| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Découverte de l'île de Pâques 2 [Les Forums - Histoire]

Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Découverte de l'île de Pâques 2
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9499
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 56754
Hors Ligne

Les Européens et l'île de Pâques Voyages de découverte XVII XVIIIe

Le premier Européen qui ait aperçu l'île fut en 1687 le pirate Edward Davis sur le Bachelor’s Delight, alors qu’il contournait les Îles Galápagos en direction du cap Horn. Il aperçut l’île par hasard et crut avoir trouvé le légendaire continent du Sud mais il n'effectua pas de débarquement.
Le nom de l'île est dû au Hollandais Jakob Roggeveen qui y accosta avec trois navires au cours d'une expédition pour le compte de la Société commerciale des Indes occidentales. Il la découvrit en effet le dimanche de Pâques 1722 et l’appela Paasch-Eyland île de Pâques. Un des participants à l'expédition était le Mecklembourgeois Carl Friedrich Behrens dont le rapport publié à Leipzig orienta l’attention de l’Europe vers cette région à peine connue du Pacifique.
L’explorateur suivant fut l’Espagnol Felipe González de Haedo qui avait reçu du vice-roi du Pérou l’ordre d’annexer l’Île Roggeveens pour le compte de la Couronne espagnole. L'expédition de González de Haedo débarqua le 15 novembre 1770. Après une visite rapide et très partielle de l'île, exploration d'une demi-journée dans un seul secteur, et après un contact amical avec une population à structure sociale hiérarchisée, Felipe González de Haedo qui ne pensait pas qu'il s'agisse de l'Île de Roggeveen décida d'annexer cette terre à la Couronne d'Espagne et la nomma Île de San Carlos. Il fit planter plusieurs croix sur la pointe du volcan Poike. Durant les années qui suivirent, l’Espagne ne se soucia que très peu de sa nouvelle possession. Preuve fut faite en cartographie qu'il s'agissait bien de la découverte du Hollandais Roggeveen, donc cette terre lointaine ne pouvait appartenir à l'Espagne.
Au cours de sa deuxième expédition du Pacifique Sud, James Cook visita l'île de Pâques du 13 mars 1774 au 17 mars 1774. Il ne fut pas enthousiasmé par l’île et écrivit dans son livre de bord : Aucune nation ne combattra jamais pour l’honneur d’avoir exploré l’île de Pâques, … il n'y a pas d'autre île dans la mer qui offre moins de rafraîchissements et de commodités pour la navigation que celle-ci. Cependant, son séjour fournit des informations essentielles sur la constitution géologique, la végétation, la population et les statues — qui dans leur majorité avaient déjà été renversées. Nous avons des images témoins de cette époque grâce au naturaliste allemand Reinhold Forster et à son fils Georg Adam Forster, qui participaient à l’expédition Cook. Reinhold Forster a dessiné les premiers croquis des statues moaïs qui, gravés et publiés dans un style alors typiquement romantique, firent sensation dans les salons.
En 1786, le navigateur français La Pérouse débarqua sur l’île de Pâques au cours de sa circumnavigation terrestre, effectuée sur l’ordre du roi Louis XVI. La Pérouse avait l’ordre de dessiner des cartes précises afin de contribuer, avec l’étude des peuples du Pacifique, à la formation du dauphin.

Thèses de l'effondrement écologique et culturel

Une dégradation environnementale liée aux conséquences de la déforestation érosion des sols, sous-alimentation, famine, pénurie de bois et de cordes, guerres civiles : elle aurait mis fin aux us et coutumes de l’île, et notamment au taillage, au transport et à l'érection des statues ;
Une longue période de sécheresse poussant les habitants de l’île à faire appel aux dieux pour que la pluie revienne, ce qui pourrait expliquer la frénésie de construction des moaïs à cette période, de plus en plus nombreux et de plus en plus colossaux. Réalisant que les érections de moais sur les ahus étaient vaines, les habitants se seraient révoltés contre les prêtres et auraient abattu eux-mêmes les idoles, dans le reste de la Polynésie, les ahus servent à vénérer les ancêtres et les dieux, tandis que les unus et les tikis -car les moais sont fondamentalement des tikis de grande taille- ne font que les représenter;
Une prolifération des rats introduits par les Polynésiens, rats qui auraient mangé les noix de coco avant qu'elles ne puissent germer, contribuant ainsi à la disparition des palmiers. Les rats, en s'attaquant aux nids pour manger les œufs et les oisillons, auraient également contribué à l'extinction de la ressource en oiseaux.
Ces thèses, développées entre autres par Jared Diamond, dans son livre intitulé Effondrement, montrent que l’expansion polynésienne a pu entraîner une dégradation importante de l’écosystème, et s’appuie sur des fouilles, palynologie et sur l’archéologie, comme à Henderson Island et ailleurs en Océanie. Par ailleurs Cornelis Bouman, le capitaine de Jakob Roggeveen, écrit dans son livre de bord, …d’ignames, de bananiers et de cocotiers nous n’avons rien vu, ainsi qu’aucun autre arbre ou culture .
Un modèle mathématique a établi que la population n’aurait pas dû dépasser 2 000 habitants pour qu’ils puissent durablement survivre sur l’île sans épuiser la ressource qui leur était indispensable : le palmier.
La population survivante a développé de nouvelles traditions pour préserver les ressources restantes. Dans le culte de Make-make, un l’homme oiseau, en rapanui actuel : Tangata manu du XIVe ‑ XVe siècle au XVIIIe siècle, était désigné chaque année lors d’une cérémonie religieuse où un représentant de chaque clan, choisi par ses chefs, devait plonger dans la mer et nager jusqu’à Motu Nui, un îlot inhabité au sud-ouest de l’île, afin d’en ramener le premier œuf de la saison des sternes noirs manutara ou mahoké. Le premier nageur de retour avec un œuf intronisait le Tangata manu qui veillait à la distribution des ressources de l’île entre les clans pour une année. Si la cérémonie du Tangata manu n’est plus pratiquée au XIXe siècle, en revanche la tradition d’une présidence tournante pour le rôle d’arbitre des ressources perdura jusqu'à la catastrophe démographique et culturelle de 1861.
Quoi qu’il se soit passé auparavant, l’île de Pâques a souffert d’une forte érosion du sol durant les derniers siècles, résultant de la déforestation, et aussi du piétinement par les ovins à partir du XIXe siècle.

Thèses réfutant la théorie de l’effondrement

Dès la sortie de l’ouvrage de Jared Diamond, de nombreux scientifiques réagissent et remettent en cause ses hypothèses très largement diffusées, à cause de son interprétation des résultats des fouilles archéologiques, et des fondements moraux et politiques qui sous-tendent ses hypothèses, relevant, selon ses détracteurs, du néocatastrophisme, voire du déterminisme social.
Déjà en 2005, l’anthropologue anglais Benny Peiser, dans son article intitulé « From Ecocide to Genocide : the Rape of Rapa Nui, De l’écocide au génocide : le viol des Rapa Nui, démontrait l’autosuffisance des autochtones de l’île de Pâques lors de l’arrivée des Européens. Selon Benny Peiser, certains petits arbres, tel le Sophora toromiro, abondaient alors. À l'encontre des affirmations de Cornelis Bouman, Carl Friedrich Behrens, autre officier de Roggeveen, écrit que Les indigènes présentaient des branches de palmiers comme offrandes de paix. Leurs maisons bâties sur pilotis étaient barbouillées de luting et recouvertes de feuilles de palmier. On peut en déduire qu’à cette époque, soit la disparition des palmiers était très récente, soit il restait des bosquets cachés dans les vallons au centre de l’île. De plus, Jakob Roggeveen lui-même rapporte que l’île de Pâques était exceptionnellement fertile, produisant de grandes quantités de bananes, de patates douces et de cannes à sucre. De même, lors du passage de l’expédition française de La Pérouse qui visita l’île en 1786, son jardinier déclara que trois jours de travail par an pourraient subvenir au besoin de la population. D’autre part, l’officier Rollin écrivit : Au lieu de rencontrer des hommes détruits par la famine… je trouvai, au contraire, une population considérable, avec plus de beauté et de grâce que je n’en avais rencontrée sur d’autres îles ; et une terre, qui, avec un labeur infime, fournissait d’excellentes provisions, et une abondance assez suffisante pour la consommation des habitants.
En 2006, puis à nouveau en 2011, l’anthropologue Terry Hunt et l’archéologue Carl Lipo, se basant sur des nouvelles datations estimant l’arrivée des Polynésiens vers 1200, étudièrent les possibles causes multifactorielles du déboisement, rat polynésien, El Niño, brûlis…, réfutant une déforestation complète de l’île en seulement 500 ans. Pour les moais, ils défendent la théorie d’un déplacement des statues par rotation, soit horizontalement, roulés comme des rondins, soit, en terrain plat et pour les moins grands, en position verticale, par rotation sur la base ne nécessitant pas l’utilisation de bois.
En 2008, l’archéologue Nicolas Cauwe propose une théorie unifiée, basée sur des données de terrain issues de dix années de fouilles sur place, qu'il détaille davantage en 2011. Selon ses recherches, les Pascuans, confrontés à une période difficile, ont réorganisé leur structure religieuse et politique afin d’assurer une cohésion plus forte et centralisée de leur société, sans qu’il y ait effondrement brutal. Le culte des ancêtres, destiné à des entités familiales ou claniques a été progressivement supplanté par le culte du dieu Make-make et de l’homme-oiseau qui étend désormais son autorité sur l’ensemble de la population. Pour renforcer ce changement et empêcher un retour en arrière, un tabou, Tapu fut jeté sur tout ce qui touchait au culte des ancêtres. Sculptures, plates-formes, carrières furent rendus inaccessibles ou inopérants. Les moaï furent enfouis sous des terrasses, les carrières comme celle du Rano Raraku furent encombrées d’ébauches pour empêcher une exploitation ultérieure. Le tabou jeté sur le volcan Rano Raraku réfute la thèse d’une chaine opératoire qui serait reflétée par le site, allant de l’ébauche aux statues en ronde bosse au profit d’un long et minutieux travail de fermeture rituelle de l’exploitation de la carrière de tuf par les Pascuans.

La population pascuane au XXe siècle

Au début du xxe siècle les Rapa-Nui ont été obligés de vivre dans une petite zone délimitée au sud-est de l’île par les autorités chiliennes, tout le reste de l’île 94 % de la surface étant réservé à l’élevage du mouton par les compagnies fermières. L’exode des Polynésiens augmentant, le gouvernement chilien a dû prendre des mesures pour enrayer un potentiel exil total de la population,Voir le livre de Marie-Françoise Peteuil, Les Évadés de l'Île de Pâques. Ce n’est que dans les années 1960 que les habitants furent à nouveau autorisés à circuler dans leur île et que les conditions de vie ont commencé à s’améliorer, ce qui a permis une augmentation de la population. En 1960 on recensait plus de 1 000 habitants, dont la moitié d'origine Rapa-Nui.
D’après le recensement de 2002, l’île compte 3 791 habitants. Cette augmentation repose aussi sur l’immigration chilienne. La conséquence de cette vague d’immigration est la modification de la composition ethnique de la population. En 1982 les Polynésiens, pour la plupart descendants d'ouvriers agricoles venus de Polynésie française à la fin du XIXe siècle représentaient 70 % de la population. En 2002 ils n’étaient plus que 60 %. Parmi les 40 % restants, 39 % étaient d’origine européenne, il s’agissait en général de résidents temporaires, comme les employés d’administration, le personnel militaire, les scientifiques et leurs assistants et 1 % d’autre provenance surtout chinoise.
Ces dernières décennies ne connurent cependant pas que des vagues d’immigration. Bon nombre d’habitants de l’île de Pâques ont émigré sur le continent, à la recherche de travail mais aussi pour faire des études. Lors du recensement de 2002 on constata que 2 269 Rapanui chiliens vivaient en dehors de l’île. La densité de population de l’île de Pâques n’est que de 23 hab./km2, pour comparaison : France, 113 hab./km2 ; Belgique, 342 hab./km2 . Au milieu du XIXe siècle, avant la catastrophe démographique de 1861, la plupart des pascuans d'origine vivaient au sein de six agglomérations : Anakena, Tongariki, Vaihu, Vinapu, Matavei et Hanga Roa ; il y avait aussi des habitats dispersés. Aujourd’hui, les habitants sont concentrés dans les villages de Hanga Roa, Mataveri et Moeroa au Sud-Ouest. Ces villages se sont développés les uns à côté des autres, si bien qu’ils sont aujourd’hui considérés comme une seule et unique agglomération. C'est là aussi que se trouve l'aéroport international.

Langues

La langue officielle est l’espagnol. On ne sait que peu de choses de la variété pascuane du maori parlé avant la catastrophe démographique de 1861 ; le rapanui actuel, originaire de Polynésie française, est proche du rapanais de Polynésie orientale, couramment utilisé dans les échanges quotidiens entre habitants polynésiens.

Administration Civile

L'île de Pâques dépend du Chili depuis 1888. Elle a le statut d'une province de la région de Valparaíso. Un des gouverneurs accrédités par le gouvernement chilien administre l'île. Depuis 1984, il s'agit toujours d'un insulaire. Depuis 1966, un conseil municipal de 6 personnes est élu tous les 4 ans dans la commune de Hanga Roa. Un de ces 6 élus est nommé maire de l'île.
Une douzaine de policiers stationne sur l'île et assure, entre autres, la sécurité de l'aéroport. Les forces armées et la marine sont très présentes. La marine dispose d'un bateau de patrouille qui sert également en cas de sauvetage en mer. La monnaie est le peso chilien, mais le dollar américain s'est peu à peu imposé, si bien qu'il est en 2008 une monnaie secondaire mais acceptée partout.
L'île de Pâques est un territoire exempt de droits de douanes, si bien que les recettes issues des impôts et autres taxes sont relativement minces. Le budget public est dans une très grande mesure subventionné par le Chili. Le courrier n'est pas distribué aux habitants, mais gardé durant un certain délai au bureau de la poste. Le lieu est très fréquenté par les touristes qui viennent y faire apposer le tampon de l'île sur leur passeport.

Les Pascuans aujourd'hui

L'île est annexée par le Chili en 1888 ; jusqu'en 1956, elle est livrée aux moutons. Les Pascuans, ou Rapanui, parqués à Hanga Roa, deviennent des citoyens chiliens à part entière en 1966 ; leur isolement ne prend fin qu'en 1971, avec l'ouverture d'une liaison aérienne régulière.
La moitié des Rapanui vit actuellement hors de l'île, qui compte environ trois mille habitants, dont sept cents originaires du Chili continental. En dehors du territoire de la minuscule commune d'Hanga Roa-Mataveri qui regroupe toute la population, le littoral est protégé en tant que parc national dépendant de la Corporacion National Forestal ; ce secteur est classé depuis 1996 au Patrimoine mondial de l'humanité par l'U.N.E.S.C.O. Selon les saisons, un ou deux vols par semaine relient l'île au continent américain et à Tahiti. Chaque année, de huit mille à dix mille visiteurs sont facilement accueillis par une hôtellerie bien organisée. Ce flux constitue la ressource principale d'une population partagée entre la volonté de préserver son identité et le besoin de développer une économie entravée autant par des problèmes fonciers non résolus, que par l'omniprésence d'un passé prestigieux.

Religieuse

La paroisse catholique de l'île de Pâques appartient aujourd'hui au diocèse chilien de Valparaíso. Elle a appartenu au vicariat apostolique des îles de Tahiti jusqu'en 1911, avant d'être transférée au Chili. Il semble que le diocèse aux armées du Chili était alors responsable de la charge pastorale de l'île. Puis, le 24 octobre 1934, la paroisse a été assignée au vicariat apostolique de l'Araucanie, situé dans le Chili central-méridional, à 4 500 km au sud-est de l'île, à la charge des pères capucins. Le 5 janvier 2002, la paroisse a été transférée une dernière fois à Valparaíso.

Économie Infrastructures

Depuis que, dans les années 1970, la NASA a procédé à l'agrandissement de l'aérodrome de Mataveri, créant ainsi un terrain d'atterrissage d'urgence pour les navettes spatiales, les gros porteurs peuvent désormais atterrir sur cet aéroport, le plus isolé du monde. Cet agrandissement a eu pour effet d’augmenter la fréquentation touristique de l’île, ce qui représente aujourd’hui la première source de revenus. Le nombre de touristes reste cependant très limité en comparaison des autres îles touristiques. Depuis peu, un service des eaux centralisé est disponible. Auparavant, l’eau courante était limitée aux réserves des lacs formés dans les cratères des volcans et aux nappes phréatiques. Le réseau de distribution électrique fonctionne grâce à des générateurs diesel, il se limite au village de Hanga Roa, soit la quasi-totalité de la population. Les routes situées à proximité de Hanga Roa et de Mataveri sont goudronnées ; il en est de même pour la route allant de Hanga Roa à la plage d’Anakena et tout le long de la côte sud jusqu’à la presqu'ile de Poike.
À l’école de Hanga Roa, l’enseignement est assuré jusqu’à l’obtention du Prueba de Aptitud, équivalant au baccalauréat français. Les enseignements professionnels et supérieurs ne sont cependant disponibles que sur le continent. En outre, l’UNESCO soutient un programme d’enseignement bilingue rapanui-espagnol. Les services de santé sont bien meilleurs que dans d’autres régions isolées du Chili. Le petit hôpital dispose d’un médecin, d’un dentiste ainsi que d’une sage-femme. Une ambulance est également mise à disposition de l’hôpital. Les pompiers sont équipés d'un matériel de qualité, en grande partie de fabrication française RVI, Camiva....
D’autres infrastructures comme l’église, la poste, les services bancaires, la pharmacie, de petits commerces, un supermarché, des snack-bars et autres restaurants se sont considérablement améliorés depuis les années 1970 et ce notamment pour satisfaire les demandes des touristes. D’autres services comme la téléphonie par satellite ou Internet sont bien entendu également disponibles. Une discothèque a même été construite pour les plus jeunes.

Tourisme

Depuis le premier vol commercial depuis Santiago en 1967, le tourisme s'est rapidement développé. Avec 70 000 visiteurs par an en 2010 50 000 en 2006, 65 000 en 2009), le tourisme est devenu la ressource principale de l’île.
Une seule compagnie aérienne dessert l’île en 2008 : LAN Chile. Un vol quotidien relie directement Santiago à l'Île de Pâques, tandis qu'un vol par semaine — le mercredi — fait également escale par l'aéroport international de Tahiti Fa'a'ā.
La piste de l’aéroport international Mataveri coupe le reste de l’île du secteur d'Orongo, le village des hommes oiseaux.

Littérature

L'île de Pâques, par son isolement, par les mystères paraissant insolubles de son passé, avant que la science ne s'en mêle, par la taille et le nombre des moais abandonnés, et par l'abondance de ses pétroglyphes, a fortement inspiré les auteurs. Certains comme Pierre Carnac46, ou encore Francis Mazière, n'ont pas hésité à broder une histoire-fiction de l'île, faisant intervenir tantôt des navigateurs venus d'Europe, experts intercontinentaux en mégalithes de Stonehenge au Yucatan en passant par l'Égypte et Nan Madol, tantôt des extraterrestres. D'autres romans, comme Aku-Aku de Thor Heyerdahl, sont à la fois des récits de voyage et de découverte, et des spéculations sur l'histoire possible de l'île. L'île de Pâques a également été reliée à différents mythes comme celui du continent Mu, où le postulat malgré l'absence de toute trace archéologique ou autre est que l'île aurait pu être peuplée dès la fin de la dernière glaciation, il y a 12 000 ans environ, lorsque les mers remontaient et que les terres émergentes rétrécissaient dans le Pacifique l'étude de coraux montre que les mers sont alors montées de 14 m en 350 ans, soit de 40 cm par an, mais toutes les preuves paléogéographiques, paléobiologiques et archéologiques indiquent que les premiers humains à aborder l'Océanie lointaine, où l'on ne peut plus naviguer en vue d'une côte, furent les Lapita, il y a 5 200 ans, et seulement dans la partie la plus occidental

Liens

https://www.youtube.com/watch?feature= ... _detailpage&v=YpNuh-J5IgE Comment faire marcher les statues

https://youtu.be/YpNuh-J5IgE

https://youtu.be/mH0sIjAHBVY


Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l



Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l



Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l


Posté le : 03/04/2015 19:21
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant




[Recherche avancée]


Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
43 Personne(s) en ligne (22 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 43

Plus ...