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Ivan Pavlov
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Le 14 septembre, 26 septembre au calendrier Julien 1849 à Riazan naît

Ivan Petrovitch Pavlov



en russe : Иван Петрович Павлов, Empire russe, médecin et un physiologiste russe, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1904 et de la médaille Copley en 1915. Il meurt, à 86 ans le 27 février 1936 à Léningrad, en URSS, Pavlov, dont le nom reste attaché à la découverte des réflexes conditionnels, a été véritablement l'initiateur des recherches sur ce qu'il a appelé la physiologie de l'activité nerveuse supérieure, et, à ce titre, son influence a été grande chez les physiologistes. Au XVe Congrès international de physiologie qui s'est tenu à Rome en 1932, il a été proclamé princeps physiologorum mundi. Par l'intérêt qu'il a manifesté pour les problèmes psychologiques et par la portée qu'ont eue ses travaux, il a donné une impulsion décisive au développement de la psychologie scientifique moderne.

En bref

L'œuvre de Pavlov a profondément influencé le développement de la psychophysiologie et de la psychologie expérimentale modernes. Cela, toutefois, ne s'est pas fait sans quelques changements d'éclairage, surtout pour la dernière. Les découvertes de Pavlov sur la nature et le fonctionnement des réflexes conditionnels, sur leurs conditions d'établissement, sur les processus qui leur sont connexes, extinction, généralisation du stimulus, discrimination ou différenciation, etc., ont fourni un contenu et imprimé un élan indiscutable aux recherches conduites sur les processus d'apprentissage ; mais celles-ci se sont faites ensuite, pour l'essentiel, dans une perspective béhavioriste. Le fait historique marquant en ce domaine est justement que les grands théoriciens américains de la psychologie du comportement, à commencer par J. B. Watson lui-même, puis de façon plus systématique C. L. Hull, B. F. Skinner et bien d'autres après eux, ont réinterprété les phénomènes de conditionnement dans leur propre perspective, qui était celle du béhaviorisme dit S-R, stimulus-réponse.
Cette évolution a eu une double conséquence : d'une part l'étude expérimentale intensive et minutieuse de ces phénomènes a conduit à les connaître de façon plus précise, à rectifier des erreurs, à modifier des explications, à apporter des faits nouveaux – comme ceux qui sont relatifs au conditionnement instrumental ou opérant, qui se situe hors de la conception pavlovienne – et aussi à vérifier leur extension et à situer leurs limites, chose particulièrement importante lors du passage de l'animal à l'homme ; l'acquis en cette matière est considérable.
Mais d'autre part s'est trouvée surimposée à ces données scientifiques, et parfois confondue avec elles, une conception épistémologique particulière, de caractère essentiellement positiviste, qui réduit à leur minimum, et parfois à rien, les conclusions que l'on peut tirer pour la connaissance des processus internes de l'observation du comportement.
Il convient donc de bien garder présente à l'esprit l'idée que, ni réflexologie ni béhaviorisme S-R, la conception de l'activité nerveuse supérieure élaborée par Pavlov mérite d'être considérée pour ce qu'elle est, à savoir une théorie générale qui, en dépit d'un certain nombre d'invalidations locales, de compléments et de remaniements apportés par la recherche postérieure, conserve aujourd'hui encore un intérêt réel et, en tout cas, dépasse de loin la caricature qu'en donne parfois la réduction à une mécanique de réflexes conditionnels.
Carrière résumé

Sa vie

Né dans une famille russe où l'on est pope de père en fils, il est d'abord, dès 11 ans, élève au séminaire de Riazan. Il se passionne déjà pour les sciences naturelles et la lecture d'un petit livre du professeur Ivan Setchenov, Réflexes de l'encéphale et de la traduction russe du travail de George Henry Lewes, Physiologie de la vie commune, le fit s'inscrire à la Faculté de physique et de mathématiques de Saint-Pétersbourg après un bref passage en Faculté de Droit ; il se spécialise alors en physiologie animale qu'il étudie à l'Académie de chirurgie et de médecine. Des intrigues écartent alors Ivan Setchenov, envoyé en disgrâce à Odessa, mais il bénéficie des cours d'un autre grand maître, son successeur Élie de Cyon, qui fait de lui un virtuose de la technique. Il obtient son diplôme en 1879 et soutient sa thèse de doctorat en 1883.
En 1890, il est nommé titulaire de la chaire de pharmacologie de l'Académie de médecine militaire de Saint-Pétersbourg.
Il devient professeur de physiologie puis directeur de l'Institut de médecine expérimentale de Saint-Pétersbourg devenue Léningrad en 1895 jusqu'à sa mort en 1936.
Pavlov est un expérimentateur habile et méthodique jusque dans ses heures de travail et ses habitudes.
C'est ainsi qu'il déjeune à 12 heures exactement, il se couche chaque soir au même moment, il nourrit toujours ses chiens à la même heure chaque nuit et chaque année il ne manque pas de quitter Leningrad pour l'Estonie où il passe ses vacances le même jour. Cette conduite change quand son fils Victor est tué au service de l'Armée Blanche ; après ce drame il est victime d'insomnies.

Travaux

Au cours des années 1890, Pavlov réalisa une expérience sur la fonction gastrique du chien en recueillant grâce à une fistule les sécrétions d'une glande salivaire pour mesurer et analyser la salive produite dans différentes conditions en réponse aux aliments. Ayant remarqué que les chiens avaient tendance à saliver avant d'entrer réellement en contact avec les aliments, il décida d'investiguer plus en détail cette « sécrétion psychique.
Il s'avéra que ce phénomène était plus intéressant que la simple chimie de la salive, et ceci le conduisit à modifier ses objectifs : dans une longue série d'expériences, il variait les stimuli survenant avant la présentation des aliments. C'est ainsi qu'il découvrit les lois fondamentales de l'acquisition et la perte des réflexes conditionnels — c'est-à-dire, les réponses réflexes, comme la salivation, qui ne se produisaient que de façon conditionnelle dans des conditions expérimentales spécifiques chez l'animal.
Ces expériences, réalisées au cours des années 1890 et 1900, ne furent connues des scientifiques occidentaux que par des traductions isolées et ce n'est qu'en 1927 qu'elles furent toutes traduites en anglais.
En 1904, il est lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en reconnaissance de son travail sur la physiologie de la digestion, ce qui a permis de transformer et d'élargir le savoir sur les aspects essentiels du sujet.
Il fut le premier Russe à recevoir le prix Nobel et à exposer en russe ses travaux. L'usage d'une langue peu connue provoqua un fameux contresens ; c'est ainsi qu'on parle encore de réflexes conditionnés alors que réflexes conditionnels serait plus exact.

Pavlov se situe dans la tradition de Ivan M. Sechenov, qui est considéré comme le père de la physiologie et de la psychologie soviétiques. Pour ce dernier, les activités psychiques complexes sont le résultat des interactions continuelles entre l'organisme et son milieu, et elles ne sont pas d'une autre nature que les actes réflexes qui sont une réponse de l'organisme à un agent extérieur. À côté des réflexes innés dont le fonctionnement repose sur des voies anatomiques établies dès la naissance, il en existe qui sont acquis par l'expérience individuelle et sont au principe des formes les plus complexes de l'activité.

Par la découverte des réflexes conditionnels, Pavlov donnait corps à cette idée et développait une nouvelle approche de l'étude de la vie psychique. Il a toujours tenté de répondre à la question, pour lui fondamentale, de la liaison entre l'activité psychique et le cerveau : Ne serait-il pas possible, écrit-il, de trouver un phénomène psychique élémentaire qui, en même temps, pourrait à bon droit être entièrement considéré comme un phénomène purement physiologique, afin que, partant de là, par une étude rigoureusement objective des conditions de son apparition, de ses complications et de sa disparition, nous puissions obtenir le tableau physiologique objectif et complet de l'activité supérieure des animaux, du fonctionnement normal du segment supérieur de l'encéphale, au lieu des expériences effectuées jusqu'alors et basées sur l'excitation artificielle et sur la destruction ?

Pavlov commença par des études sur la physiologie de la circulation et de la digestion, et plus précisément sur le caractère adaptatif de ces phénomènes physiologiques, point de vue qui se comprend aisément par la tradition philosophique et scientifique dans laquelle le chercheur se situait. C'est à l'occasion de ses travaux sur la régulation nerveuse des glandes digestives qu'il mit en évidence l'existence de réflexes conditionnels.
Il constata que l'activité réflexe engendrant la sécrétion des glandes salivaires non seulement est mise en jeu quand il y a contact direct entre les excitants alimentaires et les zones sensibles de la bouche ou du tube digestif, mais qu'elle est également déclenchée à distance par ces excitants ou même par des phénomènes qui ne se trouvent liés qu'accidentellement à ces derniers des signaux, tels les bruits qui précèdent le repas. Pavlov désigna par le nom de réflexes à distance ou de réflexes signaux ce type de réactions qu'il appela plus tard réflexes conditionnels .

La régulation nerveuse réflexe de la sécrétion des glandes digestives semble donc dépendre non seulement de facteurs purement physiologiques, au sens où on l'entendait alors, c'est-à-dire de facteurs liés au contact direct avec l'excitant, mais de facteurs que Pavlov qualifie d'abord de psychiques .
Il emploie, en effet, l'expression de sécrétion psychique dans ses Conférences sur l'activité des principales glandes digestives, parues en 1897.
Il regrettera plus tard cette expression, qui peut laisser penser que ces réactions sont de nature différente de celles provoquées par les excitants externes et qu'elles dépendent d'excitants internes tels que sentiments, impressions, états d'âme, toutes choses que la psychologie introspective de l'époque mettait sous le nom de psychisme.
Pavlov eut à combattre jusque dans son propre laboratoire cette conception dualiste. Un de ses collaborateurs, Snarski, voyait dans le comportement de l'animal la manifestation d'une activité psychique particulière, l'activité des glandes salivaires ne faisant que traduire un état interne du chien pris pour sujet d'expérience.
Pavlov raconte ainsi cette controverse : Snarski avait entrepris l'analyse du mécanisme intérieur de cette excitation en partant de positions subjectivistes, c'est-à-dire en tenant compte de la vie intérieure imaginaire du chien, par analogie avec la nôtre ....
C'est ce qui provoqua un épisode unique dans les annales de notre laboratoire. Nous nous mîmes à diverger foncièrement en ce qui concernait l'explication de cette vie intérieure et, malgré tous nos efforts, nous fûmes dans l'impossibilité d'arriver à un compromis ou à une conclusion commune quelconque, contrairement à l'habitude de notre laboratoire où, en général, contradictions et disputes trouvaient toujours leur solution dans de nouvelles expériences entreprises de concert ....
Cela me dressa définitivement contre l'interprétation psychologique du sujet et je décidai de poursuivre mes recherches d'une manière purement objective, ne prenant en considération que le côté extérieur des choses, c'est-à-dire en notant exactement l'irritation exercée sur l'animal à un moment donné et en examinant la riposte de l'animal soit sous forme de mouvements soit sous forme de sécrétion.

Réflexe conditionnel et activité nerveuse supérieure

Pavlov précise les conditions d'apparition du réflexe dit conditionnel, qui, à la différence du réflexe inconditionnel dont l'apparition dépend de la seule présence de l'excitant absolu ou inné, dépend de la conjonction répétée d'un excitant absolu et d'un excitant neutre. Par exemple, si la présentation de la nourriture est accompagnée d'un bruit, ce bruit provoque à lui seul au bout d'un certain temps la salivation ; si le bruit n'est plus jamais accompagné de la nourriture, la salivation qu'il provoque diminue progressivement puis disparaît : c'est l'extinction du réflexe ; si la réaction de salivation est conditionnée à un son donné, on constate que des sons de fréquence voisine provoquent également la réaction : c'est ce que Pavlov appelle la généralisation.
On peut cependant obtenir que la réaction soit provoquée par le son initial, mais non par un son voisin, en faisant accompagner de l'excitant absolu le son original, mais non le son voisin. Pavlov parle de synthèse des excitations pour désigner le transfert de la capacité réactionnelle d'un excitant à l'autre et d'analyse des excitations pour désigner la différenciation. Ces deux activités constituent à ses yeux une pensée élémentaire concrète. Pavlov et ses élèves ont décrit les phénomènes essentiels de l'activité réflexe conditionnelle à partir du réflexe salivaire.
Les recherches qui ont suivi ont confirmé ces résultats sur nombre d'autres réflexes.
Le projet essentiel de Pavlov est de faire, à travers l'étude du réflexe conditionnel, une description de l'activité nerveuse supérieure, description qui est formulée en termes d'excitation et d' inhibition. Un excitant peut provoquer un processus d'excitation ou d'inhibition au niveau cortical et l'un et l'autre peuvent s'irradier dans des zones voisines. Lorsqu'en deux points se développent des processus d'excitation d'intensité inégale déclenchés par l'excitant absolu et l'excitant neutre, l'irradiation se produit de façon telle que les excitations issues du point faiblement excité tendent à venir se concentrer au point fortement excité. Il se crée ainsi un frayage qui fait que la réaction propre à l'excitant absolu peut être provoquée par un excitant primitivement neutre. Pour Pavlov, la liaison temporaire qui caractérise le réflexe conditionnel est une liaison entre des excitants, non une liaison entre un excitant et une réponse, comme dans la tradition behavioriste américaine.
À partir des résultats de ses recherches sur l'activité nerveuse supérieure, Pavlov développe une typologie dans laquelle il considère trois traits : l'intensité des processus d'excitation et d'inhibition, leur équilibre et leur mobilité. Un premier type d'animaux est caractérisé par un fort processus d'excitation et par un processus d'inhibition faible : ce sont des animaux agressifs. Pour une deuxième catégorie d'animaux, l'activité nerveuse est forte et équilibrée : chez certains, les processus d'excitation et d'inhibition sont très mobiles, ce sont des animaux vifs, chez d'autres, ils manifestent une certaine inertie ce sont des tempéraments calmes. D'autres animaux enfin se caractérisent par des processus d'excitation et d'inhibition qui sont également faibles : ce sont des animaux timides, agités, instables.

Pavlov met les types nerveux en relation avec un phénomène qu'il a découvert au cours de ses recherches sur les réflexes conditionnels et qu'il appelle « névrose expérimentale : quand on met en jeu, selon une succession rapide, des processus d'excitation et d'inhibition, par exemple en rapprochant de plus en plus les excitants à différencier, l'animal se met en état d'agitation, les différenciations acquises disparaissent, et il peut se passer des mois avant que l'animal ne recouvre son état normal. Comme Pavlov le constate, c'est le type fort mais non équilibré et le type faible qui présentent le plus de cas de névroses expérimentales.
Le chercheur rapproche ces observations de celles qu'on peut faire dans la pathologie humaine, à laquelle il s'intéresse vivement. Il eut, en particulier, une correspondance avec Pierre Janet. Le même souci de ne pas séparer les aspects élémentaires et les aspects complexes du comportement le conduit à une interprétation du sommeil et de l'hypnose en termes de processus d'inhibition, interprétation qu'il étaie par de nombreuses observations faites sur l'animal.
Pavlov est à l'origine des grands courants de la psychologie soviétique par l'impulsion qu'il a donnée aux recherches sur le conditionnement et les voies qu'il a ouvertes du côté de la typologie de l'activité nerveuse et de la pathologie.
Il a été également un précurseur par la distinction qu'il a établie entre les deux systèmes de signalisation : le système des signaux externes, communs à l'homme et à l'animal, et le système des signaux issus du langage, lequel est spécifique de l'homme. Vitgosky puis Luria développeront la théorie de ce dernier système qui, selon Pavlov, n'est pas réductible au premier et auquel est liée la pensée abstraite.
En dehors de l'U.R.S.S., la découverte du réflexe conditionnel a suscité le courant de recherches théoriques et expérimentales sur l'apprentissage qui a été dominant dans la psychologie de la première moitié du siècle. En effet, les réflexes conditionnels, que Pavlov appelle aussi liaisons temporaires, fournissaient une base expérimentale à la notion d'association qui souffrait d'avoir été liée trop longtemps à un contexte mentaliste. Pavlov a, par ailleurs, fait plus que tout autre pour le développement de la psychologie scientifique en montrant à quels résultats pouvait conduire l'analyse objective d'un phénomène, résultats bien différents de ceux dont se contentait l'analyse anthropomorphique.

Vie après la Révolution d'Octobre

La Révolution russe fut pour lui un moment pénible, particulièrement les années 1919-1920 où il vécut dans la misère, sans argent non plus pour son laboratoire. Il refusa cependant une offre de l'Académie des Sciences suédoise qui l'invitait à s'installer à Stockholm où l'on bâtirait pour lui un institut suivant ses directives : il déclara qu'il ne quitterait pas la Russie.
À la différence de beaucoup de scientifiques qui avaient commencé leur carrière avant la Révolution, Pavlov était apprécié du gouvernement soviétique et il eut la possibilité de continuer ses recherches jusqu'à un âge très avancé. Lui-même n'était pas favorable au marxisme, mais comme lauréat du prix Nobel on le regardait comme un capital politique de grande importance. Après sa première visite aux États-Unis en 1923 la deuxième eut lieu en 1929, il dénonça publiquement le communisme, déclarant que le marxisme reposait sur des bases fausses, ajoutant même : Pour le genre d'expérience sociale que vous faites, je ne sacrifierais pas les pattes arrières d'une grenouille !
En 1924, quand les fils de prêtres furent expulsés de l'Académie médicale militaire, ancienne Académie médicale impériale de Léningrad il démissionna de sa chaire de physiologie en déclarant, Moi aussi, je suis fils de prêtre et si vous expulsez les autres je m'en irai aussi ! Après l'assassinat de Kirov en 1934, il écrivit à Molotov plusieurs lettres où il condamnait les persécutions de masse qui avaient suivi et demandait qu'on reconsidérât le cas de plusieurs personnes qu'il connaissait personnellement. Il se confessait auprès du père Siméon 1900-1979.

Il est enterré au cimetière Volkovo à Saint-Pétersbourg.

Héritage

Le chien de Pavlov au Pavlov Museum
Un point intéressant, c'est que l'expression de Pavlov réflexe conditionnel, условный рефлекс a été mal traduite du russe en réflexe conditionné, et d'autres scientifiques en lisant ses travaux ont conclu que, comme de tels réflexes étaient conditionnés, ils devaient avoir été produits par un processus appelé conditionnement. Comme le travail de Pavlov a été surtout connu à l'Ouest par les écrits de John B. Watson, l'idée de conditionnement en tant que forme automatique d'apprentissage est devenue un concept clé dans la psychologie comparative qui se développait et l'approche générale de la psychologie qui la sous-tendait : le béhaviorisme. Bertrand Russell était un avocat passionné de l'importance du travail de Pavlov pour la philosophie de l'esprit.
Les travaux de Pavlov sur les réflexes conditionnels ont eu une grande influence non seulement sur la science, mais également sur la culture populaire. On utilise souvent l'expression chien de Pavlov pour décrire quelqu'un qui réagit de façon instinctive à une situation, plutôt que d'utiliser son esprit critique. Le conditionnement pavlovien était un thème important dans les romans dystopiques d'Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes et d'Orwell, 1984 Minute de la Haine, Langage automatique, ainsi que dans le livre L'Orange mécanique d'Anthony Burgess où le protagoniste est conditionné pour réagir de manière négative à la violence et au sexe. Ses travaux ont également été repris par divers obstétriciens européens Fernand Lamaze, Grantly Dick Read et leur ont permis de mettre au point les premières méthodes de préparation à la naissance dans le but de permettre aux femmes d'accoucher sans douleur, réflexes conditionnés de respirations adaptées aux contractions lors du travail.
On croit généralement que Pavlov faisait toujours savoir que les aliments allaient arriver en appuyant sur une sonnette. Pourtant, ses écrits témoignent qu'il utilisait une large variété de stimuli, y compris des sifflets, des métronomes, des fourchettes qu'il faisait résonner, en plus des stimuli visuels habituels. Quand, au cours des années 1990, il est devenu plus facile pour les scientifiques occidentaux de visiter le laboratoire de Pavlov, ils n'y ont pas découvert la moindre trace de cloche.

Pavlov, grâce à ses recherches novatrices sur le conditionnement, et plus spécifiquement sur le conditionnement classique, est considéré comme l'un des fondateurs de la psychologie soviétique moderne.

Liens

http://youtu.be/e7nSSahbzvA La conditionnement classique
http://youtu.be/FMJJpbRx_O8 autre réponse au conditionnement


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Posté le : 13/09/2014 19:32
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Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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