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Erich Fromm
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Le 23 mars 1900, à Francfort naît Erich Fromm,

psychanalyste humaniste américain d'origine juive allemande, mort à 79 ans , à Locarno le 18 mars 1980.
Il est avec Adorno, Herbert Marcuse et d'autres, un des premiers représentants de l'École de Francfort. Il a greffé, d'une façon critique et originale qui lui est propre, la thèse freudienne sur la réalité sociale qui s'est fait jour dans l'après-guerre.


Par ailleurs, Erich Fromm fut l'un des premiers penseurs du xxe siècle à parler de l'idée d'un Revenu de base inconditionnel.
Psychanalyste américain d'origine allemand, Associé aux recherches de l'École de Francfort, il essaya de concilier Marx et Freud. Il s'efforça d'intégrer les facteurs socio-économiques au déterminisme des névroses. Il est considéré comme l'un des représentants, avec K. Horney, de la tendance culturaliste de la psychanalyse. Erich Fromm étudia la sociologie à Heidelberg, à Francfort et à Munich : il s'initia à la psychanalyse à l'université de Munich et auprès de l'Institut de psychanalyse de Berlin de 1923 à 1925. Il fut analysé par Hanns Sachs. À Berlin, il admire les travaux de G. Groddeck, qui n'est pas accepté par la communauté analytique de l'époque. Psychanalyste d'obédience freudienne pendant une dizaine d'années, il évolue peu à peu en dehors de ce courant traditionnel et développe, sous la bannière de Rank et de Marx, une critique qui va dans le sens d'une analyse socialiste marxisante. Membre, avec T. Adorno, G. Lukács et M. Horkheimer, de l'École de Francfort, il élabore une conception de la liberté humaine qui, encore implicite dans la théorie freudienne, intègre la psychanalyse dans la pensée sociale contemporaine, laquelle fait à la perspective socio-politique une place plus importante qu'à la perspective clinique. Il est un des premiers psychanalystes à mettre au jour les implications morales des idées psychanalytiques. Installé aux États-Unis en 1933, il travaille avec K. Horney, A. Adler, H. S. Sullivan et se révèle écrivain prolifique et critique forcené des théories de Freud ; il analyse Clara Thompson et David Riesman, mais s'attire l'animosité des représentants de la psychanalyse freudienne, aux yeux desquels les travaux de Fromm souffrent de ce que leur auteur n'a pas connu personnellement Freud. Dans sa pratique culturaliste de la psychanalyse Fromm reproche à ce dernier ses conceptions touchant la nature éternelle de l'homme et l'universalité du complexe d'Œdipe. Il établit un parallèle entre les rapports œdipiens envisagés par Freud et les relations économiques dans la société capitaliste. Au concept freudien de caractère anal, il substitue celui de caractère autoritaire, qui désigne une attitude spirituelle autonome n'ayant pas de base dans le corps. Ainsi, dépouillée du matérialisme que constitue un tel ancrage corporel, la psychanalyse chez Fromm et les néo-freudiens redevient ce qu'elle était avant Freud ; une psychologie de l'âme autonome.

Sa vie L'homme et son oeuvre

Erich Fromm est né à Francfort le 23 mars 1900. Il fait ses études en droit, histoire et sociologie à l'université de Heidelberg puis à celle de Munich et enfin des études à l'Institut psychanalytique de Berlin. C'est avec Karl Landauer notamment qu'il contribue à la création de l'Institut psychanalytique de Francfort en 1919. Il est tenté par le sionisme qu'il abandonne au bout de quelques années.
Erich Fromm est un psychanalyste analysé par Frieda Fromm-Reichmann, qui allait devenir sa femme puis Hanns Sachs. Il est analyste depuis 1927. Il fait partie du cercle de la Société psychologique du mercredi de Sigmund Freud. Puis il fréquente le Séminaire des enfants créé par Otto Fenichel en 1924, expression d'un mouvement de freudiens devenus non orthodoxes concernant le groupe des patients à traiter, personnes modestes. Erich Fromm est connu comme un sociologue marxiste ayant fait la conjonction de Karl Marx à Sigmund Freud voir Freudo-marxisme et Humanisme-marxisme. Freud en politique a une approche élitiste de la société et a une vision de l'individu selon la mythologie, en totale indépendance avec le temps présent, avec l'Histoire. Fromm prône l'adaptation de la psychanalyse à la dynamique sociale à partir d'une interprétation humaniste de Marx.
Devenu psychanalyste américain installé en 1934, ses textes persillés de nombreuses références bibliques et ses citations tirées des romantiques allemands témoignent de ses origines juives allemandes. Aux États-Unis, Erich Fromm a enseigné au Bennington College, à l'Université Columbia, puis à l'université du Michigan et à Yale.
Erich Fromm est inséparable de l'école psychodynamique américaine. Il est le chef de file de l'école culturaliste à Chicago. Il fait partie du mouvement de la psychanalyse pragmatique et utilitariste utilisant l'empathie, plutôt opposé à l'intellectualisme européen distanciant. Cette école reprend les concepts du Séminaire des enfants où les problèmes sexuels ne sont plus considérés au centre dynamique des névroses, mais plutôt l'effet que la cause du caractère névrotique, dû aux conditions de vie.
Erich Fromm prend la relève de Karen Horney dans l'école culturaliste américaine qui a délaissé la sexualité au profit de la culture, le passé au profit de l'effet de la situation actuelle. Il s'exprime dans la tendance marxo-freudienne pour catégoriser en sociologue et en psychiatre.
Avant de rejoindre le MRI, Mental Research Institute de l'École de Palo Alto, Erich Fromm agit aussi au Mexique dans le Centre Interculturel de Documentation de Cuernavaca, où a œuvré Ivan Illich et travaillé Paul Watzlawick.
Il participe à l'élaboration des, thérapies systémiques familiales, au sein des thérapies familiales dans la continuité de l'école psychodynamique américaine, sur des prémices cybernétiques, sémiotiques et systémiques des théories de la communication dans l’approche écosystémique.
Il vit au Mexique entre 1949 et 1973, fonde et dirige la Société Mexicaine de Psychanalyse en 1956 et enseigne à l'Université Nationale Autonome du Mexique. Sa retraite d'enseignant est prise en 1965.
Il ajoute à la technique de l'analyse une pratique concernant la connaissance de soi dans le domaine de l'être et l'avoir,voir Dualisme en philosophie qui s'exprime dans le mouvement de la période 1968, hippie dans la biophilie, en plus de la pratique de la thérapie.

Erich Fromm et ses conceptions

Les considérations sur l'inconscient, le complexe d'Œdipe, la libido en structure de la personnalité et le transfert divergent entre Freud et Fromm.
Pour Freud l'inconscient est hérité génétiquement à partir des tout premiers hommes, de façon métaphysique, inconscient, préconscient, conscient — première topique .
Pour Fromm le complexe d'Œdipe et la pulsion de mort ne sont pas universels, ils sont structurés en deuxième topique pour Freud.
Si pour le traitement du patient atteint d'une maladie, Freud écoute en mettant en œuvre les subconscients pendant l'analyse, l'analyste selon lui a pour principe fondamental concernant le transfert de se tenir à l'écart de l'analysé. Ni l'un ni l'autre ne se voient, qu'il y ait la verbalisation du patient ou le silence. Pour Fromm le rapport humain est un face à face d'échange où les signes du corps sont significatifs, autant que les mots, voir Sándor Ferenczi qui embrassait ses patients. L'échange entre les deux personnes existe, l'analyste continue sa prise de connaissance du monde général, la personne qui demande agit avec les conseils de l'analyste pour la résolution de son malaise, de son mal-être existentiel.
Pour Fromm, la part instinctuelle diminue chez l'Homme au profit d'un comportement qui tend à s'individualiser dans la résolution du problème fondamental : l'union-au-monde dans la liberté, liberté positive, freedom to et liberté négative, freedom from, amour et haine, confiance et méfiance, créativité et destructivité.
Fromm a fait une brillante étude sur le phénomène psychologique du nazisme en particulier et de tout totalitarisme en général à partir des idées de peur de la liberté Fear of Freedom et de l'évitement de la liberté Escape from Freedom dans la destructivité, la haine et la surconsommation pour se relier au monde. Fromm a pour fondement la structure patriarcale de la société qui peut s’inverser en matriarcat. Dans l'étiologie sociale, l'union-au-monde d'Erich Fromm peut être reliée au sentiment d'infériorité par le statut social et les conditions de vie selon la psychologie individuelle développée par Alfred Adler.
Fromm se veut clair et intelligible, univoque dans sa communication avec autrui, il s'oppose de ce fait à Jacques Lacan de l'école européenne qui est son congénère et dont le jeu des mots dans des métaphores est associé à l'apport de sens.
Chez Fromm, Avoir ou être, 1978 concept qui provient de son enfance en tant que fils de marchand de vins ayant été tenté par l'étude pure où seul l' être compte, étude du Talmud, la productivité de l'être, a été transformée par le productivisme fordiste américain en avoir disponibles sur l'étalage du supermarché de la performance des thérapies corporelles.
Son ouvrage Société aliénée et société saine, écrit en 1971 est sous-titré Du capitalisme au socialisme humaniste. Psychanalyse de la société contemporaine, ce qui renseigne sur les options politiques qui étaient les siennes. Son testament intellectuel réside dans Espoir et révolution. Vers l'humanisation de la technique, 1981. L'internationalisme est un de ses traits caractéristiques, hors du marxisme installé en politique.

Dans son ouvrage Escape from Freedom, en 1941 ; La Peur de la liberté, trad. C. Janssens, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1963, Fromm, traitant de la psychologie sociale, du protestantisme, du capitalisme et de l'autoritarisme, montre que le problème fondamental de la psychologie n'a pas de rapport avec la satisfaction ou la frustration d'une pulsion, mais plutôt avec la relation spécifique de l'individu au monde. Bien que certaines pulsions organiques, telles la faim, la soif, la sexualité, soient communes à tous les hommes, les traits qui différencient les individus, tels la sensualité, l'amour, le désir de puissance ou de soumission, sont des produits des processus sociaux. En essayant de recouvrer la sécurité que lui donnaient les liens primaires infantiles, l'individu tourne le dos à la liberté : sa situation affective est déterminée par les événements sociaux, lesquels sont en fait maintenus, élaborés ou changés par son caractère prédominant. Pour désigner ce processus de fuite de la liberté et le système dans lequel il se déroule, Fromm emploie le terme de marketing, qu'il reprend au vocabulaire de l'économie américaine. La névrose résulte d'un conflit entre les pouvoirs innés de l'homme et les forces qui font obstacle à son développement, ce conflit ne constituant qu'un phénomène secondaire, car l'homme est mû par une pulsion innée d'intégration et de croissance : chacun a le pouvoir de s'adapter au milieu social et de mener une vie productive.

Bien qu'il affirme que sa conception de la psychanalyse est marxiste, Fromm fonde sa théorie sur l'individu, non pas sur la société, dont la structure agit sur la santé de celui-ci. Selon lui, un groupe est formé d'individus seulement : les mécanismes psychologiques que nous trouvons dans un groupe ne sont que les mécanismes opérant chez les individus. Traçant l'histoire des mouvements autoritaires, il considère que les masses manifestent une soumission innée à l'autorité, mais ne fait pas une analyse de cette soumission en termes de classe et n'offre aucune stratégie pour la combattre ; il se borne à défendre la démocratie pratiquée aux États-Unis. Sa thérapeutique sociale et morale n'emprunte à la théorie marxiste que des éléments affadis. De même, dans sa recherche d'une éthique psychanalytique, il s'appuie à la fois sur la planification socialiste et sur l'éducation morale, ce qui le rattache à l'école néo-freudienne de l'egopsychology aux États-Unis.
Redoutant la lutte des classes et refusant la révolution socialiste, il s'en prend à la technologie elle-même, non pas à son utilisation capitaliste.
À propos du marxisme, il écrit : Une véritable doctrine humaniste ne représente pas quelque force travestie et supérieure à l'individu, mais l'expression cohérente de l'ultime affirmation du moi. Toute idéologie qui s'oppose à l'épanouissement complet de l'homme prouve par là même qu'elle n'est que la transposition d'un besoin pathologique.

L'individu, né dans un monde où tout est réglé d'avance et où les conditions et méthodes de travail sont déterminées par la société dans laquelle il se trouve, ne peut pas changer le système social, dont dépendent pourtant ses traits et sa personnalité. Pessimiste sur les possibilités d'une libération humaine, la psychanalyse culturaliste de Fromm en vient donc à concevoir une nature humaine inaltérable. Centrée sur l'adaptation dynamique de l'individu à la société et sur le caractère social du psychisme, cette théorie voit la solution des problèmes humains dans la coopération avec l'autorité rationnelle et dans le rejet de l'autorité irrationnelle. Le but thérapeutique est la réalisation du potentiel humain pour la productivité, la maturité, la liberté et la spontanéité.

Parmi les œuvres principales de Fromm, citons, outre La Peur de la liberté : L'Homme pour lui-même, Man for Himself, 1947 trad. J. Claude, E.S.F., Paris, 1968 ; Société aliénée et société saine, The Sane Society, 1955, trad. J. Claude, Courrier du Livre, Paris, 1971 ; L'Art d'aimer, The Art of Loving, 1956, trad. J. L. Laroche et F. Tcheng, Épi, Paris, 1969 ; Espoir et Révolution, Revolution of Hope, 1970, trad. G. Khoury, Stock, Paris, 1970 ; La Crise de la psychanalyse, The Crisis of Psychoanalysis, 1970, trad. J. R. Ladmiral, Anthropos, Paris, 1971 ; Bouddhisme, zen et psychanalyse, Zen Buddhism and Psychoanalysis, 1971, trad. T. Léger, Presses universitaires de France, Paris, 1971.

Erich Fromm et l'École psychodynamique américaine

Henri Atlan, 1986, "À tort et à raison". "Intercritique de la science et du mythe", Seuil, Paris, 1986.

Commentaires talmudiques d'un médecin microbiologiste contemporain, entre la montagne Sainte-Geneviève à Paris et le mont Scopus à Jérusalem.
Il s'agit des dialogues, dialectiques et dialogiques entre différentes formes de connaissance et différentes façons de connaìtre. La partie 14 est d'un intérêt particulier puisqu'il s'agit d'un essai sur L'opposition Freud-Jung et la scientificité de la psychanalyse qui précède le duel entre André Green et Erich Fromm dans la partie 15 sur Le pari scientifique dans la psychanalyse moderne.
Green est freudien et Fromm est humaniste. Le premier a souci de scientificité et le second se tourne vers la tradition mystique orientale. Pour André Green, la psychanalyse ne peut qu'être scientifique, même s'il s'agit du vécu de l'expérience du transfert et de l'affect dans son intégralité. Pour cela, Green ne peut qu'adopter le paradigme de l'information par la systémique, la cybernétique et la sémiotique pour rendre compte à ce niveau de complexité de l’approche écosystémique.
" … Unir Freud à Marx est conjoindre au noyau de l’homo faber le noyau de la psyché. L'âme est ici la notion protoplasmique, colloïdale où communiquent la nature affective de la vie et la nature psychique de l'homme; c'est la plaque tournante du complexe psycho-affectif. L'âme n'est donc pas une donnée ultime mais un complexe en mouvement difficile à définir. Les deux noyaux constituent comme une bipolarité autour de laquelle s'ordonne le phénomène humain. Ils fondent deux infrastructures, l'une produisant l'outil, l'autre sécrétant le rêve. Ces deux infrastructures dépendent mutuellement l'une de l'autre, se trouvant souvent en communication étrange, mais on ne saurait les réduire l'une à l'autre… "

Edgar Morin, Introduction à une politique de l'homme, Seuil, Paris, 1965.

" Pour Freud comme pour Marx, mais plus explicitement, l'homme est fondamentalement et dialectiquement bon-mauvais. Fondamentalement car l'homme est le sujet d'un conflit radical, et ce conflit est le foyer des progressions comme des régressions, mieux, d'un perpétuel mouvement progressif-régressif. Dialectiquement, le bon peut naître du mauvais, le mauvais du bon. La nature du bon-mauvais est instable, car le moi est instable, formé génétiquement et travaillé constamment, non seulement par l'antagonisme d'Eros et Thanatos, mais aussi par la lutte permanente entre la pulsion et la répression, le Ça et le Surmoi. Les dérivations sublimées des conflits l'art, la culture, la civilisation sont en principe bonnes mais comportent leur poison et leur insuffisance ; les régressions névrotiques et psychotiques sont en principe mauvaises. mais les mécanismes qui se bloquent dans la névrose ne sont-ils pas ceux qui entretiennent la santé de la vie normale ? Le plus remarquable, dans l'axe de l'anthropologie freudienne, est que l'homme mauvais-bon est constitutionnellement névrosé-sain. L'homme vit une situation névrotique permanente qui est la condition de sa santé. Dès l'origine, la conscience de la mort lui est un traumatisme qui le suit toute sa vie, et cristallise la religion comme " névrose obsessionnelle de l'humanité" : dès l'origine, le rapport avec le monde et avec autrui l'amène à doubler son rapport pratique, l'outil, le travail d'un rapport magique le rite, le fétiche, la possession, dès l'origine, la répression fondamentale - le tabou - qui établit la règle sociale, le stabilise et le détraque à la fois et refoule une part torrentueuse de lui-même dans l'imaginaire. Ainsi l'homme social est inadapté à son sort biologique d'être mortel ; l'homme biologique est inadapté à son sort social d'être réprimé. Cette double inadaptation projette l'homme dans les délires, mais en même temps le catapulte dans le devenir.
Herbert Marcuse, Eros et civilisation, Postface, point.
qui a lui aussi mené une lecture marxienne de Freud dans Eros et civilisation, formule un reproche majeur à l'encontre de Fromm.
" Fromm consacre une grande partie de ses écrits à la critique de l'économie de marché et de son idéologie, qui place de fortes barrières sur la voie du développement productif. Mais il en reste là. Ces vues ne conduisent pas à un examen critique des valeurs de la productivité et de la personnalité qui sont exactement les valeurs de la société critiquées."
Michel Onfray, - Conférence Déconstruction de l’analyse freudienne dans le cadre de l'Université populaire de Caen en 2010-2011.
Erich Fromm propose une direction spirituelle du même ordre que celles proposées dans les philosophies antiques où des conseils correspondant à la situation de la personne ayant choisi son philosophe sont donnés.

Å’uvres

Psychanalyse de l'amour
La Crise de la psychanalyse, 1971
Anatomie de l'agressivité humaine, 1975
Fuite hors du réel, 1987
L'Amour de la vie, 1987
Psychanalyse et Religion, 1996
L'Art d'aimer, Erich Fromm ; traduit de l'anglais par J. Laroche et Françoise Tcheng. Paris : Editions Universitaires PsychothèqueTitre original: The art of loving. Réédité en 1968 aux éditions EPI coll. Hommes et groupes et en 1999 aux Éd. Desclée de Brouwer.
L'Homme pour lui-même, éditions sociales, Paris, 1967.
Grandeur et limites de la pensée freudienne, Laffont, Paris, 1980.
Espoir et révolution. Vers l'humanisation de la technique, Stock, Paris, 1970.
Avoir ou être : un choix dont dépend l'avenir de l'homme, Erich Fromm ; traduit de l'américain par Théo Carlier; postface de Ruth Nanda Anshen. Paris : Laffont (Réponses), 1978. - 43 p. ; 20 cm. Titre original : To have or to be? , édité chez Harper & Row en 1976. - Bibliographie, 10 p.
Bouddhisme Zen et psychanalyse, Daisetz T. Suzuki, Erich Fromm et R. de Martino; traduction de Théo Léger. Paris: Presses Universitaire - L'actualité psychanalytique.
La Conception de l'homme chez Marx, Erich Fromm; traduit de l'anglais par M. Matignon. Paris : Payot, 1977. Petite Bibliothèque Payot. - Notes bibliographiques
La Crise de la psychanalyse : essais sur Freud, Marx et la psychologie sociale, Erich Fromm; traduction par Jean-René Ladmiral. Paris: Anthropos, 1971. - 292 p. ; 19 cm. - Sociologie et connaissance. - Titre original : The crisis of psychoanalysis.
De la désobéissance et autres essais, Erich Fromm; traduit de l'américain par Théo Carlier. Paris: R. Laffont,1982. -176 p. ; 23 cm. Réponse. Santé/ dirigée par Joëlle de Gravelaine. - Titre original: On disobedience and other essays :
Disobedience as a psychological and moral problem, publié initialement in Clara Urquhart, A Matter of Life, Londres, Jonathan Cape, cop. 1963.
Le cœur de l'homme, sa propension au bien et au mal ; traduit de l'anglais par Sylvie Laroche, 1964 Petite Bibliothèque Payot.
The application of humanist psychoanalysis to Marx's theory, publié initialement in Socialist humanism: an international symposium.New-York, Doubleday, cop. 1965.
Prophets and priests, initialement publié in Ralph Schoenmann, Bertrand Russell,philosopher of the century. cop. 1967.
Humanisme as a global philosophy of Man, publié initialement sous le titre A global philosophy of man in The humanist, Yellow spring, Ohio,1966. cop. 1965.
Let Man prevail et Humanist socialism, initialement publiés in Let Man prevail:a socialist manifesto and program, New-York. cop. 1960.
The psychological aspects of the guaranteed income, initialement publié in R. Theobald, The Guaranteed income. N-Y:Doubleday and C°, cop. 1966.
The case for unilateral disarmement, publié initialement in Daedalus, cop. 1960.
Zur Theorie und Strategie des Friedens, publié initialement in Friede im nuklearen Zeitalter.
Eine Kontroverse zwischen Realiste, und Utopisten, Salzburger. Humanismusgespräch, éd. à Munich, cop. 1970.
Le Dogme du Christ : et autres essais / Erich Fromm. Paris : Complexe, 19.Textes. - suivi d'autres essais : La psychanalyse : une science ou un parti. Le caractère révolutionnaire. Des limites et des dangers de la psychologie.
Espoir et révolutions: vers l'humanisation de la technique, Erich Fromm ; traduction de Gérard D. Khoury. Paris : Titre original: the revolution of hope: toward a humanized technology.
L'Homme pour lui-même, Erich Fromm; traduit par Janine Claude. Paris: Éditions sociales françaises-Collection des sciences humaines appliquées Titre original: Man for himself.
Le Langage oublié : introduction à la compréhension des rêves, des contes et des mythes, Erich Fromm; trad. par Simone Fabre. Paris : Payot, 1975.- Titre original : The forgotten language. -
La Mission de Sigmund Freud: une analyse de sa personnalité et de son influence, Erich Fromm; trad. de l'américain par Paul Alexandre. Bruxelles : - Textes. - Titre original: World perspectives series.
La Passion de détruire: anatomie de la destructivité humaine, Erich Fromm; traduit de l'américain par Théo Carlier. Paris: Laffont, 1975. - Réponses. - Titre original : The anatomy of human destructiveness, édité en 1973 chez Holt, Rinehart et Winston.
La Peur de la liberté, Erich Fromm; traduit de l'anglais par C. Janssens. Paris : Buchet-Chastel, - Titre original: The fear of freedom. - la bibliographie en annexe de Grandeur et limites de la pensée freudienne de E. Fromm donne comme titre original: Escape from Freedom, édité à New York en 1941. Edition allemande à Francfort en 1966 : Die Furcht vor der Freiheit. Nouvelle traduction parue aux Éditions Parangon/Vs en 2011, traduit de l'américain par Séverine Mayol et Lucie Erhardt.
Psychanalyse et religion, Erich Fromm; traduit par D. Merllie. Paris: EPI, 1978. - 160 p. ; 20 cm. - Hommes et groupes. - Titre original: Psychoanalysis and religion.
Société aliénée et société saine : du capitalisme au socialisme humaniste. Psychanalyse de la société contemporaine, Erich Fromm; traduit par Janine Claude. Paris : Courrier du Livre, 1967. - 352 p. ; 23 cm. - L'Université permanente. - Titre original : The sane society, édité à New-York: éd. Rinehart,1955. Contient : présentation de la psychanalyse humaniste d'Erich Fromm / par Mathilde Niel.- réédité en 1971.
Vous serez comme des dieux : une interprétation radicale de l'Ancien Testament, Erich Fromm; traduit de l'américain par Paul Alexandre; postface de Evelyne Sznycer et Serge Pahaut. édition revue et annotée par E.Sznycer et S. Pahaut. Bruxelles : Complexe, 1975. - Textes. Index,broché.

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Posté le : 22/03/2014 21:36
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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