie en France. Il demeure à Paris jusqu'en 1950, période durant laquelle, sa femme, Zélia Gattai obtient un diplôme de littérature à La Sorbonne. Puis il part en Tchécoslovaquie jusqu'en 1952.
Il voyage ensuite en Union soviétique. En Europe, il rencontre Picasso et Aragon.
À son retour au Brésil, en 1955, Amado abandonne l'activité politique et quitte le Parti communiste brésilien.
C'est l'auteur le plus adapté à la télévision brésilienne, et au cinéma, avec Tieta d'Agreste, Dona Flor et ses deux maris, et Gabriela, girofle et cannelle.
En 1984, il a été nommé commandeur de la Légion d'honneur par le président français Mitterand.
Il est lauréat du Prix Lénine pour la paix en 1951 et du prix Goncourt bresilien en 1994, ainsi que de nombreux autres prix.

Œuvre

La voix d'un peuple

Un père ensanglanté tombe de son cheval en protégeant son enfant : telle est la scène fondatrice de la vie du romancier Jorge Amado, né à Itabuna dans l'État de Bahia en 1912. En effet, la conquête violente des terres du cacao, cadre de sa petite enfance, traverse son œuvre depuis Le Pays du carnaval, passant par Tocaia Grande jusqu'à L'Invitation à Bahia. Cet enracinement va de pair avec la découverte de la littérature. Jeune homme, Amado part pour la ville de Salvador, l'ancienne capitale du pays alors en décadence par rapport à sa splendeur passée.
Là, il fait ses premières armes de journaliste ; militant communiste, il s'engage dans la voie du roman prolétarien. Dès 1931, Amado s'installe à Rio de Janeiro où son premier roman publié, País do carnaval, est bien reçu.
Tout en étudiant le droit, il continue à écrire, et son second roman, Cacau, saisi par la police de la dictature de Getulio Vargas, lui vaut un grand succès. Dorénavant, sa vie d'écrivain demeure indissociable de sa trajectoire politique. Membre actif de l'Aliança nacional libertadora à partir de 1935, il est mis en prison à diverses reprises en 1936 et en 1937 et doit s'exiler en Amérique du Sud à partir de 1941. En 1945, sous un nouveau régime, il est élu député fédéral communiste, mais son mandat sera interrompu en 1948 du fait de la dissolution du parti.
Jorge Amado, qui vit d'abord à Paris puis à Prague, reçoit en 1951 le prix Staline.
En 1952, il peut regagner définitivement le Brésil. Progressivement, il s'écarte du parti, et ses romans de plus en plus populaires lui valent d'être élu à l'Académie brésilienne en 1961. Depuis lors, il est devenu le symbole vivant de l'écrivain porteur de la voix de son peuple. Cela ne l'empêche pas de continuer à construire une œuvre régionaliste qui a su gagner une dimension universelle grâce au charme envoûtant des récits exotiques, à la vision politique qui la sous-tend, et à l'ouverture de son auteur sur le monde.

Le roman engagé

Roman encore immature, País do carnaval 1931 exprime les angoisses d'une génération qui s'est reconnue dans le jeune Paulo Rigger. Cet intellectuel d'éducation européenne renonce à transformer la réalité brésilienne après avoir dénoncé le carnaval comme une forme de fuite face à une situation sociale souvent insoutenable. Les deux œuvres suivantes, Cacao Cacau, 1933 et Suor 1934, qui ont pour protagonistes des petites gens exploités de l'État de Bahia, laissent prévoir quelles seront les deux faces de la fiction amadienne : le roman rural et le roman urbain. La vision manichéenne qui caractérise les personnages de ces documents, dans lesquels les militants généreux préparent la révolution prolétarienne, est compensée par le débordement de vitalité, la générosité des personnages, et par la saveur d'une langue nourrie d'oralité. La poésie habite ces romans chargés d'humanité.
Avec Bahia de tous les saints Jubiabá, 1935, journal d'un Noir en fuite, Amado met en valeur la présence africaine au cœur de la ville de Salvador. Le petit orphelin, Antônio Balduíno, qui errait librement sur le morne, ignorant encore la haine et l'amour, pur comme un animal, n'ayant d'autre foi que ses instincts, est fasciné par le sorcier Jubiabá. Un jour, il comprendra que ce dépositaire était le dernier gardien de la liberté du peuple.
Comment retrouver le chemin de la maison ? Telle est la quête lancinante de ce mauvais garçon très populaire qui découvre la solidarité du combat politique.
Amado oscille alors entre la valorisation de la matière sociale avec Capitaines de sable Capitães da areia, 1937, qui évoque le drame des enfants marginaux, et la manière poétique qui s'exprime avec le plus de lyrisme à propos des pêcheurs dans Mar morto 1937.
Ces deux tendances s'allieront avec efficacité dans Terre violente Terras do sem fim, 1942 qui complète le cycle inauguré par Cacau. Écrivant un véritable roman historique, Amado a su donner au récit de la conquête des terres nègres du cacao un souffle épique qui dépasse ainsi son projet d'enregistrer, avec impartialité et passion, le drame de l'économie du cacao.
Le diptyque que constituent Terre violente et La Terre aux fruits d'or São Jorge de Ilhéus, 1944 illustre le réalisme socialiste à la brésilienne.
Amado revient inlassablement sur la dénonciation politique et réinterprète le messianisme mystique des habitants du sertão dans Les Terres du bout du monde Seara Vermelha, 1946 qui montre le drame des travailleurs jetés hors de la terre par le latifundium et la sécheresse, expulsés de chez eux, sans travail, et qui descendent vers São Paulo, la terre promise du Sud industriel.
La trilogie Os Subterrâneos da liberdade 1951-1954 marque le paroxysme d'une littérature engagée devenue explicitement partisane.
L'ensemble de ces romans de dénonciation sociale s'inscrit dans un courant régionaliste du Nordeste, polygone de la sécheresse, dont les principaux représentants sont José Américo de Almeida, Graciliano Ramos, José Lins do Rêgo et Rachel de Queiroz. L'expérimentation esthétique de la génération des écrivains modernistes du Sud, qui les a précédés, leur a ouvert la voie de l'utilisation littéraire de la langue parlée afin de rendre compte de la culture même du peuple.
Amado crée avec liberté, les images fécondent sa prose souvent scandée selon le rythme de la littérature de colportage du Nordeste.
Avec la langue, Amado explore également l'imaginaire populaire et ses symboles syncrétistes afro-brésiliens. Ainsi dans Mar morto, la déesse de la mer, Yemanja, devient la figure emblématique des espérances politiques, tout comme le leader communiste Luis Carlos Prestes est assimilé à saint Georges, qui représente le dieu de la Guerre dans Le Chevalier de l'espérance, O Cavaleiro da esperança, 1942.

La saveur de l'humour

La critique a voulu distinguer deux phases de la fiction amadienne : avant et après Gabriela, girofle et cannelle Gabriela, cravo e canela, 1958, opposant ainsi le réalisme social et poétique du début à la kermesse bahianaise d'une seconde période. À vrai dire, l'unité prédomine dans l'œuvre, même si la préoccupation politique et le drame marquent les premiers romans, tandis que l'humour et la satire sociale colorent les ouvrages plus récents.
De fait, Gabriela incarne la joie de vivre, l'état d'innocence, la sensualité d'une mulâtresse qui a le parfum de l'œillet et le teint de la cannelle. Parce qu'elle est faite pour la liberté, elle ne sera pas la chose de Nacib, l'homme qui l'a recueillie et l'a prise pour femme. Dans ce roman, Amado n'abandonne pas pour autant l'argumentation politique : au contraire, il annonce le crépuscule des grands propriétaires terriens.
La capacité de création d'images de ce conteur d'histoires va s'amplifier avec le désir de dégager les aspects plaisants et insolites du réel.
Os Velhos Marinheiros 1961 accentue ce parti pris. Dans le premier récit Les Deux Morts de Quinquin-la-Flotte, Quincas, un fonctionnaire banal et père de famille conventionnel de la petite bourgeoisie, a choisi la vie de bohème.
Il est comme mort pour les siens. Lorsqu'il vient à mourir pour de bon, la famille essaye en vain de récupérer son cadavre, veillé par ses nouveaux compagnons qui l'entraînent dans des aventures fascinantes. La critique sociale s'est métamorphosée en satire malicieuse et picaresque. Le registre épique impliquait une vision tranchée des personnages bons et méchants, mais ce manichéisme est ici dépassé par la carnavalisation de la société.
Cette distance parodique et fantaisiste se retrouve dans le second récit du Vieux Marin, Toute la vérité sur les fameuses aventures du commandant Vasco Moscoso de Aragão, capitaine au long cours .
La magie de la vie quotidienne des Noirs et des Métis oriente le roman Les Pâtres de la nuit O Pastores da noite, 1964. Un bon vivant, Martim, est devenu l'esclave d'une femme fatale, Marialva. Ils se marient. Mais la ville de Salvador va rendre à Martim sa liberté. Dans une autre nouvelle vécue par les mêmes personnages, un baptême catholique devient le lieu de la manifestation des divinités venues d'Afrique, les orishas.
Dans la même veine, Amado écrit Dona Flor et ses deux maris Dona Flor e seus dois maridos, 1966. L'héroïne, devenue veuve prématurément, se marie avec un bourgeois profondément ennuyeux. Fort heureusement, son coquin de premier mari réapparaît dans sa vie trop rangée. Le peuple de Bahia demeure au centre de cet univers fictionnel dans lequel s'effacent peu à peu les aspérités de l'engagement partisan.
Désormais, Amado joue avec ses personnages : après les deux maris antagonistes de Dona Flor et les deux morts de Quinquin-la-Flotte, il nous raconte la double vie de Pedro Archanjo. Un érudit américain révèle l'importance des recherches de ce mulâtre, ancien bedeau aux mœurs dissolues, mort dans l'anonymat quelques années auparavant. Pour célébrer ce héros national, ses compatriotes se croient obligés de réécrire une biographie officielle respectant les convenances bourgeoises et masquant ses luttes pour la reconnaissance des cultes afro-brésiliens par la société de Bahia. Ce carcan ne saurait contenir un être aussi dérangeant ni sa Boutique aux miracles Tenda dos milagres, 1969.

Puis, Amado enrichit sa galerie de femmes-héros avec Tereza Batista, Tereza Batista cansada de guerra, 1972. Gabriela incarne la liberté joyeuse qui ne se laisse pas dominer par les hommes, tandis que Tereza Batista, orpheline vouée par sa condition à la prostitution, mobilise ses compagnes d'infortune pour soigner les victimes d'une épidémie de variole. Le corps de Tereza Batista est à la fois célébré et bafoué : Tereza des sept soupirs, Tereza aux mains de velours, Tereza chasse la peur. L'héroïne du roman suivant, Tiéta d'Agreste 1977, maîtrise davantage son sort. Cette femme éblouissante, à la fois tenancière d'un bordel de luxe à São Paulo et bienfaitrice de sa bourgade natale d'Agreste, prend la tête d'un mouvement contre l'installation d'industries chimiques sur la côte de Bahia. Ces mulâtresses provocantes donnent aux longs romans de cette période tout leur piquant.
La dimension politique redevient prioritaire dans une fable rocambolesque, La Bataille du Petit Trianon Farda, Fardão, Camisola de dormir, 1980. Dans Tocaia Grande 1984, Amado écrit la saga non officielle d'une ville, Irisopolis, depuis sa genèse anarchique jusqu'à son institutionnalisation. Le Libanais maronite, Fadul Abdala, personnage ambigu, représente l'un des éléments ethniques du melting pot brésilien qui brasse Indiens, Noirs et Blancs de multiples provenances. Après l'euphorie et les luttes des débuts utopiques, viennent les lois, l'armée et la religion, l'aventure s'achève : L'inondation et la peste, on a pu s'en tirer ; la loi, rien à faire : tout le monde y est passé.
Chez Amado, le pittoresque du quotidien est toujours vu de l'intérieur, avec le recul de l'humour qui permet au lecteur de devenir le complice d'un univers magique dominé par la présence des orishas. Le folklore et même la valorisation des mythes ne coupent pas les romans amadiens des problèmes contemporains. Ils disent les racines, ils chantent le peuple, ils prônent un combat qui ne se départit jamais de la joie et de la sagesse brésiliennes.

Romans

O país do carnaval, 1931 Publié en français sous le titre Le Pays du carnaval, traduit par Alice Raillard, Éditions Gallimard, Paris, coll. «Du monde entier; réédition, Paris, Gallimard, Folio no 4012, 2004
Cacau, 1933
Publié en français sous le titre Cacao, traduit par Jean Orecchioni, Paris, Nagel, coll. « Les Grands romans étrangers , 1955, puis sous le titre Cacao, nouvelle traduction par Jean Orecchioni, Paris, Stock, coll. Bibliothèque cosmopolite ; réédition, Paris, Flammarion, J'ai lu no 10089, 2012
Suor, 1934
Publié en français sous le titre Suor, traduit. par Alice Raillard, Paris, Temps Actuels, 1983, 160 p; réédition, Paris, Gallimard, Folio no 2314, 1991
Jubiabá, 1935 ou Bahia de todos os Santos, nouvelle version 1945
Publié en français sous le titre Bahia de tous les Saints, traduit par Michel Berveiller et Pierre Hourcade, Paris, Gallimard, 1938, 269 p. ; réédition, Paris, Gallimard, Folio no 1299, 1981
Mar Morto, 1936
Publié en français sous le titre Mar Morto, traduit par Noël-A. François, Paris, Nagel, coll. Les Grands romans étrangers 1949, 290 p. ; réédition, Paris, Garnier-Flammarion no 388, 1982
Capitães da areia, 1937
Publié en français sous le titre Capitaines des Sables, traduit par Vanina, Paris, Gallimard, coll. « La Croix du Sud », 1952, 255 p. ; réédition, Paris, Gallimard, L'Imaginaire no 141, 1984
Terras do sem fim, 1943
Publié en français sous le titre Terre violente, traduit par Claude Plessis, Paris, Nagel, coll. Les Grands romans étrangers, 1946, 355 p., puis sous le titre Les Terres du bout du monde, traduit par Isabel Meyrelles, Messidor-Temps actuels, Paris, 1985, 318 p, puis sous le titre Les Terres du bout du monde, traduit par Isabel Meyrelles, Paris, Messidor-Temps actuels, 1985, 318 p. ; réédition, Paris, Gallimard, Folio no 2313, 1991
São Jorge dos Ilhéus, 1944
Publié en français sous le titre La Terre aux fruits d'or, trad. par Violante do Canto, Paris, Nagel, coll. Les Grands romans étrangers 1951, 416 p, puis sous le titre La Terre aux fruits d'or, traduit par Isabel Meyrelles, Paris, Messidor, coll. Collection littéraire. Lettres étrangères, 1986, 457 p. réédition, Paris, Gallimard, Folio no 2726, 1995
Seara vermelha, 1946
Publié en français sous le titre Les Chemins de la faim, traduit par Violante do Canto, Paris, Les Éditeurs français réunis, 1951, 383 p. ; réédition, Paris, Gallimard, Folio no 2232, 1991
Os subterrâneos da liberdade, partie 1 : Os Aspros tempos ; partie 2 : Agonia da noite 1954
Publié en français sous le titre Les Souterrains de la liberté, traduit par Isabel Meyrelles, Paris, Temps actuels, 1984, 2 vol. (vol. 1 : Les Temps difficiles, 536 p. ; vol. 2 : L'Agonie de la nuit, 560 p.
Gabriela, Cravo e Canela, 1958
Publié en français sous le titre Gabriella, fille du Brésil, traduit par Violante Do Canto et Maurice Roche, Paris, Seghers-l'Inter, coll. Les Grands romans de l'Inter , 1959, 249 p. ; puis sous le titre Gabriela, girofle et cannelle : chronique d'une ville de l'État de Bahia, traduit par Georges Boisvert, Paris, Stock, coll. Le Nouveau Cabinet cosmopolite , 1983, 445 p.; réédition, Paris, Le Livre de poche no 5930, 1984
A morte e a morte de Quincas Berro d'Água, 1961
Publié en français sous le titre Les Deux Morts de Quinquin-la-Flotte, traduit par Georges Boisvert, Paris, Stock, 1971, 130 p.
Os velhos marinheiros : ou o Capitão de longo curso, 1961
Publié en français sous le titre Le Vieux marin : ou Toute la vérité sur les fameuses aventures du commandant Vasco Moscoso de Aragon, capitaine au long cours, traduit par Alice Raillard, Paris, Stock, coll. Le Cabinet cosmopolite , 1978, 349 p.
Os pastores da noite, 1964
Publié en français sous le titre Les Pâtres de la nuit, traduit par Conrad Detrez, Paris, Stock, 1970 ; réédition, Paris, Le Livre de poche no 5067, 1978 ; réédition, Paris, Le Livre de poche. Biblio no 3300, 1998
Dona Flor e seus dois maridos, 1966
Publié en français sous le titre Dona Flor et ses deux maris : histoire morale, histoire d'amour, traduit par Georgette Tavares-Bastos, Paris, ; réédition, Paris, Le Livre de poche no 6111, 1985
Tenda dos milagres, 1969
Publié en français sous le titre La Boutique aux miracles, traduit du brésilien par Alice Raillard,réédition, Paris, Le Livre de poche no 6201, 1986
Tereza Batista, cansada de guerra, 1972
Publié en français sous le titre Tereza Batista, traduit par Alice Raillard, Paris, Stock, coll. Le Cabinet cosmopolite, 1974, XIX-353 ; réédition, Paris, Le Livre de poche no 5738, 1983 ; réédition, Paris, Le Livre de poche. Biblio no 3301, 1998
Tieta do Agreste, pastora de cabras : ou a Volta da filha pródiga, 1977
Publié en français sous le titre Tieta d'Agreste, gardienne de chèvres ou le Retour de la fille prodigue, traduit par Alice Raillard, Paris, Stock, coll. Le Nouveau Cabinet cosmopolite , 1979, 660 p.
Farda, fardão : camisola de dormir, 1979
Publié en français sous le titre La Bataille du Petit Trianon : fable pour éveiller une espérance, traduit par Alice Raillard, Paris, Stock, coll. Le Nouveau Cabinet cosmopolite, 1980, 322 p.
Tocaia grande : a face obscura, 1984
Publié en français sous le titre Tocaia grande : la face cachée, traduit par Jean Orecchioni, Paris, Stock, coll. Le Nouveau Cabinet cosmopolite,; réédition, Paris, Le Livre de poche no 6771, 1990
O sumiço da santa : uma história de feitiçaria, 1988
Publié en français sous le titre Yansan des orages : une histoire de sorcellerie, traduit du portugais par Jean Orecchioni, Paris, Stock, coll. « Le Nouveau Cabinet cosmopolite », 1989, 479 p. ; réédition, Paris, Le Livre de poche no 6978, 1991
A descoberta da America pelos Turcos : ou De como o Arabe Jamil Bichara desbravador de florestas de visita a cidade de Itabuna para dar abasto ao corpo, ali lhe ofereceram fortuna e casamento ou ainda Os esponsais de Adma, 1994
Publié en français sous le titre La Découverte de l'Amérique par les Turcs : ou Comment l'Arabe Jamil Bichara, défricheur de terres vierges, venu en la bonne ville d'Itabuna pour satisfaire aux nécessités du corps, s'y vit offrir fortune et mariage ou encore Les fiançailles d'Adma, traduit par Jean Orecchioni, Paris, Stock, coll. Le Nouveau Cabinet cosmopolite , 1992, 115 p.
O milagre dos pássaros, 1997
Directement en français :
Recueils de nouvelles, nouvelles et contes

O mundo da paz, 1951
O gato Malhado e a andorinha Sinhá : uma historia de amor, 1976
Publié en français sous le titre Le Chat et l'hirondelle : une histoire d'amour, traduit par Alice Raillard, illustrations de Carybé, Paris, Stock, 1983, 71 p.
Do recente milagre dos pássaros, 1979
Publié en français sous le titre Du miracle des oiseaux survenu récemment en terre d'Alagoas sur les rives du rio São Francisco, traduit par Alice Raillard, illustré par Floriano Teixeira, Paris, Messidor, 1990, 59 p.

Livres pour enfants

A bola e o goleiro, littérature pour la jeunesse, 1984

Biographies

ABC de Castro Alves, biographie, 1941: Le Bateau négrier : la vie du poète Castro Alves, traduit par Isabel Meyrelles, Paris, Messidor, 1988, 321 p. (ISBN 2-209-06057-5)
O cavaleiro da esperança, biographie, 1942: Le Chevalier de l'espérance : Vie de Luis Carlos Prestes, traduit par Julia et Georges Soria, Paris, Les Éditeurs français réunis, 1949, 381 p.

Théâtre

O amor do soldado, théâtre, 1947

Poésies

A estrada do mar, poésie, 1938

Guides

Bahia de Todos os Santos, guide, 1945

Mémoires

O menino grapiúna, mémoires, 1982
Navegação de cabotagem : apontamentos para um livro de memórias que jamais escreverei, mémoires, 1992 : Navigation de cabotage : notes pour des mémoires que je n'écrirai jamais, traduit par Alice Raillard, Gallimard, coll. Du monde entier Paris, 1996, 616 p

Brève analyse de son œuvre

Ses romans unissent la critique sociale et l'inspiration folklorique1

Citation

Les pauvres sont si malheureux que, quand ce sera la mode de chier de l'argent, eh bien eux, ils seront constipés.

Liens
http://youtu.be/RcvApJ3zf5M Arquivo
http://youtu.be/zbfH7TZBbDU Sa vie 1 (en Portugais)
http://youtu.be/BBbvhg97fuA Sa vie 2 ( en Portugais)

http://youtu.be/lwg0412cPew Biographie en espagnol


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Posté le : 09/08/2014 17:01
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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