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César Antonovitch Cui
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Le 18 janvier 1835 naît César Antonovitch Cui en russe

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: Це́зарь Анто́нович Кюи́, à Wilna aujourd'hui Vilnius, en russe : Це́зарь Анто́нович Кюи́, compositeur russe, mort, à 83 ans le 26 mars 1918 à Pétrograd aujourd'hui Saint-Pétersbourg, il Collabore avec le Groupe des Cinq son maître est Stanisław Moniuszko
Ses Œuvres principales sont "Le Prisonnier du Caucase ", " opéra ". Il est notamment connu pour avoir appartenu au Groupe des Cinq, un groupe de musiciens dont l’objectif est de produire de la musique typiquement russe. Il fut également un critique musical très influent.

Fils d'un jeune officier de la Grande Armée, Antoine Cui, qui, lors de la retraite de Russie, resta à Vilnius Vilna où il épousa une jeune Lituanienne qui lui donna de nombreux enfants et, en particulier, trois garçons martialement baptisés César, Alexandre et Napoléon. La vie de l'aîné, César, fut partagée entre la composition musicale et ses cours à l'Académie du génie de Saint-Pétersbourg où il accéda au grade de général. Sarcastiquement, certains contemporains disaient de lui : C'est le plus musicien de nos ingénieurs militaires, et le meilleur ingénieur parmi nos musiciens !
Sa personnalité s'est imposée beaucoup moins que celle des autres membres du groupe des Cinq. Il avait du talent à défaut de génie !, un talent aimable de joli miniaturiste de bon goût. Sa musique, qui n'offre rien de spécifiquement russe, dénote à la fois l'aisance et la réflexion. Sans doute eut-il tort de composer dix opéras, grands ou petits, car il ne possédait pas le souffle suffisant. On lui doit par ailleurs de très nombreuses mélodies sur des textes russes, français ou polonais, ainsi qu'une multitude de pièces pour le piano.

En Bref

Français par son père, un officier napoléonien demeuré en Russie après la retraite de 1812, il fit des études d'ingénieur militaire et enseigna toute sa vie à l'Académie du génie de Saint-Pétersbourg. C'était un spécialiste des fortifications Traité de la fortification des camps, Abrégé de l'histoire de la fortification. Il serait probablement resté un amateur il composa très jeune à la manière de Chopin et reçut des leçons de Moniusko, s'il n'avait rencontré en 1856 Balakirev, puis Dargomyjski. Son talent littéraire, son goût de polémiste lui firent jouer un rôle historique de tout premier plan dans la lutte pour le triomphe des idées du groupe des Cinq. De 1864 à 1868, il écrivit, en effet, dans la Revue et gazette musicale, des articles parfois jugés excessifs et violents. Il y défendait avec acharnement ses amis sans, toutefois, leur ménager ses critiques. Tout en rendant justice aux maîtres du passé, il estimait que la vraie musique avait pris naissance avec Beethoven, mais il critiqua vivement Wagner. Publiés en français à Paris, en 1880, ces articles constituent en quelque sorte la première histoire russe de la musique russe. Ce recueil fut adressé à la comtesse belge de Mercy-Argenteau en 1883, après que cette dernière découvrit la musique russe grâce à son compatriote le musicien Jadoul. Ainsi débuta une longue amitié qui s'employa à faire connaître les Cinq. Cui vint en personne recevoir l'accueil triomphal du public pour la représentation du Prisonnier du Caucase par l'opéra de Liège Noël 1885.
Défenseur des idées du groupe des Cinq, Cui était-il un compositeur représentatif de leurs tendances musicales ? Il est très difficile de l'admettre. En effet, compositeur fécond, il ne fut jamais heureusement inspiré par les thèmes populaires de son pays. Certes, son activité musicale s'était d'abord portée sur le genre lyrique 10 opéras, mais il ne s'inspira que rarement de sujets russes, exception faite du Prisonnier du Caucase 1857, actes I et III ; 1881-82, acte II ; 1re représentation à Saint-Pétersbourg, 16 févr. 1883, du Festin pendant la peste 1900, 1re représentation 1901 où il appliquait timidement les procédés chers à Dargomyjski, de la Fille du Capitaine 1909, 1re représentation Saint-Pétersbourg, 1911, autant d'œuvres inspirées de Pouchkine. Ses sujets étaient plus souvent empruntés aux écrivains français, Hugo Angelo, 1re représentation Saint-Pétersbourg, 1876, Richepin le Flibustier, 1888-89 ; 1re représentation Paris, Opéra-Comique, 1894. De même pour ses mélodies choisissait-il plus volontiers Hugo ou Coppée.
Sur le plan musical, ses origines françaises se retrouvent aussi dans l'imitation du style d'Auber, mais les traces de son premier amour, l'opéra italien, sont sensibles dans le découpage général et les mélodies-cantilènes. Il aimait les grandes toiles lyriques sans se rendre compte qu'il manquait de souffle et de puissance pour les mener à bonne fin et que ses sujets, mélodramatiques, s'y prêtaient mal. En revanche, Cui était un miniaturiste-né. L'influence de Schumann est sensible dans ses œuvres instrumentales, celle de Dargomyjski dans ses romances, plutôt faites pour être dites que chantées ; elles se moulent sur le rythme du vers ou de la phrase ; il y a chez lui une aptitude à saisir l'union du texte et de la musique. Fidèle aux désirs de Dargomyjski, Cui acheva son Convive de pierre et, en 1916, révisa, puis termina la Foire de Sorotchinski de Moussorgski. Enfin, il collabora avec Balakirev, Moussorgski et Rimski-Korsakov à l'opéra-ballet Mlada..

Sa vie

Cesarius-Benjaminus, tel que son nom est écrit sur le registre de baptême catholique Cui naît à Wilna, dans le gouvernement de Wilna, aujourd'hui en Lituanie, le 6 juin 1835. Il est le cadet de cinq enfants. Son père, un Français ayant servi dans l’armée napoléonienne lors de la campagne de Russie, s’est installé à Wilna par la suite, et y avait épousé une femme qui lui donne cinq enfants, dont César.

César Cui grandit au carrefour de plusieurs cultures, et apprend le français, le russe, le polonais, et le lituanien. En même temps, il pratique le piano avec sa sœur, et compose déjà de petites pièces à l’âge de quatorze ans. Quelques mois plus tard, il suit des cours de théorie musicale avec le compositeur polonais Stanisław Moniuszko qui réside alors à Wilna. Avant même de finir le lycée, il est envoyé à Saint-Pétersbourg pour préparer l’entrée de l’École supérieure du Génie civil, et y parvient en 1851 à l’âge de 16 ans. Il est diplômé de l’Académie en 1855, et, après des études avancées à l’Académie du génie Nicolas, il commence sa carrière militaire en tant qu’instructeur, et enseigne l’art des fortifications. Il compte au nombre de ses élèves des membres de la famille impériale, dont le futur empereur de Russie Nicolas II. Dans le même temps, une rencontre importante sur le plan musical avec le compositeur Mili Balakirev en 1856 l’influence profondément.

Dès lors, il compose beaucoup, et fait représenter ses œuvres pour la première fois en 1859 sous la direction du compositeur Anton Rubinstein qui dirige le Scherzo op.1 de Cui. Cette œuvre reflète la vie privée de Cui : en effet, en 1858, il épouse une élève du compositeur russe Alexandre Dargomyjski, nommée Malvina Rafaïlovna Bamberg, et lui compose ce scherzo, qui utilise en guise de thème certaines des lettres de Bamberg. Dix ans plus tard, Cui fait représenter pour la première fois l’un de ses opéras. Il s’agit de William Ratcliff, fondé sur la tragédie de Heinrich Heine, mais c’est un échec. De même que plusieurs de ses opéras, comme le Flibustier 1894, le seul de ses opéras à utiliser un texte français, de Jean Richepin. En revanche, l’opéra-comique Le Fils du mandarin, en un acte, a plus de succès.

Il entretient une relation d’estime réciproque pendant toutes ces années avec Franz Liszt qui pense le plus grand bien des œuvres du compositeur russe. La Tarentelle pour orchestre op.12 constituera d’ailleurs la base de la dernière transcription pour piano de Liszt 1885.
En 1883, César Cui poursuit son activité de musicien en prenant des responsabilités dans le comité de sélection des opéras du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, mais il décide de quitter le comité en même temps que Rimsky-Korsakov, les deux compositeurs protestant contre le refus des directeurs de faire représenter La Khovanchtchina de Moussorgsky. Il conserve néanmoins le poste de directeur de la section de Saint-Pétersbourg de la Société russe de musique de 1896 à 1904. Cui obtient le soutien de Maria Kerzina et de son mari qui ont fondé en 1896 le Cercle des amis de la musique, et qui octroient dès 1898 une place importante aux œuvres de Cui dans les concerts qu’ils organisent. Il ne s’agit pas là du premier soutien puisque quelques années auparavant, Cui a aussi bénéficié du soutien en Belgique de la comtesse de Mercy-Argenteau qui favorise la représentation des œuvres du compositeur dans son pays.

Une reconnaissance musicale officielle suit petit à petit ces initiatives privées : après la représentation du Flibustier à Paris, Cui se voit remettre la Grand Croix de la Légion d'honneur. Il devient membre de l’Académie Royale de Belgique d’Art et Littérature en 1896. En 1909 et 1910, on célèbre par des fêtes le cinquantième anniversaire des premières compositions de Cui.
Quelques années plus tard, en 1916, le compositeur devient aveugle, victime d’une maladie, mais continue à composer des pièces en les dictant.

Il meurt d’une apoplexie cérébrale, le 13 mars 1918, et est enterré aux côtés de sa femme dans le cimetière Smolensk pour les non-orthodoxes à Saint-Pétersbourg. En 1939, son corps est déplacé pour être enterré au Cimetière Tikhvine de Saint-Pétersbourg, aux côtés des autres membres du Groupe des Cinq.

Sans dire qu'il était de nature faible, il ne laisse pas réellement de trace originale dans l'histoire de la musique russe, dont ses compositions ne se réclament d'ailleurs pas. Il écrivit dix opéras, de l'avis de ses contemporains sans beaucoup d'inspiration, une grande quantité de mélodies, et des pièces pour piano. L'ensemble est assez réfléchi, sans remous, bien conçu, mais n'attira jamais vraiment l'attention.

L'œuvre musicale

César Cui a composé de nombreuses pièces, dans pratiquement tous les genres de musiques, à l’exception notable de la symphonie. Cui a notamment écrit nombre de chants en russe, français, polonais, et allemand, dont des duos. De nombreuses pièces pour piano et de musique de chambre, dont trois quatuors à cordes, figurent au catalogue du compositeur. Les opéras y occupent également une place importante, puisqu’il en a composés quinze. Le premier opéra du compositeur est Le prisonnier du Caucase, sur un livret inspiré par Pouchkine. Mais le plus connu reste William Ratcliff, inspiré par la pièce de Heine, qui est représenté pour la première fois le 14 février 1869 au Théâtre Mariinsky, sous la direction d’Eduard Napravnik. Cet opéra est bien accueilli par le Groupe des Cinq, mais peine à atteindre une vraie reconnaissance publique, même s’il s’agit là du premier opéra du Groupe des Cinq à être représenté.
On note également que les conflits mondiaux ont beaucoup influencé Cui : les périodes de la Guerre russo-japonaise de 1904-1905 et de la Première Guerre Mondiale ont vu naître nombre de chants et de marches militaires. Le compositeur a également écrit de la musique religieuse : trois Psaumes, quelques Ave Maria, et une version du Magnificat.
Plus tard dans sa vie, Cui s’est intéressé à la musique pour enfants, et a écrit des opéras entièrement dédiés aux enfants qui y incarnent les rôles. Le compositeur a également écrit plusieurs chansons pour les plus jeunes.

La deuxième carrière : critique musical

Comme critique musical, Cui a été aussi très prolifique, puisqu’il a écrit presque huit cents articles entre 1864 et 1918 dans divers journaux en Russie, et en Europe. Il couvre les concerts, les récitals, les nouvelles compositions, et la vie musicale en général. De nombreux articles traitent d’opéras. Dans les premières années de son activité de critique musical, il signe par trois étoiles à la fin des articles, car, étant militaire, il ne peut pas se permettre de signer de son vrai nom. Cependant, dans le milieu musical de Saint-Pétersbourg, on comprend vite de qui il s’agit.
Il émet des avis parfois très tranchés dans ses papiers, dénigrant tout ce qui s’est fait avant Beethoven, et valorisant énormément les œuvres russes, notamment celles du groupe des Cinq qui, pourtant, ne sont pas exempts des critiques de Cui lorsque ce dernier, comme pour la première de Boris Godounov, n’apprécie pas l’œuvre. En ce qui concerne les compositeurs occidentaux, Cui considère les œuvres de Berlioz et de Liszt comme progressives. Il admire les aspirations de Wagner concernant le drame musical, mais n’est pas d’accord avec les moyens d’y arriver, critiquant notamment le principe du leitmotiv.

Œuvre

Ivan Yerchov dans le rôle de Charles VII à la première du Sarrazin 2 novembre 1899, Mariinsky
Tombe de Cui au cimetière Tikhvine de la laure Saint-Alexandre-Nevski de Saint-Pétersbourg

Œuvre orchestrale

Suite no 1 op.20 Suite miniature 1882
Suite no 2 op.38 1887
Suite no 3 op.43 In Modo populari 1890
Suite concertante op.25 pour violon et orchestre 1884
Trois scherzi op.82 1910

Opéras

Le Prisonnier du caucase 1857-58, révisé en 1881-82
Le Fils du mandarin 1859
William Ratcliff 1861-1868 adapté de la tragédie d'Heinrich Heine.
Angelo 1871-1875
Le Flibustier 1888-1889 à partir d'un texte français de Jean Richepin.
Le Sarrazin 1899
Mademoiselle Fifi, opéra en un acte d'après Guy de Maupassant 1900
Mateo Falcone 1906
La Fille du capitaine 1907-1909
Le Petit chaperon rouge, opéra pour enfants 1911
Le Chat botté, opéra pour enfants 1913

Musique vocale

Cantate pour le tricentenaire de la dynastie des Romanov, op.89 1913
Chœurs a capella
Musique chorale spirituelle
Environ 350 chants et lieder, dont plus de 50 pour enfants

Musique de chambre Piano

Sonatine op.106 1916
À Argenteau, 9 pièces op.40 1887
25 préludes op.64 1903
Thèmes et variations op.61 1901
Morceaux pour piano à quatre mains
Nombreux petits morceaux valses, mazurkas, etc...


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Posté le : 17/01/2015 16:09
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A bord de ce cahier volant
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Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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