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Accueil >> newbb >> Anthony Trollope [Les Forums - Histoire de la Littérature]

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Anthony Trollope
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Le 24 avril 1815 naît Anthony Trollope

à Londres, mort, à 67 ans le 6 décembre 1882 l'un des romanciers britanniques les plus célèbres, les plus respectés et les plus prolifiques de l'époque victorienne. Parmi les écrits de Trollope, on distingue les Chroniques du Barsetshire, qui tournent autour du comté imaginaire de Barsetshire, et des romans sur des sujets politiques, sociaux et sentimentaux, et aussi sur les conflits de son époque.
Trollope a toujours été un romancier populaire. Sir Alec Guinness qui ne voyage jamais sans un roman de A.Trollope, le premier Ministre britannique John Major, l'économiste John Kenneth Galbraith, l'écrivain américain de romans policiers Sue Grafton et l'écrivain Harding Lemay peuvent être comptés au nombre des admirateurs de Trollope. Sa réputation littéraire décline quelque peu pendant les dernières années de sa vie, mais il regagne l'estime des critiques vers le milieu du XXe siècle. romancier, nouvelliste, essayiste, biographie, auteur de langue anglaise dans les genres : roman, nouvelle, essai, biographie, récit de voyage, autobiographie. Son Œuvre principale est : Les Chroniques du Barsetshire de 1855 à 1867


En bref

Romancier anglais né le 24 avril 1815 à Londres. Longtemps après sa mort, ses succès d'écrivain ont fait écran à la véritable nature de ses mérites littéraires. Plusieurs de ses livres se déroulent dans le comté imaginaire de Barsetshire et demeurent ses œuvres les plus populaires, mais il écrivit également d'excellentes fictions sur la vie politique, ainsi que des textes qui témoignent d'un talent remarquable pour l'observation psychologique. Il se distingua particulièrement dans la peinture solidement charpentée qu'il sut brosser de l'Angleterre victorienne, réinventée avec une force peu commune.
Trollope était le fils d'un érudit, juriste à ses heures et hobereau désargenté. Sa scolarité dans les public schools de Winchester et de Harrow ne fut pas des plus heureuses. Les tourments de l'adolescence le poursuivirent bien au-delà de ses vingt ans. Petit employé au General Post Office de Londres, de 1834 à 1841, il obtient une promotion qui l'emmène en Irlande, où il commence à goûter les plaisirs d'une vie sociale. En 1844, il épouse Rose Heseltine, une Anglaise, et s'installe à Clonmel, comté de Tipperary. Il entame alors une carrière littéraire féconde, qui frappe par sa richesse et sa diversité.
Le Pasteur 1855 fut sa première œuvre à être remarquée. Il y dresse le portrait saisissant d'un bedeau au service de vieilles personnes qui se voit accusé de tirer trop grand profit de sa besogne charitable. Durant les douze années qui suivirent, Trollope produisit pas moins de cinq livres, tous situés, comme Le Pasteur, dans le Barsetshire : Les Tours de Barchester 1857, Le Docteur Thorne 1858, La Cure de Framley (1861), The Small House at Allington 1864 et La Dernière Chronique de Barset en feuilleton, de 1866 à 1867, puis livre publié en 1867. Les Tours de Barchester se singularisent par leur drôlerie. Le Docteur Thorne est sans doute la meilleure fresque d'un système social fondé sur la naissance et la richesse foncière, tandis que La Dernière Chronique, qui retrace les souffrances de M. Crawley, pauvre vicaire d'une misérable paroisse, est son livre le plus pathétique.
Les romans du cycle de Barsetshire regorgent de personnages hauts en couleur et dépeignent parfaitement la geste dévote de l'aristocratie terrienne.
En 1859, Trollope rentra à Londres. En 1868, un an après avoir démissionné de ses fonctions dans le service public, il se présenta comme candidat libéral au Parlement ; sans succès. Dans l'intervalle, il avait trouvé le temps d'écrire dix-huit romans en dehors du cycle de Barsetshire. Il travaillait principalement avant l'heure du petit déjeuner, au rythme immuable de mille mots par heure. Parmi les œuvres de cette période se dégagent Orley Farm en feuilleton 1861-1862 ; puis 1862, qui illustre l'intrigue classique du testament contesté, et Peut-on lui pardonner ? en feuilleton, 1864-1865 ; puis 1865, son premier roman à caractère politique où apparaît le personnage de Plantagenet Palliser, appelé à devenir duc d'Omnium et dont la saga allait s'étendre sur plusieurs volumes, jusqu'à The Duke's Children en feuilleton, 1879-1880 ; puis 1880, une analyse subtile des déconvenues du mariage. Dans ses romans politiques, Trollope se montre moins intéressé par les idées que par le fonctionnement du système, la mécanique du pouvoir.
Vers 1869 s'ouvre la dernière période créatrice du romancier, à bien des égards la plus intéressante. On peut trouver des indices de ce nouveau style dans la narration lente de He Knew He Was Right en feuilleton, 1868-1869 ; puis 1869, récit subtil de la jalousie obsessionnelle d'un homme riche envers sa femme innocente. Dans une veine purement psychologique, citons Sir Harry Hotspur of Humblethwaite en feuilleton, 1870 ; puis 1871. D'autres ouvrages plus tardifs, en revanche, sont franchement satiriques : Les Diamants Eustace en feuilleton, 1871-1873 ; puis 1873, une étude de l'influence de l'argent sur les rapports entre les sexes ; The Way We Live Now (en feuilleton, 1874-1875 ; puis 1875 pour son remarquable personnage d'anti-héros, le financier Melmotte ; et Mr. Sarborough's Family publication posthume, 1883 qui montre ce qui peut advenir lorsque le tempérament nihiliste d'un homme prend le pas sur ses droits de propriétaire.
Les dernières années de sa vie, Trollope les passa en reclus dans un petit village du Sussex, confronté à la désaffection du public, une santé déclinante et l'enfoncement dans la mélancolie. Il s'éteignit à Londres, le 6 décembre 1882, après avoir subi une attaque de paralysie.

Sa vie

Le père d'Anthony Trollope, Thomas Anthony Trollope, est barrister avocat plaidant. Thomas Trollope, homme pourtant intelligent et ayant reçu une excellente éducation, en particulier au New College d'Oxford, ne réussit pas au barreau, sans doute en raison de son caractère colérique. De plus, il monte une entreprise agricole qui lui fait perdre de l'argent, et l'héritage qu'il attend d'un vieil oncle lui échappe quand, contre toute attente, ce monsieur se marie et a des enfants. Néanmoins, il vient de la bonne société et est lié à l'aristocratie des propriétaires terriens gentry. À ce titre, il tient à ce que ses fils soient éduqués en gentlemen et fréquentent l'université d'Oxford ou l'université de Cambridge. Le contraste existant entre l'extraction sociale de la famille et sa pauvreté est une source de souffrance pour le jeune Anthony, qui ne peut, par manque d'argent, accéder aux occupations et aux divertissements auxquels il aspire.
Né à Londres, Anthony étudie à la Public School de Harrow, Harrow School, en qualité d'externe pendant trois ans à partir de sa septième année, établissement choisi pour son excellence et aussi sa proximité, la ferme paternelle se trouvant dans le voisinage. Après quelque temps passé dans une autre école privée, il suit son père et deux de ses grands frères à Winchester, Winchester College, où il reste trois ans. Il retourne ensuite à Harrow en qualité d'externe afin de réduire les frais de scolarité. Trollope est plutôt malheureux dans ces deux prestigieux établissements, où il souffre de la brutalité des anciens et de ses pairs, de son manque d'argent chronique et aussi, les deux étant sans doute liés, de la solitude car il ne peut s'y faire aucun ami. Il se réfugie dans le monde de l'imagination et construit des univers complexes qui sont vraisemblablement à l'origine de sa vocation littéraire.
En 1827, sa mère, Frances Trollope, déménage aux États-Unis avec trois des frères d'Anthony ; elle ouvre un bazar à Cincinnati, qui fait faillite. Thomas Trollope les rejoint brièvement avant de retourner à la ferme de Harrow, mais Anthony, lui, reste en Angleterre. Sa mère revient en 1831 et se fait rapidement un nom en tant qu'écrivain, ce qui lui donne une réelle aisance financière. L'affaire du père périclite rapidement au point que ce dernier doit, en 1834, s'enfuir précipitamment pour la Belgique afin d'éviter la prison pour dettes. La famille tout entière emménage dans une maison près de Bruges, où elle vit grâce à l'argent que Frances gagne avec ses livres. En 1835, Thomas Trollope meurt.
Alors qu'il vit en Belgique, Anthony travaille comme professeur assistant dans une école, où il suit des cours de français et d'allemand en vue d'obtenir un poste d'officier dans un régiment de cavalerie autrichien, poste qu'il occupe pendant six semaines. Puis il est recruté comme fonctionnaire des Postes de Sa Majesté, grâce à l'entremise d'une relation de sa mère. Il retourne donc à Londres où il vit seul, ses nouvelles fonctions lui apportant la respectabilité qu'il recherche mais des revenus très modestes.

En Irlande

Trollope vit dans diverses pensions de famille, restant à l'écart de toute vie sociale ; il qualifiera plus tard cette période comme ayant été son "hobbledehoyhood", jeu de mots qu'on pourrait traduire par sa période grand dadais, référence, sans doute, à sa gaucherie physique naturelle et aussi à sa précarité sociale. Professionnellement, en effet, il ne progresse guère, mais tout change en 1841 lorsque l'administration des Postes le nomme en Irlande. En 1844, il épouse une Anglaise, Rose Heseltine, avec laquelle il s'installe dans ce pays où ils vivent jusqu'en 1859. Sur son séjour, alors qu'il a connu au plus près la désastreuse famine qui a décimé la population, Trollope ne fait, dans son Autobiographie Autobiography, qu'un commentaire plutôt laconique :
Somme toute, ce fut une vie très agréable que je menais en Irlande. Les Irlandais ne m'ont ni tué ni fracassé la tête. Je les ai trouvés agréables de caractère et intelligents - le peuple y est beaucoup plus intelligent qu'en Angleterre -, et en plus, ils sont économes et hospitaliers.
Son travail d'Inspecteur des Postes lui fait rencontrer beaucoup d'Irlandais. Trollope se met à écrire lors des longs trajets en train qu'il doit effectuer pour son travail et qui le mènent d'un bout à l'autre de l'Irlande. Dès le départ, il s'est fixé des règles très strictes concernant le nombre de pages à écrire chaque matin, rattrapant le lendemain ce qu'il n'a pas accompli la veille. Cette discipline, à laquelle il ne faillit jamais, lui permet de devenir l'un des écrivains les plus prolifiques de tous les temps. Ses premiers romans sont inspirés par la boite dite des « lettres mortes dead letters, dans laquelle il pioche lorsqu'il en éprouve le besoin. Là se trouvent les lettres non-distribuées pour cause de décès ou d'adresse incorrecte. Beaucoup de ses premiers romans ont l'Irlande pour cadre, ce qui, pour d'évidentes raisons politiques, lui vaut un accueil plutôt distant et réservé de la part de la critique.

Retour en Angleterre

Boîte aux lettres
Au milieu des années 1860, Trollope est élevé à un grade important dans la hiérarchie des Postes. L'histoire de cette administration lui attribue l'introduction de la pillar box, l'omniprésente boîte à lettres rouge qu'on trouvait partout au Royaume-Uni. C'est l'époque où ses romans commencent à lui rapporter des sommes importantes. De plus, il a plus ou moins surmonté sa gaucherie naturelle, bien qu'il se décrit toujours cf. son Autobiographie comme de grande taille, plutôt massif et lourd. Dès lors, Trollope fréquentent les cercles où ils rencontrent certains grands noms de la littérature. De plus, Il dispose des moyens lui permettant de s'adonner à sa passion pour les chevaux et, en particulier, pour la chasse à courre fox hunting.
Il quitte l'Administration des Postes en 1867 pour faire campagne sous l'égide du Parti Libéral lors des élections générales de 1868, Parlement parti libéral. Comme il n'est pas élu député MP Member of Parliament de sa circonscription, il consacre le reste de sa vie à sa carrière littéraire. Les romans se succèdent rapidement et plusieurs sont publiés en feuilletons instalments dans le St Paul's Magazine dont il est devenu l'éditeur.
Son premier grand succès est The Warden 1855, petit chef-d'œuvre dont l'action se déroule dans le comté fictif du "Barsetshire". Ce roman, qui a pour héros malheureux un membre du bas clergé, est suivi de nombreux autres exploitant la même veine. Cette série constitue ce qu'on appelle les Chroniques du Barsetshire. La satire comique de Barchester Towers 1857 vaut peut-être à ce roman de figurer parmi les plus populaires de Trollope.
L'autre série majeure, les Romans de Palliser, traitent de sujets politiques, avec, comme protagonistes principaux, le riche aristocrate Plantagenet Palliser et sa femme Lady Glencora, délicieusement spontanée et encore plus riche que lui. Tout au long des deux séries, les protagonistes reviennent sur la scène, entourés de certains personnages déjà rencontrés et aussi de nombreux autres qui y commencent une carrière fictive, parfois poursuivie et parfois interrompue selon les besoins de l'intrigue.
La popularité de Trollope et son succès critique pâlissent dans les dernières années de sa vie, mais il continue d'écrire avec la même verve. Son œuvre satirique Quelle époque ! The Way We Live Now, 1875 est considérée comme son chef-d'œuvre. En tout, Trollope a écrit quarante-sept romans, ainsi que des douzaines de nouvelles et quelques livres de voyage.
Anthony Trollope meurt à Londres en 1882. Il est inhumé au Kensal Green Cemetery, près de son contemporain Wilkie Collins.

Réputation

Un an après sa mort, parait l'autobiographie Autobiography de Trollope. La critique s'est toujours étonnée de l'abondance de la production littéraire de cet écrivain qui enchaîne les romans l'un après l'autre. On admire, comme on le fait de Charles Dickens, le génie créateur, source intarissable de longs récits touffus à l'intrigue palpitante, aux personnages fouillés, aux dialogues étincelants. Mais voilà que l'autobiographie étale au grand jour des méthodes d'écriture peu ordinaires. Apprendre d'un coup que ces belles pages ont été comptabilisées matin après matin, écrites non pas sous l'emprise d'une divine inspiration mais avec la régularité métronomique d'un commis aux écritures, cela ne correspond plus au portrait idéalisé qu'on s'est fait. Trollope change de stature et devient une sorte de rond de cuir des lettres. Pis, il ne fait nul mystère du fait qu'il n'écrit pas par plaisir mais pour gagner de l'argent, beaucoup d'argent. Chaque livre publié représente un capital minutieusement répertorié en livres sonnantes et trébuchantes, et les bilans, avec actif et passif dûment retranscrits au farthing près un farthing valait un quart de penny, chagrinent les professionnels des lettres et, dans une certaine mesure, découragent le public des abonnés. Bref, les illusions se sont envolées et Trollope est passé de mode. Il sait tout cela, avant et par delà son Autobiography, persuadé qu'il est que toute écriture, même de fiction, révèle ipso facto l'auteur qui la produit. Dans sa Vie de Cicéron Life of Cicero, il écrit :
The man of letters is, in truth, ever writing his own biography. What there is in his mind, is being declared to the world at large by himself. And if he can write that the world at large shall care to read what is written, no other memoir will perhaps be necessary.
Quant à lui, Henry James a exprimé des opinions partagées sur Anthony Trollope. De The Belton Estate, il écrit que c'est « un livre stupide, vide de toute réflexion ou d'idée, ... une sorte de "pabulum"2 mental." » Il ajoute qu'il n'en aime pas la méthode narrative ; les interpolations joyeuses du narrateur montrant à l'envi comment l'histoire peut prendre n'importe quelle direction selon la fantaisie de son auteur, nuisent, selon lui, à l'intégrité de l'artiste . Cela dit, il apprécie « l'attention méticuleuse au détail » et, dans un essai publié peu après le décès de Trollope, il lui rend un hommage d'autant plus remarquable que James, dans ses Préfaces et dans son œuvre, présente une forme de roman aux antipodes de celle de l'auteur victorien :
Son grand, son incontestable mérite, c'est une totale compréhension du routinier... Trollope sentait en même temps qu'il la voyait, la multiplicité du quotidien et de l'immédiateté ; il la sentait d'une façon simple, directe et salubre, avec sa tristesse, ses joies, son charme, son côté comique .... Il restera l'un des plus sûrs, bien que n'étant pas le plus éloquent, des écrivains qui ont aidé le cœur de l'homme à se connaître lui-même... Chanceuse est la race qui, comme celle de l'Angleterre, possède le sens de l'imaginaire dont a fait preuve Trollope.
Il n'en reste pas moins que le postier des lettres anglaises a pu avoir quelque influence sur lui ; son traitement des tensions familiales, par exemple, notamment entre pères et filles, trouve son écho dans certains romans de James. Ainsi, Alice Vavasor et son égoïste de père, dans Peut-on lui pardonner ? Can You Forgive Her ?, premier roman de la série Palliser, semble préfigurer Kate Croy et l'insupportable Lionel de Les Ailes de la colombe The Wings of the Dove.
Des écrivains comme William Makepeace Thackeray, George Eliot et Wilkie Collins admirent Trollope dont ils sont l'ami. George Eliot note même qu'elle n'aurait jamais pu entreprendre un projet aussi ambitieux que Middlemarch sans l'existence du comté imaginaire de Barsetshire qu'il a créé.
Alors que le roman s'oriente de plus en plus vers la subjectivité et l'expérimentation artistique, la réputation critique de Trollope se ternit peu à peu. Au cours des années 1940, ses admirateurs, car il en reste, s'efforcent de la redorer, si bien que Trollope connait un regain d'intérêt dans les années 1960 et aussi 1990. Aujourd'hui, il est considéré comme l'un des grands romanciers victoriens et on accorde particulièrement d'attention aux portraits de femme qu'il a créés. Déjà, de son vivant, on avait remarqué et parfois apprécié sa clairvoyance à l'égard de la condition féminine.
Une Trollope Society existe au Royaume-Uni, 9 A North Street, London SW4, tout comme aux États-Unis.

Adaptations de œuvres de Trollope à la télévision

La BBC a réalisé plusieurs séries fondées sur les œuvres d'Anthony Trollope :
The Pallisers, une adaptation en 26 épisodes des six Romans de Palliser, diffusée pour la première fois en 1974. L'adaptation fut réalisée par Simon Raven ; la distribution comprenait Philip Latham dans le rôle de Plantagenet Palliser et Susan Hampshire dans le rôle de Lady Glencora.
The Barchester Chronicles, une adaptation en 1982, en 7 épisodes des deux premiers romans du Barsetshire, The Warden et Barchester Towers. Adapté par Alan Plater , la distribution comprenait Donald Pleasence dans le rôle du Révérend Septimus Harding, Nigel Hawthorne dans le rôle de l'Archidiacre Grantly, Alan Rickman dans le rôle du Révérend Obadiah Slope, et Geraldine McEwan et Susan Hampshire coffret double vidéo, BBCV4658, 355 minutes.
The Way We Live Now, une adaptation en 4 épisodes du roman du même nom ; il fut adapté par Andrew Davies, et joué par David Suchet dans le rôle de Auguste Melmotte et Matthew Macfadyen dans le rôle de Sir Felix Carbury.
He Knew He Was Right diffusé entre le 18 avril et le 9 mai 2004 sur BBC One en 4 épisodes de 60 minutes. Produit par BBC Wales, et adapté par Andrew Davies, sa distribution comprenait entre autres, Bill Nighy, Laura Fraser, David Tennant, et Geoffrey Palmer.
Aux États-Unis, PBS a diffusé les quatre séries : The Pallisers seul, et The Barchester Chronicles, The Way We Live Now, et He Knew He Was Right comme partie du Masterpiece Theater.

Adaptations de œuvres de Trollope à la radio

La BBC commanda une adaptation radiophonique en quatre parties de The Small House at Allington, le cinquième roman des Chroniques du Barsetshire, qu'elle diffusa en 1993. Les auditeurs réagirent si favorablement que la BBC adapta les cinq autres romans de la série et BBC Radio 4 diffusa la série entière entre décembre 1995 et mars 1998. Dans cette adaptation, Stephen Moore acteur jouait le rôle de l'Archidiacre Grantlly.
BBC Radio 4 diffusa une adaptation radiophonique en plusieurs épisodes de The Kellys and the O'Kellys, avec Derek Jacobi, entre le 21 novembre 1982 et le 2 janvier 1983.
BBC Radio 4 diffusa The Pallisers, une nouvelle adaptation en douze parties des Romans de Palliser, de janvier à avril 2004, dans l'espace de diffusion Classic Serial du week-end.

Å’uvres

Les titres indiqués sont les titres originaux accompagnés du titre de la traduction française s'il en existe une.

Romans Les Chroniques du Barsetshire

The Warden 1855
Publié en français sous le titre Le Directeur, traduit par J. Staquet, Bruxelles, Éditions la Boétie, 1946 ; nouvelle édition sous le titre La Sinécure, traduit par Louis Rocher, Paris, Nouvelles Éditions latines, coll. Les Maîtres étrangers, 1947 ; réédition dans une nouvelle traduction de Richard Crevier sous le titre Le Directeur, Paris, Aubier, coll. Domaine anglais, 1992
Barchester Towers 1857
Publié en français sous le titre Les Tours de Barchester, traduit par L. Martel, Paris, Hachette, 1885 ; réédition dans une nouvelle traduction de Christian Bérubé, Paris, Fayard, 1991
Doctor Thorne 1858
Publié en français sous le titre Le Docteur Thorne, Paris, Revue britannique, 1864 ; réédition sous le même titre dans une nouvelle traduction d'Alain Jumeau, Paris, Fayard, 2012 ; réédition en format poche, Paris, Points no 3276, 2014
Framley Parsonage 1861
Publié en français sous le titre La Cure de Framley, traduit préfacé et annoté par Alain Jumeau, Paris, Fayard, 2015
The Small House at Allington 1864
The Last Chronicle of Barset 1867

Série Palliser

Can You Forgive Her? 1864
Publié en français sous le titre Peut-on lui pardonner ?, traduit par Claudine Richetin, Paris, Albin Michel, coll. Les Grandes Traductions, 1998
Phineas Finn 1869
Publié en français sous le titre Phinéas Finn, traduit par Guillaume Villeneuve, Paris, Albin Michel, coll. Les Grandes Traductions, 1992
The Eustace Diamonds 1873
Publié en français sous le titre Les Diamants Eustace, traduit par Denise Getzler, Paris, Albin Michel, coll. Les Grandes Traductions, 1992
Phineas Redux 1874
Publié en français sous le titre Les Antichambres de Westminster, traduit par Françoise Du Sorbier, Paris, Albin Michel, coll. Les Grandes Traductions, 1994
The Prime Minister 1876
Publié en français sous le titre Le Premier Ministre, traduit par Guillaume Villeneuve, Paris, Albin Michel, coll. Les Grandes Traductions, 1995
The Duke's Children 1879
Publié en français sus le titre Les Enfants du duc, traduit par Alain Jumeau, Paris, Fayard, 2013

Autres romans

The Macdermots of Ballycloran 1847
The Kellys and the O'Kellys 1848
La Vendée: An Historical Romance 1850
Publié en français sous le titre Vendée, traduit par Béatrice Vierne, Monaco, Éditions du Rocher, 1997
The Three Clerks 1858
Publié en français sous le titre Les Bertram, Paris, Charpentier, 1866
The Bertrams 1859
Castle Richmond 1860
Orley Farm 1862
The Struggles of Brown, Jones, and Robinson 1862
Rachel Ray 1863
Publié en français sous le titre Rachel Ray, traduit par L. Martel, Paris, Hachette, 1889 ; réédition dans la même traduction révisée et complétée par Laurent Bury, Paris, Éditions Autrement, 2011
Miss Mackenzie 1865
Publié en français sous le titre Miss Mackenzie, traduit par Laurent Bury, Paris, Éditions Autrement, 2008; réédition en poche, Paris, Le Livre de Poche. Biblio roman no 31966, 2010
The Belton Estate 1866
Publié en français sous le titre Le Domaine de Belton, traduit par Eugène Dailhac, Paris, Hachette, Bibliothèque des meilleurs romans étrangers, 1875 ; réédition dans la même traduction révisée par Charlotte Robert sous le titre L'Héritage Belton, Paris, Archipoche. Classiques d'hier et d'aujourdhui no 293, 2014
The Claverings 1867
Nina Balatka 1867
Linda Tressel 1868
He Knew He Was Right 1869
The Vicar of Bullhampton 1870
Sir Harry Hotspur of Humblethwaite 1871
Ralph the Heir 1871
The Golden Lion of Granpère 1872
Harry Heathcote of Gangoil 1874
Lady Anna 1874
The Way We Live Now 1875
Publié en français sous le titre Quelle époque !, traduit par Alain Jumeau, Paris, Fayard, 2009 ; réédition en poche, Paris, J'ai lu no 9666,
The American Senator1877
Is He Popenjoy? 1878
John Caldigate 1879
An Eye for an Eye 1879
Publié en français sous le titre Œil pour Œil, traduit par Amy Davy, Paris, Sandoz & Fischbacher, 1881 ; réédition sous le même titre dans une traduction de Victor Staquet, Toulouse, Éditions Ombres, 1999
Cousin Henry 1879
Publié en français sous le titre Le Cousin Henry, traduit par Mme Honorine Martel, Paris, Hachette, Bibliothèque des meilleurs romans étrangers, 1881
Ayala's Angel 1881
Publié en français sous le titre L'Ange d'Ayala, traduit par Béatrice Vierne, Paris, L'Herne, 2013
Doctor Wortle's School 1881
The Fixed Period 1882
Kept in the Dark 1882
Marion Fay 1882
M. Scarborough's Family 1883
The Landleaguers 1883, roman inachevé
An Old Man's Love 1884

Recueils de nouvelles

Tales of All Countries—1st Series 1861
Tales of All Countries—2nd Series 1863
Lotta Schmidt, and Other Stories 1867
Tales of All Countries—3rd Series 1870
An Editor's Tales 1870
Why Frau Frohmann Raised Her Prices and Other Stories 1882
The Two Heroines of Plumpington(1882

Nouvelles isolées

La Mère Bauche 1861
Publié en français sous le titre Un amour de jeunesse, traduit par Béatrice Vierne, Paris, L'Herne, 2011
The Château of Prince Polignac 1861
Publié en français sous le titre Le Château du prince de Polignac, traduit par Béatrice Vierne, Paris, L'Herne,
Gentle Euphemia 1866
Katchen's Caprices 1866
Christmas at Kirkby Cottage 1870
Never, Nerver -- Nerver, Nerver 1875

Essais

On English Prose Fiction as a Rational Amusement 1869
The Commentaries of Caesar 1870
Thackeray 1879
The New Zealander 1972

Théâtre

Did He Steal It? 1869
The Noble Jilt 1923, pièce publiée de façon posthume

Récits de voyages

The West Indies and the Spanish Main 1859
North America 1862
Australia and New Zealand 1873
New South Wales & Queensland 1874
South Africa 1878
How the 'Mastiffs' Went to Iceland 1878
Iceland 1878

Autobiographie

An Autobiography 1883

Publié en français sous le titre Autobiographie, traduit par Guillaume Villeneuve, Paris, Aubier, coll. Domaine anglais, 199

Autres publications

Hunting Sketches 1865
Travelling Sketches 1866
Clergymen of the Church of England 1866
Life of Cicero 1880, biographie
Lord Palmerston 1882, biographie
London Tradesmen 1927, sketches posthumes



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Posté le : 23/04/2016 17:53
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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