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Agnolo di Cosimo di il Bronzino
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Le 23 novembre 1572 à Florence meurt Angelo di Cosimo ou Agnolo

di Cosimo dit le Bronzino
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ou Agnolo Bronzino né le 17 novembre 1503 à Florence, peintre maniériste italien. Il était le fils adoptif et apprenti de Pontormo, et aussi l'élève de Girolamo Genga. Il a pour maîtres Pontormo, pour élèves Alessandro Allori, il appartient au mouvement artistique maniérisme, influencé par Michel-Ange, Pontormo, il influença Alessandro Allori, Ingres
Il devrait son surnom à son teint sombre ou à la couleur de ses cheveux. Il a partiellement inspiré à Hans Christian Andersen le conte Le Sanglier de bronze où l'un de ses tableaux est mis en scène1.
Son disciple et fils adoptif, Alessandro Allori, était également surnommé il Bronzino.

En bref

Avec Bronzino, la tendance la plus officielle du maniérisme toscan apparaît dans toute sa stylisation précieuse et son invention décorative presque illimitée. Placé d'abord chez R. del Garbo, puis élève de Pontormo, il assiste ce dernier à la chartreuse de Galluzzo 1523-1525, puis à la chapelle Capponi de S. Felicità 1526-1528, où il oppose à l'irréalisme anxieux du maître un modelé ferme et une observation impassible et égale 2 tondi des Évangélistes à la voûte. En 1530, après le siège de Florence, Bronzino est à Pesaro au service des ducs d'Urbino (Portrait de Guidobaldo della Rovere, Florence, Pitti, où il décore la villa Imperiale de fresques, auj. disparues. De retour à Florence en 1532, il collabore de nouveau avec Pontormo, villas de Careggi et de Castello et participe en 1539 à l'entrée à Florence d'Éléonore de Tolède, épouse de Cosme Ier. Chargé du décor de la chapelle d'Éléonore au Palazzo Vecchio, achevé en 1543, fresques du Déluge, du Serpent d'airain et décor de la voûte, il devient le portraitiste officiel de la Cour et impose bientôt dans un genre étroitement défini un style artificiel et parfait qui dominera très vite l'art de cour en Europe. Les portraits de Cosme Ier, d'Éléonore de Tolède et son fils, de Bartolomeo et de Lucrezia Panciatichi (Offices isolent, sur un fond neutre, aux savantes perspectives architecturales, des chairs froides et lisses, comme taillées dans une matière précieuse. Bronzino illustre les goûts humanistes de ses modèles en évoquant leurs collections ou leurs lectures, Portraits d'hommes aux Offices, au Louvre, aux musées de Berlin et d'Ottawa et au Metropolitan Museum.
Vers 1545, Bronzino achève la Déposition de la chapelle d'Éléonore, d'une perfection un peu glacée, musée de Besançon, remplacée dans la chapelle par une réplique, et réalise, à la demande de François Ier, une allégorie compliquée au titre et au contenu largement controversés, Vénus et Cupidon entre le Temps et la Folie, Londres, N. G., expression capricieuse et savante de ses plus extrêmes exigences formelles. Invité à Rome 1546-48, il y exécute plusieurs portraits.
Comme Pontormo, il interroge de très près Michel-Ange, dont les motifs tourmentés deviendront, chez lui, sous l'influence de Bandinelli, d'un académisme un peu étouffant Christ aux limbes, 1552, Florence, S. Croce ; suite de tapisseries de l'Histoire de Joseph, 1546-1553, id., Palazzo Vecchio. Membre de l'Académie du dessin, créée en 1562, il règle, deux ans après, avec Cellini, Vasari et Ammannati, le cérémonial des funérailles de Michel-Ange à S. Lorenzo et succède à Pontormo dans les travaux du chœur de cette même église fresques disparues
Les formes heurtées et la virtuosité un peu conventionnelle des dernières œuvres Martyre de saint Laurent, 1569, Florence, église S. Lorenzo seront indéfiniment reprises par les artistes florentins de la fin du siècle, en particulier par son élève A. Allori.

Sa vie

Vers 1518 probablement dès 1515, il est l'apprenti du Pontormo, qui l'aurait représenté d'après Giorgio Vasari dans son tableau Joseph en Égypte, assis sur une marche. Il l'aide dans des commandes importantes telles que les fresques de la chartreuse de Galluzzo, où il s'est réfugié pendant la peste, et les décorations de la chapelle Capponi à Santa Felicità.
Devenu peintre indépendant, les Della Rovere l'appellent à leur cour du Duché d'Urbino en 1530. Il y fait ses premiers portraits et élabore un style personnel. Au soin presque obsessionnel du dessin qui caractérise les oeuvres de Pontormo, il y ajoute un traitement très particulier de la couleur qu'il étale de façon claire et compacte, presque émaillée.
À Pesaro, il décore la villa impériale puis revient à Florence ou Pontormo le réclame pour des portraits, comme ceux d'Ugolino Martelli, de Bartolomeo Panciatichi et de sa femme,
Il entre au service des Médicis en 1539 pour les décorations du mariage de Cosme Ier de Toscane et d'Éléonore de Tolède pour laquelle il décorera toute une chapelle du Palazzo Vecchio et dont il fera le portrait en 1545. Ses portraits offrent l'image officielle de la cour des Médicis. Ils sont l'expression d'un pouvoir aristocratique, hors des contingences matérielles.
Vers 1540, il réalise le Jugement dernier de la chapelle Sixtine.
Ses deux œuvres clairement maniéristes sont La Déploration sur le Christ mort 1543-1545 et l’Allégorie du triomphe de Vénus à la National Gallery de Londres dont Erwin Panofsky décryptera savamment le contenu.
Il exécutera ensuite de nombreux cartons de tapisseries.
Sa dernière œuvre marquante est le portrait de la poétesse Laura Battiferri de 1560.
Il a eu sa part dans les débats qui ont animé les artistes de l'époque sur la supériorité de la peinture ou de la sculpture. Ardent défenseur de la peinture, le Bronzino réalise un tableau à deux faces, le Nain Morgante, où il représente un homme de face et de dos, pour démontrer la capacité de la peinture à faire sentir les volumes de la chair.

L'activité du Bronzino en tant que poète est moins reconnue. Il a néanmoins composé quelques recueils.

Le style de Bronzino diffère assez vite de Pontormo, dont il fréquente l'atelier dès 1518-1519. Ce dernier s'étant réfugié à la chartreuse de Galuzzo pendant la peste, Angelo l'accompagne pour l'aider et s'initie gauchement à l'art de la fresque. Ce n'est pourtant qu'après avoir participé de près à l'ensemble célèbre de la chapelle Capponi, à Santa Felicità, Florence, 1526-1528 — on lui attribue aujourd'hui au moins l'un des quatre médaillons — que Bronzino, avec Pygmalion et Galatée 1529-1530, maîtrisera le style de son aîné sans le paraphraser platement. Dès lors, il entreprend une carrière indépendante. À la cour du duc d'Urbin, il peint ses premiers portraits, dans lesquels il marque ses distances avec la manière de Pontormo. À Pesaro, où il prend connaissance des derniers développements de la peinture de Rome, il peint la décoration de la villa Impériale et orne un clavecin d'une histoire d'Apollon et Mars, Saint-Pétersbourg. Rentré à Florence à la demande de Pontormo, il entreprend une série de portraits de la toute nouvelle aristocratie, aux poses artificielles. Plus réalistes que ceux de son maître, ces portraits sont célèbres pour la froideur de leur traitement, la linéarité de leur silhouette, leur couleur sombre plus discrète que celle des maniéristes antérieurs. Les plus fameux sont ceux d'Ugolino Martelli, de Bartolomeo Panciatichi et de sa femme, où la figure au premier plan s'enlève avec raideur sur un fond non moins aride, sans la moindre recherche d'atmosphère. Déjà Bronzino possède la palette métallique qui caractérise le rendu brillant de ses tissus et les distingue si nettement des voiles de Pontormo, évaporés dans la couleur. Ne se limitant pas au tableau et à la fresque, Bronzino publie des vers, participe à l'Entrée et aux décors pour les noces de Cosimo de Médicis et d'Éléonore de Tolède 1539. Pour Éléonore encore, il décore une chapelle tout entière au Palazzo Vecchio : après avoir hésité entre le réalisme et l'invraisemblable au plafond, ses personnages sont en demi-raccourci, il s'inspire de Michel-Ange et de son Serpent d'airain. Mais dans la fresque du Passage de la mer Rouge, l'épure anatomique qu'il met en scène relègue à l'arrière-plan les éléments du drame — des personnages posant au premier plan —, comme étrangers à la scène. C'est alors qu'il peint ses deux œuvres les plus définitivement maniéristes : La Déposition 1542-1545, aujourd'hui à Besançon et l'Allégorie du triomphe de Vénus à la National Gallery de Londres. Ce cryptogramme, qui hante les historiens d'art dont Panofsky, est une fable sur le Temps, la Vérité et la Luxure le baiser que donne Vénus au très hermaphrodite Cupidon, dardant sa langue dans le pli de ses lèvres, est l'un des plus méticuleusement dépeints de tout l'érotisme pictural. Inversant le mythe de Pygmalion, Bronzino baigne d'une lumière bleue ses figures marmoréennes qu'il gèle dans une attitude trop complexe pour être passionnée.

La dernière œuvre proprement maniériste de Bronzino est le portrait d'Éléonore 1545, musée des Offices, Florence, où la précision avec laquelle il a rendu tous les détails des arabesques de la robe produit un effet quasi hallucinatoire le trop de réel revenant toujours à son contraire, et semble une armure masquant un corps inaccessible. Outre certains portraits qui reprennent le schéma de ceux de sa jeunesse, mais avec plus de majesté sculpturale, comme s'il avait été influencé par l'art antique dont il s'était entiché lors d'un séjour à Rome, Bronzino effectue, à la fin des années 1540, un grand nombre de cartons de tapisseries qui sont déjà comme une académisation du maniérisme. Après sa Descente du Christ aux Limbes 1552, où l'écart est sans limite entre la morbidité du thème et l'exubérante accumulation par lequel il est traité, Bronzino accentuera cette profusion anatomique et académique dans ses commandes publiques, dont la composition tient désormais de l'exercice de gymnastique. À l'exception d'un remarquable portrait de la poétesse Laura Battiferri 1560, le moins abstrait, le plus psychologique de ceux qu'il a peints, sorte d'emblème de la frigidité, il écrira de cette femme qu'elle est dedans tout en fer et dehors de glace , Bronzino ne réalise plus d'œuvre marquante. Un changement de style s'opère après qu'il a été nommé à l'Académie du dessin que fonde Vasari en 1563, et l'on pourrait dire qu'à la fin de sa vie la Contre-Réforme aura fait fondre le bronze glacé de ses figures.

Å’uvres

Portrait de Lorenzo Lenzi
La Déploration sur le Christ mort, Besancon
Portrait de Lucrezia Panciatichi
Fresque de la Chapelle Eleonora da Toledo au Palazzo Vecchio (Florence)
Portrait de Lodovico Capponi
Détail de la fresque
Allégorie du Triomphe de Vénus, 1540-1545

A Florence

Saint Marc évangéliste Bronzino ou Pontormo 1525-1528, église Santa Felicita,
Saint Mathieu évangéliste 1525-1528, église Santa Felicita,
Saint Luc Evangéliste 1525-1528, église Santa Felicita
Portrait allégorique de Dante Alighieri 1532-1533, collection privée,
Chapelle d'Eléonore de Tolède 1540-1545, fresque, Palazzo Vecchio
Saint Michel
Portrait de Laura Battiferri 1555-1560, Palazzo Vecchio,
La Descente du Christ aux limbes 1552, Musée de Santa Croce,
Résurrection 1552, Basilique de la Santissima Annunziata
La Déposition de Croix v.1553 huile sur bois Chapelle d'Éléonore de Tolède,Palazzo Vecchio.Réplique à peu près exacte de celle de Besançon qui date de 1545
Portrait de Luca Martini 1554-155, Palais Pitti, Galleria Palatina,
Portrait de Guidobaldo II della Rovere 1530-1532, Palais Pitti, Galleria Palatina,
Noli me tangere 1532, Casa Buonarroti,
Déposition 1565, Galleria dell'Accademia,
Martyre de Saint Laurent 1565-1569, fresque, Basilique San Lorenzo,
Pieta (1569), Basilique Santa Croce,
Les Å“uvres de Bronzino aux Offices de Florence :
Lamentation sur le Christ mort
Portrait de Giovanni de Médicis enfant 1545
Portrait de Bartolomeo Panciatichi 1541-1545
Annonciation
Pietà ou Jésus mort entre la Vierge et Marie-Madeleine 1528-1530 huile sur panneau, 115 × 100 cm
Martyre des Dix Mille 1529-1530
Sainte Famille avec saint Jean Baptiste 1538-1540 v. 1535 huile sur bois, 117 × 89,5 cm
Portrait de Bartolomeo Panchiatichi, v. 1540 huile sur panneau, 104 × 85 cm
Portrait de Lucrezia Panciatichi 1541-1545 huile sur bois, 104 × 85 cm
Portrait de Bia, fille illégitime de Cosme Ier de Medicis v. 1545 huile sur panneau, 58 × 46,5 cm
Portrait de Cosme Ier de Médicis en armure, tempera sur bois 1543
Portrait d'Éléonore de Tolède et de son fils Giovanni, huile sur bois 1545
Portrait du nain Morgante de face av. 1553
Portrait du nain Morgante de dos av. 1553
Portrait de Marie de Médicis 1550 huile sur bois, 52 × 38 cm
Portrait de François Ier de Médicis enfant 1551 huile sur bois, 52 × 38 cm
Portrait d'un jeune homme au luth, tempera sur bois 1532-1534
Portrait d'une jeune femme au livre de prière, tempera sur bois 1548-1550
Pygmalion et Galatée 1529-1530
Allégorie de la Félicité 1567-1568
Lamentation sur le Christ mort 1568-1569

Ailleurs en Italie

Madonne et Enfant avec Saint Jean Baptiste 1526-1529, Rome, Galleria Corsini
Portrait de Lorenzo Lenzi, huile sur bois 1527-1528, castello Sforzesco, Milan tableau probablement commandé par son ami le poète Benedetto Varchi.
Saint Michel Archange 1525-1528, Turin, Palazzo Madama
Madonne et Enfant avec Saint Jean Baptiste 1530, Milan, collection privée
Portrait d'Andrea Doria en Neptune 1545-1546, Milan, Pinacoteca di Brera,
Vénus, Cupidon et un satyre 1553-1555 Rome, Galleria Colonna
Saint Bartholomée 1556, Rome, Galleria dell'Accademia di San Luca
Saint André 1556, Rome, Galleria dell'Accademia di San Luca
Portrait de Stefano IV Colonna 1546, Rome, Palazzo Barberini, Galleria Nazionale di Arte Antica,
Portrait d'une dame 1550-1555, Turin, Galleria Sabauda,
Saint Jean Baptiste 1560-1561, Rome, Galleria Borghese,

En Europe

La Déploration sur le Christ mort 1543-1545, Besançon, musée des beaux-arts et d'archéologie
Christ en croix v. 1540, huile sur bois, Nice, Musée des beaux-arts de Nice,
Allégorie avec Vénus et Cupidon v. 1545, huile sur bois, Londres, National Gallery,
Saint Sébastien 1532-1535, Madrid, Musée Thyssen-Bornemisza,
Portrait de Garzia de Médicis enfant v. 1550, Madrid, Musée du Prado,
Portrait d'une dame avec un chien 1530-1532, Francfort, Städel Museum,
Portrait d'une dame en vert 1530-1532, Angleterre, Château de Windsor,
Châtiment de Marsias 1530-1532, Saint-Pétersbourg, Musée de l'Ermitage,
Sainte Famille, Sainte Elisabeth et Saint Jean Baptiste 1534-1540, Vienne, Kunsthistorisches Museum,
Sainte Famille avec Sainte Anne et Saint Jean Baptiste 1545-1550, Vienne, Kunsthistorisches Museum
Portrait d'Ugolino Martelli 1537-1538, Berlin, Staatliche Museen,
Adoration des bergers 1539-1540, Budapest, Szépmüvészeti Múzeum,
Vénus, Cupidon et la Jalousie v. 1550, Budapest, Szépmüvészeti Mùzeum
Allégorie du triomphe de Vénus 1540-1545, Londres, National Gallery,
Saint Cosmas 1543-1545, Angleterre, collection privée
Portrait d'un jeune homme tenant une statue 1550-1555, Paris, musée du Louvre
Sainte Famille avec Sainte Anne et Saint Jean Baptiste 1550-1559, Paris, musée du Louvre
Noli me tangere 1561, Musée du Louvre, Paris
Antoine Perrenot de Granvelle, Cardinal, Besançon, musée des Beaux-Arts et d'Archéologie5
Sainte Famille et Saint Jean Baptiste 1555-1559, Moscou, Musée Pouchkine,

Aux États-Unis

Portrait d'un jeune homme au livre 1534-1538, New York, Metropolitan Museum of Art,
Portrait d'un jeune homme au livre 1535-1540 huile sur panneau, 95,5 × 75 cm, Metropolitan Museum of Art, New York
Portrait de Cosme Ier en Orphée 1537-1539, Philadelphie,Philadelphia Museum of Art,
Portrait d'une vieille femme v.1540, San Francisco, Fine Arts Museum,
Saint Jean Baptiste 1543-1545, Los Angeles, J. Paul Getty Museum,
Eléonore de Tolède v. 1560, Washington, National Gallery of Art,
Sainte Famille avec Sainte Anne et Saint Jean Baptiste 1526-1528, Washington, National Gallery of Art
Portrait de Lodovico Capponi 1555, New York, Frick Collection,
Christ portant la croix 1555-1560, New York, collection privée,

Au Canada

Portrait d'un homme 1550-1555, Ottawa, National Gallery of Canada,

En Australie

Portrait de Cosme Ier de Médicis en armure 1544-1545, Sydney, Art Gallery of New South Wales.


http://youtu.be/AkI0hP216K4 Angelo di Bronzino
http://youtu.be/oZorac9JrWk Peinture
http://youtu.be/Of4XapmYk2o Diaporama
http://youtu.be/KzaTTg8-nrs Exposition à Florence
http://youtu.be/DQNuhrv7Pzs


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Posté le : 22/11/2014 20:00
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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