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Le nouvel an : dates traditions, coutumes
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La date du nouvel an Bonne Année!


Ces deux mots qu’on souhaite sans y penser ont une très longue histoire derrière eux et n’ont pas toujours été souhaités à la date du 1er janvier.
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L’Histoire du Nouvel an

La célébration du Nouvel An est la plus vieille célébration au monde. La toute première daterait de plus de 4000 ans et était célébrée à Babylone. La nouvelle année commençait alors avec la première Nouvelle Lune qui suivait le solstice de printemps.
Le début du printemps est en effet un moment logique pour commencer la nouvelle année. Car après tout c’est la saison de la renaissance, le moment où l’on plante la nouvelle récolte et où les plantes refleurissent. Les célébrations babyloniennes du Nouvel An duraient onze jours. On y célébrait le dieu Mardouk qui protégeait les récoltes. Chaque jour avait sa propre célébration, et il est certain que nos festivités modernes de la Saint-Sylvestre sont bien pâles en comparaison.
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Pourquoi l'année commence-t-elle le 1er janvier ?

Le nouvel an tombe le 1er janvier : l'affirmation semble évidente, mais cela n'a pas toujours été le cas. Pourquoi ce jour a-t-il été choisi ? Quelles ont été les autres premiers jours de l'an ? Remontez le temps et découvrez les tribulations de la nouvelle année.
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Le 1er mars, premier jour du calendrier julien fondé par Jules César

En 46 Av. J-C, Jules César, établi le Calendrier Julien, le 1er janvier représente alors le jour du Nouvel An et pour synchroniser le calendrier avec le soleil, César a dû créer une année de 445 jours. Les Romains dédiaient ce jour à Janus, Dieu des portes et des commencements.
A la chute de l’empire romain, cette tradition tend à disparaître pour reprendre au Moyen Âge. Mais les dates sont différentes selon les pays, pour les Anglais le nouvel an avait lieu en mars, pour les Français le dimanche de Pâques et pour les Italiens à Noël.
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Il faut attendre l'instauration du calendrier grégorien par le pape Grégoire XIII en 1582 pour que l'année commence le 1er janvier sans avoir à jouer avec les dates.
Jules César décide donc de remplacer le calendrier lunaire jusque-là en vigueur par un calendrier solaire, dit "julien" du nom de l'empereur. Tout comme notre calendrier actuel, il est divisé en 12 mois et 365 jours, une journée supplémentaire étant ajoutée tous les quatre ans année bissextile. Seule différence : le premier jour de l'année est fixé au 1er mars, mois très important à Rome car associé au dieu de la guerre. Cette répartition a laissé des traces aujourd'hui : nos derniers mois de l'année actuels s'appellent ainsi octobre, de "octo", le huitième, novembre, de "novo" le neuvième et décembre, de "decem" le dixième alors qu'ils sont désormais les dixième, onzième et douzième mois de l'année.
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Le nouvel an, une spécificité régionale

En 532, l'Église décide de faire commencer l'année au 1er janvier, mois qui suit immédiatement la naissance du Christ fixée au 25 décembre 753 de l'an de Rome, la fondation de la ville éternelle servant de point de départ au calendrier romain par le Pape Libère. Pour autant, le 1er janvier n'est pas le premier jour de l'année pour tous. Dans certaines régions de France, c'est Pâques, date anniversaire de la résurrection du Christ, qui fait office de nouvel an. Mais cela pose quelques problèmes : Pâques est une date mobile qui correspond au premier dimanche après la pleine lune de printemps 21 mars. On peut donc se retrouver aussi bien avec des années de longueur variable… ce qui s'avère bien compliqué à l'usage. Dans d'autres pays ou régions, c'est Noël qui est choisi comme début de l'année : ainsi, à Lyon, dans le Poitou, en Normandie ou en Anjou...

De l'Edit de Roussillon au calendrier grégorien

L'Edit de Roussillon impose le 1er janvier comme début de chaque année.
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Le 9 août 1564, par l'Edit de Roussillon, le roi Charles IX impose le 1er janvier comme point de départ obligatoire de chaque année. La mesure prend effet au 1er janvier 1567. En 1582, un nouveau calendrier naît : le calendrier dit grégorien, du nom du pape Grégoire XIII (pape de 1572 à 1582). La structure du calendrier grégorien est analogue à celle du calendrier julien. Le calendrier grégorien donne un temps moyen de l'an de 365,2425 jours. Pour assurer un nombre entier de jours par année et pour correspondre à la réalité solaire, on y ajoute régulièrement (tous les 4 ans en principe) un jour bissextile, le 29 février. Quand les catholiques européens se réveillent le lendemain du jeudi 4 octobre, ils sont en réalité le vendredi 15 octobre selon le nouveau calendrier. L'année 1582 compte dix jours de moins pour rattraper le décalage avec le soleil. Le calendrier julien n'était en effet pas en accord avec l'année solaire, il avançait d'environ 11 minutes. C'est pour rétablir ce décalage que la réforme du Pape est entrée en vigueur.
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En revanche, pas de modification de la date du nouvel an. C'est ce calendrier qui est toujours en vigueur aujourd'hui.
Le 22 septembre, nouvel an révolutionnaire

Personnification de Pluviose
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Le 22 septembre 1792, la Convention proclame la République. Symbolisant une rupture avec l'ordre ancien, l'élaboration du calendrier républicain demande plus d'un an de débats auxquels participent notamment David, Chénier et Fabre d'Eglantine. Le projet définitif est adopté le 24 octobre 1793 : le début de la nouvelle ère est fixé au 22 septembre 1792 qui devient ainsi le 1er vendémiaire an I. Chaque année commence le jour de l'équinoxe d'automne, moment où la durée du jour est égale à celle de la nuit, ce qui, selon les années, peut correspondre au 22, 23 ou 24 septembre, date qui est fixée par décret. L'année est divisée en douze mois de trente jours, eux-mêmes divisés en trois "décadi " de dix jours, pour supprimer toute référence biblique à la semaine de sept jours, suivis de cinq jours "complémentaires" appelés aussi "sans-culottides". L'année bissextile est appelée "franciade" et le jour rajouté tous les quatre ans, jour de la Révolution.
Retour au 1er janvier
En 1805, un retour à l'ancien système devient nécessaire : la France doit avoir le même calendrier que le reste de l'Europe. Le 1er janvier 1806 11 nivôse an XIV marque ainsi l'abandon du calendrier révolutionnaire pour le calendrier grégorien. Depuis lors, le 1er janvier est resté premier jour de l'année.

Les Traditions autour du nouvel an

-Les bonnes résolutions :
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C’est l’une des plus importantes traditions de cette période. Là aussi cette coutume date des Babyloniens. Si nos résolutions modernes les plus populaires sont celles d’arrêter du fumer ou de faire du sport, sous Babylone, la résolution la plus populaire était celle de rendre l'équipement agricole emprunté.

-L’échange de présents :

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Dans la Rome antique on s'échangeait des pièces et des médailles à l'occasion du changement d'année. Ces présents étaient des échanges de bons présages pour l'année à venir et des gages d'amitié entre romains.

Les cartes de vœux :

C’est au Moyen âge que la carte de vœux fait son apparition. On envoyait alors un petit présent à sa famille en l'accompagnant d'une lettre de vœux peinte à la main. Cette tradition a complètement disparu au XVI ème siècle pour revenir en force XVIII ème siècle.
La première carte de vœux moderne est anglaise. Elle date de 1843 et a été dessinée par John Calcott. Dès 1860 l'envoi des cartes de vœux remporte un franc succès et se généralise partout.
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-S’embrasser sous le gui :

Ce geste est lui aussi un héritage des traditions et croyances anciennes. Le feuillage vert et persistant du gui lui conférait des pouvoirs surnaturels, car son feuillage « ne mourrait jamais ». Pour les druides le gui portait bonheur. Il avait aussi d’autres pouvoirs qui permettaient aux femmes d’avoir des enfants, qui garantissaient de bonnes récoltes et protégeait du mauvais sort. Aujourd’hui, nous avons gardé l'habitude de nous embrasser sous le gui, le soir du réveillon de la nouvelle année, afin de connaître le bonheur sentimental et le mariage pour les célibataires.

-Manger certains produits :

Beaucoup de cultures pensent que manger quelque chose en forme d'anneau apporterait la chance. En effet le cercle symbolise l’achèvement du cycle d'une année. Ainsi, les hollandais mangent des beignets ronds (les donuts) le jour de l’an afin d’avoir de la chance durant toute l’année.

-En Espagne :

A chaque coup des 12 coups de minuit, on mange un grain raisin.
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-En Italie :
On mange des plats spéciaux, censés apporter richesse et abondance. Ces sont en général des brioches, des plats de lentilles ou des gâteaux enrobés de miel.

-En Russie :

Pendant les 12 coups de minuit, on boit du champagne. Ensuite, à la fin des 12 coups, on ouvre la porte ou la fenêtre afin que le nouvel an entre dans la maison.

-Les Nouvels Ans du bout du monde

-En Chine :
Le nouvel an est fêté entre le 21 janvier et le 20 février. Comme le calendrier chinois est un calendrier luni-solaire, la date du Nouvel An chinois varie d'une année sur l'autre.

-Au Cambodge :

Le Nouvel An est fêté du 13 au 15 avril.

-Le nouvel an persan :

Norouz, est célébré depuis au moins 3000 ans et découle de rituels et de traditions du Zoroastrisme. Aujourd'hui, cette fête est célébrée dans les pays qui ont été soit conquis soit influencés par l'Empire Perse.
On trouve bien sûr l'Iran, mais aussi l'Irak, l'Afghanistan, certaines parties du Moyen-Orient ainsi qu’au Tadjikistan, en Ouzbékistan, en Azerbaïdjan, au Kazakhstan, et au Kyrgyzstan. Cette fête est aussi célébrée par les Parsis zoroastriens d’Inde et de Turquie. Certaines communautés la célèbre le 21 mars, d'autres le jour de l'équinoxe vernal, qui a lieu le 20, 21 ou 22 mars.
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Les étrennes

En parlant des étrennes, on ne peut se dispenser de remonter, non pas aux Grecs, mais du moins aux Romains, inventeurs de cet usage. Le premier endroit de l’histoire romaine nous apprenant cette coutume est de Symmachus, auteur ancien, qui nous rapporte qu’elle fut introduite sous l’autorité du roi Tatius Sabinus, qui reçut le premier la verbène (verveine) du bois sacré de la déesse Strénia, pour le bon augure de la nouvelle année.
Soit que les Romains imaginassent quelque chose de divin dans la verbène, soit qu’ils faisaient allusion au nom de cette déesse Strénia, dans le bois de laquelle ils prenaient la verbène, avec le mot de strenuus, qui signifie vaillant et généreux : aussi le mot strena, qui signifie étrenne, se trouve quelquefois écrit strenua chez les Anciens, pour témoigner que c’était proprement aux personnes de valeur et de mérite qu’était destiné ce présent, et à ceux dont l’esprit tout divin promettait plus par la vigilance que par l’instinct d’un heureux augure.
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Après ce temps-là, l’on vint à faire des présents de figues, de dattes et de miel, comme pour souhaiter aux amis qu’il n’arrivât rien que d’agréable et de doux pendant le reste de l’année. Ensuite les Romains, quittant leur première simplicité, et changeant leurs dieux de bois en des dieux d’or et d’argent, commencèrent à être aussi plus magnifiques en leurs présents, et à s’en envoyer ce jour-là de différentes sortes, et plus considérables ; mais ils s’envoyaient particulièrement des monnaies et médailles d’argent, trouvant qu’ils avaient été bien simples, dans les siècles précédents, de croire que le miel fût plus doux que l’argent, comme Ovide le fait agréablement dire à Janus.
Avec les présents, ils se souhaitaient mutuellement toute sorte de bonheur et de prospérité pour le reste de l’année, et se donnaient des témoignages réciproques d’amitié : et comme ils prenaient autant d’empire dans la religion que dans l’Etat, ils ne manquèrent pas d’établir des lois qui la concernaient, et firent de ce jour-là un jour de fête, qu’ils dédièrent et consacrèrent particulièrement au dieu Janus, qu’on représentait à deux visages, l’un devant et l’autre derrière, comme regardant l’année passée et la prochaine. On lui faisait ce jour des sacrifices, et le peuple allait en foule au mont Tarpée, où Janus avait quelqu’autel, tous habillés de robes neuves.
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Néanmoins, quoique ce fût une fête, et même une fête solennelle, puisqu’elle était encore dédiée à Junon, qui avait tous les premiers jours de mois sous sa protection, le peuple ne demeurait pas sans rien faire ; chacun commençait à travailler à quelque chose de sa profession, afin de n’être pas paresseux le reste de l’année.
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Enfin, l’usage des étrennes devint peu à peu si fréquent sous les empereurs, que tout le peuple allait souhaiter la bonne année à l’empereur, et chacun lui portait son présent d’argent, selon son pouvoir. Auguste en recevait en si grande quantité, qu’il avait accoutumé d’en acheter et dédier des idoles d’or et d’argent, comme étant généreux, et ne veillant pas appliquer à son profit particulier les libéralités de ses sujets.

Tibère, son successeur, qui était d’une humeur plus sombre et n’aimait pas les grandes compagnies, s’absentait exprès les premiers jours de l’année, pour éviter l’incommodité des visites du peuple, qui serait accouru en foule pour lui souhaiter la bonne année. Ces cérémonies occupaient même si fort le peuple, les six ou sept premiers jours de l’année, qu’il fut obligé de faire un édit par lequel il défendait les étrennes, passé le premier jour. Caligula, qui posséda l’empire immédiatement après Tibère, fit savoir au peuple, par un édit, qu’il recevrait les étrennes le jour des calendes de janvier, qui avaient été refusées par son prédécesseur ; et pour cet effet il se tint tout le jour dans le vestibule de son palais, où il recevait à pleines mains tout l’argent et les présents qui lui étaient offerts par le peuple.
Claude, qui lui succéda, abolit ce que son prédécesseur avait voulu rétablir, et défendit, par arrêt, qu’on n’eût point à lui venir présenter des étrennes, comme on avait fait sous Auguste et Caligula. Depuis ce temps, cette coutume demeura encore parmi le peuple. Les Romains pensaient qu’il y avait quelque chose de divin dans les commencements.

Plus tard, le concile d’Auxerre, tenu en 587, défendit de faire, le premier jour de l’an, des sacrifices de génisses ou de biches et d’aller faire des vœux devant les arbres consacrés aux faux dieux. Les étrennes, jointes à des sacrifices, étaient véritablement diaboliques.
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Lorsqu’en France l’année débutait encore à Pâques, continuait-on de donner des étrennes le premier jour de janvier ? Il semble que oui. Dans les lettres du roi Jean, en date de juillet 1362 et contenant des statuts pour la confrérie des drapiers, il est dit « que ladite confrérie doit seoir le premier dimanche après les estraines, si celle de Notre-Dame n’y eschoit. » Le dimanche dont il est question ici est le premier dimanche de janvier, si l’on s’appuie sur le témoignage de Du Cange qui, dans son Glossaire, prouve, par différents passages, que lorsque l’année ne commençait qu’à Pâques, on ne laissait pas de regarder le premier jour de janvier comme le premier jour de l’année.
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Jour des étrennes. 1er janvier 1564

L’ancienne chronique de Louis, duc de Bourbon, comte de Clermont, grand-chambrier de France conforte ce témoignage. On y lit au chapitre second : « De Clermont partit ledit duc Loys, s’en vint à son duché de Bourbonnois à Souvigny, où il arriva deux jours avant Noël, l’an de grâce 1363 ; et là vindrent par devers luis ses chevaliers et écuyers, et le quart jour des fêtes, dit aux chevaliers, le duc en riant : Je ne vous veux point mercier des biens que vous m’avez faicts, car si maintenant je vous en merciois, vous vous en voudriez aller, et ce me seroit une des grandes déplaisances que je pusse avoir... ; et je vous prie à tous que vous veuillez estre en compagnie le jour de l’an en ma ville de Molins, et là je vous veux étrenner de mon cœur et de ma bonne volonté que je veux avoir avec vous. »
Et au troisième chapitre : « L’an qui courait 1363, comme dit est, advint que la veille du jour de l’an fut le duc Loys en sa ville de Molins, et sa chevalerie après lui... ; et le jour de l’an, bien matin, se leva le gentil duc pour recueillir ses chevaliers et nobles hommes pour aller à l’église de Notre-Dame de Molins ; et avant que le duc partist de sa chambre, les vint étrenner d’une belle ordre qu’il avait faicte, qui s’appeloit l’écu d’or. » Au chapitre cinq on lit enfin : « Si les commanda le duc à Dieu, et eux pris congé de lui se partirent... Les gens partis de cour, vint le jour des Rois, où le duc de Bourbon fit grande feste et lye-chère. »
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Rappelons que si sous les Mérovingiens, l’année commençait le 1er mars dans plusieurs de nos provinces, elle débuta à Noël sous Charlemagne, dans tous les territoires soumis à sa juridiction. Sous les Capétiens, le jour de l’an coïncidait avec la fête de Pâques, usage presque général au Moyen Age. En certains lieux, l’année changeait le 25 mars, fête de l’Annonciation. Le concile de Reims, tenu en 1235, mentionne cette date comme « l’usage de France ». C’est le roi Charles IX qui rendit obligatoire, en 1564, la date du 1er janvier comme origine de l’année.
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A la fin du XIXe siècle, avec l’apparition du Père Noël dans la publicité des grands magasins, la coutume d’offrir des cadeaux le 1er janvier disparut, le jour des étrennes se confondant dès lors avec celui de Noël : on offrit les cadeaux le 25 décembre.
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Posté le : 27/12/2014 23:29

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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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