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Ralph Vaughan Williams
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Le 12 octobre 1872 à Down Ampney en GB, naît Ralph Vaughan Williams

mort le 26 août 1958 à Londres, compositeur britannique qui s’est exprimé aussi bien dans la symphonie que dans la musique de chambre, l’opéra, la musique chorale et la musique de film. Très influencé par la musique folklorique, il publie en 1906 le célèbre English Hymnal qui regroupe, outre des compositions personnelles, un grand nombre d’arrangements de ces chansons traditionnelles dont il fait des airs à part entière. Il est formé au Trinity College, Royal College of Music, où il a pour maîtres Charles Villiers Stanford, Hubert Parry, Sir William Parratt, Max Bruch, il est le petit neveu de Charles Darwin, ses Œuvres principales sont les Symphonie n° 1 A Sea Symphony 1910 ; Symphonie nº 2 A London Symphony, 1913, Symphonie n° 3 A Pastoral Symphony , 1921 ; Symphonie n° 4 en mi mineur, 1931 ; Symphonie n° 5 en ré majeur, 1938-1943 ; Symphonie n° 6 en mi mineur, 1946-1947 ; Symphonie n° 7 Sinfonia Antartica, 1949-1952 ; Symphonie n° 8 en ré mineur, 1953-1955 ; Symphonie nº 9 en mi mineur 1956-1957. Symphonie nº 10 en fa majeur 1957-1958. Manuscrit, premier et dernier mouvements seulement. Il meurt à 85 ans, mort 26 août 1958 à Londres.

En Bref

Ralph Vaughan Williams passe son enfance et une grande partie de sa vie dans le Surrey où se trouve la propriété de sa famille maternelle, qui s'y replie dès 1875 à la mort de son père. C'est ensuite pour l'adolescent et le jeune homme la voie royale d'une éducation privilégiée, d'abord reçue à Charterhouse School Londres, puis à Trinity College Cambridge, parallèlement à une formation musicale de haut niveau dispensée par le Royal College of Music, notamment sous la direction de Charles Villiers Stanford et de Hubert Parry. Élève de Max Bruch à Berlin 1897, il devient en 1901 docteur en musique de Cambridge et va chercher en 1908 à Paris les conseils éclairés de Maurice Ravel, dont il tirera le meilleur bénéfice du point de vue de l'exigence de l'écriture et de la concision du style. Au-delà de quelques essais de jeunesse, ce n'est en fait que vers la trentaine avancée qu'il s'engagera sur la voie d'une activité créatrice qu'il n'abandonnera, d'ailleurs, qu'à l'article de la mort. Sa carrière sera consacrée tout entière à la musique comme organiste, musicologue, conférencier, éditeur, chef d'orchestre, pédagogue, et surtout, bien sûr, compositeur.

Sa vie

Ralph Vaughan Williams est né en 1872 dans un village situé dans le comté du Gloucestershire dans lequel son père, pasteur fortuné du Gloucestershire, descendant des Wedgwood par sa mère, le révérend Arthur Vaughan Williams, Vaughan n’étant pas un deuxième prénom, mais la seconde partie d’un nom de famille composé détaché, Vaughan Williams, officie comme vicaire. À la suite de la mort de son père en 1875, il est élevé par sa mère, Margaret Susan 1843-1937, l’arrière-petite-fille de l’industriel Josiah Wedgwood, dans la maison familiale de la dynastie Wedgwood. Il est à noter qu’il est également le petit-neveu de Charles Darwin. Bien qu’ayant grandi parmi la classe moyenne supérieure cultivée, Ralph Vaughan Williams a milité toute sa vie en faveur d’un idéal démocratique et égalitaire, a l'encontre la société établie.

Alors qu’il poursuit ses études, il apprend le piano " dont je n’ai jamais su jouer, et le violon qui était mon instrument salvateur" dit-il. Après Charterhouse School, il fréquente le Royal College of Music où enseigne Charles Villiers Stanford. Il poursuit des études d’histoire et de musique au Trinity College à Cambridge où il se lie d’amitié notamment avec les futurs philosophes G. E. Moore et Bertrand Russell ; il finit par revenir au Royal College of Music où il étudie sous la houlette d’Hubert Parry, dont il devient un proche, et de Sir William Parratt qui lui enseigne ainsi qu'à Leopold Stokowski. Ce dernier, devenu chef d’orchestre, jouera six des symphonies de son ancien camarade pour le public américain. Il conduira notamment l'Orchestre philharmonique de New York en 1949 pour le premier enregistrement de sa Symphonie n° 6 avec, et dirigera en 1958 la première représentation de sa Neuvième symphonie sur le sol des États-Unis, dans le célèbre Carnegie Hall.
Parmi ses nombreuses amitiés nées durant ses années au Royal College of Music, c’est celle avec son camarade de classe Gustav Holst qui a été la plus décisive en rapport à son œuvre de compositeur ; s'étant rencontrés en 1895, les deux jeunes hommes ne tardent pas à confier à la critique de l’un l’autre leurs compositions de jeunesse. C’est ainsi que Vaughan Williams donne peu à peu forme à ses premières œuvres dont la première publiée, la chanson Linden Lea, n’est publiée que dans les années trente. Durant ces premières années, il travaille à la fois à ses propres compositions, au développement de sa technique orchestrale et à la publication œuvres musicales variées, en particulier des œuvres d’Henry Purcell ou l’English Hymnal pour la composition duquel il voyage dans de nombreux pays dont il recueille les chants populaires.
Il se marie en 1897 et, cette même année, il visite l'Allemagne où il suit l'enseignement de Max Bruch avant que de passer son doctorat en musique à Cambridge en 1901. Pendant un séjour en France en 1909, il rencontre Maurice Ravel, ce qui contribue fortement à faire gagner en maturité son style orchestral. En parallèle, Vaughan Williams découvre la musique traditionnelle anglaise, condamnée à disparaître rapidement en raison du déclin de la tradition orale au profit de la conservation écrite. Cette rencontre n’a cessé d’influencer son œuvre musicale dans laquelle il a incorporé des éléments de ces mélodies et de ces chansons du folklore dont il demeure fasciné autant par la beauté qu’à cause du mystère qu’entoure l’anonymat de ces traditions nées et perpétuées dans la multitude du commun des gens. Ses efforts pour faire reconnaître cet héritage ont largement contribué à la réappréciation de la culture musicale folklorique anglaise, notamment en tant que président de l'English Folk Dance and Song Society qui a depuis baptisé sa bibliothèque à son nom en hommage.

Son œuvre, aussi vaste que diverse, est animée de bout en bout par une imagination constamment en éveil, une extraordinaire faculté de renouvellement et un puissant souffle créateur. Un double courant d'inspiration la caractérise : d'une part, une référence passionnée au folksong assumé comme source d'expression de l'âme nationale, d'autre part, trait curieux chez cet agnostique, la prise en compte d'un patrimoine spirituel qui va jusqu'à revêtir parfois des accents mystiques ou visionnaires.

La première veine, appuyée sur une recherche ethnomusicologique qu'il poursuit pendant toute sa vie et nourrie d'un corpus de chansons de tradition orale recueilli sur les lèvres des habitants des campagnes les plus reculées d'Angleterre, est aussi bien représentée dans sa production par les transcriptions les plus simples que par les traitements les plus élaborés. Parmi les partitions de création où elle affleure, il faut citer au moins On Wenlock Edge 1909, les Five Variants on Dives and Lazarus 1939, et les Folksongs of the Four Seasons 1950 dans le domaine purement vocal et instrumental, tandis que sur la scène elle est aussi largement exploitée dans le ballad-opera Hugh the Drover 1914, l'opéra Sir John in Love 1929, le ballet Job 1930 et l'opéra Thomas the Rhymer qui, écrit en 1958, l'année même de la mort du compositeur, n'eut pas le temps d'être orchestré. Il faut ajouter à ces quelques titres toutes les partitions — innombrables — où, à l'instar de Bartók en Europe centrale, Vaughan Williams, ayant parfaitement assimilé les sources traditionnelles de la musique de son pays, en fait le fondement d'un langage modal qui, débarrassé de toute citation directe, devient l'expression achevée d'un véritable folklore imaginaire.

Quant à l'autre source majeure d'inspiration du musicien, celle qui donne à son œuvre une dimension spirituelle de niveau exceptionnel, elle féconde des pages aussi diverses que les Five Mystical Songs 1911 sur des poèmes de George Herbert, la Messe en sol mineur 1923, l'oratorio Sancta Civitas 1926, les Three Choral Hymns 1930, le Magnificat 1932, le dramatique et personnel Dona nobis pacem 1936 sur des poèmes de Whitman, la cantate de Noël Hodie 1954, à quoi il convient d'ajouter, parmi bien d'autres œuvres, la moralité tirée du Pilgrim's Progress de Bunyan, qui, sous le même titre, fut créée en 1951 au Covent Garden.
Inspiration folklorique et inspiration religieuse se rencontrent dans maintes pages, de moindre dimension sinon de moindre mérite, qu'on ne peut qu'évoquer au passage. Mais, parmi les partitions majeures caractéristiques de cette confluence, il convient de garder en mémoire le ballet Job, déjà cité, et, au nombre des œuvres purement orchestrales, certaine Symphonie en ré mineur — la cinquième d'une production de neuf dont chacune mériterait une mention particulière —, qui, écrite en 1943 en pleine tourmente de la Seconde Guerre mondiale, rayonne, en son langage modal, d'une spirituelle et visionnaire paix de l'âme.
S’il ne cesse de s’intéresser à la musique traditionnelle dont il côtoie les grands noms dont le révérend George B. Chambers, sa carrière musicale s’enrichit à partir de 1905 de l’expérience de chef d’orchestre qu’il fait lors du tout jeune Leith Hill Music Festival qu’il dirige jusqu’en 1953, date à laquelle il cède la main à William Cole. Quatre ans plus tard, il compose la musique d’accompagnement utilisée pour la représentation des Guêpes d’Aristophane par les étudiants de Cambridge lors de la triennale Cambridge Greek Play. En 1910, il connaît ses premiers succès auprès du grand public en conduisant les premières du Tallis Fantasia dans la Cathédrale de Gloucester, mais plus encore grâce à sa Symphonie chorale n° 1 A Sea Symphony. En 1914, sa Symphonie nº 2 A London Symphony, conduite par Geoffrey Tove, qui par la suite va l’aider à reconstruire la partition, perdue pendant la guerre, est un succès encore plus marqué.

D'une guerre à l'autre

Vaughan Williams est âgé de quarante-et-un ans quand débute la Grande Guerre ; bien qu’il ait la possibilité d’échapper à tout service militaire ou de servir comme gradé, il choisit de s’enrôler comme simple soldat dans le Royal Army Medical Corps. Éreinté par son rôle de brancardier en France et à Salonique, il est finalement élevé au grade de sous-lieutenant dans la Royal Garrison Artillery le 24 décembre 1917. Une anecdote rapporte qu’à une occasion, bien que trop malade pour ne serait-ce que rester debout, il a continué à diriger sa batterie d’artillerie allongé à même le sol. Son exposition prolongée aux tirs nourris a probablement été à l’origine de sa progressive perte d’audition qui explique sa surdité tardive. En 1918, il est nommé Director of Music First Army, ce qui l’aide beaucoup à reprendre contact avec le monde de la musique.

Au sortir de la guerre, il adopte un temps un style musical aux accents mystiques dans sa Symphonie n° 3 A Pastoral Symphony, symphonie qui doit notamment à son vécu d’ambulancier volontaire pendant la guerre ; il compose également Flos campi, une œuvre pour alto accompagné d’un petit orchestre et d’un chœur sans parole. À partir de 1924, il entame une nouvelle phase musicale, caractérisée avant tout par des accords dissonants et un rôle important de la polyrythmie. Les œuvres clef de cette période restent le Toccata marziale, le ballet Old King Cole, le Piano Concerto, l’oratorio Sanctus Civitas son œuvre pour chœur préférée et le ballet Job : A Masque for Dancing, qui n’est pas directement inspiré de la Bible mais de Illustrations of the Book of Job de William Blake. Il compose également un Te Deum en sol pour la consécration de Cosmo Gordon Lang comme archevêque de Canterbury. Cette phase créative culmine avec sa Symphonie n°4 en fa mineur, joué pour la première fois en 1935 par le BBC Symphony Orchestra.
Cette symphonie marque une très nette rupture avec les compositions orchestrales et « pastorales » avec lesquelles son œuvre est souvent identifiée ; en effet, sa dimension dramatique soutenue par une tension permanente et de nombreuses dissonances ne cessent de surprendre ceux qui l’écoutent depuis sa toute première interprétation. Lui-même conscient de son originalité, Ralph Vaughan Williams en dira : "Je ne sais pas si je l’apprécie, mais elle est telle que je l’ai voulue ". Deux ans plus tard, le compositeur réalise un enregistrement mémorable de son œuvre avec le même orchestre pour HMV, resté son seul enregistrement à caractère commercial. À la même époque, il prodigue son enseignement en Amérique et en Angleterre tout en dirigeant The Bach Choir ; il est également président de la City of Bath Bach Choir de 1946 à 1959. Il est décoré de l’Ordre du Mérite en 1935 lors des cérémonies de l’anniversaire du roi, ayant décliné antérieurement le titre de chevalier.

Il conserve également une activité de direction d'orchestre et il dirige à de nombreuses reprises les Passions de Jean-Sébastien Bach. Il meurt en 1958, universellement reconnu. Ses funérailles ont lieu à l'abbaye de Westminster où ses cendres reposent près de celles d'Henry Purcell.

Principales Å“uvres

Symphonies
Symphonie n° 1 A Sea Symphony , 1910
Symphonie nº 2 A London Symphony , 1913
Symphonie n° 3 A Pastoral Symphony, 1921
Symphonie n° 4 en fa mineur, 1931
Symphonie n° 5 en ré majeur, 1938-1943
Symphonie n° 6 en mi mineur, 1946-1947
Symphonie n° 7 Sinfonia Antartica, 1949-1952
Symphonie n° 8 en ré mineur, 1953-1955
Symphonie nº 9 en mi mineur, 1956-1957

Pièces symphoniques

Suite pour alto, chœurs et orchestre Flos campi 1925
Fantasia on a Theme of Thomas Tallis 1910, rev. 1913 and 1919
Fantaisie sur Greensleeves, 1934
Cycle de 9 mélodies pour baryton et orchestre symphonique Songs of Travel, arrangements de la version originale pour baryton et piano
Musiques chorales et religieuses
Hodie, cantate de Noël
Fantasia on Christmas Carols, 1912
Opéras
The Pillgrim's Progress, 1952
Riders to the Sea, 1936
The Poisoned Kiss
Musiques de scène
Ballet
Old King Cole 1923
On Christmas Night 1926
Job: A Masque for Dancing 1930
The Running Set 1933
The Bridal Day 1938–39
The Wasps 1909
Musique concertante et concertos
The Lark Ascending pour violon et orchestre, 1914 ; l'œuvre, dédiée à la violoniste Marie Hall, s'inspire d'un poème de George Meredith, dont les vers suivants ouvrent la partition :

Texte originel

He rises and begins to round,
He drops the silver chain of sound,
Of many links without a break,
In chirrup, whistle, slur and shake.

For singing till his heaven fills,
‘Tis love of earth that he instils,
And ever winging up and up,
Our valley is his golden cup
And he the wine which overflows
to lift us with him as he goes.

Till lost on his aerial rings
In light, and then the fancy sings.

Première traduction

Elle s’élève et se met à tourner,
Déroule des sons la chaîne argentée
En nombreux anneaux sans les détacher :
Claquements, sifflets, liaisons et tremblés.

C’est pour distiller l’amour de la terre
Qu’elle chante au point de remplir les airs.
À chaque coup d’aile elle monte encor,
Et de la vallée fait sa coupe d’or ;
Elle en est le vin qui déborde au sol
Pour nous emporter avec son envol.

Quand elle se perd en notes légères,
La fantaisie chante en pleine lumière.

Seconde traduction

Elle s'élève et se met à tourner,
Elle laisse tomber la chaîne argentée du son,
sans séparer ses nombreux anneaux,
Avec force pépiements, sifflements, liaisons et tremblements.

Car en chantant jusqu'à ce que son ciel soit repu,
C'est l'amour de la terre qu'elle insuffle,
et à chaque coup d'aile,
Notre vallée devient sa coupe dorée
Et elle est le vin qui déborde
Pour nous élever avec elle lors de son prochain envol.

Jusqu'à ce que, perdue sur ses anneaux aériens,
Dans la lumière, puis l'imagination chante.

Concerto pour piano en ut
Concerto grosso
Concerto en fa mineur pour tuba basse et orchestre, créé par Philip Catelinet le 13 juin 1954 et dédié à l'orchestre symphonique de Londres à l'occasion de son jubilé ;
Concerto pour hautbois et cordes
Piano et orgue
Musique de chambre

Musiques de films

1947 : Les Amours de Joanna Godden The Loves of Joanna Godden, de Charles Frend

Discographie

Les symphonies de Ralph Vaughan Williams ont été intégralement enregistrées par Sir Adrian Boult, et entre 1987 et 1990 par Bryden Thomson dirigeant le London Symphony Orchestra.

Le cycle de mélodies pour baryton et orchestre Songs of Travel ont été enregistrées dans leur intégralité par Sir Thomas Allen accompagné par l'Orchestre symphonique de Birmingham dirigé par Sir Simon Rattle. L'enregistrement date de 1983.

Liens

http://youtu.be/0U6sWqfrnTs Fantasia on a Theme by Thomas Tallis
http://youtu.be/ZR2JlDnT2l8 The Lark Ascending
http://youtu.be/RQoP9iLwoos Five Variants of "Dives and Lazarus"


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Posté le : 11/10/2014 15:22
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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