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Florent Schmitt
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Le 28 septembre 1870 à Blâmont, Meurthe et Moselle naît Florent Schmitt


compositeur français de musique classique entre 1904 et 1957, il collabore avec Maurice Ravel,
Gabriel Fauré, Émile Vuillermoz, Louis Aubert, Charles Koechlin, Jean Huré, il reçoit sa formation au Conservatoire de Paris, où il a pour maîtres Jules Massenet, et Gabriel Fauré, il reçoit le prix de Rome et les distinctions honorifiques deCommandeur de la Légion d'honneur, de l'académie des beaux-arts, de l'académie royale de Belgique,il est mort à 87 ans, à Neuilly-sur-Seine le 17 août 1958; Il reçoit le surnom de sanglier des Ardennes


En bref

D'origine lorraine, né à Blâmont Meurthe-et-Moselle, élève de Massenet et de Fauré au Conservatoire de Paris, Florent Schmitt débute assez lentement dans la carrière musicale. Premier grand prix de Rome en 1900, il consacre les années qui suivent à de longs voyages en Europe et au Moyen-Orient. Dès ses premières œuvres Quintette, 1901-1908 ; Psaume XLVII, 1904 ; La Tragédie de Salomé, ballet, 1907), il affirme une forte personnalité. Schmitt est un indépendant : il n'appartient à aucune école, à aucune chapelle, et aucune influence n'est déterminante sur lui. Membre de la Société musicale indépendante, S.M.I. dès 1909, président de la Société nationale de musique 1938 et membre de l'Institut 1936, il n'occupe d'autre poste officiel que la direction du conservatoire de Lyon, de 1921 à 1924, préférant se consacrer exclusivement à la composition, ainsi qu'à la critique musicale, La France, Le Courrier musical, Le Temps.
Son œuvre est très abondante, toujours rigoureuse, brillante, large, voire passionnée. Que ce soit dans son Quintette pour piano et cordes, œuvre ambitieuse, d'écriture et de structure complexes, où il fait craquer les cadres de la musique de chambre et fait sonner cinq instruments comme un grand orchestre, ou encore dans son Psaume XLVII pour soprano, chœur, orgue et orchestre, énorme construction d'une puissance et d'une couleur violentes, sa maîtrise des formes se double d'un sens inné de la mélodie qu'il fait sortir du moule de la mesure traditionnelle. Sa musique est dotée d'une pulsation interne très forte reposant sur une rythmique puissante et audacieuse, Antoine et Cléopâtre, suites symphoniques, 1920 ; Salammbô, d'après Flaubert, 1925 ; Oriane et le prince d'Amour, ballet, 1934 ; Symphonie concertante pour piano et orchestre, 1930. Florent Schmitt connaît aussi une veine plus légère, voire humoristique : il aime le calembour, le coq-à-l'âne, Les Canards libéraux, Fonctionnaire MCMXII ; les dernières œuvres, enfin, semblent tendre au dépouillement sinon à la simplicité, Suite en rocaille pour flûte, alto, violon, violoncelle et harpe, 1935 ; Hasards pour piano et trio à cordes, 1944 ; Suite sans esprit de suite, pour orchestre, 1938 ; Clavecin obtempérant, 1947 ; Trio à cordes, 1946. Son Quatuor opus 112, écrit en 1948, semble reprendre la voie du Quintette composé quarante ans auparavant.
La générosité de l'inspiration mélodique, la sensualité du langage harmonique, la richesse de l'invention rythmique, particulièrement dans la Tragédie de Salomé, la virtuosité de l'écriture orchestrale et instrumentale son Trio à cordes en est un exemple significatif, la maîtrise des formes sous une apparente liberté, l'abondance, voire la prodigalité, telles sont les composantes du style de ce musicien qui était un ennemi de la mièvrerie et de la préciosité, autant que du formalisme desséchant. Florent Schmitt avait une personnalité assez rude, que caractérisaient l'indépendance et la franchise. Debussy, Stravinski, Schönberg n'ont eu sur lui aucune influence, bien qu'il ait connu parfaitement leurs œuvres et les ait, à l'occasion, vigoureusement défendues. Il n'a jamais caché ses opinions, dussent-elles lui faire du tort. Humoriste à ses heures, s'amusant à donner à certaines de ses partitions des titres mystificateurs, il était foncièrement un romantique, et, si, par pudeur, il préférait parfois la boutade à la confidence, le ton de certaines de ses œuvres ne trompe pas : son Petit Elfe Ferme-l'Œil révèle le poète de l'enfance et son Quatuor à cordes est d'une grande intériorité.

Sa vie

Florent Schmitt étudia à Nancy puis au Conservatoire de Paris où il fut élève de Massenet et Fauré. En 1900, il reçut le Premier Grand Prix de Rome pour sa cantate Sémiramis. En 1904, Schmitt acheva son grandiose et tonitruant Psaume XLVII, qui lui valut le succès lors de sa création. Pour Norbert Dufourcq, L'apparition en 1906 du Psaume XLVII a été l'événement le plus important de la musique française depuis Pelléas. L'humour vache du Sanglier des Ardennes, libre et franc, voire rude et sa facétie à la Satie s’exprimaient aussi en titres mystificateurs : Suite en rocailles, Çançunik, Suite sans esprit de suite, Fonctionnaire MCMXII inaction musicale, Sonate libre en deux parties enchainées, Habeyssée, etc.
Marqué dans sa jeunesse par les mouvements symboliste et impressionniste autant que par Chopin, il développa une esthétique opulente, appuyée sur un savant contrepoint. L’emploi d’effets de percussion primitive l'apparente avant la lettre aux recherches de la musique russe moderne. Son art sans demi-teinte fut à l’image de son caractère dont l’esprit caustique n'excluait nullement la bienveillance. En 1924, la création à l'Opéra du ballet Le Petit Elfe ferme-l'œil révéla un délicieux peintre de l'enfance tandis qu’Antoine et Cléopâtre 1920, Salammbô 1925 et le somptueux Oriane et le Prince d’Amour 1938 consacraient l’orientaliste inspiré et le symphoniste héritier des classiques purs. Membre de la Société des Apaches, Schmitt fut cofondateur en 1909 de la Société musicale indépendante avec Maurice Ravel, Gabriel Fauré, Émile Vuillermoz, Louis Aubert, Charles Koechlin, et Jean Huré. Il fut le directeur du conservatoire de Lyon de 1921 à 1924, chroniqueur du journal Le Temps de 1929 à 1939.
Personnalité assez rude, indépendante, ennemie des dogmes et des systèmes, avec une fécondité rare due à sa longue vie, il composa dans tous les domaines excepté l'opéra. Sa musique vigoureuse, caractérisée par un dynamisme rythmique et une ligne mélodique sensuelle, possède un langage harmonique riche et suave d'inspiration aussi bien classique que romantique. L'exotisme apprécié à l'époque se ressent dans plusieurs de ses compositions, tel le lyrique poème symphonique La Tragédie de Salomé, dédié à Igor Stravinski et honoré par Diaghilev. Ces deux œuvres furent les plus appréciées avec son Quintette pour piano et cordes qui recueillit l'admiration, entre autres, d'un Georges Enesco. Sa Deuxième Symphonie fut créée par Charles Münch quelques semaines avant sa mort.
Florent Schmitt fut nommé membre de l'Académie des beaux-arts en 1936, reçut le Grand Prix musical de la ville de Paris en 1957. Mais cet artiste majeur du XXe siècle qui a laissé une œuvre monumentale est aujourd'hui encore méconnu du grand public français. Sa grande indépendance et son faible attachement à la renommée et aux suiveurs de modes ne sont pas étrangers à ce fait. Aujourd'hui, on peut considérer qu'il a fortement marqué l'histoire de la musique française de la première moitié du XXe siècle, au même titre que Debussy, Ravel et Roussel. Il est reconnu comme "l'un des piliers du répertoire musical pour le quatuor de saxophones".

Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux.

Polémique

En dehors de son activité musicale, Florent Schmitt est aussi connu pour ses positions favorables à l'Allemagne dans les années trente. L'épisode du Vive Hitler lancé par Schmitt durant un concert parisien programmant trois extraits d'une opérette de Kurt Weill, le 26 novembre 1933, a notamment été rapporté par Robert Brasillach, cité par Lucien Rebatet, deux auteurs qui, eux même sympathisants du nazisme, savaient de quoi ils parlaient. Selon Rebatet, Schmitt aurait ajouté Nous avons déjà assez de mauvais musiciens pour avoir à accueillir les Juifs allemands.
La vie tout entière de Florent Schmitt est rythmée par les voyages qui s'inscrivent dans le cadre de son activité musicale : Italie, Suisse, Autriche, Espagne, Maroc, Grèce, Turquie, Orient3. Parmi ses voyages, il s'est aussi rendu en Allemagne pendant les années trente puis sous l'Occupation où il a été membre de la Section musicale du Comité France–Allemagne, créé en 1935. Il a assisté à une réunion de musiciens français et allemands organisée à Vienne, en décembre 1941 pour rendre hommage à Mozart, et a été le coprésident d'honneur de la Section musicale du Groupe Collaboration à partir de décembre 1941.
À la Libération, pour avoir prêté son nom au Groupe Collaboration, des poursuites judiciaires ont été engagées contre Florent Schmitt pour indignité nationale par Joseph-Eugène Szyfer de la section Musique du Comité d'épuration. Cependant, après enquête, s'étant toujours positionné d'un point de vue musical, ces poursuites ont été classées sans suite. Toutefois, il a été condamné dans le cadre de l'épuration professionnelle : le 7 janvier 1946, le Comité national d'épuration des gens de lettres, auteurs et compositeurs a prononcé contre lui une peine d'interdiction d’éditer ou de faire jouer ses œuvres d'une durée d’un an, interdiction partant du 1er octobre 1944
Florent Schmitt a expliqué son voyage en Allemagne par la volonté de revoir son fils, resté prisonnier dans le stalag XXIII de Pirmasens depuis juin 1940. Il a justifié son appartenance au Groupe Collaboration par son souci de défendre la musique française. Sa position lui permettant également de signer des pétitions en faveur de musiciens israélites tels que la cantatrice Madeleine Grey, le pianiste François Lang, le compositeur Fernand Ochey ou de soutenir ses amis Paul Dukas, Alexandre Tansman ou Arnold Schönberg qu'il appréciait et défendait vigoureusement. Il a indiqué son absence d'implication politique.

Honneurs

Chevalier de l'Ordre de Léopold, Commandeur de la Couronne de Roumanie, Schmitt était membre de la Société musicale indépendante depuis 1909, de l'Académie royale de Belgique depuis 1932 et présidait la Société nationale de musique depuis 1938. En 1952, il a été promu Commandeur de la Légion d'honneur. En 1957, un an avant sa mort, il se vit décerner le Grand Prix musical de la Ville de Paris. Il fut membre du Comité d'honneur de l'Association du Foyer de l’Abbaye de Royaumont.

Principales Å“uvres

Musique orchestrale :
3 symphonies : Symphonie concertante pour orchestre et piano, Deuxième Symphonie, Janiana, symphonie pour cordes
Antoine et Cléopâtre
Enfants
Introït, récit et congé pour violoncelle et orchestre
Kermesse-Valse tiré de l'éventail de Jeanne, ballet, collectif, 1926
Le Palais hanté
Le Petit Elfe Ferme-l'Å“il
Légende pour saxophone alto ou alto ou violon et orchestre
Musique de scène pour Antoine et Cléopâtre, deux suites d'orchestre
Musique en plein air
Ronde burlesque
Rhapsodie viennoise
Rêves
Scherzo vif, pour violon et orchestre
Scènes de la vie moyenne
Sélamlik, divertissement pour musique militaire
Çançunik
Dionysiaques, pour orchestre d'harmonie militaire
Salammbô musique de film, dont seront tirées trois suites d'orchestre
Musique de chambre :
Chants Alizés
À tour d'anches'
Pour presque tous les temps, pour flûte et trio avec piano
Quatuor pour saxophones
Quatuor pour flûtes
Quatuor à cordes
Quintette avec piano
Sonate libre en deux parties enchaînées pour violon et piano
Sonatine en trio pour flûte, clarinette et clavier
Trio à cordes
Nombreuses pièces pour vents, piano, piano à quatre mains ou deux pianos.
Musique vocale :
Nombreuses mélodies et chœurs
Le chant de nuit, pour solistes, chœur et orchestre
Messe pour quatre voix et orgue
Psaume XLVII, pour soprano, chœur, orgue et orchestre 1906
Ballets :
La Tragédie de Salomé 1907
Oriane et le prince d'amour
Piano :
Reflets d'Allemagne opus 28 1905
Musiques foraines opus 22
Ombres opus 64
Mirages op. 70

Bibliographie Ouvrages généraux

Paul Pittion, La Musique et son histoire : tome II — de Beethoven à nos jours, Paris, Éditions Ouvrières,‎ 1960

Monographies

Pierre-Octave Ferroud, Autour de Florent Schmitt, Paris, Éditions Durand,‎ 1927, Texte disponible sur www.imslp.org
Madeleine Marceron, Florent Schmitt, Paris, Ventadour, coll. Paroles sans musique,‎ 1959,
Catherine Lorent, Florent Schmitt, Paris, Bleu nuit éditeur, coll. Horizons,‎ 2012.

Discographie

Musique de chambre

Pièces pour piano : Pièces romantiques, Enfants, Crépuscules, Petites Musiques, Chaîne Brisée : Alain Raës piano, enreg. 1985, Solstice
Pièces pour piano : Pièces romantiques, Trois valses nocturnes, Mirages : Pascal Le Corre piano, enreg.?, Cybélia
Quintette pour piano et cordes en si mineur op.51 : Bartschi, Quatuor de Berne, enreg. 1981, Accord
Andante et scherzo pour harpe et quatuor à cordes : Sandrine Chatron harpe et le Quatuor Elias, enreg. 2004, Ambroisie compléments = Caplet, Debussy, Renié
Suite en rocaille pour flûte, alto, violoncelle et harpe, op.84 : Lardé, Sulem, Gagnepain, M-C. Jamet, enreg. 1999, Pierre Verany compléments = Ibert : Trio, Roussel : Impromptu pour harpe, trio, sérénade
Suite en rocaille pour flûte, alto, violoncelle et harpe, op.84 : Leroy, Grout, Boulmé, P.Jamet, enreg. 1936, Timpani compléments = Debussy, Françaix, d'Indy, Mozart, Pierné, Ravel, Roussel

Musique lyrique

À contre-voix, six chœurs pour voix mixtes a cappella, op.104 : Groupe Vocal de France, dirigé par John Alldis, enreg. 1991, EMI compléments = Debussy, Milhaud, Ravel, Sauguet

Musique symphonique et chorale

Dionysiaques op.62 n°1 : Musique des gardiens de la Paix, dirigée par Désiré Dondeyne, enreg. 1976/74, Calliope compléments = Berlioz, Fauré, Koechlin
Étude pour "Le Palais Hanté" d'Edgar Allan Poe, op.49 : Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, dirigé par Georges Prêtre, enreg. 1983, EMI compléments = Caplet, Debussy
Symphonie concertante pour orchestre et piano op.82 + Rêves op.65 + Soirs op.5 : Sermet piano, Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo dirigé par David Robertson, enreg. 1993, Naïve
Oriane et le Prince d'Amour, suite de ballet + In Memoriam + Légende pour alto et orchestre : Schloifer alto, Orchestre Philharmonique d'Etat de Rhénanie-Palatinat dirigé par Pierre Stoll, enreg. 1985, Cybélia
Andante religioso + Suite sans esprit de suite + Soirs + Fonctionnaire MCMXII : Orchestre Philharmonique d'État de Rhénanie-Palatinat dirigé par James Lockhart, enreg. ?, Cybélia
Antoine et Cléopâtre op.69 + Rêves op.65 n°1 : Orchestre Philharmonique d'État de Rhénanie-Palatinat dirigé par Leif Segerstam, enreg. 1987/88, Cybélia
Antoine et Cléopâtre op.69 + Mirages op.70 : Orchestre national de Lorraine, dirigé par Jacques Mercier, enreg. 2007, Timpani
Danse d'Abisag + Habeyssée + Rêves + Symphonie n°2 op.137 : Orchestre Philharmonique d'État de Rhénanie-Palatinat dirigé par Leif Segerstam, enreg. 1987/88/92, Naxos "Vive la France"
Salammbô, trois suites d'orchestre op.76 : Chœur de l'Armée Française et Orchestre National de l'Île-de-France, dirigés par Jacques Mercier, enreg. 1991, Adès
La tragédie de Salomé, op.50 : Detroit Symphony Orchestra, dirigé par Paul Paray, enreg. 1958, Mercury compléments = Liszt, Saint-Saëns, R. Strauss, Weber
La tragédie de Salomé, version originale de 1907 : Orchestre Philharmonique d'Etat de Rhénanie-Palatinat dirigé par Patrick Davin, enreg. 1991, Naxos
La tragédie de Salomé op.50 + Psaume XLVII op.38 : Guiot soprano
La tragédie de Salomé op.50 + Psaume XLVII op.38 + Suite sans esprit de suite : Buffle, Ch. Wales, BBC National Orchestra, dirigés par Thierry Fischer, enreg. 2006, Hypérion
Psaume XLVII pour soprano, chœurs, orgue et orchestre, op. 38 : Duval soprano, Duruflé orgue, Chœurs Brasseur, Orchestre du Conservatoire dirigés par Georges Tzipine, enreg. 1952, EMI Honegger, Roussel, Tailleferre...

Liens

http://youtu.be/DEhpP__5iXA Crépuscule part 1
http://youtu.be/ezalW1_rPxQ sonate pour violon et piano
http://youtu.be/suD8DEz1w-0 Psumes XLVII Choeur, orgues et orchestre
http://youtu.be/e85frffybko Dyonisiaques
http://youtu.be/yAL3vtFwWgo chant élégiaque


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[img width=600]http://www.orchestre-ile.com/images/473.jpg?var=1277478535[/img]

[img width=600]http://florentschmittdotcom.files.wordpress.com/2012/10/florent-schmitt-symphonie-concertante-valois.jpg?w=461[/img]

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Posté le : 27/09/2014 19:12
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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