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Françoise Giroud
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Le 21 septembre 1916 à Lausanne en Suisse naît Françoise Giroud

née Lea France Gourdji morte, à 86 ans, le 19 janvier 2003 à l'Hôpital américain de Paris à Neuilly-sur-Seine, journaliste, écrivaine et femme politique française.
Son pseudonyme de Françoise Giroud, quasi anagramme de Gourdji, que lui avait inventé Maurice Diamant-Berger pour travailler à la radio vers 1938, est officialisé par un décret paru au Journal officiel du 12 juillet 1964.
Vice-présidente du Parti radical-socialiste et de l'UDF, elle a été deux fois secrétaire d’État, et fut une personnalité majeure de la presse française.
Elle est secrétaire d'État à la Culture du 24 août 1976 au 30 mars 1977 sans le premier gouvernement Barre, son prédécesseur est Michel Guy, son successeur Michel d'Ornano, puis elle est secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de la Condition féminine de 16 juillet 1974 à 24 août 1976 sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing dans le premier Gouvernement Chirac, elle a pour sucesseur Yvette Roudy en 1981


En bref

En 1945, Hélène Lazareff lui confie la rédaction du magazine Elle, fonction qu'elle assumera jusqu'en 1953. En 1951, elle rencontre le journaliste Jean-Jacques Servan-Schreiber, et devient sa compagne. C'est avec lui que, en mai 1953, elle fonde L'Express, premier magazine hebdomadaire français consacré à l'actualité générale et politique ; tous les autres suivront son exemple. À travers ce journal, le couple mènera plusieurs combats : lutte pour l'indépendance de l'Indochine puis de l'Algérie, soutien à Pierre Mendès France, campagne pour Monsieur X (Gaston Defferre), lutte en faveur de la pilule et de la légalisation de l'avortement... Françoise Giroud devient directrice de la rédaction de L'Express en 1963, puis directrice de la publication, de 1971 à 1974. En 1964, L'Express change de formule, en imitant avec succès ses homologues et prédécesseurs américains.
Pendant ces années, Françoise Giroud traverse des périodes difficiles sur le plan personnel. En 1959, Jean-Jacques Servan-Schreiber la quitte ; quelque temps après, elle fait une tentative de suicide aux barbituriques. En 1972, son fils, Alain-Pierre Danis, meurt en montagne à l'âge de trente et un ans. Elle soigne alors sa dépression nerveuse sur le divan de Jacques Lacan.
Ses convictions la conduisent ensuite à s'engager en politique. En 1974, elle appelle à voter pour François Mitterrand dans Le Provençal. Pourtant, c'est sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing qu'elle est nommée secrétaire d'État chargée de la Condition féminine, le 16 juillet 1974, auprès du Premier ministre Jacques Chirac. Elle abandonne alors ses fonctions au sein du groupe L'Express. Elle fait adopter plus de cent mesures destinées aux femmes, mais perd le combat pour l'égalité des salaires. En août 1976, elle devient secrétaire d'État à la Culture dans le cabinet de Raymond Barre, fonction qu'elle assumera jusqu'en mars 1977. Vice-présidente du Parti radical, puis de l'U.D.F., elle se présente et échoue aux élections municipales de mars 1977 dans le XVe arrondissement de Paris, sur la liste U.D.F. conduite par Michel d'Ornano. Elle démissionne de la vice-présidence de l'U.D.F. en 1979. En 1981, elle appelle à voter pour François Mitterrand.
Elle retrouve le journalisme en 1983, comme éditorialiste au Nouvel Observateur, chargée d'une rubrique sur la télévision. Elle collabore également au Figaro et au Journal du dimanche.
Commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du mérite, elle a publié une trentaine d'ouvrages. Parmi ceux-ci, on compte un recueil de portraits de personnalités Françoise Giroud vous présente le Tout-Paris, 1952, le récit de son expérience au gouvernement La Comédie du pouvoir, 1977, des recueils de souvenirs Leçons particulières, 1990 ; Journal d'une Parisienne, 1994, 1996 et 1997 ; Arthur, ou le Bonheur de vivre, 1997 ; Profession journaliste, 2001..., des biographies Alma Mahler, ou l'Art d'être aimée, 1988 ; Cœur de tigre, 1995 ; Cosima la sublime, 1996... et de nombreux romans Le Bon Plaisir, 1983 ; Mon Très Cher Amour, 1994 ; Les Taches du léopard, 2003....

Sa vie

Fille d'une juive séfarade et d'un journaliste turc né à Bagdad, Lea France Gourdji est la fille de Salih Gourdji, directeur de l'Agence télégraphique ottomane à Constantinople, et d'Elda Farragi, tous deux israélites de l'Empire ottoman.
Son père, né à Constantinople après des études de droit à Paris, épouse Elda Faraggi, de Salonique, fille d'un médecin-major, colonel dans l'armée turque. Salih Gourdji meurt précocement de la syphilis le 9 février 1927 à Ville-Évrard ce qui met sa mère en grave difficulté financière.
Élève au lycée Molière Paris, Lea France Gourdji décide de travailler à quatorze ans, et quitte l'école. Après un diplôme de dactylo décroché à l'école Remington, elle est employée dans une librairie du boulevard Raspail.
Contrainte, à moins de seize ans, de gagner sa vie après le décès de son père et la ruine de sa mère, elle devient vendeuse dans une librairie parisienne. Elle rencontre le réalisateur Marc Allégret, un ami de ses parents, qui l'encourage à se tourner vers le cinéma. Elle est scripte sur le tournage de Fanny 1932, puis de La Grande Illusion de Jean Renoir 1936 et enchaîne les films à des titres divers : scripte, assistante-metteur en scène, coscénariste et scénariste notamment pour Antoine et Antoinette, de Jacques Becker.

Le cinéma et les débuts de journaliste

Grâce aux relations de sa famille, amie de Marc Allégret, qui l'introduit d'abord auprès d'André Gide dont elle devient un temps la secrétaire, elle commence une carrière dans le cinéma à Paris. Dès 1935, sous le nom de France Gourdji elle apparaît dans le générique du film Baccara d'Yves Mirande. Puis elle devient la première femme française scripte de cinéma en étant la script-girl de Marc Allégret; dont elle tombe amoureuse alors que celui-ci entretient une relation avec l'actrice Simone Simon et de Jean Renoir, dont elle est l'assistante-metteur en scène à partir de 1937, puis de Jacques Becker dont elle est coscénariste puis scénariste sous le nom de Françoise Giroud ; ces différents métiers lui font découvrir son talent pour l’écriture.
Après l'exode de sa famille à Clermont-Ferrand où réside sa sœur Djénane lors de la Seconde Guerre mondiale, elle retourne travailler pour le cinéma à Nice puis à Paris. Baptisée avec sa mère en 1942 par l'abbé Bardet qui antidate leurs certificats à 1917, elle obtient un droit de travail pendant l'Occupation COIC sous son pseudonyme professionnel de Françoise Giroud, en se déclarant catholique11. Elle écrit également des contes dans Paris-Soir, dont la rédaction principale est installée à Lyon et des chansons comme Le Charme slave pour Andrex.
Françoise Giroud est, selon ses propres dires, un modeste agent de liaison dans la Résistance pendant la guerre. Elle est arrêtée par la Gestapo sur dénonciation et est incarcérée à Fresnes de mars à juin 1944, date à laquelle le collaborateur Joseph Joanovici la fait libérer.

Le journalisme

Au sortir de la guerre, elle est engagée par Hélène Lazareff comme directrice de rédaction 1945-1953 pour la création de Elle, alors magazine moderne et féministe. Elle écrit à l'époque aussi des portraits dans France Dimanche, l'Intransigeant et France-Soir. Ses convictions se sont affirmées, elles se révéleront dans ses prises de position contre la guerre d'Algérie, quand elle fonde L'Express, en 1953, avec son amant Jean-Jacques Servan-Schreiber, ce qui lui vaut le plasticage de son appartement 1962. Elle reste à la tête de ce journal jusqu'en 1974 en tant que directrice de la rédaction, puis de la publication, et comme présidente du groupe Express-Union, entre 1970 et 1974. Elle intervient dans Italiques en novembre 1971 pour parler de Kate Millett, Germaine Greer et Norman Mailer sur le féminisme, en mars 1972 pour commenter l'œuvre de Bertrand de Jouvenel, défendue par Raymond Aron, puis en novembre 1972 pour présenter son livre Si je mens. Françoise Giroud publie en parallèle à sa carrière journalistique plusieurs essais, dont La Nouvelle Vague, portrait de la jeunesse en 1958, inventant cette expression qui servira ensuite à qualifier le style des nouveaux cinéastes issus des Cahiers du cinéma.

La politique

Malgré un appel à voter François Mitterrand en 1974, elle milite au sein du Parti radical pour la modernisation sociale promise par Valéry Giscard d'Estaing et devient secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de la Condition féminine, entre juillet 1974 et août 1976, où elle lance cent une mesures en faveur des femmes mise en place de droits propres pour les femmes, lutte contre les discriminations, ouverture des métiers dits masculins, etc. Comme secrétaire d'État à la Culture jusqu'en mars 1977, elle entérine les décisions prises avant elle comme la loi sur l'architecture du 31 janvier 1977 et la création des DRAC.
Candidate aux élections municipales de 1977 à la demande de Giscard d'Estaing et de Michel d'Ornano, dans le 15e arrondissement de Paris, elle est au cœur d'un scandale : le sénateur Maurice Bayrou, compagnon de la Libération, porte plainte pour port illégal de la médaille de la Résistance. Djenane, sœur de Françoise, qui a créé et animé un des premiers mouvements de résistance à Clermont-Ferrand dès 1941, a reçu cette distinction après avoir été internée au camp de Ravensbrück. Selon Christine Ockrent et Laure Adler, une lettre reçue par leur mère prouverait que cette médaille aurait été attribuée aux deux sœurs mais que Françoise, qui avait rejoint le mouvement de sa sœur en 1944, n'était pas allée la chercher. Ce scandale entraîne son retrait des élections parisiennes et sa non reconduite au sein du nouveau gouvernement Barre. Sa bonne foi sera finalement reconnue et le procureur classe l'affaire en 1979.
Françoise Giroud quitte la politique en 1979 et, inspirée par sa fréquentation des ors du pouvoir, elle écrit La Comédie du pouvoir puis Le Bon Plaisir 1983, adapté au cinéma. Ce dernier livre, publié aux éditions Mazarine, raconte l'histoire d'un président de la République qui cache l'existence d'un enfant adultérin. Cependant elle ignorait tout de l'existence de l'enfant caché de François Mitterrand.
Associée à un groupe d'intellectuels français dont Bernard-Henri Lévy, Jacques Attali, Philippe Mahrer, Marek Halter, Alfred Kastler prix Nobel de physique, Guy Sorman et Robert Sebbag ainsi qu'à des médecins, journalistes et écrivains, elle fonde en 1979 l'association Action contre la faim ACF.
Elle était membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité ADMD.

Retour à l'écriture

À sa sortie du gouvernement, L'Express vient d'être vendu à James Goldsmith, et Raymond Aron, éditorialiste du magazine, s'oppose à sa réintégration. Elle signe des chroniques dans le JDD, en est licenciée pour avoir critiqué Paris Match qui trahissait le secret de François Mitterrand et Mazarine Pingeot. En 1983, Jean Daniel lui propose d'être éditorialiste au Nouvel Observateur, où elle écrit durant vingt ans des chroniques de télévision. Elle produit également plusieurs émissions de télévision et publie essais, biographies et romans à succès. Elle est alors appelée comme membre du jury du prix Femina en 1992.
Elle a également été membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.
Le 16 janvier 2003, à la sortie d'une première à l'Opéra-Comique, déjà affaiblie par une première chute, la semaine précédente, alors que Florence Malraux est partie chercher leur vestiaire, elle descend le grand escalier et tombe la tête la première. Le lendemain, elle travaille tout l'après-midi à un livre d'entretiens avec Albina du Boisrouvray. Au soir, elle tombe dans le coma, et est transportée à l'Hôpital américain de Paris où elle meurt le 19 janvier sans avoir repris conscience. Elle a été incinérée le 22 janvier au crématorium du Père-Lachaise. Selon sa volonté, sa fille Caroline Eliacheff dispersa ses cendres sur des rosiers.

Vie privée

Françoise Giroud est la mère de deux enfants : un garçon Alain-Pierre Danis, né à Nice en 194125, mort d'un accident de ski le 15 mars 1972 à Tignes, fils caché d'Elie Nahmias, directeur d'une société pétrolière et une fille Caroline Eliacheff née à Boulogne en 1947 de son mariage avec Anatole Eliacheff, producteur de cinéma
À la fin des années 1950, alors qu'elle attend un enfant de Jean-Jacques Servan-Schreiber, elle doit avorter et développe par la suite une grossesse extra-utérine. Françoise Giroud pense que c'est la stérilité provoquée par cette opération qui fait que Servan-Schreiber se sépare d'elle pour épouser une stagiaire de vingt ans, Sabine Becq de Fouquières, ce qui la pousse à l'envoi de lettres antisémites aux futurs époux et à leurs parents28 et à une tentative de suicide aux barbituriques en 1960. Cependant, dans son livre Histoire d'une femme libre publié de façon posthume en 2013 elle revient sur ces faits et nie avoir envoyé ces lettres.
À la suite de ce suicide raté, elle entame en 1963 auprès de Jacques Lacan une nouvelle phase, beaucoup plus sérieuse et intense, de sa psychanalyse, qu'elle évoque dans Arthur ou Le bonheur de vivre et à laquelle elle consacre huit pages dans Leçons particulières. Elle donne comme titre à un de ses derniers ouvrages l'aphorisme par lequel elle résume la leçon qu'elle tire du changement de position subjective qu'a été l'aboutissement de cette psychanalyse : On ne peut pas être heureux tout le temps .
La mort en 1984 de son dernier compagnon, l'éditeur Alex Grall, qu'elle aide à mourir dignement, la fait replonger dans la dépression.

Rapport à la judéité

Catholique par un jeu de circonstances et athée par conviction, Françoise Giroud niera toute sa vie sa judéité pour respecter une promesse faite à sa mère. Elle ne révèlera son origine à son petit-fils Nicolas, le futur rabbin Aaron Eliacheff, qu'au printemps 1988. Elle s'expliquera sur ce sujet dans un roman posthume, Les Taches du léopard, Fayard, 2003.

Honneurs

Commandeur de la Légion d'honneur
Commandeur de l'ordre national du Mérite

Å’uvres Publications

Françoise Giroud vous présente le Tout-Paris, coll. L'Air du temps, Gallimard, 1952. Préface de Marcel Achard
Nouveaux Portraits Première édition : Gallimard, 1953. Deuxième édition : Gallimard, coll. « L'Air du temps » no 35, 1954, 287 p. (notice BnF no FRBNF321706525)
La Nouvelle Vague, portraits de la jeunesse, coll. L'Air du temps, Gallimard, 1958
« L'Aventurier du journalisme » in Entretiens, Roger Vailland, éditions Subervie, 1970
Si je mens, Stock, 1972
Une Poignée d'eau, Robert Laffont, 1973
La Comédie du Pouvoir, Fayard, 1977
Ce que je crois, Grasset, 1978
Une femme honorable, Fayard, 1981 ; biographie de Marie Curie38
Le Bon Plaisir, éditions Mazarine, 1983
Christian Dior, Éditions du Regard, 360 pages, 500 illustrations 1987
Ecoutez-moi: Paris-Berlin, aller-retour avec Günter Grass, Maren Sell, 1988
Alma Mahler, ou l'art d'être aimée, Robert Laffont, 1988
Leçons particulières, Fayard, 1990
Jenny Marx ou la Femme du diable, Robert Laffont, 1992, prix Gabrielle d'Estrées
Le Journal d'une Parisienne, Le Seuil, 1994
Mon très cher amour, Grasset, 1994
Les Hommes et les femmes', avec Bernard-Henri Lévy, Orban, 1994
CÅ“ur de tigre, Plon-Fayard, 1995
Cosima la sublime, Plon-Fayard, 1996
Chienne d'année : 1995, Journal d'une Parisienne vol. 2 , Le Seuil, 1996
Gais-z-et contents: 1996, Journal dune Parisienne vol 3, Le Seuil, 1997
Arthur ou le bonheur de vivre, Fayard, 1997
Deux et deux font trois, Grasset, 1998
Les Françaises, de la Gauloise à la pilule, Fayard, 1999
La Rumeur du monde, journal 1997 et 1998 , Fayard 1999
C’est arrivé hier. Journal 1999, Fayard, 2000
Histoires presque vraies Fayard, 2000
Profession journaliste, conversation avec Martine de Rabaudy, Hachette Littératures, 2001
On ne peut pas être heureux tout le temps, Fayard, 2001 autobiographie
Lou, histoire d'une femme libre, Fayard, 2002
Demain déjà, journal 2002-2003, Fayard 2003
Les Taches du léopard, Fayard, 2003
Histoire d'une femme libre, Gallimard, 2013

Textes de chansons

Sur des musiques de Louis Gasté :
Le Petit Chaperon Rouge, créée par Lisette Jambel 1944
Un par un vont les Indiens, chantée par Lisette Jambel, Josette Daydé, les Sœurs Étienne 1944
Quand Betty fait Boop paroles écrites en collaboration avec Louis Gasté pour le film Le Roi des resquilleurs, créée par Josette Daydé 1945
Ce n'était pas original, chantée par Jacqueline François 1945
Sur une musique de Georges van Parys, 1944 :

Il avait le charme slave, chantée par Andrex
Françoise Giroud a aussi composé des chansons pour Danielle Darrieux et Tino Rossi

Cinéma

1932 : Fanny de Marc Allégret : scripte
1935 : Baccara d'Yves Mirande : assistante-réalisatrice
1935 : Le Bébé de l'escadron de René Sti : assistante-réalisatrice
1937 : La Grande Illusion de Jean Renoir : scripte
1942 : Promesse à l'inconnue d'André Berthomieu : scénariste
1943 : Le Secret de Madame Clapain d'André Berthomieu : scénariste
1945 : L'ange qu'on m'a donné de Jean Choux : scénariste
1945 : Marie la Misère de Jacques de Baroncelli : scénariste
1946 : Au petit bonheur de Marcel L'Herbier : scénariste
1947 : Fantômas de Jean Sacha : scénariste
1947 : Antoine et Antoinette de Jacques Becker : scénariste
1949 : Ce siècle a cinquante ans : scénariste
1949 : Dernier Amour de Jean Stelli : scénariste
1950 : La Belle que voilà de Jean-Paul Le Chanois : scénariste
1951 : Les Petites Cardinal de Gilles Grangier : scénariste
1952 : L'Amour, Madame de Gilles Grangier : scénariste
1952 : Une fille sur la route de Jean Stelli : scénariste
1953 : Un trésor de femme de Jean Stelli : adaptation et dialogues
1953 : Julietta de Marc Allégret : scénariste
1959 : La Loi La Legge de Jules Dassin : scénariste
1976 : Maso et Miso vont en bateau : ministre
1985 : Le Quatrième Pouvoir de Serge Leroy : scénariste
1991 : Marie Curie, une femme honorable feuilleton TV de Michel Boisrond : scénariste

Liens
http://youtu.be/Bzck93NKCik Interview
http://youtu.be/dlXfFoBCUdE "Le bon plaisir" chez Pivot
http://youtu.be/ib-lzH-f8-Q Françoise Giroud par F. Laure Adler
http://youtu.be/-NHYk6jcIg8 Françoise Giroud parle de L'AICF


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Posté le : 20/09/2014 22:13
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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