| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Georges Séféris [Les Forums - Histoire de la Littérature]

Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Georges Séféris
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9501
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3167 / 56493
Hors Ligne
Le 28 février 1900, Calendrier julien naît Georges Séféris

à Smyrne, empire Ottoman, le 13 Mars 1900 calendrier Grégorien, Georges Séféris, en grec moderne Γιώργος Σεφέρης, nom de plume du poète grec Yórgos Seferiádis Γιώργος Σεφεριάδης, lauréat du prix Nobel de littérature, mort le 20 septembre 1971 à Athènes, Grèce actuelle.
Son activité principale est Poète, auteur de poésies, essais, et diplomate. Ses distinctions sont le prix Nobel de littérature reçu en 1963


En bref

Premier prix Nobel 1963 de la Grèce moderne, Georges Séféris occupe sans doute, dans la littérature de son pays, une des places les plus prestigieuses. Reflétant la crise profonde créée par le désastre d'Asie Mineure 1922, sa poésie, chronique d'un naufrage, méditation sur les ruines ou recherche d'un nouvel équilibre, ne tâche pas moins d'engager, à travers son pessimisme et son désespoir résigné, un dialogue avec l'histoire. Si, un certain moment, rencontrant la poésie pure ou celle de T. S. Eliot, Séféris put s'aligner sur l'avant-garde européenne, il ne s'est jamais détaché de sa vision essentiellement hellénique : on a toujours affaire à un Ulysse anti-héros et sans Ithaque, fatigué par les voyages et les guerres, qui ne cherche qu'un domicile, à la fois paradis perdu et identité.
Un déraciné Fils aîné de Stélio et Despo Séfériades, le poète, né à Smyrne, connut une enfance heureuse. Son père ne manquait pas de qualités : juriste, plus tard professeur de droit international à Athènes, républicain convaincu et partisan de la langue populaire, il publia des poèmes et des traductions. En 1914, la déclaration de guerre obligea la famille Séfériades à s'installer dans la capitale, où le poète termina ses études secondaires. Étudiant en droit à Paris, de 1918 à 1924, il y apprend, en 1922, la débâcle d'Asie Mineure : l'armée grecque est vaincue, Smyrne incendiée par les Turcs, les populations helléniques chassées des côtes orientales de la mer Égée.
Séféris choisit la carrière diplomatique. À partir de 1926 et jusqu'aux dernières années de sa vie, il reste au service du ministère des Affaires étrangères, assumant souvent des responsabilités importantes. Ses postes, en Europe et en Asie, se succèdent, ses déplacements à l'étranger sont continuels. Il n'est pas étonnant que trois recueils de ses poèmes s'intitulent Journal de bord. Obligé de vivre loin de son pays, il n'en cache pas la blessure : Où que me porte mon voyage, la Grèce me fait mal. » Lorsque, enfin, retiré du service public, il se fixe à Athènes pour s'occuper exclusivement de son œuvre, le coup d'État militaire de 1967 le voue au silence, décidé à ne rien publier, en signe de protestation ; il est mort sous une dictature qu'il désapprouva formellement.
Cette vie de voyageur errant n'est pas pour rien dans la conception d'une Odyssée nationale, symbole du sort hellénique. Un autre auteur grec, Nikos Kazantzaki, ne fut pas moins sensible au destin d'Ulysse. Liant son expérience personnelle à celle de ses compatriotes, Séféris sut et put construire sa mythologie sur les bases d'un drame commun. Déraciné plutôt que dépaysé, il cherche en vain à s'implanter dans un sol qui ne lui appartient pas. Ses compagnons sont définitivement restés dans l'autre vie, l'engloutie ; aucun changement n'est possible ; la Grèce entière, comme l'Atlantide, sombre sous le poids de ses pierres. La vision de Séféris n'est que celle d'une submersion ; son cerveau demeure toujours une forêt vierge d'amis assassinés ; réfugié, prisonnier ou homme devenu lui-même marchandise, il se déplace dans l'espace et dans le temps, écrivant son éternel poème, journal de la défaite et de l'aliénation.

Les débuts du poète 1900-1934

Georges Seféris est l'aîné des trois enfants de Stélio Stylianos Séfériadès et de Despo Despina Ténékidès. Il naît le 13 mars 1900 29 février du calendrier julien à Smyrne, où il connaît une enfance heureuse. Son père, juriste et plus tard professeur de droit international à Athènes, s'intéresse déjà à la poésie et à la traduction : il a publié un recueil de poèmes en 1939, une traduction en grec démotique de Sophocle, et il est considéré comme le meilleur traducteur de Lord Byron. Georges Seféris fait ses études primaires au lycée grec de Smyrne, et ses études secondaires dans un lycée privé français ; l'été, la famille passe les vacances à Skala de Vourla, l'antique Clazomènes avec l'îlot d'Anaxagore ; Skala, ce petit port situé à une cinquantaine de kilomètres de Smyrne, où la famille de Despo Ténékidès possède un vaste domaine, sera le vert paradis de l'enfance de Séféris. En 1914, à la suite des succès militaires grecs remportés sur la Turquie durant les guerres balkaniques, les autorités turques multiplient arrestations, passages à tabac et persécutions contre les Grecs d'Asie Mineure. On arrache à Séféris ses livres grecs et on veut lui imposer le turc. Ce climat de tension et d'insécurité oblige la famille Séfériadès à quitter Smyrne pour s'installer à Athènes, où le jeune homme termine sa scolarité secondaire.
À partir de juillet 1918, Despo Séfériadès, avec ses trois enfants, rejoint son époux à Paris où celui-ci s'est installé comme avocat. De 1918 à 1924, Seféris poursuit des études de droit à Paris, pour répondre au désir de son père, mais il s'intéresse surtout à la littérature. Dès lors, sa francophilie et sa profonde admiration pour les écrivains français ne vont plus cesser de s'approfondir. Les années vécues à Paris sont heureuses et fécondes : J'ai vécu six ans et demi à Paris, riches années auxquelles je me suis donné de toute mon âme, aimant chaque instant, chaque endroit, chaque pierre. C'est à Paris qu'il apprend la fin de la guerre gréco-turque, le déracinement de près d'un million et demi de Grecs d'Asie mineure, et la destruction de Smyrne par les Turcs dans le feu et dans le sang, en septembre 1922 : cette tragédie sans catharsis, comme il l'écrit lui-même, aura un profond retentissement sur sa sensibilité de poète.
Sa licence en droit achevée, il se rend à Londres à l'été 1924 : son père a décidé qu'il devait s'engager dans la carrière diplomatique, et il lui faut apprendre parfaitement l'anglais pour réussir l'examen du Ministère des Affaires étrangères.
À partir de 1926, il est attaché au service de ce ministère et commence à écrire ses premières œuvres. D'une sensibilité extrême qui confine à la faiblesse de caractère, Séféris s'attache, à cette époque, à résister à cet aspect de sa personnalité. Ce n'est donc pas par hasard qu'il traduit en grec La soirée avec M. Teste de Paul Valéry. Sans aboutir cependant à la sécheresse et à l'insensibilité de Monsieur Teste, il parvient à maîtriser une sensibilité rentrée dans le rang et remise à sa juste place, dira-t-il. Ayant découvert le haïku à Paris, il le pratique abondamment entre 1926 et 1929. Il compose Fog, Lettre de Mathias Pascalis, et en 1930, Boulevard Syngrou. Mais c'est la publication du recueil Strophe, qu'il signe du nom de plume de Georges Séféris, en mai 1931, qui le fait vraiment connaître : en Grèce, Kostis Palamas, et en France Philéas Lebesgue par leurs articles, attirent l'attention de la critique sur ce recueil novateur. Ses fonctions de vice-consul de Grèce à Londres, de 1931 à 1934, ne sont pas encore trop accaparantes : il écrit plusieurs poèmes majeurs, entre autres La Citerne, Sur un vers étranger, et Mythologie, et découvre Marina, l'œuvre de T. S. Eliot.

En Grèce 1934-1940 Odysséas Elýtis.

Au moment où son père, professeur de droit international, est élu recteur de l'université d'Athènes et devient membre de l'Académie, Georges Seféris rentre à Athènes, et commence à fréquenter le cercle des jeunes écrivains de l'avant-garde grecque. C'est ainsi qu'il collabore à la revue des Lettres Nouvelles, côtoyant les critiques littéraires Georges Katsímbalis et Andréas Karantónis, mais aussi le jeune Odysséas Elýtis, auquel il prodigue ses conseils. Dans cette période de renouveau des lettres grecques, et au cœur de l'effervescence littéraire d’Athènes, sa production est abondante ; il traduit The Waste Land de T. S. Eliot et Je vous écris d'un pays lointain d'Henri Michaux, compose et publie Gymnopédie et Mythologie entre mars et octobre 1935, ainsi que plusieurs essais, sur Andreas Calvos, Sur une phrase de Pirandello et sur La langue grecque. Mais en Grèce la situation politique est en pleine déliquescence : une tentative de coup d'État ourdie le 1er mars 1935 par des officiers vénizélistes échoue, et entraîne une chasse aux vénizélistes dans l'armée mais aussi dans les administrations ; c'est ainsi que le père du poète, Stélio Séfériadès, est destitué de sa chaire de professeur à l'Université d'Athènes3. En novembre de la même année, Georges Séféris déplore la petitesse et la mesquinerie de Vénizélos qui vient de cautionner le retour sur le trône du roi Georges II ; ce climat d'avilissement politique retentit en tristesse, en angoisse ou en dérision grinçante dans les vers écrits à cette époque, en particulier dans les poèmes Boulevard Syngrou bis, Santorin et Mycènes où s'exprime un désir d'engloutissement ; l'histoire tragique de la Grèce ne va plus cesser de faire irruption dans les vers de Séféris :
Ce pays, ton pays — sang et ombre —
Qui sombre comme le vaisseau pour lequel l'heure du naufrage a sonné.

— G. Séféris, La Pierre aux loups.
« Où que me porte mon voyage, la Grèce me fait mal.
— À la manière de G.S.
La dictature de Ioannis Metaxas à partir du 4 août 1936 bouleverse tout, en instaurant une sévère censure ; à l'automne, Seféris est nommé consul à Koritsa, en Albanie, où il se sent en exil, mais il reste cependant en contact épistolaire avec Odysséas Elýtis. En 1938, il regagne Athènes avec la fonction de chef du Bureau de la presse étrangère. Continuant à explorer la poésie, il découvre et traduit Pierre-Jean Jouve, Ezra Pound et rencontre André Gide en avril 1939. L'année suivante sont publiés Cahier d'études 1928-1937, Journal de bord I et Poèmes I. À partir du 28 octobre 1940, c'est la guerre : l'Italie de Benito Mussolini envahit la Grèce. Devant la débâcle française en juin 1940, Seféris est profondément affligé ; le sort de la France l'emplit de tristesse, il note dans son Journal : Un pays qui m'a éduqué et que j'ai vraiment aimé.

La désagrégation de l'univers homérique

Par tempérament, Séféris était peu enclin aux impulsions et aux emportements ; la spontanéité romantique lui était étrangère ; le surréalisme, « poésie facile », ne semble pas un instant l'avoir fasciné. Rationaliste et « intellectuel » dès ses débuts, il n'aima que les mots qui se détachent de l'âme, comme un fruit mûr, « après avoir absorbé sentiment et pensée ». Ce n'est pas un hasard s'il découvrit de si bonne heure la poésie pure, dans l'œuvre de Valéry surtout. Avec ses premiers recueils de poèmes, Strophe 1931 et La Citerne 1932, il rompit avec le néo-romantisme pour trouver une issue dans l'avant-garde européenne. Quand, à Noël 1931, il connut la poésie de T. S. Eliot par Marina, il était déjà prêt à s'engager dans une voie nouvelle : Mythologie (1935) marque non seulement un renouvellement formel, mais aussi l'élargissement d'une conscience qui insère son cas particulier dans le sort collectif. C'est ainsi qu'Ulysse, absent de cette Odyssée moderne divisée, comme celle d'Homère, en 24 parties, donne la parole à ses compagnons :
Nous sommes revenus chez nous harassés,
les membres rompus, la bouche rongée
par le goût de la rouille et du sel.
Séféris, dirait-on, n'a fait par la suite que désagréger l'univers homérique. En vain chercha-t-il, pendant deux ans, le roi d'Asiné, « inconnu, oublié de tous, même d'Homère » : il ne trouva que le vide, « avec les monuments anciens et la tristesse du présent » (Le Roi d'Asiné, 1938-1940). Même en 1955 (Journal de bord III), lorsque il découvrit à Chypre que « le miracle fonctionne encore » ou que « ce monde n'est pas à nous, il est à Homère », son pessimisme ne voit pas moins
... des messagers venus dire
que tant de souffrances, tant de vie
furent englouties en pure perte
pour une tunique vide, pour une Hélène.
Pleine de symboles d'immobilité pierres, églises, statues, puits, citernes, etc. et de catastrophes bateaux coulés, rames cassées, etc., cette poésie, promenant son désespoir et sa fatigue à travers le monde contemporain, n'en est pas moins le signe d'un humanisme assoiffé de justice.

Le poète essayiste

La mission du critique littéraire n'est pas de juger, mais de compléter une certaine sensibilité. Cette formule de Séféris est, peut-être, assez éloquente pour rendre compte de sa « méthode critique : en réalité, on a toujours affaire à la même sensibilité poétique qui, transposée, ne perd rien de son essence créatrice. Connaisseur des secrets de la poésie, Séféris s'occupa, dans ses essais, des poètes qu'il admire ; il insista sur leurs difficultés, sur leur lutte avec l'expression. Aucun dogmatisme, aucune idée préconçue ne vient perturber la marche d'une pensée empirique qui, loin des généralisations théoriques, ne se sert que des mots concrets. L'essayiste Séféris ne veut ni prouver ni polémiquer ; il aime, il comprend et il explique.
Est-ce un hasard s'il influença la littérature grecque contemporaine aussi bien par sa poésie que par sa prose ? Autour des années 1930, le grec moderne littéraire souffrait déjà d'une sorte d'inflation, l'écriture devenant lourde sous le poids d'un vocabulaire enflé, inusité et emphatique. Séféris, lui, s'attacha à faire fonctionner les mots. En même temps qu'il renouvelait l'expression poétique, il ouvrait la voie à une prose claire, rationnelle et efficace. Complétant le poète, l'essayiste n'a presque rien à lui envier. Panayotis MOULLAS

L'exil et la diplomatie

Georges Seféris épouse Marie Zannos en 1941, et en avril de la même année, le couple s'exile avec le gouvernement grec libre pour échapper à l'occupation en 1941, en Crète d'abord et aussitôt après en Égypte. Seféris est envoyé dans divers pays pendant la Seconde Guerre mondiale, sert sa patrie en Crète, au Caire, en Afrique du Sud, en Turquie et au Moyen-Orient. Après avoir, six années durant, été ambassadeur à Londres, il prend sa retraite en 1962 pour retourner à Athènes et s'y consacrer entièrement à son œuvre littéraire. Un an plus tard, en 1963, il reçoit le Prix Nobel de littérature. Son épouse est décédée en 2000 à cent deux ans.
Séféris s'est livré à l'étude approfondie de l'œuvre critique et poétique de T.S.Eliot, en qui il a reconnu un esprit frère4, et il a par ailleurs été influencé aussi par Constantin Cavafy et Ezra Pound.

Son œuvre

À une époque où la langue grecque savante s'imposait encore en littérature, Seféris a choisi d'écrire dans la langue populaire, le grec démotique. Dans son œuvre qui se veut non pas divertissement isolé mais fusion avec les autres, en écho à la tragédie de son époque et aux drames vécus par la Grèce, il essaie de combiner ses propres expériences avec l’Histoire et la mythologie. Une de ses principales sources d’inspiration est l’Odyssée d’Homère, notamment pour montrer comment la personnalité humaine n’a pas changé à travers les siècles.

Œuvres de Séféris

Strophe — Στροφή 1931
La Citerne — Στέρνα 1932
Mythologie — Μυθιστόρημα 1935
Cahier d'études — Τετράδιο Γυμνασμάτων 1940
Journal de bord I — Ημερολόγιο Καταστρώματος A' 1940
Journal de bord II 1944
Journal 1945-1951, traduit du grec par Lorand Gaspar, Mercure de France 1973
La Grive — Κίχλη 1947
Trois jours dans les églises rupestres de Cappadoce 1953 Institut français d'Athènes.
Journal de bord III 1955
Poèmes, traduits du grec par Jacques Lacarrière et Égérie Mavraki, préface d'Yves Bonnefoy, postface de Gaëtan Picon, Mercure de France 1963
Trois poèmes secrets 1966 — Τρία κρυφά ποιήματα, traduction d'Yves Bonnefoy, édition bilingue, Mercure de France 1970
Essais, Hellénisme et création, traduit du grec par Denis Kohler, Mercure de France 1987
Poèmes, suivi de Trois poèmes secrets, préface d'Yves Bonnefoy, collection Poésie/Gallimard 1988
Six nuits sur l’Acropole, traduit du grec par Gilles Ortlieb, Le Bruit du temps 2013



Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l





Cliquez pour afficher l

Posté le : 26/02/2016 18:46

Edité par Loriane sur 27-02-2016 15:27:21
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant




[Recherche avancée]


Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
33 Personne(s) en ligne (22 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 33

Plus ...