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Giovanni Battista Draghi dit Pergolesi
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Le 4 janvier 1710 à Jesi naît Jean-Baptiste Pergolèse

Giovanni Battista Draghi dit Pergolesi en italien dans la province d’Ancône, dans les Marches, mort à 26 ans le 17 mars 1736 à Pouzzoles près de Naples, compositeur italien de musique baroque du XVIIIe siècle, ses Œuvres principales, sont Stabat Mater, La serva padrona.
Il écrivit son premier opéra Salustia 1732, alors qu'il occupait un poste de maître de chapelle à Naples. En 1733, il donna l'opéra seria Il Prigionier superbo contenant l'intermezzo La Serva padrona ; ce dernier fut joué à Paris en 1752, où il fut à l'origine de la Querelle des bouffons. Miné par la tuberculose, Pergolèse se retira au couvent des Capucins, où il mourut. Il a également composé de la musique religieuse (Stabat Mater, plusieurs Salve Regina) et des cantates (Orfeo).

Malgré une existence très brève (il est mort à l'âge où d'autres commencent une carrière), Pergolèse eut le temps d'affirmer sa valeur ; il est un des génies les plus authentiques du préclassicisme italien. De tous les compositeurs vocaux du XVIIIe siècle, Pergolèse est certainement celui qui annonce le plus directement les réussites uniques de Mozart, aussi bien dans le domaine de la musique lyrique que dans celui de la musique sacrée. Le musicien de La Serva Padrona anticipe, sans l'étonnante profondeur psychologique, les belles pages de Così fan tutte, comme l'auteur du Salve, du Laudate et du Stabat laisse entrevoir le compositeur de la Messe en ut mineur ou de l'Ave verum.

En bref

Fils d'un expert agronome de Pergola, il révéla une intelligence précoce, apprit le violon dans sa ville natale, et sans doute, fin 1723, fut envoyé à Naples, où il fut élève aux Poveri de Gesù Cristo. On ne sait s'il bénéficia véritablement d'un mécénat, ou s'il put aussitôt subvenir à ses besoins grâce à son talent de violoniste, confirmé dès 1729. Élève de De Matteis et de Gaetano Greco, il semble avoir achevé ses études avec Vinci et avec Francesco Durante, et les avoir couronnées avec l'exécution d'un drame sacré (La Conversione di San Guglielmo d'Aquitania, contenant des scènes comiques) et avec l'oratorio La Morte di San Giuseppe. Il affronta sans succès le véritable public au San Bartolomeo avec Salustia (1732), puis triompha la même année aux Fiorentini avec une comédie en 3 actes en dialecte napolitain due à G. A. Federico, Lo Frate'nnamurato. En 1733, l'opera seria Il Prigonier superbo contenait l'intermezzo La Serva padrona qui, repris isolément dès 1738, ne devait plus jamais quitter l'affiche. De même, Livietta e Tracollo fut détaché de l'opera seria Adriano in Siria (1734), sur un poème de Métastase. Ce dernier lui fournit encore une Olimpiade, donnée à Rome en 1735. Dès 1732, Pergolesi avait occupé des fonctions de maître de chapelle à Naples, cependant que Rome le réclamait souvent. En 1735 se situe la légende de son amour, partagé mais contrarié, avec Maria Spinelli, d'origine princière. Miné par une tuberculose déjà ancienne, il se retira au couvent des Capucins de Puozzoli, où il acheva son Stabat Mater et mourut à vingt-six ans.
La vie trop brève de Pergolèse est encore très mal connue, et la fortune extraordinaire de sa Serva padrona, qui, malgré sa valeur, n'est pas sa plus grande œuvre, devait conduire maints éditeurs à publier sous son nom d'innombrables ouvrages de Hasse, Vinci, Logroscino, etc. Des ariettes célèbres, comme Se tu m'ami et Tre giorni son che Nina, sont peut-être apocryphes, et il en va de même de la plupart de la musique instrumentale qui lui fut attribuée : on ne peut en retenir avec certitude que 1 ou 2 concertos et moins de 10 sonates. Les 6 Concerti Armonici, qui circulèrent sous son nom puis sous celui de Carlo Ricciotti, ont été attribués récemment (1980) à un mystérieux Hollandais, Unico Graf Van Wassenaer (1692-1766). Une meilleure connaissance de Durante, de Leo et même de Hasse permettra un jour de mieux situer Pergolèse, dont la place apparaît néanmoins exceptionnelle en son temps. Il se montra traditionnel dans l'opera seria, où son écriture vocale reste surchargée de tournures baroques, déjà reniées par Alessandro Scarlatti, mais son orchestre y est riche et original. Plus heureux dans le domaine léger, il y fit preuve d'une inspiration mélodique expressive et tendre, due à la grâce inhabituelle de courtes formules peu développées. Ses succès posthumes en la matière (La Serva padrona fut à l'origine de la Querelle des bouffons) le firent passer à tort pour l'inventeur de l'opera buffa et de l'intermezzo. Mais c'est peut-être sa musique religieuse et ses cantates qui révèlent le mieux son génie. Les 2 ou 3 messes qui lui reviennent avec certitude, ses Salve Regina et surtout son Stabat Mater annoncent parfois Haydn, bien qu'antérieurs aux grandes partitions de Haendel (mais il ne faut pas oublier que Pergolèse était un contemporain de Gluck et de Carl Philipp Emanuel Bach). La mort prématurée de Pergolèse contribua à entretenir sa légende, mais il reste un des plus grands représentants de l'école napolitaine du xviiie siècle.

Sa vie

Son nom lui vient de la ville de Pergola, d’où sa famille était originaire. Enfant très doué, il est envoyé dès l’âge de douze ans au célèbre conservatoire des Poveri di Gesù Cristo à Naples où il est l’élève de professeurs réputés et exigeants dont Francesco Durante. Il y reçoit une solide formation musicale centrée sur l’apprentissage de la beauté et des difficultés de l’opéra napolitain et de la polyphonie religieuse.
La famille des Draghi était originaire de la ville de Pergola ; c'est pourquoi son plus illustre rejeton, né à Jesi dans la Marche, fut connu sous le patronyme de Pergolesi, après avoir quelque temps porté celui de sa ville natale... Jean-Baptiste Pergolèse était de santé délicate dès sa naissance ; le dessinateur Leone Ghezzi, auquel on doit une savoureuse caricature du jeune maître, rapporte qu'il boitait en raison d'une très grave affection ; on sait aussi qu'il fut le seul des quatre enfants de ses parents à survivre.

Après les premiers éléments d'éducation musicale reçus du violoniste Francesco Mondini et du maître de chapelle de la cathédrale de Jesi, Francesco Santi, il fut admis vers 1722 ou 1723 au célèbre conservatoire napolitain « dei Poveri di Gesù Cristo », probablement grâce à un marquis mécène de Jesi, C. M. Pianetti. Parmi les maîtres qui le formèrent, il faut relever les noms de Gaetano Greco, Leonardo Vinci et Francesco Durante.
Pergolèse avait vingt et un ans lorsqu'il termina ses études au conservatoire et fit présenter comme une sorte de « chef-d'œuvre », au sens artisanal du mot, l'oratorio La Conversione di San Guglielmo d'Aquitania dans la cour du cloître S. Agnello : il révéla subitement un don d'invention mélodique tout à fait exceptionnel et déjà cette capacité de caractériser en quelques traits une situation qui est sans doute l'une des qualités principales des compositeurs lyriques authentiques. Le succès fut tel qu'il reçut immédiatement la commande d'un opéra pour la saison qui commençait au théâtre San Bartolemeo ; cette Salustia est évidemment influencée par son maître Vinci, mais on y perçoit déjà tout ce qui fera le succès de ses partitions bouffes à venir.
À la fin de cette année 1732, qui vit la présentation des deux premiers opéras de Pergolèse sur les scènes napolitaines, la ville fut secouée par un violent tremblement de terre, et des services religieux solennels de supplication et de pénitence eurent lieu dans les principales églises. C'est à cette occasion que Pergolèse composa une messe solennelle à dix voix, double chœur, deux orchestres et deux orgues ainsi que les vêpres solennelles à cinq voix, dont le Confitebor tibi, Domine, particulièrement remarquable par ses richesses harmoniques et la structure originale des soli avec chœurs « en pédale ».
Dès lors, la carrière du musicien était assurée. Il travailla pour l'impératrice d'Autriche, pour Charles III de Bourbon, pour les rois d'Espagne et même directement pour la cour impériale à Vienne. En 1734, il était devenu l'adjoint du maître de chapelle municipal de Naples, Domenico Sarri ; il était le musicien attitré de la famille des Duchi Maddaloni et semble avoir joui très rapidement d'une considération dépassant largement sa patrie. Le président De Brosses parle de lui, dès 1739, comme de son « auteur d'affection », ce qui montre bien que sa gloire ne date pas, comme on l'écrit trop fréquemment, de la fameuse représentation de la Serva padrona à Paris, le 1er août 1752, qui déclencha la « querelle des bouffons ».
Pour les noces fastueuses d'un alchimiste princier, dans la province de Foggia, en décembre 1735, Pergolèse devait composer deux partitions ; la seconde a été achevée par Nicola Sabatini parce que le musicien était tombé malade. Le 19 août précédent, Pergolèse avait présenté la plaisanterie musicale Coi Cappucini di Pozzuoli, et la partition autographe de cette œuvre mentionne qu'il est mort dans ce monastère. Il paraît bien aussi que c'est dans le monastère de la baie qu'il acheva, quelques jours avant sa mort, le bouleversant Stabat Mater.
Il n'existe encore aucun catalogue indiscutable de l'œuvre de Pergolèse ; dans la liste qui peut être actuellement établie, les œuvres incertaines ou faussement attribuées sont beaucoup plus nombreuses que les partitions certainement authentiques, ce qui prouve la grande gloire qui entourait le compositeur de son vivant ou au lendemain de sa mort. Parmi les œuvres le plus couramment attribuées par erreur à Pergolèse, il y a les six concertos pour cordes publiés par Ricciotti à Amsterdam. Les œuvres instrumentales certaines comportent un concerto pour violon, des sonates pour clavier, une sonate pour violoncelle et des pièces pour orgue ; leur caractère commun est la qualité de l'invention mélodique et une conception nettement « progressiste », dans le style de l'école de Mannheim et de Jean-Chrétien Bach.
Son chef d'œuvre de fin d'étude au conservatoire, la La conversione e morte di San Guglielmo d'Acquittana, donnée en 1731, le rend célèbre. Sa jeune renommée lui fait recevoir immédiatement la commande de son premier opéra pour la saison du Theatro San Bartolomeo qui commence alors : Salustia. Il est joué en hiver de la même année et connaît un grand succès. Il en va de même l’année suivante pour son Frate ’innamorato (Le Frère amoureux). En 1732, il devient maître de chapelle du prince Ferdinando Colonna Stigliano, écuyer du vice-roi de Naples.

Pergolèse écrit aussi des œuvres religieuses. Il compose ainsi, pour la ville de Naples qui vient d’être victime d’un violent séisme en 1732, sa grande Messe solennelle à dix voix, pour double chœur, deux orchestres et deux orgues ; ainsi que des Vêpres solennelles à cinq voix. Ces allers et retours entre la musique profane et la musique sacrée sont alors fréquents pour les compositeurs de l’époque ; les compositeurs italiens font en effet jouer leurs œuvres profanes et religieuses pour un même public et avec le soutien des mêmes mécènes ; ils adaptent ainsi régulièrement leurs œuvres profanes en œuvres religieuse ou l’inverse, ce qui crée une proximité entre elles.
Le jeune compositeur compose ensuite plusieurs opéras et autant d’intermezzi. En effet, ces intermèdes dans le goût napolitain sont de petites farces fort en vogue jouées pendant les entractes des operas serias pour distraire le public. Il fait jouer ainsi en 1733 La serva padrona Intermezzo per musica (La Servante maîtresse), pendant les entractes de son opéra principal, Il Prigionier superbo. Cet intermède deviendra une œuvre autonome qui connaîtra un succès exceptionnel tout comme Livietta e Tracollo, joué en 1734, qui connaît également une carrière indépendante de son opéra principal.
En 1735, la santé du jeune musicien commence à décliner, et l’oblige à se retirer au début de l’année suivante au monastère des Capucins de Pozzuoli, près de Naples. Il écrit pour les bons Pères Coi Cappuccini di Pozzuoli, et c’est vraisemblablement dans leur monastère que Pergolèse compose son Salve Regina et son célèbre Stabat Mater qui lui avait été commandé par son mécène, le duc de Maddaloni. Atteint de la tuberculose, Pergolèse meurt en 1736, à l’âge de 26 ans.

Une Å“uvre lyrique

L'essentiel de l'œuvre de Pergolèse est néanmoins vocal. Parmi ses grands opéras, il faut citer Il Prigionier superbo (1733) contenant le fameux intermezzo, La Serva Padrona (La Servante maîtresse), Adriano in Siria (1736) – l'intermezzo Livietta e Tracollo en fait partie, plus connu sous le titre ultérieur de La Contadina astuta – et surtout L'Olimpiade (1735), qui n'a pas dû faire l'unanimité lors de sa présentation, car si le président De Brosses parle des « applaudissements que lui attira l'excellent opéra L'Olimpiade », André Grétry parle de tomates lancées au compositeur. Cela se comprend fort bien, car cette œuvre occupe une place unique dans l'art lyrique du XVIIIe siècle : Pergolèse y a réussi, probablement en vertu des contraintes imposées par une distribution de second plan, des mélodies d'une simplicité et d'une vérité évoquant le lied et les plus belles inspirations de Mozart, ce qui devait désorienter les spectateurs habituels de l'opera seria de son époque.
Les comédies musicales et les nombreuses arias sont moins importantes ; il faut retenir pourtant Lo Frate 'nnamorato (1732), dont le succès justifia plusieurs arrangements successifs du compositeur.
En musique sacrée, les deux grandes messes (en ré et en fa), les psaumes des vêpres mentionnées plus haut, un admirable Laudate pueri, qui date probablement de la fin de sa vie, comme l'un des motets à la Vierge, Salve Regina, comptent parmi les chefs-d'œuvre de la musique d'église concertante à l'orée de l'ère classique. Les qualités éminentes de ces œuvres se trouvent concentrées dans le célèbre Stabat Mater en fa mineur pour deux voix de femmes, orchestre à cordes et orgue : une extraordinaire perfection formelle de la ligne mélodique au service d'un sentiment particulièrement intense, toujours inspiré par le texte, et qui n'est pas sans rappeler la spiritualité la plus « humaine » du Moyen Âge, symbolisée par les écrits de Bernard de Clairvaux.

Postérité

Malgré sa courte vie, la carrière de Pergolèse a été active — son œuvre comporte entre autres dix operas serias ou intermezzi — mais elle n’a duré que six années et ne suscita, du vivant du compositeur, qu’un intérêt modeste. Mais, comme l’indique l’historien et voyageur Charles Burney : « … dès l’instant où sa mort fut connue, toute l’Italie manifesta le vif désir d’entendre et de posséder ses œuvres ». En effet, le mythe qui est né dans toute l’Europe autour de sa vie et de son œuvre après sa disparition représente un phénomène exceptionnel dans l’histoire de la musique. Mozart connaîtra après sa mort un phénomène similaire. Ainsi, plus de trois cents numéros d’opus lui ont été attribués dont seulement une trentaine a été reconnue par la critique moderne comme étant réellement de lui, ce phénomène témoigne de la réputation du compositeur.
Plusieurs années après la disparition de Pergolèse, la représentation à Paris, le 1er août 1752, de La Serva padrona par une troupe d’opéra comique italien déclencha la fameuse « Querelle des Bouffons » opposant les défenseurs de la musique française « ramistes » (coin du Roi) et les « rousseauistes » (coin de la Reine), partisans d’« italianiser » l’opéra français. Pour Jean-Jacques Rousseau justement, la « fraîcheur » et la « grâce » de sa musique, était l’éclatante démonstration de la supériorité de l’opéra italien sur la tragédie lyrique française. Le compositeur français André Grétry quant à lui, déclara : « Pergolèse naquit, et la vérité fut connue ! ».
Dans son ballet Pulcinella, écrit en 1919, Igor Stravinski s’est inspiré de certaines sonates qui passaient alors pour être de Pergolèse, mais qui, depuis 1980, sont attribuées à Domenico Gallo.
Le romancier de science fiction Robert Silverberg lui a consacré une nouvelle intitulée Gianni1 en 1982 dans laquelle il imagine que le compositeur est récupéré à son époque et transporté dans le Los Angeles du xxie siècle, où il meurt très précocement des conséquences d'une vie dissolue …

Å’uvres

Å’uvres instrumentales
Coi Cappuccini di Pozzuoli
Å’uvres lyriques
Conversione di San Guglielmo d'Acquittana (opera seria) (1731)
Salustia (opera seria) (1731-1732): Sallustia, épouse d'Alexandre sévère, est calomniée par sa belle-mère, la jalouse Julie. Celle-ci tente de le convaincre de la répudier mais le père de Sallustia, Adrien, tente de tuer Julie. Condamné à être jeté aux fauves, il parvient à tuer le léopard qui devait le dévorer. Julie lui pardonne et les époux se réunissent.
Lo Frate 'nnamorato (opera buffa) (1732)
Il Prigionier superbo (opera seria) (1733)
La serva padrona (intermezzi) (1733)
Adriano in Siria (opera seria) (1734)
L'Olimpìade (opera seria) (1735)
Livietta e Tracollo (intermezzi)
Å’uvres religieuses
Messe solennelle à dix voix
Vêpres solennelles à cinq voix
Salve Regina
Stabat Mater


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Posté le : 04/01/2015 15:34
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Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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