| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> André Jolivet [Les Forums - Le coin des Musiciens]

Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





André Jolivet
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9499
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 56729
Hors Ligne
Le 20 décembre 1974 à Paris meurt André Jolivet

à 69 ans né le 8 août 1905 à Paris et mort le 20 décembre 1974 à Paris est un compositeur français. Il a pour maîtres Louis Feuillard, Paul Le Flem, Edgar Varèse. André Jolivet compte parmi les figures marquantes du XXe siècle musical. Ce chercheur infatigable, cet animateur dont la vitalité ne désarmait jamais a mis toutes ses qualités au service d'une conception supérieure de la musique : C'est le moyen d'exprimer une vision du monde qui est une foi. Viser si haut, cela signifie, pour lui, trouver des langages nouveaux, restituer le contenu du message musical à sa place originelle et chercher ce contenu dans une connaissance toujours approfondie de l'être humain

Sa vie

André Jolivet naît le 8 août 1905 à Montmartre d'un père peintre amateur et comptable à la Compagnie générale des omnibus et d'une mère pianiste amateur. Très jeune, il est attiré par l'art : la peinture, le théâtre, la poésie le passionnent. C'est l'abbé Théodas, maître de chapelle de Notre-Dame de Clignancourt, fondateur de la chorale "Les Menetriers" qui l'initie, dès 1913 aux techniques d'écriture et lui fait découvrir les polyphonies des xvie et xviie siècles1. Le préférant au piano, il apprend le violoncelle avec Louis Feuillard. C'est Georges Valmier, peintre cubiste et baryton, rencontré aux "Menetriers" en 1919, lorsque celui-ci revient s'installer à Montmartre après-guerre, avec qui il travaille la peinture qui, comprenant sa passion pour la musique, lui fait rencontrer Paul Le Flem.

En 1921, Jolivet rentre à l'École normale d'instituteurs d'Auteuil, et s'oriente parallèlement vers la musique. De 1927 à 1932, Paul Le Flem lui fait travailler l'harmonie et le contrepoint. Avec Le Flem, Jolivet apprend la rigueur et la discipline de l'écriture, découvre Schönberg, Berg et Bartók, pour lequel il aura une constante admiration, lui dédiant en 1945, année de la disparition de Bartók, sa sonate n°1 pour piano. En 1929, Le Flem le recommande à son ami Edgard Varèse dont il devient l'élève. De 1930 à 1933 Varèse lui enseigne le son matière et bouleverse radicalement son approche de la musique. De l'enseignement de son maître, Jolivet dira plus tard : Avant Varèse, j'écrivais avec des notes, après Varèse, je composais avec des sons. En 1935, avec Mana, six pièces pour piano, Jolivet a établi son langage personnel. Cette œuvre, qui permet à Jolivet de s'imposer dans le milieu musical, avait notamment la faveur d'Olivier Messiaen qui lui consacra un article élogieux.
En 1936, avec Yves Baudrier, Jean Yves Daniel-Lesur et Olivier Messiaen, il crée Jeune France, groupe destiné à promouvoir la nouvelle musique française et « propager une musique vivante dans un même élan de sincérité, de générosité, de conscience artistique Manifeste de la Jeune France. En 1939, Jolivet est mobilisé à Fontainebleau. L'expérience de la guerre lui inspire Les Trois Complaintes du soldat. De 1945 à 1959, il est directeur musical de la musique à la Comédie-Française. Les nombreuses musiques de scène qu'il compose alors ou réorchestre, viennent s'ajouter à un catalogue où figurent des œuvres aussi importantes que les douze concertos pour huit instruments différents, de nombreuses partitions symphoniques ou de musique de chambre.
En 1959, il fonde à Aix-en-Provence, le Centre français d'humanisme musical, lieu estival dont la vocation était d'être un lieu de rencontre entre compositeurs, musiciens et étudiants. Mais, victime du succès rencontré par cette entreprise, Jolivet dut y renoncer en 1964, préférant se consacrer essentiellement à la composition plutôt qu'à la lourde organisation de cette académie. Entre 1959 et 1962, il est appelé auprès d'André Malraux comme conseiller technique à la direction générale des Arts et lettres. De 1966 à 1970, il est professeur de composition au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

Une formation originale

André Jolivet est d'abord attiré par le théâtre, puis par la peinture, et ce n'est qu'assez tard qu'il se tourne vers la musique. Ses premiers maîtres sont sa mère, le violoncelliste Louis Feuillard et l'abbé Aimé Théodas, maître de chapelle de Notre-Dame-de-Clignancourt, qui lui enseigne l'orgue, l'improvisation et l'analyse. Toute sa formation se situe en marge des établissements traditionnels et notamment du Conservatoire de Paris. Entre 1928 et 1933, il travaille la composition avec Paul Le Flem, qui le présente à Edgar Varèse en 1930 ; cette rencontre décisive va révéler au jeune compositeur sa voie véritable. Varèse lui fait découvrir le pouvoir du son et les ressources infinies que constitue l'apport des bruits à la musique. D'autres influences se font sentir à cette époque, notamment celles de Berg et de Bartók, mais Jolivet cherche à s'en dégager pour construire un langage personnel. Il ressent aussi la nécessité d'une action commune en faveur de la musique qui va se réaliser en 1935 avec La Spirale puis en 1936 avec le groupe Jeune France (André Jolivet, Olivier Messiaen, Daniel-Lesur, Yves Baudrier), destiné à promouvoir la jeune musique symphonique française.
La guerre interrompt une période d'activité intense où le jeune musicien s'est imposé par son audace. Puis il est successivement directeur de la musique à la Comédie-Française (1943-1959), conseiller technique à la Direction générale des arts et lettres (1959-1962), président de l'association des Concerts Lamoureux (1963-1968) et professeur de composition au Conservatoire de Paris (1966-1970). La consécration officielle ne viendra qu'assez tard : il reçoit le grand prix musical de la Ville de Paris en 1951, le grand prix international de la musique en 1954, le prix du Président de la République en 1958 et en 1972 et, à de nombreuses reprises, le grand prix du disque. Voyageur infatigable, il a dirigé sa musique dans le monde entier.

Une recherche solitaire

La richesse et la complexité de l'œuvre d'André Jolivet placent son auteur dans une position isolée. Loin de toute école, cet instinctif a cherché sa voie en solitaire, éclairé par les révélations sonores de Varèse et s'appuyant sur une parfaite connaissance des formes classiques. Sa musique est construite mieux que toute autre ; elle est aussi plus difficile que toute autre car le compositeur était toujours en quête d'un usage nouveau pour chaque instrument.
Le jeune André Jolivet se détache d'abord du système tonal pour retrouver, dans un langage incantatoire, les sources antiques de la musique. Il n'en adopte pas pour autant le système dodécaphonique dont s'éprennent alors tous les jeunes compositeurs, car il lui reproche d'étouffer les résonances naturelles de la musique. Son Quatuor à cordes (1934) est la première manifestation de cette esthétique ; il est suivi de Mana (1935), cycle de pièces pour piano qui suscite un article enthousiaste d'Olivier Messiaen et révèle le jeune compositeur au monde musical. Jolivet publie ensuite les Cinq Incantations pour flûte seule (1936), Incantation pour ondes Martenot (1937), Cosmogonie pour orchestre (1938) et Cinq Danses rituelles pour piano (1939), orchestrées par la suite. Les bases de son langage sont alors jetées et c'est autour de cette « atonalité naturelle » qu'il construit une « manifestation sonore en relation directe avec le système cosmique universel ». Il abandonne les procédés traditionnels de l'écriture polyphonique et crée une dynamique de la sonorité qui complète une nouvelle conception du rythme déterminée par le lyrisme, par le déroulement des phrases musicales : langage complexe où l'instinct joue un rôle essentiel et grâce auquel Jolivet ne se laissera jamais enfermer dans un système, la forme étant toujours pour lui au service du « chant de l'homme ».
Avec la guerre, il découvre la nécessité de parler une langue plus directe, qui le rapproche du public auquel il veut transmettre son message ; cette époque est marquée par un grand lyrisme : Trois Complaintes du soldat 1940, Symphonie de danses 1940, Dolorès, opéra bouffe 1942, Suite liturgique 1942, Guignol et Pandore, ballet créé à l'Opéra de Paris 1943, Chant de Linos 1944. Pour la Comédie-Française, il compose de nombreuses musiques de scène dont certaines, remaniées, s'imposent au concert parmi ses œuvres majeures Suite liturgique, Suite delphique, Suite transocéane.

Des apports extra-européens

La recherche est la vocation de cet homme qui est toujours en quête de nouveaux moyens d'expression. Aux découvertes instrumentales et aux recherches de timbres vient s'ajouter un langage puisé aux sources des musiques tropicales et exotiques. Il réalise une synthèse entre ces éléments nouveaux et le langage personnel qu'il s'est déjà forgé. Sa Sonate pour piano no 1 (1945) – à la mémoire de Bartók – marque le début de cette nouvelle période pendant laquelle vont naître les grands chefs-d'œuvre d'André Jolivet. Il s'oppose aussi bien à l'académisme qu'au raffinement sonore comme une fin en soi, qu'il soit debussyste ou webernien. En cela, il s'écarte de la tradition française. Sa musique est souvent violente, lyrique. C'est une lutte contre la matière sonore à l'état brut et elle s'impose par sa puissance.
Comme à ses débuts, Jolivet continue de refuser le sérialisme intégral, stérile à ses yeux. Mais il en accepte certains principes appliqués à des musiques modales et construit ses œuvres autour de notes pivots, d'accords ou de rythmes clefs, de groupes sonores. Si les apports extra-européens sont très sensibles dans le Concertino pour trompette (1948) ou le Concerto pour piano, dont la création déchaîne un fameux scandale à Strasbourg en 1952, si les apports des timbres nouveaux sont également prédominants dans le Concerto pour ondes Martenot (1947) – l'une des premières œuvres importantes écrites pour cet instrument – ou Épithalame (1953), une fusion parfaite de ces éléments se dessine progressivement dans des œuvres dont la force et la profondeur s'imposent : trois symphonies (1953, 1959, 1964), La Vérité de Jeanne, oratorio écrit sur le texte du procès de réhabilitation (1956), Le Cœur de la matière, cantate d'après Teilhard de Chardin (1965), Madrigal (1963-1970), Mandala pour orgue 1969, Heptade pour trompette et percussion (1971-1972), Le Tombeau de Robert de Visée pour guitare (1972).
Les formes classiques jouent un rôle déterminant dans l'œuvre de Jolivet. Il trouve notamment dans le moule du concerto un moyen d'expression idéal et n'en compose pas moins de douze pour divers instruments (ondes Martenot, 1947 ; trompette, 1948 et 1954 ; flûte, 1949 et 1965 ; piano, 1950 ; harpe, 1952 ; basson, 1954 ; percussion, 1958 ; violoncelle, 1962 et 1966 ; violon, 1972). On peut en rapprocher Songe à nouveau rêvé, cycle de mélodies sur des poèmes d'Antoine Goléa (1970) qui constitue un véritable concerto pour soprano. L'écriture de Jolivet réclame une grande virtuosité. Chacun de ces concertos a été élaboré en étroite liaison avec les instrumentistes auxquels il était destiné et, comme Ravel, Jolivet a joué un rôle essentiel dans l'évolution de la technique instrumentale et vocale. Ses dernières partitions s'adressent à des formations restreintes : La Flèche du temps (12 cordes solistes, 1973) et Yin-Yang (11 cordes solistes, 1974). Œuvres à thème, elles sont bâties sur les idées forces qui ont servi de jalon à la production de Jolivet : le temps qui passe trop vite, comme une flèche, la dualité et l'unité sublimées, confondues par la pensée musicale.
Au cours des deux dernières années de sa vie, il travaille à un opéra sur un livret de Marcel Schneider, Le Lieutenant perdu, que Rolf Liebermann lui avait commandé pour l'Opéra de Paris. L'ouvrage reste inachevé ; seuls les deux premiers actes sont pratiquement terminés. Une suite en a été tirée, et créée en 1982 sous le titre de Bogomilè.
La production d'André Jolivet se situe à une place isolée dans la musique du XXe siècle. Elle était pour lui la vibration même du monde et il est peut-être l'un des seuls à avoir compris qu'au-delà d'un simple divertissement, au-delà d'une pensée artistique profonde mais peu appréhendée, au-delà d'une esthétique véritable, la mission du compositeur se résumait en une éthique éclipsant finalement tous les moyens techniques. Alain Pâris

En 1972, Rolf Liebermann, directeur de l'Opéra de Paris, commande à Jolivet un opéra Bogomilé ou le lieutenant perdu sur un livret de Marcel Schneider. Le compositeur consacre les deux dernières années de sa vie à cette œuvre restée inachevée. André Jolivet meurt brusquement en décembre 1974.
Dans la tombe à côté de la sienne, repose Henri Sauguet au cimetière parisien de Montmartre inhumé avec son compagnon le peintre Jacques Dupont Section 27 près d'Hector Berlioz.

Prix

1951 : Grand Prix de la Ville de Paris
1954 : Grand Prix des Compositeurs au Festival International de Musique Contemporaine
1958 : Grand Prix du Président de la République
1961 : Grand Prix de la Musique Française de la SACEM
1965 : Grand Prix de la Musique Française de la SACD
1965 : Prix de la Radio-Télévision-Française
7 fois Grand Prix du Disque

Distinctions

Officier de la Légion d'honneur
Médaille militaire 1939-1945
Officier des Arts et des Lettres

Son style

On peut déterminer 3 grandes périodes dans la production de Jolivet. La 1re, qui couvre les années 1930 et dans laquelle il compose notamment Mana, la Danse incantatoire, les Danses rituelles, est caractérisée par une recherche de musique humaine, religieuse, magique et incantatoire, par un retour aux sources. L'influence de son maître Varèse n'y est pas étrangère. La seconde période est celle des années 1940, de l'expérience de la guerre, qui pousse Jolivet à se rapprocher du public en composant une musique plus accessible, écrite dans un langage plus simple Les Poèmes intimes, Les 3 Complaintes du soldat. La dernière période constitue une synthèse des deux autres, que l'on peut situer à partir de la composition de la Sonate pour piano n°1 et dans laquelle s'effectue l'alchimie entre toutes les composantes des autres périodes, c'est-à-dire entre lyrisme, clarté et langage complexe; audace et tradition humaniste; primitivisme, ésotérisme et simplicité. Mais c'est toujours l'émotion dans les œuvres de Jolivet qui prévaut sur la virtuosité.

Son Å“uvre

Jolivet utilisa les ressources techniques modernes pour composer une musique énergique, souvent modale aux sonorités et aux rythmes audacieux. Il s'est particulièrement attaché à l'écriture concertante avec des concertos virtuoses pour ondes Martenot — instrument électronique à clavier inventé en France en 1928 par Maurice Martenot —, pour trompette et piano, pour flûte, pour piano, pour harpe, pour basson et harpe, pour percussion, pour violoncelle et pour violon. On lui doit également des symphonies et de la musique de ballet — sur des textes de Molière, Claudel, Corneille ou Plaute — et pour des jeux de marionnettes.

Piano

Romance barbare 1920
Sarabande sur le nom d'Erik Satie 1925
Tango 1927
Deux Mouvements prélude, pastorale 1930
Danses pour Zizou 1934
Algeria-Tango 1934
Sidi-Ya-ya 1934
Madia 1935
El viejo camello 1935
Fom Bom Bo 1935
Mana, six pièces pour piano 1935
Cosmogonie 1938
Cinq Danses rituelles 1939
Étude sur des modes antiques (1944
Sonate pour piano n°1 1945
Sonate pour piano n°2 (1957
Musique de chambre :
Sonate pour violon & piano 1932
Quatuor à cordes de Jolivet 1934
Andante pour cordes 1935
Cinq Incantations pour flûte1936
Incantation Pour que l'image devienne symbole, pour flûte en sol 1937
Poèmes pour l'Enfant 1937
Petite suite pour flûte, alto et harpe 1941
Ballet des étoiles 1941
Suite Liturgique 1942
Nocturne pour violoncelle et piano 1943
Pastorales de Noël, pour flûte, basson et harpe 1943
Suite Delphique, pour 12 instruments1943
Chant de Linos, pour flûte, violon, alto, violoncelle et harpe 1944
Cabrioles, pour flûte et piano 1953
Fantaisie-Caprice, pour flûte et piano 1953
Sérénade, pour deux guitares dédiée au duo Presti - Lagoya 1956
Rhapsodie à sept, pour septuor à vent et cordes 1957
Sonate pour flûte et piano 1958
Adagio pour cordes 1960
Sonatine pour flûte et clarinette 1961
Alla Rustica, pour flûte et harpe 1963
Sonatine pour hautbois et basson 1963
Suite en concert pour flûte et percussion et quatre percussions 1965
Suite en concert pour violoncelle 1965
12 Inventions pour quintette à vent, trompette, trombone, et quintette à cordes 1966
Ascèses, pour flûte en sol 1967
Cérémonial, hommage à Varèse pour six percussions 1968
Tombeau de Robert de Visée, suite pour guitare 1972
Pipeaubec, pour flûte et percussion 1972
Une minute-trente, pour flûte et percussion partition inachevée 1972

Musique concertante :

Concerto pour ondes Martenot et orchestre 1947
Concertino pour trompette, orchestre à cordes et piano 1948
Concerto pour flûte et orchestre à cordes 1948
Concerto pour piano et orchestre 1951
Concerto pour harpe et orchestre de chambre 1952
Concerto pour basson, orchestre à cordes, harpe et piano 1954
Concerto pour trompette 1954
Concerto pour percussion 1958
Concerto pour violoncelle n°1 1962
Concerto pour flûte et percussion 1965
Concerto pour violoncelle n°2 1966
Concerto pour violon 1972

Musique orchestrale :

Cinq Danses rituelles version orchestrale, 1939
Danse incantatoire 1936
Cosmogonie version orchestrale, 1938
Symphonie n°1 1953
Symphonie n°2 1959
Symphonie pour cordes 1961
Symphonie n°3 1964

Orgue

Hymne à saint André, pour soprano et orgue 1947
Hymne l'univers, pour orgue 1961
Arioso Barocco, pour trompette et orgue 1968
Mandala, pour orgue 1969

Musique vocale : Chansons

Poèmes pour l'enfant, pour voix et onze instruments 1937
Les Trois Complaintes du soldat, pour voix et orchestre 1940
Suite liturgique pour voix soprano ou ténor, cor anglais prenant le hautbois, violoncelle et harpe 1942
Épithalame, pour orchestre vocal à 12 parties 1953
Songe à nouveau rêvé, concerto pour soprano et orchestre 1971 - 1972

Musique sacrée :

Messe pour le jour de la paix 1940
La vérité de Jeanne, oratorio 1956
Messe Uxor tua à 5 voix pour chœur mixte et 5 Instruments ou orgue 1962

Ballets :

Les Quatre Vérités, ballet en un acte sur un livret de H.R. Lonormand 1939
Ballet des étoiles 1941
Guignol et Pandore 1943
L'inconnue 1950
Ariadne 1964
Marines

Opéras :

Dolorès ou Le miracle de la femme laide 1942
Antigone
Bogomilé ou le lieutenant perdu inachevé


Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l




Posté le : 19/12/2015 15:35
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant




[Recherche avancée]


Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
34 Personne(s) en ligne (21 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 34

Plus ...