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Accueil >> newbb >> Francesco Albani dit L'Albane [Les Forums - Photographe/Peintre]

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Francesco Albani dit L'Albane
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Le 17 août 1578 à Bologne, en Émilie-Romagne naît Francesco Albani,

peintre italien baroque du XVIIe siècle, qui fut surnommé le peintre des Grâces ou encore l'Anacréon de la peinture, il meurt, à 82 ans dans la même ville le 4 octobre 1660

Sa vie

Né à Bologne en 1578, d'un marchand de soieries et mort en 1660,Francesco Albani débuta dans sa ville natale avec le maniériste Denis Calvaert, puis alla à Rome où il fit la rencontre de Guido Reni et du Dominiquin avec qui il travaille à l’oratoire de San Colombano, Apparition du Christ ressuscité à la Vierge, Repentir de saint Pierre, au palais Fava ignudi et frise mythologique et à San Domenico Mystères du Rosaire puis pour se former à l'école des Carrache.
Son talent déclina dans la seconde moitié de sa vie.
Il a traité un aussi grand nombre de sujets mythologiques, allégoriques que de piété et a écrit sur son art.

Giovanni Maria Galli da Bibiena et Girolamo Bonini ont été ses élèves.

Comme le Dominiquin et Guido Reni, le peintre bolonais Francesco Albani travaille chez Denis Calvaert, un maniériste anversois fixé très tôt en Italie, avant d'entrer, vers 1595, dans l'atelier des Carrache.
Le plus célèbre de ceux-ci, Annibal, est déjà parti pour Rome à cette époque. C'est pourtant son influence, sans doute par l'intermédiaire des œuvres qu'il a laissées à Bologne, qui marque le plus, à leurs débuts, le jeune Albani et ses condisciples.
Assimilant son classicisme tempéré, sensible au chromatisme vénitien comme à la pureté formelle de Raphaël, l'Albane trouvera dans les larges compositions décoratives ouvertes, aérées, d'Annibal le point de départ de sa propre conception du paysage, où il révélera l'aspect le plus personnel, le plus poétique, de son talent. Il ne tardera pas, du reste, à rejoindre Annibal à Rome 1601, après avoir travaillé avec Guido Reni et le Dominiquin à l'oratoire de San Colombano Apparition du Christ ressuscité à la Vierge, Repentir de saint Pierre, au palais Fava ignudi et frise mythologique et à San Domenico Mystères du Rosaire.
Sa première œuvre romaine, l'Assomption peinte dans une lunette de la chapelle Aldobrandini au Corso, est exécutée sous la direction d'Annibal Carrache.
Elle offre pourtant un caractère déjà personnel par son classicisme adouci, et surtout par le beau paysage aux rythmes sereins où persiste l'intensité tonale des Vénitiens. Il peint ensuite, sur les dessins d'Annibal, les fresques de la chapelle Herrera, à Saint-Jacques des Espagnols, aujourd'hui transférées au musée du Prado à Madrid et au musée de Barcelone.
Après la mort de son maître en 1609, Francesco Albani regagne Bologne, décore la galerie du palais Giustiniani à Bassano di Sutri 1609-1610 avec des scènes de l'Histoire de Phaéton où affleure le souvenir de la galerie Farnèse, mais dans une ambiance de grâce idéalisée, élaborée à partir des compositions de Raphaël à la Farnésine.
À la loggia du palais Verospi, à Rome, l'influence de Raphaël est très marquée ; il reprend l'un de ses sujets dans l'Apollon et Daphné du Louvre.
De 1612 à 1614, il décore l'abside de Sainte-Marie-de-la-Paix figures de prophètes dans les écoinçons, Assomption sur la voûte, Dieu le Père dans la lunette au-dessus de l'autel.
Au cours des années suivantes, à Bologne, à Mantoue puis de nouveau à Rome, l'Albane peint pour le duc de Mantoue, Histoire de Vénus, musée du Louvre, pour Scipion Borghèse, Vénus et Adonis, Triomphe de Diane, pour Maurice de Savoie, les Quatre Éléments, pinacothèque de Turin, des scènes idylliques dans de vastes horizons clairs ou crépusculaires, qui lui valent une grande réputation et dont l'atmosphère annonce parfois Claude Lorrain.
Il quitte Rome en 1625 et, de retour à Bologne, il réalise des compositions religieuses pour les églises de la ville, Baptême du Christ à San Giorgio ; tableau d'autel et fresques à la Madona di Galliera, 1630 ; Noli me tangere, dans l'église des Servi, où affleure parfois un souffle baroque.
Il continue aussi à produire des scènes mythologiques, mais sans renouveler son inspiration ni sa veine poétique : on ne trouve plus, dans la production de cette période, cette oscillation entre l'idéalisation classique et la sensualité subtile qui donne leur accent original, leur délicatesse limpide, à ses œuvres antérieures.

Style

Il a peint dans un style gracieux des compositions mythologiques ou allégoriques privilégiant les formats ronds ou ovales.
Son style classique léger, caractérisé par la présence de nymphes et de putti, jeunes angelots nus, souriants dans des paysages idéaux, inspira jusqu'aux peintres du XVIIIe siècle.
Dès ses débuts, il montre une prédilection pour une peinture raffinée, idéalisante et chargée d'inflexions sentimentales, qui lui permit de créer un style classique plus accessible et plus simple que celui de ses modèles idéaux, Raphaël et Titien jeune, parce que plus proche de la réalité. Peintre inégal, il poursuivit cependant un but idéal et constant : l'expression de l'harmonie de la nature. Ses paysages, Rome, Gal. Colonna ; Offices, empreints d'une sensibilité toute vénitienne, comptent parmi les plus marquants du classicisme italien.

Å’uvres

Ses chefs-d'Å“uvre sont :

les Amours de Vénus et d'Adonis, gravés par Audran ;
la Toilette et le triomphe de Vénus ;
les Quatre Éléments ;
Europe sur le taureau.

Autres Å“uvres

Le Christ et la Samaritaine à la fontaine
Salmacis embrasse Hermaphrodite
La Nymphe Salmacijfit voit Hermaphrodite
Danse des cupidons
L'enlèvement d'Europe
La toilette de Vénus
Marie-Madeleine pénitente
Vénus à la forge de Vulcain
Actéon métamorphosé en cerf 1625-1630 Gemäldegalerie, Dresde
Vénus entouré de nymphes et de cupidons, Musée du Prado, Madrid
Annonciation, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
La Sainte Famille 1630-1635, Galerie Palatine, Palais Pitti, Florence
Baptême du Christ
Danse des amours, pinacothèque de Brera, Milan
Printemps, Été, Automne, Hiver, La Toilette de Vénus~1618, galerie Borghèse, Rome
Le Repos de Vénus et de Vulcain 1621-1633 musée du Louvre, Paris
Madeleine en prière v1620-1630, Musée Condé, Chantilly

Liens

http://youtu.be/VZ2AsvcX2D8 Diaporama+musique
http://youtu.be/y-eXuQrAB84 Diaporama + Malher
http://youtu.be/i5GKLLsUZqM Peintures
http://youtu.be/bBlJ42be2MI Mercure et Apollon
http://youtu.be/k18ng0r0Pag


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Posté le : 16/08/2014 18:56
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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