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Maurice Duruflé
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Le 11 janvier 1902, à Louviers naît Maurice Duruflé,

mort, à 84 ans à Louveciennes le 16 juin 1986, organiste et compositeur français il est titulaire de l'orgue de l'église Saint-Étienne-du-Mont de Paris, il reçoit sa formation au Conservatoire de Paris, ses maîtres sont Charles-Marie Widor, Paul Dukas, Eugène Gigout, il a pour conjointe Marie-Madeleine Chevalier. Ses Œuvres principales sont Requiem op. 9, Répertoire, Concerto pour orgue de Poulenc.

En bref

Organiste de Saint-Étienne-du-Mont à partir de 1930, professeur d'harmonie au Conservatoire de Paris, il a peu écrit et, à l'exemple de son maître Paul Dukas, a surtout soigné l'extrême expression de sa pensée. Outre ses pièces pour orgue (Prélude, adagio et choral varié sur le Veni Creator, 1930 ; Prélude et fugue sur le nom d'Alain, 1943, il est surtout connu par son Requiem pour soli, chœur, orchestre et orgue et par sa Messe cum jubilo pour baryton solo, chœur et orchestre ou orgue .
Il a d'abord été l'élève de Haelling, à la cathédrale de Rouen, avant d'être au Conservatoire de Paris celui de Gigout, de Gallon harmonie, de Caussade contrepoint et fugue et de Dukas, composition, et de travailler l'orgue avec Vierne et Tournemire. Titulaire de l'orgue de Saint-Étienne-du-Mont à Paris depuis 1930, il a été le suppléant de Vierne à Notre-Dame et celui de Dupré au Conservatoire. De 1943 à 1973, il a été chargé d'une classe d'harmonie au Conservatoire. À l'exemple de son maître Dukas, Duruflé écrit peu et soigne à l'extrême l'expression de sa pensée. Ses œuvres principales sont Prélude, adagio et choral varié sur le Veni Creator pour orgue (1930), Trois Danses pour orchestre, Prélude et fugue sur le nom d'Alain pour orgue, Requiem pour solos, chœur, orchestre et orgue.
Dernier survivant de la grande école de l'orgue symphonique française, Maurice Duruflé voit le jour à Louviers le 11 janvier 1902. À la maîtrise de la cathédrale de Rouen, il est l'élève de Jules Haelling 1912-1918, avant de se fixer à Paris, en 1919. Il travaille l'orgue avec Alexandre Guilmant et, I'année suivante, il entre au Conservatoire, où il suit les cours d'Eugène Gigout, orgue, Jean Gallon, harmonie, Georges Caussade, contrepoint et fugue et Paul Dukas, composition. Cinq premiers prix couronneront ses études : orgue, harmonie et fugue, accompagnement et composition. Poursuivant sa formation d'organiste, il travaille avec Charles Tournemire et Louis Vierne, dont il devient l'assistant, respectivement à Sainte-Clotilde et à Notre-Dame de Paris. En 1929 et 1930, il reçoit à deux reprises le premier prix des Amis de l'orgue, comme exécutant et improvisateur, puis comme compositeur, pour son Prélude, adagio et choral varié sur le thème du Veni Creator. Cette même année 1930, il est nommé organiste titulaire de l'orgue de Saint-Étienne-du-Mont à Paris, poste qu'il conservera toute sa vie, secondé plus tard par sa femme, Marie-Madeleine Duruflé-Chevalier.

Sa vie

Enfant, il fréquente la Maîtrise Saint-Evode de la cathédrale de Rouen en 1912 pour y étudier le chant choral, le piano et l'orgue (Jules Haelling). En 1918, il part à Paris pour y étudier l'orgue avec Charles Tournemire. À 18 ans, il intègre le Conservatoire de Paris ; il y étudie la composition avec Paul Dukas, et l'orgue avec Eugène Gigout, cependant il prenait quand-même des lecons privées avec Louis Vierne. Pour des raisons obscures, il a plus tard un différend profond avec Gigout, mais, vers la fin de sa vie, le décrira laconiquement comme « un excellent homme, un point c'est tout ».

Entre 1922 et 1928, il remporte plusieurs prix dont ceux de composition, d'accompagnement pianistique, d'harmonie et d'orgue. En 1927, il devient assistant de Louis Vierne à Notre-Dame de Paris. Vierne souhaitait vivement que Duruflé lui succède mais les autorités étaient mécontentes de Vierne et, à sa mort, c'est Léonce de Saint-Martin, un organiste compétent quoique non primé, qui est nommé. Quoi qu'il en soit, c'est Duruflé qui était aux côtés de Vierne au pupitre de Notre-Dame lorsque Vierne décède subitement pendant son 1750e récital dans la cathédrale.
En 1929, Duruflé remporte le prix des "Amis de l'orgue", pour orgue et improvisation et il obtient le poste d'organiste titulaire à l'église Saint-Étienne-du-Mont de Paris. Son opus 3, Prélude, Récitatif et Variations pour flûte, alto et piano, a été donné pour la première fois par Marcel Moyse, Maurice Vieux et Jean Doyen.
Il donne la première du Concerto pour orgue de Poulenc sous la direction de Roger Désormière en 1939. À partir de 1942, il assiste Marcel Dupré dans les classes d'orgue du Conservatoire de Paris où il eut le compositeur et organiste André Jorrand comme élève.
En 1947, il écrit son œuvre la plus réputée, le Requiem Op. 9, pour chœur, solistes, orchestre et orgue qui est jouée pour la première fois par Paul Paray. Le Requiem présente des similitudes avec celui de Fauré mais est aussi très influencé par le chant grégorien et la musique de la Renaissance. Par exemple, le thème de l'ouverture dans l'Introit-Kyrie est emprunté de la Missa pro defunctis de Duarte Lobo. La pièce a été retravaillée en deux autres versions et existe donc aujourd'hui en trois versions : une pour orchestre symphonique, une pour orchestre simple et une avec orgue, qui comprend un solo obligato pour violoncelle dans le Pie Jesu. Sa messe Cum Jubilo existe également dans ces trois versions.
L'organiste Marie-Madeleine Chevalier, avec qui il fit connaissance dans la classe de Marcel Dupré, qu'elle a remplacé à cause d'un voyage concertant en Amérique pour 6 mois, devient son assistante à Saint-Étienne-du-Mont en 1947. Il l'épouse en 1953 à l'âge de 51 ans, après un premier mariage avec Lucette Bousquet en 1932, le divorce civil ayant été prononcé en 1947 et la déclaration de nullité par le Vatican le 23 juin 1953.
Il cesse de jouer en 1975 après avoir été sérieusement blessé dans un accident de voiture et reste ensuite confiné dans son appartement.
Sa dernière œuvre publiée en 1977 Notre-Père pour 4 voix mixtes est dédiée à Marie-Madeleine Duruflé.

Ses premières œuvres sont couronnées, en 1936, par le prix de la fondation Blumenthal. Suppléant de Marcel Dupré à la classe d'orgue du Conservatoire à partir de 1942, il y est nommé professeur d'harmonie l'année suivante, fonction qu'il occupera jusqu'en 1973, comptant parmi ses élèves Pierre Cochereau, Xavier Darasse et Daniel Roth. Sa carrière prend un essor international, notamment aux États-Unis et en Grande-Bretagne, où il joue régulièrement. Il recoit en 1956 le grand prix musical du département de la Seine et, en 1962, au Vatican, il est nommé commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand pour l'ensemble de son œuvre religieuse. Il continue à jouer régulièrement jusqu'au début des années 1980 ; un accident d'automobile l'oblige alors à se retirer.

Il meurt à Louveciennes le 16 juin 1986.

À l'image de celle de son maître Paul Dukas, l'œuvre de Maurice Duruflé compte un nombre très restreint de partitions : il ne livrait que des œuvres mûrement élaborées, sans cesse remises sur le métier. Au fil des années, elles se font de plus en plus rares, l'homme voyant se creuser un fossé entre une esthétique traditionnelle dont il ne voulait pas se détacher et les nouvelles techniques de composition sans lesquelles il n'y avait pas de salut. Pour son instrument, il a laissé une demi-douzaine d'œuvres, qui s'échelonnent entre 1926 et 1943, notamment Prélude, adagio et choral varié sur le thème du Veni Creator, op. 4 (1929), la Suite op. 5 (1930) et Prélude et fugue sur le nom d'Alain op. 7 1943, hommage à son camarade Jehan Alain, tué au front en 1940. Dans le domaine instrumental et de la musique de chambre, il a écrit un Triptyque pour piano 1926 ainsi que Prélude, récitatif et variations pour flûte, alto et piano op. 3 (1928), créé par Marcel Moyse. Pour l'orchestre, deux partitions : Trois Danses op. 6 1935, créées 1'année suivante par Paul Paray, et Andante et scherzo op. 8 (1940), créé par Charles Münch.
Mais c'est surtout par sa musique religieuse que Duruflé a attiré l'attention : le Requiem op. 9 1947, les Quatre Motets sur des thèmes grégoriens pour chœur a cappella op. 10 1960 et la Messe cum jubilo pour baryton, chœur de barytons et orchestre op. 11 1966. Le Requiem avait révélé, lors de sa création sous la baguette de Roger Désormière, un musicien fervent, au langage original, même si ses références étaient César Franck, Gabriel Fauré ou le chant grégorien. Au premier, il emprunte une écriture contrapuntique solide, au second un raffinement harmonique qui le mène aux confins de l'écriture modale. Quant au chant grégorien, il est omniprésent dans son œuvre, sous forme de citations ou en filigrane. Ardent défenseur de cette forme de musique liturgique, il restera toujours hostile aux expériences post-conciliaires et au renouveau hâtif du répertoire qui a suivi. L'œuvre pour orgue de Duruflé se situe dans le prolongement de celle de ses maîtres, Tournemire et Vierne : richesse des registrations propre aux Cavaillé-Coll, recherches de couleurs, mais toujours avec une mesure et un sens poétique évidents. Contrairement à la plupart des adeptes de l'orgue symphonique, Duruflé savait s'intéresser à l'orgue classique et il a laissé des enregistrements de l'œuvre de Jean-Sébastien Bach qui font figure de synthèse entre deux esthétiques antagonistes.

La discrétion était la qualité première de Maurice Duruflé : ennemi de tout ce qui aurait pu faire de lui une vedette, il était pourtant reconnu par ses pairs comme l'un des plus grands. Il avait créé le Concerto pour orgue, orchestre à cordes et timbales, en sol mineur de Poulenc en 1938.

L'Oeuvre

Compositions, Orgue seul

Scherzo op. 2 (1926), dédié à l'organiste Charles Tournemire ;
Prélude, Adagio et Choral varié sur le Veni Creator op. 4 (1930), cette partition lui a valu le prix de composition des Amis de l'orgue. Durée de la pièce : environ 20 minutes.
Suite op. 5 (1932), dédicacée à Paul Dukas (environ 25 minutes) :
Prélude
Sicilienne
Toccata
Prélude et Fugue sur le nom d'Alain op. 7 (1942), écrit en hommage à Jehan Alain, mort deux ans plus tôt. Durée de la pièce : environ 10 minutes.
Prélude sur l'Introït de l'Épiphanie op. 13 (1961), faisant partie du recueil Orgue et liturgie. Durée de la pièce : environ 2 minutes.
Fugue sur le carillon des heures de la Cathédrale de Soissons op. 12 (1962), dédiée à Henri Doyen, titulaire de l'orgue de Soisson. Durée de la pièce : environ 3 minutes.
Méditation op. posth. (1964) dont la partition n'a été retrouvée qu'en 2002. Durée de la pièce : environ 4 minutes.
Lecture à vue (inédit)
Fugue (inédit)
Lux aeterna (inédit)

Musique de chambre

Prélude, Récitatif et Variations op. 3 pour Flûte, Alto et Piano (1928)

Piano seul

Triptyque op. 1: Fantaisie sur des thèmes grégoriens (1927/1943, inédit)
Trois Danses op. 6 (1932, transcrit par l'auteur) :
Divertissement
Danse lente
Tambourin

Piano à quatre mains

Trois Danses op. 6 (1932, transcrit par l'auteur) :
Divertissement
Danse lente
Tambourin

Deux pianos

Trois Danses op. 6 (1932, transcrit par l'auteur) :
Divertissement
Danse lente
Tambourin

Orchestre

Trois Danses op. 6 (1932):
Divertissement
Danse lente
Tambourin
Andante et Scherzo op. 8 (1940)
Å’uvres liturgiques[modifier | modifier le code]
Requiem op. 9 pour soli, chœurs, orchestre et orgue (1947)
Version avec Orgue (1948)
Version avec Orchestre (1950)
Version avec Orchestre réduit (1961)
Version avec Orchestre réduit et cors (1970)
Quatre Motets sur des Thèmes Grégoriens op. 10 pour chœur (1960) :
Ubi caritas et amor
Tota pulchra es
Tu es Petrus
Tantum ergo
Messe Cum Jubilo op. 11 pour baryton solo, chœur de barytons et orchestre (1966) :
Version avec Orgue (1967)
Version avec Orchestre (1970)
Version avec Orchestre réduit (1972)
Notre Père op. 14 pour 4 voix mixtes (1977)

Å’uvres diverses

Hommage à Jean Gallon (1953)
Sicilienne de la Suite op. 5 pour petit orchestre (flûte, hautbois, clarinette, basson, cor et quintette à cordes ; inédit)
Transcriptions[modifier | modifier le code]
Johann Sebastian Bach: Quatre Chorals pour orgue, transcrits pour orchestre par Maurice Duruflé (1942/1945) :
Viens Sauveur des Païens (Extrait des 18 Chorals de Leipzig)
Réjouissez-vous bien aimés Chrétiens BWV 734 (Extrait des Chorals divers)
O Innocent Agneau de Dieu BWV 656 (Extrait des 18 Chorals de Leipzig)
En toi est la joie BWV 615 (Extrait de l'Orgelbüchlein)
Louis Vierne : Soirs étrangers op. 56, pour violoncelle et piano, orchestrés par Maurice Duruflé (1943) :
Grenade
Sur le Léman
Venise
Steppe canadien
Poisson chinois
Louis Vierne: Ballade du désespéré op. 61, Poème lyrique pour chant et orchestre. Orchestration de Maurice Duruflé (1943)
Maurice Duruflé: Requiem op. 9, for voice and piano (1947)
Johann Sebastian Bach: Deux Chorals de Cantatas BWV 22 und 147, arrangée pour orgue par Maurice Duruflé (1952)
Louis Vierne : Trois Improvisations pour orgue (Notre-Dame-de-Paris, Novembre 1928), reconstituées par Maurice Duruflé (1954) :
Marche épiscopale
Méditation
Cortège
Charles Tournemire : Cinq Improvisations pour orgue (Ste Clotilde, Paris, 1930/1931), reconstituées par Maurice Duruflé (1956-1958) :
Petite rapsodie improvisée
Cantilène improvisée
Improvisation sur le "Te Deum"
Fantaisie-Improvisation sur l'"Ave maris stella"
Choral-Improvisation sur le "Victimae paschali"
Gabriel Fauré : Prélude de « Pelléas et Mélisande », transcrit pour orgue par Maurice Duruflé
Robert Schumann : Lamentation, transcrit pour orgue par Maurice Duruflé

Å’uvres par opus

Opus 1 : Triptyque (Fantaisie sur des thèmes grégoriens), pour piano, 1927/1943
Opus 2 : Scherzo, pour orgue, 1926
Opus 3 : Prélude, Récitatif et Variations, pour flûte, alto et piano, 1928
Opus 4 : Prélude, Adagio et Choral varié sur le Veni Creator, pour orgue, 1930
Opus 5 : Suite, pour orgue, 1932, en trois mouvements :
Prélude
Sicilienne (existe aussi dans une version pour petit orchestre)
Toccata
Opus 6 : Trois Danses, pour orchestre (existe aussi dans des versions pour piano solo, piano à quatre mains et deux pianos), 1932 :
Divertissement
Danse lente
Tambourin
Opus 7 : Prélude et Fugue sur le nom d'Alain, pour orgue, 1942
Opus 8 : Andante et Scherzo, pour orchestre, 1940
Opus 9 : Requiem pour soli, chœurs, orchestre et orgue, 1947. Il existe plusieurs versions :
Version avec Orgue (1948)
Version avec Orchestre (1950)
Version avec Orchestre réduit (1961)
Version avec Orchestre réduit et cors (1970)
Opus 10 : Quatre Motets sur des Thèmes Grégoriens, pour chœur, 1960 :
Ubi caritas et amor
Tota pulchra es
Tu es Petrus
Tantum ergo
Opus 11 : Messe Cum Jubilo, pour baryton solo, chœur de barytons et orchestre (1966). Il existe plusieurs versions :
Version avec Orgue (1967)
Version avec Orchestre (1970)
Version avec Orchestre réduit (1972)
Opus 12 : Fugue sur le carillon des heures de la Cathédrale de Soissons, pour orgue, 1962
Opus 13 : Prélude sur l'Introït de l'Épiphanie, pour orgue, 1961
Opus 14 : Notre Père, pour 4 voix mixtes, 1977

Utilisation de ses Å“uvres

Michael Jackson a utilisé le Pie Jesu comme prélude à sa chanson Pie Jesu/Little Susie de l'album HIStory.



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Posté le : 11/01/2015 15:34
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A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
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Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
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