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Frédérik Dard
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Le 29 juin 1921 à Jallieu en Isère, naît Frédéric Dard

de son véritable nom Frédéric Charles Antoine Dard, 6 juin 2000 à Bonnefontaine, Fribourg, Suisse, écrivain, romancier de policier, espionnage, principalement connu – dans une production extrêmement abondante – pour les aventures du commissaire San-Antonio, souvent aidé de son adjoint Bérurier, dont il a écrit cent soixante-quinze aventures depuis 1949. Il écrit aussi sous les pseudos : San-Antonio, Frédéric Charles, Frédéric Antony, Max Beeting, Maxel Beeting, William Blessings, Eliane Charles, Frédéric Charles, Leopold Da Serra, Antonio Giulotti, Verne Goody, Kill Him, Kaput, Cornel Milk, L'Ange Noir, Wel Norton, F. D. Ricard, Sydeney, il reçoit le Grand prix de littérature policière en 1957. Il meurt à 78 ans le 6 juin 2000 à Bonnefontaine, Fribourg en Suisse
Parallèlement aux San-Antonio l'un des plus gros succès de l'édition française d'après-guerre, Frédéric Dard a produit sous son nom ou sous de nombreux pseudonymes des romans noirs, des ouvrages de suspense psychologique, des grands romans , des nouvelles, ainsi qu'une multitude d'articles. Débordant d'activité, il fut également auteur dramatique, scénariste et dialoguiste de films. Selon ses dernières volontés, Frédéric Dard a été enterré dans le cimetière de Saint-Chef, en Isère, village où il avait passé une partie de son enfance et où il aimait se ressourcer. Un musée y est en partie consacré à son œuvre.

En bref

Il faut souligner la formidable popularité acquise par les héros de cette saga : San-Antonio lui-même, personnage éponyme aussi brillant que pathétique, chéri des dames, redouté de la pègre et couvé par sa mère Félicie ; Bérurier, truculent, bâfreur, paillard, musclé et roué, irremplaçable dans le cœur du public ; Pinaud, discret et subtil ; Marie-Marie, espiègle fillette devenue héroïne belle et troublante... Tous sont désormais inscrits à notre patrimoine littéraire.
Apposée sur des romans au ton très différent – tel le chef-d'œuvre À San Pedro ou ailleurs 1968 – la signature de Frédéric Dard disparaît dès 1979. Y a-t-il un Français dans la salle ? 1979, La vieille qui marchait dans la mer 1988 figurent ainsi parmi les textes marquants signés San-Antonio, bien que sans rapport avec les enquêtes du commissaire.
Au fil des ans, le regard porté sur cet auteur inclassable – et abondamment traduit malgré la difficulté de l'exercice – s'est affiné. En témoignent les nombreuses études qui lui ont été consacrées, sans oublier la réunion en volumes de ses Réflexions 1999-2000, véritable condensé de sa philosophie et de son esprit.
Dans la série San-Antonio, déployée sur toute la seconde moitié du XXe siècle, Frédéric Dard s'est livré avec de plus en plus d'impétuosité à un somptueux travail sur la langue, dévoilant un talent et une inventivité que la critique n'a parfois reconnus que du bout des lèvres. Le public, lui, ne s'y est jamais trompé. Dard a façonné le français à sa botte, produisant entre autres un vocabulaire savoureux, plein de sève. Son ingéniosité créative – au service d'une sincérité avivée par son goût démesuré pour la confidence, l'apostrophe, les envolées rabelaisiennes – lui a permis de développer une écriture et un univers personnels avec, à la clé, une lecture enthousiasmante. Plus que les délires de son imagination et que les péripéties de ses héros, c'est d'abord son style qui établit l'originalité de Frédéric Dard-San-Antonio.

Sa vie

Le père de Frédéric Dard, Francisque, d'abord ouvrier de la société de Dietrich, lance une entreprise de chauffage central à Bourgoin-Jallieu. Sa mère, Joséphine-Anna Cadet, est fille d'agriculteurs. Frédéric Dard nait avec un bras atrophié, inerte. Ses parents, très occupés par l'affaire familiale, le font élever par sa grand-mère. Il en gardera un souvenir ému et le goût pour la lecture.
Frédéric Dard, peu enclin aux études, fait ses premières armes littéraires dans la revue Le Mois à Lyon.

Le krach de 1929 précipite le déclin de l'entreprise familiale, qui est mise en faillite. Tous leurs biens sont saisis, sous les yeux du jeune Frédéric. La famille émigre alors à Lyon, dans un petit appartement du boulevard des Brotteaux. Frédéric suit sans grand intérêt des études commerciales à l'école La Martinière. Il est présenté en 1938 à Marcel E. Grancher, le fondateur des Éditions Lugdunum et du journal Le Mois à Lyon, par son oncle, ouvrier-mécanicien dans un garage automobile que Grancher fréquente. Engagé comme stagiaire, il assume peu après un rôle de secrétaire de rédaction fonction qu'il assumera officiellement à la fin de l'été 1940, puis de courtier en publicité. Ses premiers articles, certainement encouragés par ses ainés comme le docteur Edmond Locard ou le romancier Max-André Dazergues sont publiés anonymement dans le journal dès 1939. Enfin journaliste, le métier qui l'attire depuis longtemps, il passe à l'écriture à proprement parler et publie fin octobre 1940 son premier livre La Peuchère une nouvelle paysanne, ainsi que la qualifiera son éditeur Marcel Grancher, son premier vrai roman, Monsieur Joos, récompensé par le premier Prix Lugdunum décerné sur manuscrit lui apportant enfin en mars 1941 la notoriété.

Frédéric Dard se marie en novembre 1942 avec Odette Damaisin, dont il aura deux enfants, Patrice né en 1944 et Élizabeth 1948 - 2011. Il s'installe avec sa femme à Lyon, dans le quartier de la la Croix-Rousse, au 4 rue Calas, où il réside entre juillet 1944 et mars 1949.
Ses publications ne tardent guère : La Peuchère, M. Joos 1941. Il se marie en 1942. Durant la guerre et l'après-guerre, Dard publie chroniques, articles, nouvelles ainsi que ses premiers polars , très recherchés par les collectionneurs, parmi lesquels Réglez-lui son compte 1949, une espèce de Peter Cheyney francisé, dont le héros est un certain commissaire San-Antonio, un nom repéré sur une carte des États-Unis.
Frédéric Dard écrit des livres pour enfants et des romans populaires pour nourrir sa petite famille, rencontre des écrivains repliés à Lyon. Sa notoriété commence à dépasser les limites de la capitale rhodanienne. Très influencé par le roman noir américain Faulkner, Steinbeck et surtout Peter Cheyney, il se lie avec Georges Simenon, qui lui rédige une préface pour son livre Au massacre mondain. Sous la houlette de Clément Jacquier, il écrit des romans avec ses premiers pseudonymes pittoresques : Maxell Beeting, Verne Goody, Wel Norton, Cornel Milk, etc.

Sur un coup de tête il a pris ombrage d'un livre de Marcel E. Grancher, qui le cite dans ses souvenirs, il part en 1949 s'installer aux Mureaux avec sa famille, dans un pavillon de banlieue. Après quelques années de vache maigre, il connaît ses premiers succès d'écriture, au théâtre notamment La neige était sale, adaptation du roman de Simenon, est montée par Raymond Rouleau au Théâtre de l'Œuvre en décembre 1950.
C'est en 1949 que paraît Réglez-lui son compte !, roman policier signé San Antonio, et qui est un échec commercial. Il rejoint alors les éditions du Fleuve noir, où il va côtoyer Jean Bruce et Michel Audiard, et y publie deux romans : Dernière Mission, et le second San-Antonio.
La série commence avec Laissez tomber la fille 1950.
En même temps, Dard publie d'autres romans Dernière Mission, Du plomb pour ces demoiselles, N'ouvrez pas ce cercueil sous divers pseudonymes ou sous son vrai nom. Mais la réussite se fait attendre.
Frédéric Dard est prêt à renoncer à l'écriture lorsque Simenon l'autorise à adapter au théâtre son roman La neige était sale, pièce qui fait un triomphe 1950. Le théâtre l'accapare un certain temps, sans parler de ses nombreux scénarios pour le cinéma ou la télévision.
Toutefois, poussé par son éditeur, Dard se consacre de plus en plus aux San-Antonio. Le succès vient enfin, avec bientôt des centaines de milliers d'admirateurs, au rang desquels Jean Cocteau, qui traduit le sentiment général en lui écrivant : J'achète un San-Antonio, je l'ouvre, et voilà votre cœur qui saute sur le mien !
En 1954, Frédéric Dard et Robert Hossein montent au Grand-Guignol Les Salauds vont en enfer, première pièce d'une longue collaboration théâtrale.

La notoriété naissante du Commissaire San-Antonio engendre le succès, qui, dès lors, ne le quittera plus. Dard écrit vite et beaucoup, au rythme de quatre à cinq ouvrages par an : romans policiers, romans d'espionnage ou d'épouvante, scénarios, adaptation de roman pour le cinéma. En 1964 Frédéric Dard détient le record du nombre de livres vendus en France.
Cependant, sa vie de couple avec Odette Damaisin n'est pas heureuse. Dans les mois précédant leur séparation, il tente de se pendre.
En 1964 commence la publication des hors-collection avec L'Histoire de France vue par San-Antonio, qui atteint le million d'exemplaires.

Frédéric Dard devient l'auteur le plus lu des Français.Il refait sa vie avec la fille de son éditeur, et de s'installer en Suisse romande.
Là, il reprend son rythme d'écriture infernal, payé d'une égale réussite jusqu'à sa mort, à la veille de laquelle paraît le hors-collection Napoléon Pommier 2000, précédé, à la fin de 1999, du 174e roman de la série.
Il se remarie le 14 juin 1968 avec Françoise de Caro, la fille d'Armand de Caro, le fondateur des éditions Fleuve noir.

En 1968, il prend la route de la Suisse avec sa nouvelle femme. Le couple se fait construire le chalet San Antonio à Gstaad.

Ils auront une fille, Joséphine, née en 1970 qui épousera Guy Carlier en 2006. Quelques semaines après sa naissance, le couple Dard adopte un jeune Tunisien, prénommé Abdel.
En mars 1983, Joséphine, âgée de 13 ans à l'époque, est enlevée durant plus de cinquante heures de leur domicile de Vandœuvres par un cadreur de télévision6. Il la cache dans un appartement à Annemasse.
Elle sera libérée contre le versement d'une rançon de 2 millions de francs suisses grâce au chalet de Gstaad qui venait d'être vendu. Le ravisseur sera arrêté et la rançon récupérée, mais l'épisode a longtemps traumatisé Frédéric Dard et sa fille.
Il noue des liens très forts avec le R. P. Bruckberger à qui il dédiera La Sexualité… et avec Albert Cohen. Il se passionne pour la peinture, notamment les œuvres de Domenico Gnoli, peintre hyperréaliste, ou celles de René Magritte, peintre surréaliste. Il rend hommage à l'œuvre du poète belge Louis Scutenaire.
Avec le temps, il commence à prendre du recul, il accorde de longues interviews à la presse. En 1975, il fait paraître Je le jure, signé San-Antonio, un livre d'entretiens où il évoque son enfance, ses débuts, sa famille, ses idées. En 1978, il acquiert à Bonnefontaine une ferme du xviiie siècle qu'il restaure : c'est dans ce domaine de L'Eau vive qu'il poursuit son œuvre en composant une centaine de romans et de nombreuses peintures, sa vocation contrariée.

Frédéric Dard meurt le 6 juin 2000, à son domicile de Bonnefontaine, en Suisse. Il est inhumé suivant ses volontés au cimetière de Saint-Chef en Dauphiné, village où il a vécu, enfant, en 1930, dans une maison appartenant à la famille de sa mère. L'ancienne école de Saint-Chef qu'il a fréquentée, porte une plaque commémorative rappelant ce fait.

Depuis la mort de son père, son fils Patrice poursuit l'écriture des San-Antonio.

Pseudonymes

Frédéric Dard raconte qu'il a choisi le pseudonyme San-Antonio sur une carte du monde, en faisant jouer le hasard. Son doigt a pointé sur la ville de San Antonio au Texas. Il a inséré dans ce nom un trait d'union qui n'existait pas dans le toponyme américain, mais qui était conforme aux règles de l'orthographe française traditionnelle on a longtemps écrit : New-York, etc.. Il faut néanmoins souligner que le trait d'union n'arrive que très progressivement dans son pseudonyme, à mesure que se multiplient les publications : absent dans le premier ouvrage de la série, Réglez-lui son compte !, paru en 1949, il apparaît et disparaît dans le nom d'auteur au fil des titres que publie le Fleuve noir, avant d'être définitivement retenu à partir de 1958 dans le roman Du poulet au menu. Dès ce moment l'auteur a alors tenu à la présence du trait d'union entre les deux composantes de son nom d'écrivain et n'hésitait pas à interpeller directement dans ses romans les lecteurs ne respectant pas cette orthographe, tout comme il rabrouait également les lecteurs écorchant ce pseudonyme en le prononçant Santonio, Santantonio », etc.. La seule modification qu'il acceptait, et dont il faisait usage lui-même, était l'abréviation de San-Antonio en Sana ou San-A..

Pseudonymes approuvés par Frédéric Dard lui-même

San-Antonio : plus de 200 titres
Frédéric Antony : La Police est prévenue
Max Beeting : Signé tête de mort réédition de La mort silencieuse sous Sydeney
Maxel Beeting : On demande un cadavre
William Blessings : Sergent Barbara
Eliane Charles : Pas d'orchidées pour Miss Blandish adaptation théâtrale du roman de James Hadley Chase, avec Marcel Duhamel. Création au Théâtre du Grand-Guignol, 1950. La pièce a été reprise en mai 1977 à Genève, l'adaptation étant signée du seul nom de Frédéric Dard.
Frédéric Charles : La Maison de l’horreur, Vengeance, L’Agence S.O.S, N’ouvrez pas ce cercueil, La Grande friture, La Main morte, L’Horrible Mr Smith, Dernière mission, La Mort est leur affaire, La Personne en question, Brigade de la peur, Les Figurants de la peur, L’Image de la mort (FrédériK Charles, La Mort en laisse.
Leopold Da Serra : Plaisirs de soldats.
Antonio Giulotti : Guerriers en jupon.
Verne Goody : 28 minutes d’angoisse.
Kill Him : Réglez-lui son compte, Une tonne de cadavre, Bien chaud bien parisien
Kaput : La Foire aux asticots, La Dragée haute, Pas tant de salades, Mise à mort
Cornel Milk : Le Disque mystérieux, Le Tueur aux gants blancs.
L'Ange Noir : Le Boulevard des allongés, Le Ventre en l’air, Le Bouillon d’onze heures, Un cinzano pour l’ange noir.
Wel Norton : Monsieur.
F. D. Ricard : Le Mystère du cube blanc.
Sydeney : La Mort silencieuse.
Il a par ailleurs écrit quelques ouvrages pour le compte d'écrivains en mal d'inspiration :

André Berthomieu : En légitime défense.

M. G. Prètre : Calibre 475 express, Deux visas pour l’enfer, Latitude zéro, La Chair à poisson, La Revanche des Médiocres titré par la suite L’Etrange Monsieur Steve. Les autres titres de M.G. Prètre ne sont pas officiellement de Frédéric Dard, mais certains titres qui ont été republiés au Fleuve noir permettent d'en douter.
Les pseudonymes ci-dessous sont très probables10 : Antoine, F. Antonio, Charles Antoine, Antoine Charles, Paul Antoine, Charles d’Ars, Charles, Charles Richard, Fred Charles, Fr. Daroux, Fredard, Jules, Patrice, Guiseppe Papo, Jérôme Patrice, Severino Standeley, Areissam Frédéric Dard n'a reconnu qu'un seul texte de ce pseudo et en a réfuté cinq, Jules Antoine et Charly L'attribution de ces deux pseudos à Frédéric Dard est tout à fait vraisemblable, mais malheureusement, les textes correspondants n'avaient pas pu lui être soumis, Freroux pas prouvé non plus. Nous ne savons pas ce qu'il faut en penser car il y avait dans la bande des auteurs Jacquier quelqu'un qui s'appelait Roger Roux, et que Frédéric Dard appelait parfois le frère Roux, Dudley Fox personnage du livre La mort silencieuse, signé Sydeney

Par contre, les pseudonymes ci-dessous sont réfutés par la famille de Frédéric Dard :

Frédéric Valmain, James Carter, J. Redon, Virginia Lord...
Et les autres : de nombreux autres pseudonymes lui sont attribués sans avoir été reconnus par l'auteur : Fred Astor, Frederick Antony, Antonio, Norton Verne, Alex de la Clunière, Alex de la Glunière, Antonio Giulotti, Charly, Charles Daroux, Dudley Fred-Charles, F. Dacié, Quatremenon, Patrice, Frédéric Jules, Freddy Jules-Albert, Georges Antoine, Jérôme le Coupe-Papier, Joos, Jules Patrice, Léopold M. Norton, F.-R. d’Or...

Å’uvres

Liste des œuvres de Frédéric Dard.
Frédéric Dard a écrit officiellement deux cent quatre-vingt-huit romans, vingt pièces de théâtre et seize adaptations pour le cinéma.

La publication semestrielle Les Polarophiles tranquilles propose des regards différents sur le polar. On y parle de Georges Simenon et de Frédéric Dard, de la défunte Série noire et de certains pseudonymes utilisés. Son président et directeur de publication Thierry Cazon a démontré que Frédéric Dard avait écrit sous le pseudonyme de Frédéric Valmain, même si la famille Dard dément catégoriquement ce fait.

Théâtre
Auteur

1950 : La neige était sale d'après Georges Simenon, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de l'Œuvre
1952 : Tartampion de Frédéric Dard, Théâtre Fontaine
1953 : La Garce et l'ange, mise en scène Michel de Ré, Théâtre du Grand Guignol
1954 : Les salauds vont en enfer, mise en scène Robert Hossein, Théâtre du Grand-Guignol
1954 : L'Homme traqué d'après L'Homme traqué de Francis Carco, mise en scène Robert Hossein, Théâtre des Noctambules
1954 : Docteur Jekyll et Mister Hyde d'après L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde de Robert Louis Stevenson, mise en scène Robert Hossein, Théâtre du Grand-Guignol
1965 : Monsieur Carnaval, livret de Frédéric Dard, musique Charles Aznavour et Mario Bua, mise en scène Maurice Lehmann, Théâtre du Châtelet
1968 : La Dame de Chicago, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Ambassadeurs
1978 : Le Cauchemar de Bella Manningham d'après Patrick Hamilton, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Marigny
1986 : Les Brumes de Manchester, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Marigny,

Événements

À l'occasion du dixième anniversaire de la mort de Frédéric Dard :

18 au 20 mars 2010 : Colloque à la Sorbonne San Antonio et la Culture française organisé par Françoise Rullier-Theuret.
26 au 30 mai 2010 : Festival du Mot (a Charité sur Loire
6 juin 2010 : Festival du Chablisien San Antonio à Béru
6 janvier 2011 : Diffusion de Docteur San-Antonio et Mister Dard de Guy Carlier et Rachel Kahn - réalisation Jean-Pierre Devilliers - sur la chaîne France5

Ami du chanteur Renaud qui s'était beaucoup rapproché de lui après la disparition tragique de Coluche, il préface son livre Mistral Gagnant11.
Renaud le cite dans sa chanson Mon bistrot préféré dans le vers : Nous rigolons des cons avec Frédéric Dard .
Jean-Jacques Goldman le cite quand il dit des spaghettis, Frédéric Dard et Johnny Winter aussi dans sa chanson Bonne Idée.
Patrick Sébastien crée en 2010 un mouvement associatif politique éphémère, le DARD, en référence à Frédéric Dard.

Liens
http://youtu.be/0y4p7Ys8Bpk Une maison un écrivain
http://youtu.be/EvjPvIV34o0 Cette mort dont je parlais biographie
http://youtu.be/0Jo4riBJ7OY Interviw Ina
http://youtu.be/6nna5Vn_aD4 San Antonio Ina


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Posté le : 29/06/2014 00:14

Edité par Loriane sur 29-06-2014 14:53:29
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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