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Tristan Bernard
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Le 7 septembre 1866, à Besançon naît Tristan Bernard,

de son vrai nom Paul Bernard, romancier et auteur dramatique français. Il est célèbre pour ses mots d'esprit. Il aurait inventé le jeu des petits chevaux, il meurt à Paris le 7 décembre 1947, à l'âge de 81 ans, il est inhumé au cimetière de Passy,

En Bref

Bernard Paul, dit tristan est un Humoriste français, romancier et dramaturge. Avocat puis industriel, il fait ses débuts littéraires à la Revue blanche en 1891, il change alors son prénom, tout en prenant la direction du Vélodrome Buffalo. Après quelques collaborations, avec Pierre Veber et Jules Renard notamment, ce dilettante, sportif et bohème, s'impose comme romancier, Mémoires d'un jeune homme rangé, 1899 ; Amants et voleurs, 1905, comme chroniqueur humoriste, Contes de Pantruche et d'ailleurs, 1898, et surtout comme auteur dramatique, plus d'une centaine de pièces de 1895 à 1941, excellant dans tous les registres comiques, du vaudeville à la comédie de mœurs, les Pieds Nickelés, 1895 ; l'Anglais tel qu'on le parle, 1899 ; Triplepatte, 1905 ; Monsieur Codomat, 1907 ; les Jumeaux de Brighton, 1908 ; le Petit Café, 1911 ; le Sexe fort, 1917 ; Ce que l'on dit aux femmes, 1922.... Son humour et sa causticité font de lui l'une des incarnations de l'esprit parisien et boulevardier. Beaucoup de ses œuvres furent adaptées au cinéma dans l'entre-deux guerres.

Sa vie

Fils d'architecte, il quitte Besançon pour Paris à l'âge de quatorze ans et fait ses études au lycée Condorcet, puis à la faculté de Droit. Il entame une carrière d'avocat, pour se tourner ensuite vers les affaires et prendre la direction d'une usine d'aluminium à Creil.
Son goût pour le sport le conduit aussi à prendre la direction d'un vélodrome à Neuilly-sur-Seine.
En 1891, alors qu'il commence à collaborer à La Revue Blanche, il prend pour pseudonyme Tristan, le nom d'un cheval sur lequel il avait misé avec succès aux courses.
En 1894, il publie son premier roman, Vous m'en direz tant !, et l'année suivante sa première pièce, Les Pieds nickelés.
Proche de Léon Blum, Jules Renard, Marcel Pagnol, Lucien Guitry et de bien d'autres artistes, Tristan Bernard se fait connaître pour ses jeux de mots, ses romans et ses pièces, ainsi que pour ses mots croisés.
Il contribue en 1917 par quelques articles aux débuts du Canard enchaîné. Il préside les banquets pour les numéros-anniversaires du journal en 1931 et 1934.
Il a rajouté une strophe aux Stances à Marquise2 de Pierre Corneille, reprises en chanson par Georges Brassens :

" Peut-être que je serai vieille,
Répond Marquise, cependant
J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille,
Et je t'emmerde en attendant"

Ami de Jules Renard, d'Alphonse Allais, de Courteline, de Lucien et Sacha Guitry, Tristan Bernard fait partie de ces figures qui ont marqué la vie parisienne durant toute la première moitié du XXe siècle.
Plus que par son œuvre, qui a remporté cependant un grand succès en son temps, il est connu par ses bons mots.
On ne relit sans doute plus guère Tristan Bernard, mais il n'est pas un dictionnaire d'aphorismes ou de citations dans lequel il ne soit cité maintes fois.
Fils d'architecte, Tristan Bernard, de son vrai nom Paul Bernard, fait d'abord des études de droit.
Il passe sa licence puis dirige une fabrique d'objets en aluminium. Il s'aperçoit bien vite qu'il est plus attiré par les lettres et renonce à sa carrière commerciale. Il faut noter cependant que passionné de vélo, il devient directeur du vélodrome Buffalo à Paris.
Il publie ses premiers textes en 1894 dans la Revue blanche.
Puis, en collaboration avec d'autres auteurs, parmi lesquels Renard et Courteline, X, roman impromptu 1896. Romancier abondant, il publie notamment Mémoires d'un jeune homme rangé 1899 et Un mari pacifique 1901, récits bonhommes et ironiques, empreints d'une verve très boulevardière.
C'est du reste au théâtre que Tristan Bernard connaît de véritables triomphes.
Il écrit sans autre prétention que le succès public. Selon lui, le théâtre est régi par des lois, mais ces lois, nous ne les connaissons pas. Il ne faut donc chercher chez Tristan Bernard que ce qu'il nous donne : une peinture amusée de personnages frivoles ou légèrement veules.
Ainsi sa comédie la plus célèbre, Triplepatte 1906, qui est la peinture d'un indécis. Il faut citer aussi Les Pieds Nickelés 1894, L'anglais tel qu'on le parle 1899, Le Petit Café 1911, Les Petites Curieuses 1920 et Que le monde est petit 1930.

L'indulgence sans illusion de Tristan Bernard se trouve assez bien résumée par un de ses mots, qui force l'admiration, lorsqu'il a été arrêté pendant la dernière guerre en tant que juif.
Pendant l'Occupation, presque octogénaire, menacé en raison de ses origines juives, il est arrêté à Nice et déporté au camp de Drancy; à son départ pour le camp, il a pour sa femme cette phrase :
L'indulgence sans illusion de Tristan Bernard se trouve assez bien résumée par un de ses mots, qui force l'admiration, lorsqu'il a été arrêté pendant la dernière guerre en tant que juif:
"Jusqu'à présent nous vivions dans l'angoisse, désormais, nous vivrons dans l'espoir."
Il est libéré trois semaines plus tard grâce à l'intervention de Sacha Guitry et de l'actrice Arletty.
Il refuse une première fois sa libération, ne voulant pas laisser sa femme, Mamita ; ils sortent finalement tous les deux quelques jours après. Son petit-fils, François, déporté à Mauthausen, n'en revient pas ; Tristan Bernard ne se remettra jamais de cette disparition.

Tristan Bernard a trois fils. Le premier, Jean-Jacques, est un auteur dramatique, promoteur du théâtre du silence, Martine, qui témoigna également sur l'univers concentrationnaire :" Le Camp de la mort lente, Le Pain rouge".
Le deuxième, Raymond, est un grand réalisateur de cinéma, avec notamment Les Misérables, première version cinématographique en noir et blanc.
Le troisième, Étienne, est professeur de médecine, phtisiologue, et contribue à la diffusion du BCG.
Tristan Bernard est par ailleurs le beau-frère du dramaturge Pierre Veber et de Paul Strauss, sénateur de Paris.

Il est l'oncle du journaliste et scénariste Pierre-Gilles Veber et du scénariste Serge Veber, le grand-oncle du cinéaste Francis Veber et l'arrière-grand-oncle de l'écrivaine Sophie Audouin-Mamikonian.

Mots d'esprit

Caricature publiée dans Les Hommes du jour 1911.
À propos de l'invasion allemande pendant la Seconde Guerre mondiale :
En 1914, on disait on les aura, eh bien maintenant, on les a.
Comme c'est triste d'avoir si peu d'occupation dans un pays si occupé.
Tous les comptes sont bloqués, tous les Bloch, prononcer Bloc sont comptés.
À sa femme : Jusqu'à présent nous vivions dans l'angoisse, désormais, nous vivrons dans l'espoir.
À son départ pour le camp de déportation,
- De quoi avez-vous besoin M. Tristan Bernard ?
- D'un cache-nez.
La mort, c'est la fin d'un monologue.
Il vaut mieux ne pas réfléchir du tout que de ne pas réfléchir assez.
Tristan Bernard est également connu pour ses grilles de mots croisés, pleines d'esprit et de malice ; toutefois, contrairement à une idée reçue, ce n'est pas à lui que l'on doit cette définition en 8 lettres, Vide les baignoires et remplit les lavabos entracte, mais à Renée David.

Principales publications

Vous m'en direz tant !, avec Pierre Veber 1894;
X..., roman impromptu, avec George Auriol, Georges Courteline, Jules Renard, Pierre Veber 1895;
Contes de Pantruche et d'ailleurs 1897;
Sous toutes réserves 1898;
Mémoires d'un jeune homme rangé, roman 1899;
Un Mari pacifique, roman 1901;
Amants et voleurs 1905;
Citoyens, animaux, phénomènes 1905;
Deux Amateurs de femmes 1908;
Secrets d'État 1908;
Auteurs, acteurs, spectateurs 1909;
Le Roman d'un mois d'été 1909;
Les Veillées du chauffeur, contes, essais, récits de voyages 1909;
Nicolas Bergère, joies et déconvenues d'un jeune boxeur 1911;
Sur les Grands Chemins 1911;
Mathilde et ses mitaines, roman 1912;
Le Poil, organe en principe hebdomadaire des réserves de l'armée inactive, hebdomadaire 1915;
Souvenirs épars d'un ancien cavalier 1917;
Le Lion, cours texte dans l'hebdomadaire Le Canard Enchainé 1918;
Le Taxi fantôme 1919;
L'Enfant prodigue du Vésinet, roman 1921;
Le Jeu de massacre 1922;
Tableau de la boxe 1922;
Corinne et Corentin. Roman de mœurs et d'aventures à portée sociale intermittente 1923;
L'Affaire Larcier, roman 1924;
Féerie bourgeoise, roman 1924;
Autour du ring : tableau de la boxe 1925;
Mots-croisés, cinquante problèmes 1925;
Les Moyens du bord, roman 1927;
Le Voyage imprévu, roman 1928;
Hirondelles de plages, roman 1929;
Nouveau recueil de cinquante problèmes de mots croisés 1930;
Les Parents paresseux 1932;
Paris secret, roman 1933;
Aux abois, roman 1933;
Voyageons 1933;
Visites nocturnes, roman 1934;
Compagnon du Tour de France 1935;
Robins des bois, roman 1935;
60 années de lyrisme intermittent 1945, dont il offrit un exemplaire à Sacha Guitry avec cet envoi : "A mon vieil ami Sacha...qui m'a tiré - je ne l'oublierai jamais - des griffes allemandes. Tendrement". n°118 du catalogue de la vente de la bibliothèque Sacha Guitry, 25/03/1976 - arch.pers.;
Nouveaux mots croisés, avec la collaboration posthume de Jean de La Fontaine 1946
Vanille pistache, histoires choisies, illustration de Paul Georges Klein, avec un portrait de l'auteur par Henri de Toulouse-Lautrec, préface de Léon Blum 1947

Théâtre

Les Pieds nickelés, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre de l'Œuvre, 15 mars 1895;
Allez, messieurs ! pièce en 1 acte, Paris, Théâtre de l'Odéon, 13 janvier 1897;
Le Fardeau de la liberté, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre de l'Œuvre, 15 mai 1897;
Franches Lippées, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre du Champ-de-Foire, 6 mars 1898;
Silvérie, ou les Fonds hollandais, pièce en un acte, en collaboration avec Alphonse Allais, Paris, Théâtre des Capucines, 19 mai 1898;
Le Seul Bandit du village, vaudeville en 1 acte, Paris, Théâtre des Capucines, 10 novembre 1898;
Une aimable lingère, ou Chaque âge a ses plaisirs, proverbe de château, Paris, Théâtre des Mathurins, 26 janvier 1899;
L'Anglais tel qu'on le parle, vaudeville en 1 acte, Paris, Comédie-Parisienne, 28 février 1899;
Octave ou les Projets d'un mari, comédie en 1 acte, Paris, Grand-Guignol, 6 novembre 1899;
La Mariée du Touring-Club, vaudeville en 4 actes, Paris, Théâtre de l'Athénée, 8 décembre 1899;
Un négociant de Besançon, comédie en un acte, Paris, Théâtre des Mathurins, 25 février 1900;
L'Affaire Mathieu, pièce en 3 actes, Paris, Théâtre du Palais-Royal, 24 octobre 1901;
Daisy, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre de la Renaissance, 13 mai 1902;
Les Coteaux du Médoc, comédie en un acte, Paris, Théâtre du Vaudeville, 2 décembre 1903;
Le Captif, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre des Mathurins, 9 février 1904;
Triplepatte, comédie en 5 actes, avec André Godfernaux, Paris, Théâtre de l'Athénée, 30 novembre 1905;
La Peau de l'ours, 1 acte, Paris, Théâtre de l'Athénée, 2 février 1907;
Sa Sœur, pièce en 3 actes, Paris, Théâtre de l'Athénée, 7 février 1907;
La Cabotine, pièce en 3 actes, avec Alfred Athys, Paris, Théâtre des Nouveautés, 2 octobre 1907;
Monsieur Codomat, comédie en trois actes, Paris, Théâtre Antoine, 17 octobre 1907;
Les Jumeaux de Brighton, pièce en 3 actes et 1 prologue, Paris, Théâtre Femina, 16 mars 1908;
Le Poulailler, comédie en trois actes, Paris, Théâtre Michel, 3 décembre 1908;
Le Danseur inconnu, comédie en 3 actes, Paris, Théâtre de l'Athénée, 29 décembre 1909
Le Peintre exigeant, Paris, Comédie-Française, 21 février 1910;
Le Costaud des Épinettes, comédie en 3 actes, avec Alfred Athis [Natanson], Paris, Théâtre du Vaudeville, 14 avril 1910;
L'Incident du 7 avril, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre de l'Athénée, 20 mai 1911;
Le Petit Café, comédie en 3 actes, Paris, Théâtre du Palais-Royal, 12 octobre 1911;
L'Accord parfait, comédie en 3 actes, avec Michel Corday, Paris, Théâtre Femina, 25 novembre 1911;
On naît esclave, pièce en 3 actes, avec Jean Schlumberger, Paris, Théâtre du Vaudeville, 4 avril 1912;
Les Phares Soubigou, comédie en 3 actes, Paris, Comédie Royale, 4 décembre 1912;
La Gloire ambulancière, comédie en 1 acte, Paris, Comédie des Champs-Élysées, 10 mai 1913;
Les Deux Canards, pièce en 3 actes, avec Alfred Athis, Paris, Théâtre du Palais-Royal, 3 décembre 1913;
Jeanne Doré, pièce en 5 actes et 7 tableaux, Paris, Théâtre Sarah-Bernhardt, 16 décembre 1913;
La Crise ministérielle, comédie en un acte, Paris, Comédie des Champs-Élysées, 5 mars 1914;
Du vin dans son eau, ou l'Impôt sur le revenu, comédie en 1 acte, Paris, Comédie des Champs-Élysées, 5 mars 1914;
Le Prince charmant, comédie en 3 actes, Paris, Comédie-Française, 12 juillet 1914;
L'École du piston, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre Antoine, juin 1916;
Le Sexe fort, pièce en trois actes, Paris, Théâtre du Gymnase, 12 avril 1917;
Les Petites Curieuses, pièce en 3 actes, Paris, Théâtre des Boulevards, 1920;
Cœur de lilas avec Charles-Henry Hirsch, mise en scène André Brulé, Théâtre de Paris, 5 mars 1921;
My Love... Mon Amour, comédie en 4 actes, Paris, Théâtre Marigny, 3 février 1922;
Ce que l'on dit aux femmes, Théâtre des Capucines Mai 1922;
Les Plaisirs du dimanche, comédie en 1 acte, Paris, Sporting Club, 31 mars 1925;
L'École des quinquagénaires, comédie en un acte, en vers, Paris, Comédie-Française, 18 avril 1925;
Un perdreau de l'année, comédie en 3 actes, Paris, Théâtre Michel, 24 avril 1926
Jules, Juliette et Julien, ou l'École du sentiment, comédie en 3 actes et un prologue, Paris, Théâtre de l'Œuvre, 10 mai 1929;
L'École des charlatans, pièce en 4 actes, avec Albert Centurier, Paris, Théâtre de l'Odéon, 1er avril 1930;
Langevin père et fils, comédie en cinq actes, Paris, Théâtre des Nouveautés, 15 mai 1930
Un ami d'Argentine, pièce en 4 actes, avec Max Maurey, Paris, Théâtre de l'Athénée, 5 novembre 1930;
Le Sauvage, comédie en quatre actes, Paris, Théâtre Tristan-Bernard, 19 février 1931;
La Partie de bridge, pièce en un acte, Paris, Théâtre de la Michodière, 24 avril 1937;
La Petite Femme de Loth, pièce de théâtre;
Théâtre pièces réunies
Théâtre 8 volumes, 1908-1939;
Théâtre sans directeur 1930;
Sketches:

Le Narcotique. La Morale et le Hasard. Révélation. Expédition nocturne. La Maison du crime. Une opération magistrale. Le Triomphe de la science. Le Coup de Cyrano. Un mystère sans importance, Radio-Paris, 1930.

Hommages

Un buste de Paul Bernard dit Tristan Bernard, œuvre de Josette Hébert-Coëffin 1906 - 1973 est situé sur la Place Tristan-Bernard 17e arrondissement de Paris.

Liens

http://youtu.be/bibhJjpuvkw La discrète
http://youtu.be/x2XFqvReRLM Un jeune homme rangé
http://youtu.be/AosYCGlTuiE Au café de Flore
http://youtu.be/wz5zgE8fObk Sans tambour ni trompette


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Posté le : 06/09/2014 23:28

Edité par Loriane sur 07-09-2014 11:16:54
Edité par Loriane sur 07-09-2014 11:17:07
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Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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