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Herbert Georges Wells
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Le 21 septembre 1866 à Bromley dans le Kent, Royaume-Uni naît

Herbert George Wells


plus connu sous la signature H. G. Wells, nommé "The man on his time "mort, à 79 ans, le 13 août 1946 à Londres, écrivain britannique surtout connu aujourd'hui pour ses romans de science-fiction. Il reçoit pour distinctions le Honorary Fellow de l'Imperial College, ses Œuvres principales sont "La Machine à explorer le temps" en 1895, "L'Île du docteur Moreau"en 1896, "L'Homme invisible" en 1897, "La Guerre des mondes" en 1898, Les Premiers Hommes dans la Lune en 1901. Il fut cependant également l'auteur de nombreux romans de satire sociale, d'œuvres de prospective, de réflexions politiques et sociales ainsi que d'ouvrages de vulgarisation touchant aussi bien à la biologie, à l'histoire qu'aux questions sociales.
Il fut un auteur très prolifique qui écrivit aussi bien des romans réalistes que de la science-fiction, comme des essais sur l'histoire de l'humanité ou l'évolution future de la société. Herbert George Wells fut un socialiste convaincu. Après 1900, ses œuvres se firent de plus en plus politiques et didactiques. Il y parait que sa femme l'aurait aidé à écrire ses textes.

En Bref

Romancier, journaliste, auteur de nombreux ouvrages d'imagination, de vulgarisation scientifique ou de propagande politique, Wells fut une des figures les plus représentatives de l'Angleterre au début du XXe siècle. Son œuvre, très populaire de son vivant, resta longtemps négligée après sa mort, mais des travaux récents ont contribué à la remettre en lumière. Plus qu'au prophète de l'État universel, on s'intéresse maintenant au romancier de la société édouardienne et au créateur de la science-fiction moderne.
Vers 1900 se situe le premier grand tournant de sa carrière : il renonce à la science-fiction pour deux genres différents et complémentaires. Anticipations 1901 fut le premier d'une longue série de livres dans lesquels Wells essaya de prévoir, avec une fortune diverse, les formes de l'avenir. À ce rétrécissement du champ de sa vision correspondirent des tentatives d'action politique en faveur du socialisme. Les controverses qui naquirent de ses interventions au sein de la Société des Fabiens contribuèrent à répandre largement les idées socialistes en Angleterre. À la même époque, il se tourna vers des formes romanesques plus traditionnelles, dans lesquelles l'humour n'atténue pas toujours une critique sociale très incisive. Fondés en grande partie sur des éléments autobiographiques, Kipps 1905 et Tono-Bungay 1909 offrent la peinture d'un monde où toutes les valeurs établies chancellent, et constituent d'inestimables documents sur l'Angleterre édouardienne, en même temps que des romans d'une grande richesse.
Au cours des années qui précédèrent la Grande Guerre, la renommée de Wells ne cessa de grandir : romancier célèbre, apôtre du socialisme, critique des mœurs et des institutions de son époque, il devint le porte-parole des jeunes générations qui en firent le vivant symbole de l'opposition au monde victorien. En un temps où les valeurs les mieux établies se trouvaient mises en question et où apparaissaient les signes d'une inquiétude grandissante, la vision de Wells, fondée sur la quête des fins de l'espèce, définies en termes de biologie évolutionniste, semblait proposer à l'individu un idéal neuf et exaltant.
La Première Guerre mondiale entraîna chez lui un profond changement d'attitude. D'abord violemment militariste, Wells s'aliéna la sympathie d'une grande partie de son public. À partir de 1916 il fit soudain volte-face et, après avoir exprimé la confusion et la consternation que faisait naître en lui la poursuite de la guerre, il proposa, pour solution aux problèmes de l'heure, le recours à une divinité assez vague dont il entreprit, sans grand succès, de définir les traits dans Dieu, le roi invisible God, the Invisible King, 1917.
Avec la guerre se termina pratiquement sa carrière de romancier : de plus en plus la littérature devint pour lui instrument de propagande au service d'une cause politique. Persuadé que le seul moyen d'éviter un conflit qui risquait de mettre un terme à l'espèce humaine était de créer un État universel dirigé par une élite de savants et de techniciens, Wells consacra le reste de sa vie à tenter d'éduquer ses contemporains et à essayer de les convaincre de la nécessité d'abolir les nations. Malgré l'exceptionnel succès commercial de L'Esquisse de l'histoire universelle The Outline of History, 1920, son influence directe sur la vie politique fut peu importante. Déçu, aigri, Wells mourut à Londres laissant une œuvre immense, après avoir annoncé au monde que les jours de l'espèce humaine étaient comptés et sa fin procès

Sa vie

H.George Wells fut le cinquième et dernier enfant de Joseph Wells, un jardinier et joueur de cricket devenu boutiquier, et de Sarah Neal, une ancienne domestique. Il est né à Atlas House, 47 High Street, Bromley, dans le Kent. Sa famille appartenait à la classe moyenne peu argentée. Un héritage permit à la famille d'acheter un magasin de porcelaines qui ne fut jamais prospère. Joseph fut obligé de vendre des battes et des balles de cricket pour nourrir sa famille. Il recevait également de faibles rémunérations lors des matchs auxquels il participait.
Un incident survenu alors qu'il n'avait que sept ans fut déterminant pour la suite de sa vie. À cause d'un malencontreux accident survenu sur un terrain de sport, il dut rester alité un certain temps avec une jambe cassée. Il passait le temps en lisant des romans et se passionnait pour les autres mondes auxquels lui donnaient accès ses nouvelles lectures. C'est à ce moment-là qu'il prit goût à l'écriture. Plus tard la même année, il entra à la Thomas Morley's Commercial Academy, une école privée fondée en 1849. L'enseignement y était très erratique, plus particulièrement axé, comme Wells le raconta plus tard, sur l'écriture calligraphiée et les calculs utiles aux seuls hommes d'affaires. Wells y poursuivit sa scolarité jusqu'en 1880. Mais en 1877, un nouvel incident obscurcit la jeunesse de l'auteur : à la suite d'une chute, son père se fracture une jambe et doit abandonner sa carrière sportive qui représentait une part non négligeable des revenus de la famille.
Incapable de supporter plus longtemps leur charge de famille, les parents Wells eurent l'idée de placer leurs garçons comme apprentis dans différents corps de métier. Ainsi, de 1881 à 1883, Herbert George Wells fit un apprentissage comme marchand de tissus chez Southsea Drapery Emporium. Cette expérience lui inspira plus tard ses romans intitulés The Wheels of Chance Les Roues de la fortune et Kipps, qui décrivent la vie d'un apprenti marchand de tissus qui commente de manière critique la répartition des richesses dans le monde.
Les parents Wells ne s'entendaient pas très bien - elle était protestante et lui libre penseur -, si bien que sa mère retourna travailler comme femme de chambre à Up Park, une maison de campagne du Sussex, une fonction qui ne l'autorisait à emmener ni mari, ni famille. Ensuite, Sarah et Joseph vécurent séparément, sans toutefois divorcer, ni avoir aucune autre liaison. Herbert George Wells ne tira profit ni de son apprentissage comme marchand de tissu, ni de son apprentissage comme assistant chimiste, ni de son expérience comme enseignant auxiliaire, ce qui l'obligea à retourner régulièrement chez sa mère à Up Park, jusqu'à ce qu'il trouve une situation plus stable. H. G. Wells profitait de ses séjours à Up Park pour se plonger dans les livres de la superbe bibliothèque du lieu.

Années d'études

H. G. Wells en 1908 à la porte de sa maison de Sandgate
En 1883, son employeur le renvoya, arguant qu'il n'était pas satisfait de ses services. Mais le jeune Wells était loin d'être mécontent de ce renvoi qui marqua la fin de sa période d'apprentissage. Plus tard la même année, il devint spécialiste. L'année passée à suivre son cours fut pour Wells la plus significative de toute son éducation. Elle marqua également son écriture romanesque puisqu'il puisa dans la biologie, en particulier dans l'évolution et l'anatomie comparée nombre de créations littéraires. Comme ancien élève, il aida ensuite à créer la Royal College of Science Association dont il fut le premier président en 1909. Wells étudia dans sa nouvelle école jusqu'en 1887 avec une allocation de vingt-et-un shillings par semaine grâce à sa bourse d'études.
Ces années marquent le début de son intérêt croissant pour une réforme possible de la société. Il commença son approche du sujet en étudiant la République de Platon, puis se tourna vers les idées plus contemporaines du socialisme telles qu'elles s'exprimaient au sein de la Fabian Society et dans diverses lectures à la Kelmscott House, le domicile de William Morris. Il compta également parmi les membres fondateurs du magazine The Science School Journal, un périodique qui lui permettait d'exprimer ses propres idées sur la littérature et la société. L'année scolaire 1886-1887 fut sa dernière année d'études. Malgré sa réussite aux examens de biologie et de physique, son échec à l'examen de géologie lui coûta son passage en année supérieure et sa bourse d'études. Herbert George Wells se retrouva alors sans revenu. Sa tante Mary, une cousine de son père, l'invita à rester chez elle dans un premier temps, ce qui lui épargna la recherche d'un logement. Pendant son séjour chez sa tante, il nourrit un intérêt croissant pour sa cousine Isabel.

Mariage et liaisons

En 1891, Herbert George Wells épousa sa cousine Isabel Mary Wells, mais la quitta en 1894 pour l'une de ses étudiantes, Amy Catherine Robbins, qu'il épousa en 1895. Sa seconde femme lui donna deux fils : George Philip connu sous le surnom de Gip en 1901 et Frank Richard en 1903.
Pendant ses années de mariage avec Amy, Wells entretint des liaisons avec un grand nombre de femmes, dont l'activiste américaine du contrôle des naissances, Margaret Sanger. Il eut une fille, Anna-Jane, avec l'écrivain féministe Amber Reeves en 1909, ce qui lui valut une brouille avec son père William Pember Reeves, l'ancien ambassadeur de Nouvelle-Zélande et un fils en 1914, Anthony West, avec la romancière et féministe Rebecca West, de vingt-six ans sa cadette. Bien qu'Amy Catherine ait eu connaissance de certaines des liaisons extra-conjugales de son mari, elle resta mariée à Herbert George Wells jusqu'à sa propre mort survenue en 1927. Wells eut également une liaison avec Odette Keun et Moura Budberg. Je n'ai jamais été un grand romantique, écrivit Wells dans An Experiment in Autobiography 1934, bien que j'aie aimé très profondément beaucoup de gens.

L'artiste

Herbert George Wells s'exprimait également par le dessin. Ses croquis ornaient fréquemment les couvertures de ses propres livres. Ses dessins couvraient un large éventail de sujets, allant du commentaire politique aux critiques littéraires en passant par des sujets plus romantiques. Pendant ses années de mariage avec Amy Catherine - qu'il surnommait Jane -, il dessina un grand nombre de scènes à propos de leur mariage. Ce fut pendant cette période qu'il appela ses dessins des picshuas une déformation humoristique du terme anglais pictures. Ces picshuas firent l'objet d'études approfondies par ses élèves et un ouvrage leur fut consacré.

L'auteur de jeux

À la recherche d'une manière plus structurée de jouer à des jeux de guerre, Herbert George Wells est l'auteur de Floor Games en 1911, suivi par Little Wars en 1913. Little Wars est généralement reconnu aujourd'hui comme le tout premier wargame miniature avec figurines et Wells est considéré comme le père du wargame avec figurines.

L'écrivain

Le premier best-seller de Herbert George Wells fut Anticipations, paru en 1901. C'est peut-être son œuvre la plus explicitement futuriste, elle portait le sous-titre Une expérimentation en prophétie, An Experiment in Prophecy lorsqu'elle parut tout d'abord par épisodes dans un magazine. Ce livre est intéressant à la fois pour ses bonnes intuitions les trains et les voitures résultant de la migration des populations des centres-villes vers les banlieues ; les restrictions morales déclinant lorsque hommes et femmes recherchent davantage de liberté sexuelle et pour ses erreurs mon imagination refuse de voir un sous-marin quelconque faire autre chose qu'étouffer son équipage et sombrer au fond des mers.
Ses premiers romans, qu'on appelait à l'époque des romances scientifiques, inaugurèrent un grand nombre de thèmes devenus de grands classiques en science-fiction, comme La Machine à explorer le temps, L'Île du docteur Moreau, L'Homme invisible et La Guerre des mondes tous quatre portés à l'écran, et furent souvent considérés comme largement influencés par les œuvres de Jules Verne. Mais Wells refusait lui-même le titre de Jules Verne anglais comme il l'expliqua dans une préface qu'il écrivit pour une réédition de ses romans scientifiques Scientific romances en 1933. Wells opposait ses œuvres d'imagination et les romans d'anticipation du Français. Ses inventions n'avaient pas pour but de montrer ce qui allait se produire réellement, mais à simplement prendre possession du lecteur par l'illusion romanesque. Il comparait ses romans à L'Âne d'or d'Apulée, à l'Histoire véritable de Lucien de Samosate, à Peter Schlemil d'Adelbert von Chamisso et à Frankenstein de Mary Shelley. Wells écrivit d'autres romans, non fantastiques, qui reçurent un très bon accueil de la part des critiques, comme Tono-Bungay et Kipps. Wells fut également l'auteur de plusieurs douzaines de nouvelles, la plus connue étant The Country of the Blind 1911.
Même s'il ne s'agit pas d'un roman de science-fiction, Tono-Bungay fait une large part à la désintégration radioactive. Celle-ci joue un rôle-clé dans The World Set Free parue en 1914 le titre français est La Destruction libératrice. Ce récit contient ce qui peut être considéré comme sa meilleure intuition prophétique. Les scientifiques de l'époque savaient que la désintégration du radium dégageait de l'énergie à faible rayonnement pendant des milliers d'années. Le taux de rayonnement était trop faible pour avoir une quelconque utilité pratique, mais la quantité totale d'énergie libérée était énorme. Le roman de Wells tourne autour d'une invention non spécifiée qui accélère le processus de désintégration radioactive afin de produire des bombes qui explosent avec une puissance digne d'explosifs ordinaires, mais qui continuent d'exploser pendant des jours et des jours. Leó Szilárd reconnut que ce livre lui inspira la théorie de la réaction nucléaire en chaîne.
Wells écrivit aussi des ouvrages spécialisés. Son œuvre en deux volumes la plus célèbre fut The Outline of History 1920 qui inaugurait une nouvelle ère de vulgarisation historique à destination du grand public. Les historiens professionnels l'accueillirent avec circonspection, à l'exception de Arnold J. Toynbee qui qualifia l'ouvrage de meilleure introduction possible à l'histoire mondiale6. De nombreux autres auteurs poursuivirent dans cette voie de la vulgarisation. Wells poursuivit dans cette voie en 1922 avec un ouvrage populaire, mais beaucoup plus court : A Short History of the World, et deux autres longs traités, The Science of Life 1930 et The Work, Wealth and Happiness of Mankind 1931. Ces ouvrages de vulgarisation devinrent suffisamment populaires pour donner l'occasion à James Thurber de les parodier dans son essai humoristique intitulé An Outline of Scientists. L'introduction à l'Histoire mondiale de Wells en deux volumes fut régulièrement rééditée, avec une réédition en 2005, tandis que A Short History of the World fut réédité en 2006.

Dès les débuts de sa carrière, Wells cherchait une meilleure manière d'organiser la société, écrivant de nombreuses utopies. Ses romans commençaient généralement par la description d'un monde courant à la catastrophe jusqu'à ce que la population mondiale accède à un nouveau mode de vie : soit grâce à un mystérieux gaz libéré par une comète et qui rendait les humains plus rationnels In the Days of the Comet, soit grâce à un conseil scientifique s'emparant du pouvoir The Shape of Things to Come 1933, adapté plus tard pour le film d'Alexander Korda, Things to Come, daté de 1936. Wells fit également la description d'une reconstruction sociale d'après-guerre par l'avènement de dictateurs fascistes dans The Autocracy of Mr Parham 1930 et The Holy Terror 1939.
Wells questionna l'essence même de l'humanité en opposant les idées de nature et de culture. Toutes ses utopies ne se terminaient pas forcément de manière heureuse, comme le montre le roman When the Sleeper Wakes 1899 republié sous le titre The Sleeper Awakes, 1910 qui relève davantage de la dystopie. L'Île du docteur Moreau, plus sombre, force encore le trait. Le narrateur, prisonnier sur une île où les animaux sont changés en êtres humains par vivisection, mais sans succès, rentre en Grande-Bretagne. À l'instar de Gulliver lorsqu'il rentre du pays des Houyhnhnms, il se retrouve incapable de voir ses concitoyens autrement que comme des bêtes civilisées régressant lentement pour retrouver leur nature animale.
Wells rédigea également la préface de la première édition des journaux intimes de W. N. P. Barbellion, The Journal of a Disappointed Man Le Journal d'un homme déçu, publié en 1919. Comme beaucoup de critiques pensaient que Barbellion n'était qu'un pseudonyme, Wells fut longtemps considéré comme le véritable auteur du Journal ; Wells a toujours démenti ces allégations, mais les rumeurs persistèrent jusqu'à la mort de Barbellion cette même année.
En 1927, Florence Deeks poursuivit Wells pour plagiat, arguant qu'il avait copié la plus grande partie de The Outline of History à partir de son manuscrit intitulé The Web qui avait été soumis à l'éditeur canadien Canadian Macmillan Company et refusé. Malgré de nombreuses similarités de style et nombre d'erreurs historiques communes, la justice disculpa Wells.

En 1938, il publia World Brain, une série d'essais sur l'organisation future de la connaissance et de l'éducation, parmi lesquels on trouve un essai intitulé The Idea of a Permanent World Encyclopaedia Une idée d'encyclopédie mondiale permanente), concept à rapprocher de Wikipédia, qui parut dans l'Encyclopédie française d'Anatole de Monzie et Lucien Febvre en 1937.
Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés découvrirent que les SS avaient établi une liste des intellectuels et des politiciens à assassiner immédiatement après l'invasion de la Grande-Bretagne pendant l'Opération Sea Lion. Le nom d'Herbert George Wells apparaissait en tête de liste, en cause sa conviction socialiste. Wells, devenu président du PEN club international, avait déjà eu affaire à l'Allemagne nazie en supervisant lui-même l'exclusion du PEN club allemand de la ligue internationale en 1934, à la suite de l'exclusion des écrivains non aryens.

Les idées de Wells

En dépit de ses nombreuses déclarations, Wells n'a jamais eu un esprit scientifique : ses idées naissent de ses goûts, de ses instincts profonds, de ses désirs personnels, plutôt que d'un raisonnement rigoureux. Elles sont la conséquence d'une découverte que fit Wells, avant de la placer dans la bouche d'un de ses personnages : Si le monde ne vous plaît pas, vous pouvez le changer. La leçon du darwinisme les colore, et leur ambiguïté fondamentale tient à l'existence, chez Wells, de deux éléments contradictoires : d'une part, la conscience de la fin inévitable vers laquelle se dirige l'univers, d'autre part, le désir de façonner un monde plus heureux, en modifiant le cours de l'évolution naturelle par le jeu de la volonté.
Ses idées politiques sont typiquement anglaises. Wells détestait Marx et voyait dans la classe moyenne, et non dans le prolétariat, le fondement du monde futur. Pour lui, le socialisme est un processus intellectuel et moral .... Il n'affecte le monde de la politique que de manière accessoire et accidentelle. L'éducation doit amener l'individu à prendre conscience des problèmes posés par l'évolution et à se placer volontairement au service de l'espèce. Reposant sur des données biologiques, et négligeant l'économique, ce socialisme est élitiste, non démocratique : la démocratie doit disparaître car elle repose sur la démagogie, et le pouvoir doit revenir à une élite qui, étant amenée par sa fonction à se pencher scientifiquement sur les problèmes de l'espèce, se dégagera d'elle-même. Finalement, les barrières entre les nations seront abolies et un État universel gérera les ressources de la planète au mieux des intérêts de ses habitants. Les rapports entre individus se trouveront modifiés par la prise de conscience, chez chacun, des fins de l'espèce. Tous les interdits hérités de l'ère victorienne seront levés, pour autant qu'ils n'affectent pas l'avenir des enfants. Contrairement à une opinion très répandue, Wells ne s'est jamais posé en défenseur du progrès scientifique. La volonté, correctement guidée, devait seulement permettre d'utiliser les ressources de la technologie moderne pour mettre l'humanité à l'abri d'une évolution aveugle et lui ouvrir le chemin du millénium.

Wells aujourd'hui

Son message tient en une formule qu'il a répétée au long de sa vie : l'avenir de l'humanité est « une course entre l'éducation et la catastrophe ». Obsédé par l'image de la fin du monde, il n'a cessé de mettre l'accent sur la nécessité d'un équilibre écologique et d'un système de gouvernement à l'échelle mondiale. En ce sens, sa réputation de prophète reste justifiée, même s'il s'est souvent trompé dans ses prédictions à court terme et n'a pas su définir les moyens de parvenir aux solutions qu'il préconisait. Son influence fut considérable, mais s'exerça plus dans le domaine des mœurs et de la vie en société que sur le monde de la politique ou de la littérature d'imagination. Son erreur principale fut sans doute de croire qu'il était plus urgent d'enrôler ses contemporains sous la bannière de l'État universel que de poursuivre son œuvre de romancier. Il reste cependant l'un des plus éloquents témoins d'un demi-siècle de vie anglaise et, par-delà ses dettes évidentes au victorianisme, sa vision apparaît étonnamment moderne dans sa perception des problèmes que pose à l'homme la nécessité de trouver un équilibre avec son milieu. Son œuvre d'imagination, animée par une inspiration qui déclina seulement après la Première Guerre mondiale, est aujourd'hui beaucoup plus vivante que ses ouvrages de propagande, souvent confus, et elle permet de comprendre pourquoi, après une longue éclipse, elle s'est imposée.

L'engagement politique

H. G. Wells se considérait comme socialiste, même s'il se trouvait occasionnellement en désaccord avec certains autres socialistes de son époque. Il fut membre de la Fabian Society, mais la quitta ensuite parce qu'il jugeait cette organisation beaucoup plus radicale qu'il ne l'aurait voulue. Il devint même l'un de ses adversaires les plus acharnés, reprochant à ses membres d'avoir une piètre compréhension des problèmes économiques et éducatifs. Il fut également le candidat du Labour Party à l'Université de Londres en 1922 et 1923, mais même à cette époque sa foi en son propre parti était pour le moins fragile. Ses réflexions sur le socialisme imprègnent certains de ses romans d'anticipation, tels que La Machine à explorer le temps et Les Premiers Hommes dans la Lune, romans dans lesquels les héros découvrent respectivement dans l'avenir et sur la lune, des sociétés nouvelles. Dans La Guerre des mondes il met en parallèle les attaques martiennes contre la terre et les pratiques génocidaires de l'Empire britannique en Tasmanie.
Son idée politique la plus féconde concernait la nécessité de créer un État-Monde. D'après son autobiographie, il considérait qu'à partir de 1900 un État-Monde était inévitable. Si les détails de cet État-Monde ont varié au cours du temps, son principe fondamental consistait à organiser une société qui favoriserait les sciences, mettrait fin aux nationalismes et permettrait aux citoyens de progresser en fonction de leurs mérites et non plus en fonction de leur naissance. À l'époque où il pensait qu'un État-Monde était inévitable, il réalisa également que le type de démocratie parlementaire qui était pratiquée à l'époque n'était pas satisfaisante. Ainsi, lorsqu'il travailla à la Charte des Nations unies, il s'opposa à toute mention du terme démocratie. Par ailleurs, il craignait que le citoyen moyen ne fût jamais suffisamment éduqué ou éclairé pour traiter des problèmes majeurs du monde. C'est la raison pour laquelle il pensait devoir limiter le droit de vote aux scientifiques, ingénieurs et autres gens de mérite. Mais il défendait en même temps l'idée que les citoyens devaient jouir du maximum de liberté possible, tant que celle-ci ne restreignait pas celle d'autrui. Toutes les valeurs que défendait H. G. Wells furent de plus en plus critiquées à partir des années 1920.

Jusque dans les années 1930, Wells resta convaincu de la nécessité de créer un État-Monde. Dans cette perspective, il accueillit avec enthousiasme les tentatives de Lénine de reconstruire l'économie russe, comme il le rapporta dans Russia in the Shadows 1920. Au départ, H. G. Wells pensait que Lénine pourrait engager la construction du monde planifié dont il rêvait, même s'il était lui-même socialiste foncièrement anti-marxiste, allant jusqu'à affirmer que le monde se porterait mieux si Karl Marx n'avait jamais existé. Ensuite, la politique de Joseph Staline le conduisit à changer de point de vue sur l'Union soviétique, bien que sa première impression sur Staline fût plutôt mitigée. Il n'appréciait pas ce qu'il considérait être chez Staline une orthodoxie obtuse, mais il fit tout de même l'éloge de ses qualités, disant qu'il n'avait jamais rencontré un homme plus juste, plus candide et plus honnête, rejetant ainsi la sombre réputation de Staline comme injuste, voire fausse. Il n'en jugeait pas moins la manière de gouverner de Staline bien trop rigide, ne laissant aucune place à la moindre pensée indépendante, et trop obtuse pour réellement mener à la Cosmopolis qu'il appelait de ses vœux.
À la fin de sa vie, il avait perdu beaucoup de son influence dans les milieux politiques. Ses efforts pour aider à la création de la société des Nations se soldèrent par une profonde déception, lorsque cette organisation se révéla incapable d'empêcher la Seconde Guerre mondiale. La guerre elle-même le rendit de plus en plus pessimiste. Dans son dernier livre, Mind at the End of its Tether 1945, il jugea que ce ne serait pas une si mauvaise idée de remplacer l'espèce humaine par une autre espèce. D'ailleurs, il appelait cette époque l'ère de la frustration. Il passa ses dernières années à critiquer l'Église catholique romaine et un voisin qui faisait de la réclame pour un club militaire. Comme il consacra les dernières années de sa vie à défendre des causes perdues, sa réputation littéraire déclina également. Cela dit, The Happy Turning, petit livre daté de 1944, recèle encore beaucoup d'esprit et d'imagination.

Eugénisme, engagement et désengagement pour la science et la technologie

H. G. Wells adhère à la Société eugénique en 1907, mais rejette les thèses de Francis Galton. Il s'intéresse cependant à l'eugénisme négatif.
Avec réserves ou ironies, Georges Bernanos souligna de façon suivante :
dans le dernier petit livre de Wells, l'Esprit au bout du rouleau, malédiction plutôt que testament, l'écrivain célèbre qui se crut jadis naïvement le prophète du futur paradis des machines, du nouvel âge d'or, écrit ces paroles désespérées :
"L'espèce humaine est en fin de course. L'esprit n'est plus capable de s'adapter assez vite à des conditions qui changent plus rapidement que jamais. Nous sommes en retard de cent ans sur nos inventions. Cet écart ne fera que croître. Le Maître de la Création n'est plus en harmonie avec son milieu. Ainsi le monde humain n'est pas seulement en faillite, il est liquidé, il ne laissera rien derrière lui. Tenter de décrire une fois encore la Forme des choses à venir serait vain, il n'y a plus de choses à venir. "
L'héritage

Aussi bien de son vivant qu'après sa disparition, Herbert George Wells fut considéré comme un penseur socialiste de tout premier ordre. Mais sa célébrité posthume est surtout due à ses romans et à son rôle de pionnier dans l’histoire de la science-fiction. Wells a également la réputation d'être indirectement l'inventeur de l'animation mécanisée. Les premiers mécas, les tripodes martiens, apparaissent dans son roman intitulé La Guerre des mondes.

Contribution dans l'apparition de la science-fiction

Wells est souvent reconnu comme le premier auteur de la science-fiction.
Sa carrière débutant au crépuscule de celle de Jules Verne, il franchit le pas des Voyages extraordinaires à la science-fiction mieux que quiconque avant lui, traitant de tous les thèmes qu'elle a pu aborder, à l'aide d'une machine littéraire sur laquelle se fondait chaque récit. Il ne peut en être considéré comme l'auteur, car de nombreux auteurs avant lui ont croisé cet univers, avec des styles divers, et dont il n'est que le digne successeur, portant ce type d'ouvrages au titre de littérature.
Mary Shelley et son Frankenstein ou le Prométhée moderne, ou Edgar Poe et son admirateur Jules Verne qui développait déjà les thèmes de la science-fiction moderne, ont, chacun à leur manière, débrouillé cette littérature naissante par des œuvres qui forment la genèse d'une science-fiction que l'on pressentait dans diverses œuvres qui nous mènent de Savinien Cyrano de Bergerac puis Voltaire Micromégas où voyagent des habitants de l'étoile Sirius, à Thomas More ou même à Lucien de Samosate. Ces auteurs ont en commun, pour arriver à leurs fins, d'exploiter le If Et si… en français. En traitant un à un ses thèmes principaux, Wells en a fait un genre littéraire et dans son sillage, aidé par Orson Welles, a préparé l'explosion de la science-fiction le mot science-fiction fait son apparition pour la première fois aux États-Unis en 1929, à l'occasion du lancement de la revue Science Wonder Stories.

Clins d'œil à H. G. Wells

Le personnage d'Herbert George Wells est apparu dans de nombreux romans, films et séries télévisés :
Le réalisateur George Pal fait de Wells son voyageur dans le temps dans un film daté de 1960, La Machine à explorer le temps. La plaque fixée à la machine porte à ce propos la mention humoristique «Manufactured by H. George Wells fabriqué par H. George Wells.
Dans le roman et le film intitulés C'était demain Time After Time, 1979, le personnage de H. G. Wells est joué par l'acteur britannique Malcolm McDowell qui part à la recherche de Jack l'Éventreur après que ce dernier lui a volé sa machine à voyager dans le temps. Il se retrouve alors à San Francisco en 1979.
Wells est un personnage semi-récurrent de la série Loïs & Clark, les nouvelles aventures de Superman.
Le roman de Stephen Baxter intitulé Les Vaisseaux du temps se présente comme la suite du célèbre roman de Wells, La Machine à explorer le temps, pour fêter le centenaire de sa publication. Dans son œuvre, l'auteur britannique reprend des technologies, des jargons et des personnages tirés de divers romans de Wells et fait directement référence à Wells en interpellant l'auteur, mon ami.
Dans le roman de C. S. Lewis intitulé Cette hideuse puissance That Hideous Strength, le personnage de Jules est une caricature de H. G. Wells.
La photo de H. G. Wells apparaît accrochée au mur du domicile d'un voyageur dans le temps, Alex Hartdegen, dans la version filmée de La Machine à explorer le temps, réalisée par l'arrière-petit-fils de l'auteur, Simon Wells, en 2002.
Dans son roman intitulé La Machine à explorer l'espace The Space Machine, 1976, Christopher Priest rend hommage à H. G. Wells en proposant une version modifiée de sa machine à remonter le temps. Dans le roman, le héros part sur la planète Mars et se trouve être le témoin d'une guerre civile martienne où s'affrontent des tripodes.
Dans la série Lost, dans l'épisode 14 de la saison 5, James Sawyer Ford surnomme Daniel Faraday H.G. Wells, en raison des théories du physicien.
Le 21 septembre 2009, Google change son logo pour rendre hommage à H. G. Wells.
Dans la série Warehouse 13, principalement la saison 2, H.G. Wells est une femme, Helena Georgina Wells. Grande scientifique, elle fabriqua de nombreux « artefacts ». Elle fut même agent du Warehouse 12 et tente de devenir agent du Warehouse. Elle a aussi écrit l'œuvre littéraire, publiée sous le nom de son frère qui la dissimulait derrière « sa moustache » selon elle.
Dans le clip du groupe Thirty Seconds To mars, "This is War" datant du 4 avril 2011, nous pouvons voir une citation de H. G. WELLS : "If we don't end war, war will end us."
Dans l'épisode 6 de la saison 11 des Simpson "Homer perd la boule" on peut voir des Morlocks de l'adaptation de "la machine à explorer le temps" de 1960. Les Morlocks sont également cités dans l'épisode 3 de la saison 13 "les maux de Moe".
Dans le premier épisode de la saison 4 de la série Sanctuary, le Dr James Watson déclare, après avoir appris que le Dr Helen Magnus a effectué un voyage dans le temps, qu'"H.G. serait extatique" s'il l'apprenait.
H.G Wells est un personnage énigmatique et récurrent de la websérie - New Earth, réalisée par Guillaume Bouiges.
H.G. Wells est le personnage central du roman de David Lodge A Man of Parts paru en français chez Payot et Rivages (2012) sous le titre "Un homme de tempérament".
Dans The Big Bang Theory Les 4 personnages principaux achètent une machine à voyager dans le temps et Sheldon rencontre des Murlocks tout au long de l'épisode.
Dans Doctor who , un des compagnons du docteur se nommait Herbert et est écrivain venant du 19e siècle. Plus tard quand il retourne chez lui, il dit s'appeler Herbert George Wells.
Dans Les Enquêtes de Murdoch, série 3, épisode 8 Futur imparfait, Wells apparaît comme membre d'une société défendant l'eugénisme. Il essaye de séduire Julia.
Felix J. Palma met en scène H.G. Wells dans son roman El Mapa del tiempo, paru en France sous le titre La Carte du temps en 2013 chez Pocket. Il intervient, grâce à son imagination, dans le passé et le futur et mélange les univers parallèles. Sont également évoqués Jack l'Eventreur et le film de Georges Pal.
Une phrase de H.G Wells est prononcée par le personnage principal du jeux vidéo Métro 2033 à la fin de celui-ci, la phrase est "Si on n'en finit pas avec les guerres, les guerres en finiront avec nous"

Å’uvres

1887 : A Tale of the Twentieth Century, nouvelle
1888 : Les Argonautes à la conquête du temps, The Chronic Argonauts, nouvelle
1888 : The Devotee of art
1889 : Walcote
1891 : La Redécouverte de l'unique The Rediscovery of the Unique, essai
1893 : Textbook of Biologie, un manuel de Biologie
1893 : Entre étudiants A Slip Under the Microscope, nouvelle
1894 : Une fâcheuse histoire d'amour In the Modern Vein: an Unsympathetic Love Story), nouvelle
1894 : Le Triomphe d'un taxidermiste The Triumphs of a Taxidermist, nouvelle
1894 : Deux Ex Machina The Lord of the Dynamos, nouvelle
1894 : À l'observatoire d'Avu In the Avu Observatory, nouvelle
1894 : La Déconvenue de Jane ou Les Amours de Jane The Jilting of Jane, nouvelle
1894 : Par la fenêtre Through a Window ou At a Window, nouvelle
1894 : L'ÃŽle de l'aepyornis The Aepyornis Island, nouvelle
1894 : La Folie du diamant The Diamond Maker, nouvelle
1894 : Le Diamant disparu ou Une affaire d'autruches A Deal With Ostriches, nouvelle
1894 : L'Étrange Orchidée ou Une orchidée extraordinaire ou L'Orchidée extraordinaire the Flowering of the Strange Orchid) ou (The Strange Orchid, nouvelle
1894 : Le Cambriolage d'Hammerpond Park The Hammerpond Park Burglary, nouvelle
1894 : Un blanc qui deviendra nègre ou Le Vol du microbe The Stolen Bacillus, nouvelle
1894 : Le Cône The Cone, nouvelle
1894 : The Man with a nose
1894 : A Misunderstood artist
1894 : The Thing in n°7
1894 : The Thumbmark
1894 : A Family elopement
1894 : How Gabriel became Thompson
1895 : Triste histoire d'un critique dramatique The Sad Story of a Dramatic Critic, nouvelle
1895 : Un étrange phénomène The Remarkable Case of Davidson's Eyes, nouvelle
1895 : Le Trésor dans la forêt The Treasure in the forest, nouvelle
1895 : La Tête du mari histoire macabre Pollock and the Porroh Man, nouvelle
1895 : Le Phalène inconnu Genus Novo ou Le Phalène The Moth ou Genus Novo ou A Moth, nouvelle
1895 : La Machine à explorer le temps The Time Machine, son premier roman
1895 : Une catastrophe A Catastrophe, nouvelle
1895 : L'Homme volant The Flying Man, nouvelle
1895 : La Tentation d'Harringay The Temptation of Harringay, nouvelle
1895 : La Merveilleuse Visite The Wonderful Visit, roman
1895 : The Sad story of a dramatic critic
1895 : The Reconciliation
1895 : Wayde's essence
1895 : Le Mari terrible; c'est le titre anglais de la nouvelle
1895 : Our little neighbor
1895 : How Pingwill was routed
1896 : L'ÃŽle du docteur Moreau The Island of Doctor Moreau, roman
1896 : La Burlesque Équipée du cycliste The Wheels of Chance ou Les Roues de la Chance, roman
1896 : Sous le bistouri Under the Knife ou Slip Under the Knife, nouvelle
1896 : Les Champignons rouges The Purple Pileus, nouvelle
1896 : Le Trésor du rajah The Rajah's Treasure, nouvelle
1896 : La Chambre rouge The Red Room, nouvelle
1896 : Dans l'abîme In the Abyss) nouvelle
1896 : La Pomme The Apple, nouvelle
1896 : L'Histoire de feu M. Evelsham The Story of the Late Mr Evelsham, nouvelle
1896 : Les Pirates de la mer The Sea Raiders, nouvelle
1896 : L'Histoire de Plattner The Plattner Story, nouvelle
1897 : Les Argonautes de l'espace The Argonauts of the Air, nouvelle
1897 : Mon héritage The Lost Inheritance, nouvelle
1897 : L'Homme invisible The Invisible Man, roman
1897 : Récits de l'âge de pierre A Story of the Stone Age, nouvelle
1897 : L'Å’uf de Cristal The Crystal Egg, nouvelle
1897 : L'Étoile The Star, nouvelle
1897 : A Perfect gentleman on wheels
1897 : The Presence by the fire
1897 : Mr Marshall's doppelganger
1898 : Les Vacances de M. Ledbetter Mr. Ledbetter's Vacation, nouvelle
1898 : Le CÅ“ur de Miss Winchelsea Miss Winchelsea's Heart, nouvelle
1898 : L'Homme qui pouvait accomplir des miracles The Man who Could Work Miracles, nouvelle
1898 : Le Corps volé The Stolen Body, nouvelle
1898 : La Déification de Jimmy Goggles ou Le Nouveau Dieu Jimmy Goggles the God, nouvelle
1898 : Le Tracas de vivre The trouble of life, nouvelle
1898 : Le Choix d'une épouse On the Choice of a Wife, nouvelle
1898 : La Guerre des mondes The War of the World, roman
1899 : Quand le dormeur s'éveillera When the Sleeper wakes ou The Sleeper awakes, roman
1899 : Une histoire des temps à venir A Story of the Days To Come, nouvelle
1899 : Le Trésor de M. Brisher Mr Brisher's Treasure, nouvelle
1900 : L'Amour et Mr Lewisham, Love and Mr Lewisham, roman social
1900 : Une vision du jugement dernier A Vision of Judgement, nouvelle
1901 : Anticipations Anticipations of the Reaction of Mechanical and Scientific Progress upon Human Life and Thought, essai
1901 : Un rêve d'armaggedon ou Un Rêve d'apocalypse A Dream of Armageddon, nouvelle
1901 : L'Aviateur Filmer Filmer, nouvelle
1901 : Les Premiers Hommes dans la Lune The First Men in the Moon, roman
1901 : Le Nouvel Accélérateur The New Accelerator, nouvelle
1902 : Miss Waters The Sea Lady ou Miss Waters, roman
1902 : La Découverte de l'avenir The Discovery of the Future, essai
1902 : L'Apprenti fantôme ou L'Histoire du fantôme inexpérimenté ou Un fantôme sans expérience ou L'Histoire d'un fantôme inexpérimenté The Story of the Inexperienced Ghost) ou The Inexperienced Ghost, nouvelle
1902 : The loyalty of Esau common
1903 : M. Skelmersdale au pays des fées Mr Skelmersdale in Fairyland, nouvelle
1903 : La Plaine des araignées The Valley of Spiders, nouvelle
1903 : Les Cuirassés de terre The Land Ironclads, nouvelle
1903 : La Vérité concernant Pyecraft The Truth about Pyecraft, nouvelle
1903 : Mankind in the Making, essai
1903 : Le Bazar magique The Magic Shop, nouvelle
1904 : La Nourriture des dieux ou Place aux Géants The Food of the Gods, roman
1904 : Le Pays des aveugles The Country of the Blind, nouvelle
1905 : Kipps, Kipps, roman social
1905 : Une utopie moderne, A Modern Utopia, roman
1905 : Le Royaume des fourmis ou L'Empire des Fourmis The Empire of the Ants, nouvelle
1905 : The Story of the last trump
1905 : The Wild asses of the devil
1906 : Au temps de la comète In the Days of the Comet, roman
1906 : La Porte dans le mur The Door in the Wall, nouvelle
1906 : The Future in America
1908 : La Guerre dans les airs The War in the Air roman
1908 : New Worlds for old
1909 : Anne Véronique, Ann Veronica, roman social
1909 : Une fable au clair de Lune The Beautiful Suit, nouvelle
1909 : Tono-Bungay, Tono Bungay roman social
1910 : L'Histoire de M. Polly, The History of Mr Polly, roman social
1910 : Petite mère sur le Moederberg Little Mother Up the Möderberg, nouvelle
1911 : Le Nouveau Machiavel The New Machiavelli, roman
1912 : Mariage Marriage, roman
1912 : Le Grand État The Great State, essai
1914 : La Destruction libératrice The World Set Free, roman
1914 : Mon premier aéroplane My First Aeroplane, nouvelle
1914 : An Englishman Looks at the World essai
1914 : The war that will end war
1915 : Bealby
1916 : M. Britling commence à voir clair Mr. Britling Sees It Through, roman
1916 : What is coming
1917 : Dieu l'invisible roi God the Invisible King, essai
1917 : La Guerre et l'Avenir, l'Italie, la France et la Grande-Bretagne en guerre War and the Future: Italy, France and Britain at War
1918 : Jeanne et Pierre Joan and Peter, roman
1919 : La Flamme immortelle The Undying Fire, roman
1919 : Préface du journal intime de W. N. P. Barbellion, Le Journal d'un Homme Déçu The Journal of a Disappointed Man
1920 : Esquisse de l'histoire universelle The Outline of History, essai
1921 : The Grisly folk
1922 : Les Coins secrets du cœur The Secret Places of the Heart, roman
1923 : M. Barnstaple chez les hommes-dieux Men Like Gods, roman
1923 : Men like gods
1924 : A Year of prophesying
1924 : The Pearl of love
1925 : Le Père de Christine Alberte Christina's Alberta's father, roman
1926 : The World of William Clissold
1927 : Un rêve...une vie..., roman
1928 : Le Fantôme de Camford The Camford Visitation roman
1928 : La Conspiration au grand jour The Open Conspiracy, essai
1929 : La Science de la vie The Science of Life, trilogie avec Sir Julian Huxley, essai
1930 : La Dictature de M. Parnham The Autocracy of Mr Parnham, roman
1932 : The Queer story of Brownlow's newspaper
1932 : A Short history of the world
1933 : The Shape of Things to Come
1934 : Experiment in autobiography
1935 : Things to come
1936 : Le Joueur de croquet The Croquet Player, roman
1937 : Brynhild Brynhild, roman
1937 : Dolorès Apropos of Dolores, roman
1937 : Enfants des étoiles Star Begotten, roman
1937 : Answer to prayer
1938 : Une idée d'encyclopédie mondiale permanente The Idea of a Permanent World Encyclopaedia, essai
1939 : The Fate of homo sapiens
1940 : Nouvel ordre mondial The new world order
1941 : Un homme averti en vaut deux You can't be too Careful roman
1945 : L'Esprit moderne au bout du Rouleau Mind at the End of its Tether essai
1945 : Le Coin du rêve The Happy Turning: a Dream of Life, essai

Lien

http://youtu.be/iHX5dALQ5M0 L'homme invisible


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Posté le : 20/09/2014 22:35
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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