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De Montpellier
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En 1492 à Pérouse , en Italie, est crée le premier "Mont de piété" Il ouvre ses portes avec une vocation sociale très claire : lutter contre l'usure et la pratique des taux d'intérêts abusifs, qui peuvent attendre 130%. Il a pour but de permettre à chaque citoyen de recevoir une somme d'argent contre un objet mis en gage. Le nom "Mont de piété en français vient d'une mauvaise traduction de "Monte di piéta " en italien littéralement crédit de pitié., "monte" signifiant "montant, somme". Cette idée généreuse est due à un moine récollet Italien Barnabé de Terni, celui-ci cherchait une solution au problème des pauvres empêchés d'emprunter en raison des taux bancaires. Nous ne pouvons que remarquer combien cette situation ancienne nous semble d’actualité ? Le moine afin de réaliser son idée, va convaincre les riches de Pérouse de constituer un fond afin de créer ce premier établissement de prêt sur gages, Il est suivi par des moines mineurs qui prêchent dans ce sens et dix années plus tard s'ouvre un second établissement, le " Monte dei Paschi Di Siena" à Sienne. L'impulsion est donné et ces premières initiatives seront suivies de beaucoup d'autres dans diverses villes Italiennes. Au cours du Véme concile de Latran , en I5I5 le pape Léon X officialise les "Mont de Piété". Ce mouvement naissant prend pour emblème le "Grype" créature légendaire qui dans la mythologie gardait les mines d'Apollon dans le désert scythe. Le griffon ou grype est une créature présente dans plusieurs cultures anciennes, notamment les cultures mésopotamienne, grecque puis romaine, dans lesquelles il était associé aux divinités et aux héros locaux. Selon certaines légendes, cet animal mythologique garderait les mines d’or d’Apollon dans le désert de Scythie . Il est généralement représenté avec le corps d'un aigle (tête, ailes et serres) greffé sur l'arrière d'un lion (abdomen, pattes et queue) et muni d'oreilles de cheval. Selon les époques, on lui donna différents noms et notamment « Le sauveteur ». Au Moyen-âge, il était considéré comme un animal réel, de la famille des oiseaux, et on le retrouve dans de nombreux bestiaires et encyclopédies de l’époque. Il fut également beaucoup utilisé dans les armoiries et les écussons.
En France
En France, en Avignon, un premier établissement de crédit est crée en 1610, par la congrégation de Notre-Dame de Lorette. La ville est, à cette époque, une cité papale depuis 1348 et le restera jusqu'en 1791 date de la séparation en France de l'église et l'état en France. Théophraste Renaudot, un médecin de Louis XIII, est aussi un philanthrope, ami de Richelieu et fondateur de la Gazette de France, le roi le nomme Commissaire général des pauvres en 1631. Dans ces temps la France souffre, elle a faim, la misère est habituelle et un mauvais hiver suffit à condamner de nombreux français à la maladie où à la mort. La population des campagnes a plus souvent la chance de manger à sa faim alors que la vie dans les villes est des plus précaires et les revenus pécuniaires plutôt aléatoires. Le 27 mars 1637, le roi souhaite alléger ses difficultés du peuple et autorise Théophraste Renaudot à ouvrir, dans son bureau d'adresse qu'il transforme en salle des ventes cinq ans plus tard, un Mont-de-Piété à Paris. C'est à dire un établissement de prêt à taux contrôlés afin de permettre aux plus impécunieux d'emprunter sans être soumis au taux usuraires des banquiers. En 1643, Louis XIII accepte que 58 villes établissent des Monts-de-Piété. Mais après la mort de Richelieu et de Louis XIII, cette situation connaîtra un brutal coup d'arrêt. Malheureusement Théophraste Renaudot perd ses principaux défenseurs. Sous la pression de ses ennemis - les usuriers, la faculté de Médecine et le Parlement de Paris qui réclament la fermeture de l'établissement. Le 1er mars, un arrêt du Parlement met fin à l'institution.
En Belgique
‘Il est bien connu qu'on ne prête qu'au riche’. Le Mont-de-Piété de Bruxelles se trouve à deux pas du Sablon et du Palais de Justice. Il abrite cette institution publique qui s'évertue depuis 1618 à contredire ce célèbre dicton. En effet, au début du XVIIème siècle, la misère était partout en Europe, la bienfaisance publique quasi inexistante ou très mal organisée, et les usuriers qui fuyaient l'Italie où les Monts-de-Piété se sont développés envahirent petit à petit la région de l'actuelle Belgique. Wenceslas Cobergher qui était à la fois peintre, architecte, ingénieur et même diplomate, s'intéresse à toute idée nouvelle; au retour d'un séjour d'étude en Italie, enrichi de ce qu'il y a vu, il propose aux Gouverneurs l'Archiduc Albert et son épouse l'Infante Isabelle, personnalités pondérées et éclairées, la création d'institutions de prêts sur gages semblables à celles qu'il a vues en Italie. L'ouverture d'un Mont-de-Piété à Bruxelles est décidée et les chartes octroyées. L'établissement ouvrira ses portes au public le 28 septembre 1618 pour ne plus jamais les refermer. Ceci en fait, plus que probablement, une des plus anciennes, si ce n'est la plus ancienne institution officielle et financière encore en activité de nos jours en Belgique.
Louis XVI rétablit l'institution
Pendant plus d'un siècle les usuriers règnent en maître sur la capitale ; des taux de l'ordre de 120 % par an sont alors pratiqués ! Ils s'engraissent de la misère, ils seront un des éléments qui poussera le peuple Français à la colère, car à cette époque il n'était pas coutumier d'emprunter pour ses loisirs mais plus souvent pour se nourrir. Le 9 décembre 1777, c'est Louis XVI qui rétablit l'institution par lettres patentes. Il le fait sous l'impulsion de Jean-Charles-Pierre Lenoir, Lieutenant général de police de Paris. Celui-ci propose, devant la pauvreté galopante, de rétablir cette institution, et argumentant des risques de vagabondages et de larçins commis par les pauvres de plus en plus endettés. la situation économique est telle que le roi ne peux que se rendre à cet évidence de la nécessité du " mont de piété". Le taux d'intérêt de 120% ou 130% est réduit pour les usagers du mont de piété à 10%. Framboisier de Beaunay, conseiller auprès du roi et rédacteur des lettres patentes, est nommé à cette occasion premier directeur de l'établissement. L' ouverture officielle du Mont-de-Piété de Paris a lieu le 9 février 1778, à l'adresse qu'il occupe toujours aujourd' hui. 16 rue des Blancs-manteaux
Durant la révolution française,
des bouleversements dans l'organisation interne associés au climat politique et social auxquels s'ajoute la forte dépréciation des assignats (monnaie de cette époque) fragilisent l'établissement. et provoquent une dépréciation des biens personnels gagés. Cet état de fait contraindra à la fermeture les portes du "mont de piété" en 1795. Il est contraint de fermer mais, sans toutefois être officiellement supprimé. La fermeture, comme il fallait s'y attendre, fut immédiatement suivie d'une forte reprise de l'usure par les maisons de prêt qui imposaient jusqu'à 20% par mois. Paris se couvre alors d'officines de prêts sur gages. La situation insupportable entraînera une nouvelle ouverture. Les autorités de la Seine décident la restauration du Mont-de-Piété qui rouvre ses portes en 1797 pour ne plus jamais les fermer. Les Parisiens prévenus par affiche s'y précipitent. En 1800, la confiance est revenue. Une première succursale spécialisée dans le nantissement des objets précieux ouvre rue Vivienne.
Le 16 février 1804, Napoléon Bonaparte qui vient de se couronner empereur, accorde au Mont-de-Piété le monopole du prêt sur gage. Ce décret favorise la création de Monts-de-Piété à Lyon (1810), Nîmes(1828), Toulouse (1867) et Roubaix (1870). Le lieutenant général et quatre administrateur de l’hôpital général de Paris sont chargés de l'administration. le premier directeur de l'établissement est Framboisier de Beaunay. Les administrateurs ont souvent à combattre les commissaires-priseurs qui sont souvent des Lombards, qui exercent conjointement des emplois de Banquiers ou de préteur sur gage. La nécessité de légiférer se fait sentir et une loi est votée le 8 Thermidor de l’an XIII, le 8 Juillet 1805, interdisant aux établissements de prêts de recevoir des dépôts et ordonne de transférer tous les dépôts en cours au "mont de piété" seul habilité pour ce genre d'opération. Le même jour, l’empereur et son secrétaire d'état Hugues-Bernard Maret signent le décret 851 qui réglemente l'administration de toutes les opérations du "Mont de piété" en même temps qu'il ouvrent de nouveaux bureaux auxiliaires et de succursales dans Paris. Les prêts immobiliers sont autorisés.Au XIX siècle le mont de piété prend ses lettres de noblesse, il n'est plus l'antichambre de la misère et recevra même la clientèle du prince de Joinville , François-Ferdinand d'Orléans, de Louis-Philippe. Le 24 Octobre 1918 , un nouveau décret transforme le mont de piété en caisse de crédit municipal. A dater de cette date, une nouvelle orientation lui permettra de développer ses activités bancaires en parallèle. Le Mont-de-Piété connaît un XIXe siècle contrasté. Pour répondre à une forte demande des Parisiens il multiplie les bureaux auxiliaires, mais vit dans le même temps des dysfonctionnements internes dans un contexte politique et économique complexe. Au début du XXe siècle, l'activité décline, l'institution doit évoluer pour apporter de nouvelles réponses aux difficultés financières des Parisiens. Le 24 octobre 1918, le Mont-de-Piété devient le Crédit Municipal de Paris, une nouvelle dénomination qui annonce aussi le développement de ses activités bancaires, parallèlement aux prêts sur gages.
L'essor de la banque
L'activité du Crédit Municipal de Paris se ralentit considérablement pendant la Seconde Guerre mondiale. Le déclin se poursuit au cours des années 1950 et l'établissement est contraint de diversifier ses activités. Par la loi de finances du 11 juin 1954, les caisses de Crédit municipal sont parmi les premiers établissements à proposer du crédit aux Français, et plus particulièrement aux fonctionnaires. La loi bancaire du 24 janvier 1984 reconnaît le Crédit municipal comme banque à part entière. À partir de 1987, l'institution parisienne déploie un réseau d'agences de proximité à Paris et en Ile de France. En 1988, le département de conservation d'objets d'art Munigarde est ouvert. En 1992, l'établissement est placé sous la responsabilité de la Ville de Paris qui en est l'actionnaire unique.
Le Crédit Municipal de Paris aujourd' hui
Une réorganisation est opérée fin 2004 : l'activité historique autour de l'objet est dévolue au Crédit Municipal de Paris tandis que celle des prêts bancaires revient à sa filiale CMP-Banque. S' appuyant sur un savoir-faire social qui ne s'est pas démenti en 230 ans, le Crédit Municipal de Paris apporte, avec le prêt sur gage, une réponse à tous ceux qui ont à faire face à un besoin de trésorerie, un coup dur, un imprévu. Parallèlement il a développé une gamme complète de produits financiers permettant de répondre efficacement aux problèmes d'endettement. Comme le déclarait Théophraste Renaudot 'l' expérience a appris que dans les affaires de la vie, un secours venu à propos avait toute l'importance d'un trésor.
Fonctionnement
C’est en 1918 qu’en France le Mont de Piété deviendra le Crédit Municipal de Paris. Le Crédit Municipal de Paris est une institution solidaire, ne visant pas le profit. En 2007, pour son 230ème anniversaire, le Mont de Piété a ainsi rendu 1000 objets à 30 euros à 1000 clients, et continue d’aider les RMIstes et ceux qui sont dans le besoin, pour peu qu’ils aient encore quelque chose de valeur. Les Crédits Municipaux ont à la fois le statut établissement public communal d’aide sociale (dont la mission est de combattre l’usure) et le statut d’établissement de crédit. C’est un statut très spécial, on en conviendra. L’actionnaire unique des Crédits Municipaux est la commune à laquelle ils sont rattachés. Il existe en France 19 Crédits Municipaux comme celui de Paris et qui fonctionnent selon les mêmes principes Le procédé est simple: Il n’y a pas de frais de dossier avec un prêt sur gage, il suffit de présenter sa carte d’identité, un justificatif de domicile de moins de 3 mois, et la preuve de propriété de l'objet gagé. Le prêt minimum est de 30 euros, pour un an et le client peut à tout moment retirer son objet. Il faut noter que ce système rempli bien son office puisque 93% des objets déposés au Crédit Municipal sont récupérés par leurs propriétaires. Dans certains cas le prêt peut s'élever jusqu'à un million de euros, les usagers de ce services ne sont donc pas que des démunis. Objets à mettre en gage Même si il est vrai que les bijoux constituent encore le gros des objets déposés au Crédit Municipal, on peut y déposer toutes sortes d’objets de valeur : tableaux, sculptures, tapis, mobilier d’époque et même… des vins. Par contre les objets trop volumineux comme une voiture ou un camion ne sont pas acceptés (manque de place pour les stocker), ou les objets qui dévalorisent trop vite, comme le matériel informatique en général. La majorité de la clientèle est féminine, en effet 80 % sont des femmes, il semble que gager un bijoux soit plus aisés que pour n'importe quel autre objet. Un homme voulant déposer des bijoux féminins aura à répondre des preuves de propriété de ceux-ci.
Récupération et délai
Il n’y a pas de délai maximum pour récupérer son objet, à condition de régler les frais de garde, l’argent que le crédit municipal vous fait payer pour garder votre objet. Il y a des cas connus de personnes qui récupèrent leur objet 55 ans plus tard! Si par malheur l’objet est vendu (pour non paiement des frais de garde), et si par hasard l’objet se vend plus cher que le prêt qui avait été accordé, le crédit municipal verse au client la différence. Les frais de garde sont compris en général dans les taux d’intérêts (réduits), situés aux alentours de 9 à 15% . Il faut comparer ce taux à ceux pratiqués par le crédit revolving, avoisinant les 20%. "Chez ma tante" Ce surnom du "mont de piété" nous vient d'une anecdote historique qui concerne Le prince de Joinville, au XIX siècle, celui-ci embarrassé par un dette de jeu se trouva dans l'obligation de gager sa montre, et devant les questionnements embarrassants il répondit : "j'ai oublié ma montre chez ma tante" C'est ce mensonge de joueur qui est à l'origine de ce surmom. Le mont de piété est aussi souvent désigner par la métaphore : "mettre au clou" image qui rappelle le geste de l'agent de l'institution qui accrochait au clou l'objet gagé.
Pour résumer : le prêt sur gage est donc une solution qui permet d’avoir de l’argent immédiatement sans vendre immédiatement ses bijoux de famille et autres biens précieux, même si on est en situation de surendettement. La grande majorité des personnes récupèrent leurs biens avant qu’ils ne soient mis aux enchères. : D'autre part il est possible de refuser une proposition de prêt mais de faire estimer son bien ce qui peut parfois réserver quelques surprises, mauvaise mais bonnes aussi ? Cette expertise est gratuite.
Pour certaines personnes astucieuses il est possible de déposer ses valeurs au Crédit Municipal et ainsi profiter de leurs coffres, très bien sécurisés. c'est souvent préférable, pendant les vacances ou une absence, plutôt que garder ses bijoux à son domicile sans sécurité, un petit tour au Crédit Municipal et voila les objets en sécurité. On a même une somme d’argent sympa pour les vacances le mont de piété offre d'autres opportunité, outre le prêt, la sécurité des coffres, il est aussi possible, pour les plus chanceux qui n’ont pas forcément besoin d’argent, de bénéficier des ventes aux enchères, souvent très intéressantes proposant des objets rares, originaux. Introuvables dans le commerce courant. Ces ventes sont organisées deux fois par semaine.
Son encours actuel de prêts est de 65 Millions d'euros Le prêt est souvent accordé en une heure après qu'un commissaire en ait proposé une valeur, le montant du prêt représente environ 50 à 70 % de la valeur du dépôt.exemple Pour une objet estimé à une valeur de 2000 Euros, vous recevrez 1200 Euros à un taux de 15,40% droits de garde et assurance inclus., soit 184 Euros pour un an.soumise aux dispositions du code de la consommation (art. L-311-4 et L-311-5)
Il est une histoire que le Crédit Municipal de Paris aime à raconter : C’est celle d'une jeune femme, venue déposer un bijou à l'âge de 18 ans ... qui est revenue 55 ans plus tard avec sa petite fille (elle-même âgée de 18 ans), pour lui offrir la parure. La vente aux enchères Au terme du contrat, si le client ne s'est pas manifesté, le Crédit Municipal envoie trois lettres de relance au déposant. Sans réponse de sa part, l'objet est mis en vente aux enchères (en général, trois mois après la fin de l'échéance).
Le produit de la vente servira à rembourser le prêt et les intérêts.
S'il y a un bénéfice (un boni), il sera reversé à l'ancien propriétaire de l'objet. A l'inverse, si la vente ne suffit pas à couvrir le remboursement, le déficit sera supporté par l'établissement A compter du 1 Mai 2011 la publicité relative aux prêts sur gage est soumise aux dispositions du code de la consommation (article L311-4 et L 311-5)
Le mont de Piété par date ::
1492 à Pérouse (Italie) Le premier « Mont de Piété » ouvre ses portes avec une vocation clairement sociale : lutter contre l’usure et la pratique de taux d’intérêt excessifs et permettre à la population de mettre en gage n’importe quel objet contre le prêt d’une somme d’argent. XVIIe siècle Pour intensifier la lutte contre l’usure, Louis XVI donne une impulsion au développement des Monts de Piété. 1673 Le Mont de Piété à Marseille est créé par des notables avec la collaboration de l’Evêque de la ville, Monseigneur de Forbin de Janson, puis un don considérable de Jean de Puget a accéléré la reconnaissance de l’établissement. 1789 Le Mont de Piété de Marseille est placé sous la tutelle de la municipalité. 1798 L’établissement est fermé suite aux troubles révolutionnaires. 1801 Le Ministre de l’intérieur souhaite un rétablissement des anciennes institutions de bienfaisance. 1802 Réouverture du Mont de Piété de Marseille par le préfet des Bouches-du-Rhône, Charles Delacroix. 24 juin 1851 Loi sur les Monts de Piété : ils deviennent des établissements municipaux d’utilité publique. 24 octobre 1918 Un décret les renomment « Caisses de crédit municipal » et les autorisent à recevoir des dépôts publics, puis à proposer des compte-chèques un an plus tard. Les crédits municipaux deviennent des « banques ». 11 juin 1954 Loi autorisant l’octroi de prêts personnels aux fonctionnaires, avec prélèvement direct sur leurs traitements. 20 mai 1955 Réforme de leur fonctionnement : les crédits municipaux deviennent des établissements publics d’aide sociale dotés de la personnalité morale et d’une autonomie financière. 1970 Son ancien bâtiment ayant été détruit par un bombardement, le Crédit Municipal de Marseille rouvre ses portes au public rue Villeneuve. 24 janvier 1984 La loi bancaire les autorise à effectuer toutes les opérations bancaires en tant qu’établissement de crédit 15 juin 1992 Leur statut d’Etablissement Public Administratif communal de crédit et d’aide social est confirmé et ainsi que leur monopôle des prêts sur gage. La municipalité de Marseille décide de mettre un terme aux activités bancaires de l’établissement. Mais ce dernier continue son activité de prêts sur gages ouverts à tous 1997 Au Crédit Municipal de Marseille, les activités de prêts personnels reprennent mais uniquement pour les fonctionnaires de la ville. 1998 Les prêts personnels sont désormais ouverts aux fonctionnaires des trois fonctions publiques ainsi qu’aux agents assimilés. 2001 Une agence est ouverte rue Paradis 2002 De nouveaux produits financiers sont créés et ouverts à tous les salariés du secteur public ou privé 2005 L’agence de la Joliette est ouverte (102, bd des Dames). LM
Posté le : 09/12/2012 15:45
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