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Michael Praetorius
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Le 15 février 1571 naît Michael Praetorius

à Creuzburg compositeur et théoricien de la musique allemand, mort à 50 ans, Wolfenbüttel le 15 février 1621. Ses Œuvres principales sont Syntagma musicum, Terpsichore musarum.

En bref

Fils d'un pasteur luthérien, né à Kreuzberg Thuringe, Praetorius fait ses études à Francfort-sur-l'Oder et, après avoir débuté comme maître de chapelle à Lüneburg, devient organiste, maître de chapelle et secrétaire du duc de Brunswick à Wolfenbüttel. À la mort du duc, ses liens avec la cour se relâchent : jouissant d'une très grande célébrité, Praetorius est sollicité par les principales cours luthériennes d'Allemagne, et séjourne quelque temps à Dresde, chez l'électeur de Saxe Johann Georg, où il rencontre le jeune Heinrich Schütz. Il meurt, riche et honoré, en laissant par testament tous ses biens aux pauvres, à Wolfenbüttel. Sa production est considérable, 1 244 motets dans le seul recueil des Musae Sioniae, et imprégnée d'esprit luthérien. Parti du grand style choral de Lassus, aboutissement de la tradition franco-flamande, il découvre le style nouveau originaire d'Italie, c'est-à-dire la somptueuse écriture polychorale des Vénitiens, dont s'était déjà préoccupé son prédécesseur allemand immédiat Hans Leo Hassler, et les concerts vocaux avec voix solistes, chœurs et instruments, qu'il fut au contraire le premier, quelques années avant Schütz, à introduire en Allemagne. Cet italianisme adapté aux exigences du culte luthérien se manifeste surtout dans son dernier recueil, Polyhymnia Caduceatrix et Panegyrica, paru en 1619. Praetorius est également l'auteur de danses, Danses de Terpsichore, et du Syntagma musicum, véritable encyclopédie en quatre volumes, dont le dernier inachevé traitant en détail des genres musicaux pratiqués depuis l'Antiquité, des instruments, des formes et de la pratique musicales du début du XVIIe siècle.

Sa vie

Michael Praetorius est né à Creuzburg an der Werra, en Thuringe, dans le centre de l'Allemagne, le 15 février 1571. Son père est pasteur luthérien. Il suit des études à l'université de Francfort-sur-l'Oder. Puis il devient organiste, Kapellmeister et secrétaire du duc Henri-Jules de Brunswick-Wolfenbüttel, après avoir commencé en tant que Maître de chapelle Kapellmeister à Lüneburg.
Praetorius est considéré comme l'un des meilleurs compositeurs luthériens, et il a laissé une œuvre très importante. Pour la seule musique religieuse, il laisse plus de mille pièces vocales et instrumentales. De plus, Praetorius transcrivit de nombreuses œuvres dites populaires qui provenaient du folklore allemand depuis des siècles.

Il fut largement inspiré par la musique italienne, plus particulièrement l'école vénitienne. C'est d'ailleurs à ce courant qu'il emprunta la forme du grand motet à double chœur avec accompagnement de cuivres qu'il employa régulièrement pendant sa carrière.
Mais il est également célèbre pour avoir écrit une remarquable encyclopédie, le Syntagma musicum, un traité de musique qui traite très précisément des genres musicaux utilisés depuis l'Antiquité, ainsi que des instruments de musique, étude quasi exhaustive qui est encore aujourd'hui d'un intérêt considérable. Son œuvre et son style unique se transmit également à travers les centaines d'élèves qu'il forma à l'orgue et au chant au courant de sa vie.

Esprit encyclopédique, il étudia la musique, la philosophie et la théologie, principalement à Francfort-sur-l'Oder, où il fut organiste. On le retrouve ensuite à Gröningen et à Wolfenbüttel, où il se fixa dès 1593 et où il demeura jusqu'à sa mort, tout en remplissant diverses fonctions : maître de chapelle de la Cour à Wolfenbüttel, conseiller de la maison de Saxe et maître de chapelle de 1613 à 1616 à Dresde, conseiller à Sandershausen, à Kassel, à Leipzig et à Nuremberg, sans jamais occuper de poste stable pendant longtemps.
Il contribua à la fondation, en 1618, de la Concert music de la cathédrale de Magdebourg, avec Scheidt et Schütz.
Ses œuvres musicales sont très nombreuses et ont été presque toutes publiées de son vivant ; il en a donné lui-même la liste à la fin de son traité Syntagma musicum.
Ce sont principalement, pour la musique religieuse, les motets, les hymnes et les psaumes contenus dans les 9 volumes des Musae sioniæ, de 2 à 12 voix ; 1605-1610, les Motectae et psalmi, de 4 à 16 voix ; 1607, la Missodia sionia, de 5 à 8 voix ; 1611, l'Hymnodia sionia, de 5 à 8 voix ; 1611, la Kleine und Grosse Litaney, de 5 à 8 voix ; 1613, la Polyhymnia caduceatrix et panegyrica de 1 à 21 voix, avec basse continue ; 1619 et la Polyhymnia exercicatrix, de 2 à 8 voix, avec basse continue ; 1619 ; et, pour la musique profane, 9 volumes portant le titre général de Musa aonia et composés de Terpsichore, 2 vol., Calliope, 2 vol., Thalia, 2 vol., Erato 1 vol., Diana Teutonica, 1 vol. et Das Regensburgische Echo, l'Écho de Ratisbonne, 1 vol. ; ces recueils contiennent des danses et des chansons polyphoniques.
Le trait dominant qui caractérise les œuvres de Praetorius réside dans l'enrichissement qu'il a apporté au style musical pratiqué dans l'Allemagne du Centre de son temps par l'adjonction de plus en plus marquée d'éléments de langage empruntés à la musique italienne qu'il a beaucoup étudiée.
Ses premières œuvres font encore appel à la polychoralité, plusieurs chœurs à plusieurs voix étant réunis, et, sur le plan de la forme, au motet fondé sur le choral harmonisé.
Mais, rapidement, il fait évoluer ces formes anciennes et rigides en les marquant de la souplesse expressive du madrigal italien, puis en leur ajoutant des parties instrumentales qui contribuent, avec l'ornementation des parties chantées, à enrichir la polyphonie de sonorités nouvelles et plus variées. Cette évolution le mène à concevoir une véritable basse continue instrumentale, qui apparaît très nettement dans ses dernières œuvres, les recueils de Polyhymnia de 1619.
Ainsi, en une époque de complète transformation du langage musical, Praetorius contribue puissamment, en Allemagne, à faire passer la polyphonie chorale héritée du xvie siècle à la musique baroque qui va se développer au xviie siècle.
À son actif, il faut également relever un nouveau mode de traitement du choral, dont la mélodie se voit accompagnée de voix polyphoniques empruntant leurs lignes à des motifs issus du thème même, selon une technique dont se souviendra J.-S. Bach.
Mais Praetorius eut également une profonde influence par ses écrits, dans lesquels il fit la synthèse des très nombreuses connaissances qu'il avait acquises. On connaît de lui un Traité de l'orgue, resté manuscrit ; mais son principal ouvrage est la grande somme des 3 tomes du Syntagma musicum, Traité de la musique, publié à Wolfenbüttel de 1614 à 1620.
Écrit en latin et en allemand, il traite, dans son premier tome, de l'ancienne musique religieuse et des différentes musiques liturgiques connues, juive, grecque, égyptienne, latine, jusqu'aux formes pratiquées en Allemagne, ainsi que des musiques profanes anciennes, des compositeurs et des théoriciens. Le deuxième volume, intitulé Organographia, est un magistral traité d'organologie : nomenclature et description de tous les instruments connus, du passé et du présent, et de leur facture. Enfin, le troisième volume est consacré à la théorie de la musique : notation, solmisation, rythme, contrepoint.

Michael Praetorius s'éteint à Wolfenbüttel, à l'âge exact de 50 ans, le 15 février de l'année 1621.

Å’uvres

Il laisse des milliers d'œuvres derrière lui, parmi lesquelles 16 volumes de Musæ Sioniæ plus de 1200 motets, 15 volumes de Polyhymnia, 9 volumes de Musa Aonia profanes, des pièces instrumentales, des danses Terpsichore musarum, 1612 et le fameux Syntagma musicum.

Enregistrements

Terpsichore musarum, Ricercar Consort, direction François Fernandez, Label Ricercar RIC 205



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Posté le : 14/02/2015 14:09
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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