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Lorenzo Ghiberti
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Le 1 Décembre 1455, à Florence meurt Lorenzo Ghiberti, de son véritable nom Lorenzo

di Cione,


né en 1378 dans la même ville est un sculpteur italien du Quattrocento, dont l'œuvre s'inscrit dans le vaste mouvement de renouvellement de l'art occidental qui donnera naissance à la Renaissance.

Lorenzo Ghiberti était le fils de Cione di ser Bonaccorso, mais son père mourut jeune et c'est le second mari de sa mère, l'orfèvre Bartoluccio (Bartolo di Michele) qui se chargea de son éducation. Lorenzo, le considérant comme son véritable père, lui en garda une grande reconnaissance, au point que, jusqu'à l'âge de soixante ans, il conserva le nom de Lorenzo di Bartolo.
Lorenzo fit donc, comme la plupart des maîtres florentins de cette époque, son apprentissage dans des ateliers d'orfèvres. Il comptera parmi les premiers sculpteurs-orfèvres du Quattrocento qui associeront étroitement la sculpture et la peinture.
En 1401, alors qu'il était totalement inconnu, Lorenzo Ghiberti remporta le concours organisé par l'Arte di Calimala pour la réalisation de la seconde porte en bronze du Baptistère du Dôme de Florence, aux dépens de six concurrents parmi lesquels Filippo Brunelleschi, Niccolò di Piero Lamberti et Jacopo della Quercia.

Adam et Eve, partie des portes du paradis

Par la suite, ce concours a été considéré, par les historiens d'art, comme l'acte fondateur de la Renaissance artistique. Ghiberti sera, avec Donatello, l'un des initiateurs d'un renouvellement de la sculpture permettant la représentation naturelle d'un grand nombre de figures placées dans un espace totalement nouveau. Ghiberti fut déclaré vainqueur du concours à l'unanimité, Filippo Brunelleschi, s'étant même retiré après avoir vu l'œuvre soumise par son rival. Le 23 novembre 1403, Lorenzo signait le contrat par lequel il s'engageait à travailler sans interruption à partir du 1er décembre, à la porte du baptistère jusqu'à son entier achèvement. L'exécution de la commande qui n'osera pas s'écarter du schéma gothique adopté par Andrea Pisano - l'auteur de la première porte - s'étalera de 1403 à 1424. Le contrat prévoyait que l'artiste devait livrer trois bas-reliefs par an, mais cette clause ne fut pas respectée. En 1407, on renouvelait le contrat en obligeant, cette fois, le sculpteur à poursuivre son travail à l'exclusion de tout autre, moyennant un salaire de deux-cents florins par an.
L'artiste retrouvera sa liberté de composition dans l'exécution de la porte d'honneur, commencée en 1425 et achevée en 1452. Cette porte sera composée de deux séries de cinq panneaux chacune, représentant des scènes bibliques. Michel-Ange estimera que ces portes seront dignes d'ouvrir sur le Paradis. Le sculpteur utilisera la perspective et un relief de moins en moins accentué, pour disposer un grand nombre de personnages sur plusieurs plans.

Le sacrifice d'Isaac,

œuvre ayant remporté le concours pour la seconde porte du Baptistère Saint-Jean de Florence (1401)
Ces portes que Lorenzo Ghiberti exécuta pour le baptistère de Florence - « admirables par la distribution et l'encadrement des panneaux, par leur richesse d'invention, par leur élégance fluide et par le noble sentiment des sujets » - ont été décrites par le critique et historien de l'art Henri Focillon, dans son ouvrage sur l'Art d'occident : « Le rapport du relief selon la distance feinte des plans, le passage calculé de la ronde-bosse au bas-relief et enfin au modelé presque plat de la médaille, la fuite rigoureuse de l'architecture, la suggestion dans le bronze d'un paysage aérien frappèrent comme une révélation miraculeuse l'imagination populaire ; les portes du baptistère furent désormais les portes du Paradis.»
Ghiberti sculptera plusieurs figures de bronze pour la chapelle Orsanmichele, dont un Saint Jean-Baptiste (1414) et un Saint Matthieu (1421/1422), des saints des corporations marchandes les Arti. Il réalisera, entre 1417 et 1427, les panneaux des fonts baptismaux du baptistère de Sienne, ornés du Baptême du Christ et Saint Jean conduit devant Hérode. L'artiste rédigera, à partir de 1447, un traité en trois tomes appelé les « Commentaires ». Le deuxième, retraçant la vie et l'œuvre des plus grandes personnalités artistiques des xive et xve siècles, constituera la première véritable histoire de l'art moderne.

Formé dans l'atelier florentin de son beau-père, l'orfèvre Bartolo di Michele Bartoluccio, Lorenzo di Cione Ghiberti poursuivit son apprentissage en tant que peintre et sculpteur dans les Marches avant de revenir à Florence sa ville natale, vers l'âge de vingt ans, pour participer au concours de la deuxième porte du baptistère de la cathédrale.

Connu principalement pour ses œuvres de sculpture en bronze qui témoignent d'une nouvelle conception de l'espace, Ghiberti étend également son activité aux domaines de la terre cuite, de l'orfèvrerie liturgique, des vitraux historiés et de l'ornementation architecturale. Son travail était apprécié dans toute la Toscane et même au-delà : à Sienne, à Pistoia, à Città di Castello. Le succès de sa carrière est dû à la continuité de son implantation locale dans les institutions florentines. Il voyagea aussi, à Venise en 1424 et à Rome, vers la fin des années 1420, pour compléter sa collection personnelle d'objets antiques.

Lorenzo Ghiberti est également célèbre pour avoir été l'un des premiers artistes à écrire un traité théorique. Dans les Commentaires, rédigés vers la fin de sa vie, il exposa sa conception historique et théorique de la pratique des arts. Sa carrière et son œuvre sont représentatives de la volonté des artistes du début de la Renaissance de s'émanciper de la condition des arts « mécaniques » pour accéder à celle des arts libéraux et de prétendre ainsi à une plus grande reconnaissance sociale et à une meilleure rémunération. Ghiberti exprima son désir d'accroître sa réputation auprès de ses concitoyens et de marquer son statut d'auteur en signant plusieurs de ses œuvres comme au baptistère de Florence les panneaux de la porte nord et de la porte du Paradis ainsi que la statue de saint Jean-Baptiste à Or San Michele.

Le concours de 1401

Le baptistère San Giovanni de la cathédrale Santa Maria del Fiore, construit au début du XIIe siècle selon un plan octogonal évoquant celui du Latran à Rome dans lequel l'empereur Constantin avait été baptisé, était considéré par les Florentins comme le seul bâtiment de la ville inspiré des modèles de la Rome antique. Depuis la fin du Moyen Âge, l'Arte di Calimala, une corporation de riches marchands, en assumait les travaux d'entretien et de décoration. En 1329, elle avait commandé à Andrea Pisano une série de panneaux de bronze pour décorer l'une des portes du monument.
En 1401, elle décide de faire décorer une deuxième porte, mais à l'issue d'un concours, selon une procédure courante à l'époque. Plusieurs artistes y participèrent, qui devinrent célèbres comme Filippo Brunelleschi ou Jacopo della Quercia. On leur demanda de réaliser un essai sur le thème du sacrifice d'Isaac en suivant un schéma iconographique prédéterminé, un paysage minéral avec un jeune garçon nu à l'Antique avec Abraham sur sa droite, un ange placé dans un des lobes supérieurs, deux domestiques et un âne et une forme qui suivait exactement celle des panneaux polylobés réalisés soixante-dix ans plus tôt par Andrea Pisano. Le jury préféra la proposition de Ghiberti, car elle associait le nouvel intérêt pour une iconographie à l'Antique à un schéma narratif traditionnel propre à séduire un public plus conservateur. Cet ensemble illustrant les histoires du Nouveau Testament, et dont la réalisation s'acheva en 1424, est actuellement placé à la porte nord du baptistère.

La fabrique de Santa Maria del Fiore

En 1404, les membres de la fabrique de la cathédrale appelèrent Ghiberti, Brunelleschi ainsi que dix-huit autres maîtres-artisans à une consultation sur la poursuite de la construction de la cathédrale commencée à la fin du XIIe siècle. Lors du concours de 1418-1419 pour la couverture en coupole de la croisée du transept, Ghiberti proposa un modello, maquette concurrent de celui de Brunelleschi. Il semble qu'il ait suggéré la construction d'un cintre alors que la solution de Brunelleschi évitait l'emploi de cet auxiliaire. Mais ce n'est qu'en 1429 que l'on décida de confier la mise en chantier à la responsabilité conjointe des deux hommes. Les premiers biographes de Brunelleschi, le pseudo-Manetti, Antonio Billi... ont souligné les incompétences techniques de Ghiberti et la querelle permanente entre les deux maîtres. Il n'en reste pas moins que la renommée dont jouissait Ghiberti au sein des institutions florentines et en particulier de celles qui étaient en charge des chantiers de la cathédrale, lui permit de jouer le rôle de contrôleur quasi permanent des travaux de Brunelleschi.

Or San Michele

Au XIVe siècle, la Commune construisit un nouveau bâtiment pour le commerce des céréales, abritant au premier niveau un oratoire dédié à la Vierge. Les travaux se poursuivirent au siècle suivant et Ghiberti aurait alors fourni des dessins pour le portail d'entrée, le tabernacle et plusieurs niches, réalisés par Albizo di Pietro. Différentes corporations financèrent progressivement la décoration des niches extérieures de cet édifice en commandant des statues de leurs saints patrons. À partir des années 1410, deux artistes, Nanni di Banco et Donatello, furent sollicités. En 1415-1416, Ghiberti acheva la statue en bronze de saint Jean Baptiste pour l'Arte di Calimala. Bien qu'elle soit destinée à n'être vue que de face, cette sculpture, réalisée avec la technique de la cire perdue, est également travaillée sur son revers. D'autres corporations s'adressèrent à Ghiberti : en 1419, l'Arte del Cambio lui commanda la statue de saint Matthieu, suivie en 1425 par l'Arte della Lana pour celle de saint Étienne. Ces figures dénotent une attention considérable pour certains détails du corps humain comme les veines, les rides et la chevelure ; leur aspect général ne remet cependant pas en cause l'utilisation habituelle de l'espace dans les sculptures de niche.

Ghiberti à Sienne

Durant l'été de 1416, les membres de la fabrique de la cathédrale de Sienne consultèrent Ghiberti ainsi que deux autres Florentins, Giuliano di Ser Andrea et Maître Bartolomeo, à propos de la décoration des fonts baptismaux du baptistère. Ils lui commandèrent deux bas-reliefs de bronze doré qu'il n'acheva que vers 1427. Le Saint Jean-Baptiste devant Hérode et le Baptême du Christ marquent une certaine évolution par rapport aux travaux pour la porte nord de Florence. L'intégration des figures au fond est plus synthétique et l'on peut constater que la connaissance qu'avait Ghiberti des bas-reliefs de sarcophages romains s'est approfondie. Au-delà de ces quelques contributions, importantes pour l'évolution de sa propre carrière, Ghiberti a influencé plusieurs artistes siennois comme l'orfèvre Giovanni di Turino et le sculpteur Francesco di Valdambrino.

Ghiberti architecte

Si la participation de Ghiberti à la cathédrale de Florence ne permet pas d'affirmer qu'il avait une grande connaissance technique de la construction, ses goûts en matière d'architecture se révèlent dans l'iconographie des différents panneaux des portes du baptistère. On y trouve des niches en cul-de-four ornées de coquilles et de fleurs dans les écoinçons, des élévations aux colonnes composites, des architraves avec des festons. Cet intérêt pour l'Antiquité ne se limite pas à l'ornementation, comme on peut l'observer dans le panneau consacré à l'histoire de Joseph sur la porte du Paradis. Le grand portique circulaire témoigne d'une connaissance de la typologie des édifices dressée par Vitruve.

Ghiberti ne s'est cependant pas limité à représenter l'architecture et, s'il eut moins de succès dans ce domaine proprement dit, il n'en aurait pas moins fourni des dessins pour l'escalier des appartements pontificaux du couvent de Santa Maria Novella de 1418-1419, pour le portail de la salle des Audiences du palais du parti Guelfe vers 1418, pour la sacristie de Santa Trinità de 1419-1423 ainsi que pour la tour du Marzocco, construite en 1439 à Livourne à l'entrée du canal qui conduit à Pise. Dans les Commentaires, il annonçait enfin son intention de consacrer un traité spécifique aux questions d'architecture.

La porte du Paradis

Immédiatement après l'achèvement de la porte nord, dès le début de l'année 1425, l'Arte di Calimala commanda à Ghiberti la réalisation d'une seconde porte. Le programme iconographique initial, consacré à l'Ancien Testament, rédigé par l'humaniste Leonardo Bruni, prévoyait une répartition en vingt-huit panneaux, sur le modèle des deux portes précédentes, qui furent ramenés par la suite à dix panneaux de plus grandes dimensions, en bronze doré. L'iconographie est liée aux événements politiques et religieux de l'époque. Par exemple, la Rencontre de Salomon et de la reine de Saba rappelle le succès de la seigneurie florentine qui réussit à faire converger les vues des Églises d'Orient et d'Occident lors du concile de Florence en 1439.

L'atelier de Ghiberti, qui s'occupa de ce chantier durant près de vingt-cinq années, connut de nombreux changements : Michelozzo l'abandonna en 1429 pour aller chez Donatello, mais il travailla à nouveau aux portes en 1442. Deux années plus tard, Benozzo Gozzoli entra dans l'atelier de Ghiberti où il resta trois ans. En 1451, c'est l'orfèvre Bernardo di Bartolomeo Cennini qui les rejoignit. Bref, si l'ensemble de ce travail fut réalisé sous la seule responsabilité de Lorenzo Ghiberti, il faut considérer la durée de l'entreprise et la diversité des personnalités artistiques y ayant participé avant de porter tout jugement stylistique.

Il n'en reste pas moins que cette œuvre constitue la plus grande innovation du début de la Renaissance en matière de bas-relief. Dans ses Commentaires, Ghiberti déclare « avoir mis dans certaines histoires environ une centaine de figures, parfois plus, parfois moins. [...] Il y eut dix histoires, toutes insérées dans des architectures dessinées en perspective de telle façon que, lorsque l'on s'en éloigne, elles apparaissent en relief ». Il introduisit dans la sculpture les principales nouveautés de la théorie de la peinture et parvint à développer dans ce but les possibilités spécifiques de son médium. Le calcul des ombres portées fondé sur les règles de la perspective est à cet égard très révélateur.

Cette porte est traditionnellement dite « du Paradis », car elle est placée sur la façade est du baptistère, face à l'entrée du Duomo, dénomination définitivement adoptée après que Vasari eut attribué à Michel-Ange l'opinion que ces portes « sont si belles qu'elles iraient bien à la porte du Paradis ».

Les Commentaires de Ghiberti

Vers la fin de sa vie, Ghiberti dicta à un copiste l'ébauche d'un traité sur les arts connu sous le nom de Commentaires, fruit de recherches et de réflexions commencées depuis plusieurs dizaines d'années. Le texte est d'une compréhension difficile, en raison, en particulier, d'innombrables ruptures syntaxiques. Mais c'est un document irremplaçable, première tentative de traité dans l'esprit humaniste écrit par un artiste qui possédait avant tout une formation manuelle mais qui fut capable d'enrichir sa culture par des lectures et des échanges. Ce traité s'adresse au jeune « peintre ou sculpteur » et entend lui fournir en un seul texte toutes les connaissances et informations pratiques nécessaires à l'exercice de son art. En cela, il est très différent des traités d'Alberti. D'une manière générale, le modèle suivi par Ghiberti consiste à réécrire des passages choisis de textes de l'Antiquité en les adaptant à son propos personnel.

On divise généralement ce texte en trois parties. La première s'ouvre sur de nombreuses recommandations à l'usage des artistes néophytes et tente de définir la fabrique des arts comme l'association de la matière avec le raisonnement théorique. Cette partie s'inspire largement de Vitruve, et adapte pour les peintres et les sculpteurs des conseils qui s'adressaient aux architectes dans le De architectura de l'auteur romain. Elle se poursuit par une histoire de l'art antique dans laquelle Ghiberti reprend des informations qu'il a trouvées chez Pline le Jeune. La deuxième partie est la plus originale. Fondée sur une documentation de première main, elle retrace une histoire de la renaissance des arts en Toscane depuis Cimabue jusqu'à la période contemporaine de Ghiberti et s'achève donc sur une autobiographie professionnelle. La troisième partie est la plus riche et aussi la plus longue. Elle contient un choix de textes scientifiques du Moyen Âge provenant en grande partie de l'Optique (Kitāb al-Manā.zir/De Aspectibus) d'Ibn al-Haytham, de la Perspectiva de Roger Bacon et de la Perspectiva communis de John Pecham. Ghiberti explique en détail comment ces savoirs en matière d'anatomie, d'optique et de perspective constituent les fondements de la nouvelle pratique des arts.

Ghiberti, collectionneur d'antiques

L'intérêt que Ghiberti porte à l'Antiquité ne se limitait pas aux textes mais s'étendait également aux objets. Bien qu'elle n'ait pas la même importance que celles de Côme l'Ancien ou de Niccolò Niccoli, la collection d'antiques de Ghiberti était suffisamment prestigieuse pour motiver la visite d'un connaisseur comme Cyriaque d'Ancone en 1433. L'Anonyme Magliabecchiano (vers 1537-1542, manuscrit de la Bibl. nat. de Florence) ainsi que Vasari donnent une liste assez précise des pièces qui la composaient, aujourd'hui perdues ou non identifiées. On y trouve notamment le bas-relief d'Amour et Psyché « dit le lit de Polyclète » qui se trouvait toujours en possession des héritiers de Ghiberti en 1517, qui refusèrent de le vendre à Raphaël agissant pour le compte d'Alfonso d'Este de Ferrare. Cette collection comprenait également des pièces moins célèbres comme une jambe en bronze « aussi grande que nature », un certain nombre de têtes d'hommes et de femmes ainsi que des vases grecs. Ghiberti fut ainsi l'un des premiers artistes à disposer d'un répertoire personnel d'objets de l'Antiquité sur lesquels il pouvait non seulement vérifier certains calculs de proportions idéales mais également s'inspirer d'un lexique ornemental à la fois varié et nouveau, comme on peut le constater dans la châsse en bronze des saints Proto, Giacinto et Nemesio, aujourd'hui conservée au musée du Bargello à Florence.

Les descendants de Lorenzo

Lorenzo eut deux fils qui collaborèrent à son atelier et l'assistèrent dans la réalisation des portes du Paradis. Le reste de l'activité de Tommaso (env. 1417-apr. 1455) est mal connue, mais on sait qu'il a collaboré à la réalisation de la statue en bronze du Saint Jean-Baptiste de Michelozzo (Museo dell'Opera del Duomo, Florence). Vittorio (1418 ou 1419-1496) reprit quant à lui la direction de l'atelier familial dont l'activité déclina toutefois grandement après la mort de Lorenzo. Son œuvre personnelle est principalement connue à travers les bas-reliefs encadrant la porte d'Andrea Pisano achevés au début des années 1460. Le fils de Vittorio, Buonaccorso (1451-1516), fut ingénieur et l'auteur d'un important Zibaldone, recueil contenant de nombreux documents et dessins illustrant l'activité de son grand-père ainsi que son propre intérêt pour la technologie et la machinerie.
Liens

http://youtu.be/C6AbLI4QBAU The Gates of paradise in Florence
http://youtu.be/ogKs1DQN17o
http://youtu.be/j0NDWHeMPbk




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Posté le : 30/11/2013 22:12

Edité par Loriane sur 01-12-2013 13:32:41
Edité par Loriane sur 01-12-2013 13:35:44
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Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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