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Nous sommes des bactéries hybrides mutantes
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Nous sommes des bactéries hybrides mutantes, nous sommes des

descendants des bactéries


Pour ceux que cela intéressent, la science nous remet gentillement à notre place, les dernières communications et publications scientifiques démontrent que l'étude des eucaryotes et procaryotes ( familles de bactéries ) apportent la preuve que nous avons été crée par les bactéries.

Sur le net :
http://tomroud.owni.fr/2008/05/07/com ... teries-hybrides-mutantes/

http://sweetrandomscience.blogspot.fr ... -jacking-sommes-nous.html

La plus vilaine, la plus méchante des bactéries :
Wolbachia

Les Wolbachia constituent un genre bactérien qui infecte essentiellement des arthropodes, environ 60 % des espèces1, ainsi que certaines espèces denématodes2. Cette large répartition en fait donc un des symbiotes les plus répandus du monde animal. Ces bactéries au mode de vie intracellulaire sont localisées au sein du cytoplasme des cellules de leurs hôtes. Elles se retrouvent en proportion importante dans l'appareil reproducteur (principalement lescellules germinales) et l’épithélium du système génital des arthropodes et nématodes.
Sommaire [masquer]
1 Modes de transmission de cette bactérie
2 Effets de Wolbachia sur ses hôtes
3 Applications médicales
4 Liste des espèces
5 Notes et références
6 Liens externes
Modes de transmission de cette bactérie
La transmission des Wolbachia est essentiellement verticale : elles sont transmises de mère à descendants via le cytoplasme des ovocytes. Lespermatozoïde, ne transmettant que son noyau lors de la fécondation, les mâles sont incapables de transmettre les bactéries à leur descendance. C'est pour cette raison que les Wolbachia ont pour particularité de manipuler la reproduction de leurs hôtes : afin de maximiser leur transmission, la fitness des femelles infectées est augmentée par différents effets.
Wolbachia pourrait également, dans certaines conditions, se transmettre de manière horizontale, d’une espèce à une autre. Par exemple, des drosophilesinfectées par Wolbachia pourraient transmettre le parasite aux larves de la guêpe parasitoïde Nasonia vitripennis. Celle-ci dépose ses œufs dans une pupede mouche, et la larve se contaminerait à l’intérieur de la mouche. Chez les crustacés isopodes terrestres, des études ont montré que les transferts horizontaux de Wolbachia peuvent s'effectuer par contacts infectieux. Via une blessure, l'hémolymphe d'un individu infecté peut être vecteur de Wolbachia et entraîner la contamination d'un individu auparavant sain.

Effets de Wolbachia sur ses hôtes

Wolbachia est connu pour 4 effets principaux de manipulations de la reproduction.
Le plus connu : l'incompatibilité cytoplasmique a été définie en 1952 par Ghelelovitch chez Culex pipiens. Elle se caractérise dans sa forme la plus simple par une réduction totale ou partielle du nombre de descendants viables lors du croisement entre un mâle infecté et une femelle non infectée. C’est l’incompatibilité cytoplasmique unidirectionnelle. Cet effet tend à diminuer la capacité de reproduction des femelles non-infectées, ce qui permet l’invasion des populations. L’incompatibilité cytoplasmique bidirectionnelle se caractérise par deux souches distinctes de Wolbachia qui vont être incompatibles entre elles, lorsqu’elles sont présentes dans des individus différents4. Cela va diminuer la capacité de reproduction des femelles se reproduisant avec un mâle infecté par une autre souche.
Selon les espèces qu’elle infecte, la présence de Wolbachia peut entraîner la dégénérescence des embryons mâles (male killing, par exemple chez certaines espèces de coccinelles), les féminiser en transformant les mâles génétiques en femelles fonctionnelles (par exemple chez le cloporte Armadillidium vulgare).
Chez les hyménoptères à développement haplo-diploïde, la présence de Wolbachia entraîne une parthénogenèse thélytoque. En l'absence de "Wolbachia", les oeufs, issus d'oocytes fécondés, diploïdes, se développent en femelles tandis que les oocytes non fécondés, haploïdes, donnent des individus mâles. Chez les individus infectés, Wolbachia entraîne une diploïdisation du matériel génétique des oocytes non fécondés : la stratégie de Wolbachia est d’augmenter le nombre de femelles infectées car les mâles ne transmettent pas le parasite.
En rendant certains croisements stériles et en limitant ainsi le brassage génétique de ses hôtes, la bactérie Wolbachia pourrait participer à des phénomènes de spéciation (apparition de nouvelles espèces).

Applications médicales

En dehors des insectes, Wolbachia est capable d’infecter des acariens et des crustacés, mais également des nématodes (elle est même indispensable à leur survie) et notamment ceux responsables de l’onchocercose (Onchocerca volvulus) et de l’éléphantiasis (Wuchereria bancrofti) chez l’Homme. Une large part des symptômes de ces maladies sont dues aux nématodes parasites, mais la bactérieWolbachia semble jouer un rôle dans ces maladies, notamment de par la réponse immunitaire qu’elle entraîne chez l’homme infecté par le couple nématode/bactérie. Des études récentes montrent qu’un traitement antibiotique permet d’éliminer la bactérie et de stériliser le nématode hébergeant la bactérie.


Le cerveau et l’intestin communiquent
Le cerveau et l’intestin communiquent

C’est l’histoire d’un dialogue resté longtemps secret, entre notre cerveau et… notre intestin. Avec les récents progrès en matière de génomique, ce dernier dévoile une intimité composée – nous le savions – de milliards de bactéries, mais pas seulement.

Le microbiote (ou flore intestinale) se forme dès la naissance par la colonisation progressive de milliards de bactéries. En deux jours, leur nombre atteindrait même le cap de 100 000 milliards ! C’est un organe à part entière avec la particularité d’être impalpable. Il renferme 200 millions de neurones. Et le plus inattendu étant que ces derniers communiquent avec notre cerveau.

« Notre tube digestif n’est pas isolé », explique le Pr Bruno Bonaz, chef du service de gastro-entérologie du CHU de Grenoble. « Il est relié à notre cerveau par le système nerveux autonome. Il s’agit d’une relation bidirectionnelle, c’est-à-dire que l’échange d’informations s’effectue dans les deux sens ». Cette communication est rendue possible grâce au nerf vague. « Il est composé de fibres spécifiques, qui informent et relient notre cerveau à notre tube digestif ».

La piste des probiotiques…

Plusieurs études réalisées principalement sur la souris ont mis en évidence cet échange. Bruno Bonaz lui, travaille sur le syndrome de l’intestin irritable (SII), et sur le rôle potentiel du stress. « Un dysfonctionnement de ces relations peut être à l’origine de pathologies digestives telles que le SII voire de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) ». A l’image de la maladie de Crohn ou de la rectocolite hémorragique.

Le médecin fait notamment référence à un épisode de stress. « Il va augmenter la perméabilité intestinale et favoriser la pénétration de bactéries dans la paroi. Lesquelles peuvent déclencher des poussées inflammatoires. Et d’une manière générale, comme chacun peut s’en rendre compte, le stress ralentit la motricité de l’estomac et accélère le transit au niveau du colon ».

Notre cerveau serait donc fortement influencé par des bactéries hébergées au sein de notre système digestif. Et comme nous le souligne le Dr Laurence Benedetti, diplômée en nutrition et micronutrition « Notre deuxième cerveau joue avec nos émotions et nous ne connaissons encore que la partie émergée de l’iceberg. Nous sommes au tout début d’une nouvelle ère ». De là à imaginer qu’une supplémentation en probiotiques puisse par exemple diminuer les niveaux de stress ? « Pourquoi pas », rétorque-t-elle. « Une récente étude publiée dans la revue Biological Psychiatry l’a d’ailleurs montré. Les probiotiques pourraient représenter une nouvelle stratégie thérapeutique prometteuse pour lutter contre le stress et la dépression ». Pour en savoir davantage, rendez-vous sur http://www.iedm.asso.fr.


A lire :

Le grand Roman des bactéries de Martine Castello, Vahé Zartarian

Ignorées jusqu'au XVIIe siècle, on les a longtemps prises pour des « petites vies » amusantes avant de les rendre responsables de tous nos maux. Aujourd'hui, les bactéries font rêver les marchands qui voient en elles les robots vivants du XXIe siècle. Chacune de ces visions est partielle. Pour les auteurs de ce livre, la saga des bactéries mérite infiniment plus de respect.
Le saviez-vous ? Il y a quatre milliards d'années, elles ont lancé l'immense chantier de la vie. Sans elles, la Terre serait restée un caillou stérile. Elles sont partout : dans les fosses océaniques, les glaciers des pôles, et même dans les volcans.
Chacun de nous en porte cent mille milliards dans l'intestin et mille milliards sur la peau. Elles ont créé l'air que nous respirons, la couche d'ozone protectrice, l'humus, mais aussi le charbon, le pétrole, le gaz, les minerais. Sans elles, nous ne pourrions pas vivre. Elles peuvent nous aider à fabriquer aujourd'hui de nouveaux médicaments et de nouveaux produits bons pour la santé humaine et animale. Elles peuvent nous aider aussi à résoudre nos problèmes d'environnement, en nous débarrassant de nos déchets et en produisant de l'énergie propre. Enfin, ces êtres minuscules démontrent la supériorité de la coopération sur la compétition.
Un message de sagesse qui nous invite à suivre de près leur sublime création.

Posté le : 23/07/2014 19:58
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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