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Accueil >> newbb >> William Bouguereau [Les Forums - Photographe/Peintre]

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William Bouguereau
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Le 30 novembre 1825 à La Rochelle naît William Bouguereau

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de son nom Adolphe-William ou William-Adolphe Bouguereau, mort le 19 août 1905, à 79 ans dans la même ville, peintre français représentatif de la peinture académique.Il reçoit sa formation à l'école des beaux-arts de Paris, où il a pour maître François-Edouard Picot et pour élèves Elizabeth Jane Gardner Bouguereau, Gustave Doyen et Guillaume Seignac, il appartient au mouvement

artistique Peinture académique, il a pour mécènes Paul Durand-Ruel, il est influencé par Ingres. Ilm reçoit pour récompense le second Prix de Rome en 1848, le premier Prix de Rome en 1850, et il est Grand officier de la Légion d'honneur. Ses Œuvres les plus réputées sont Zénobie retrouvée par les bergers sur les bords de l'Araxe, La naissance de Vénus.
Grand prix de Rome en 1850, académiste épris de Raphaël, il fut une gloire officielle sous le second Empire et au début de la IIIe République
Son acte de naissance indique Adolphe Williams Bouguereau, mais la dénomination d'usage est celle de la signature de ses tableaux, William Bouguereau.

En bref

Par sa formation et surtout par les étapes de sa carrière soigneusement franchies, William Bouguereau appartient à la peinture académique française qui a eu droit à tous les triomphes officiels comme au mépris et à l'oubli des historiens de l'art moderne. Après un apprentissage à l'école des Beaux-Arts de Bordeaux, le jeune peintre originaire de La Rochelle est admis à Paris dans l'atelier de Picot 1846, un des hauts lieux de l'enseignement académique où métier et carrière se préparent. Le prix de Rome, remporté en 1850, lui vaut l'indispensable séjour italien qui semble l'orienter vers les sujets historiques et religieux. Dès son retour en France, ses compositions sont remarquées et achetées par l'État ou par des collectionneurs étrangers. À la célébrité s'ajoutent les récompenses : accès à l'Institut, médailles obtenues lors des expositions, Légion d'honneur, véritable cursus honorum des arts qui consacre le talent et confère au peintre un rôle de conscience et de censeur sur l'ensemble de la production artistique soumise aux jurys dont il fait partie. Rendant, au Salon de 1877, un pédant hommage à Ingres avec sa Vierge consolatrice, il tente d'intégrer le goût néo-byzantin proche des décorations réalisées pour des églises parisiennes, Sainte-Clotilde, Saint-Augustin. On critique sa technique froide, son sentiment est pincé, sa matière picturale est trop fine, trop léchée. Pourtant l'aspect de ses esquisses est beaucoup plus personnel, avec des coups de brosse fluides et des couleurs franches rappelant une certaine fougue romantique. Mais, lors de l'exécution du tableau, on applique les recettes de l'art officiel qui rendent le modelé plat, l'expression rigide, la touche pauvre, glacée par un vernis brillant. Substance des formes et lumière disparaissent dans une sorte de peinture gazeuse comme l'écrit Huysmans. Au demeurant, l'invention est médiocre et les figures se répètent : la plupart du temps des nus aux rondeurs bourgeoises ; vers 1900, remarque Pierre Francastel, c'est Bouguereau qui donnait le frisson, qui émoustillait le bon public. Ses défauts sont ceux de la peinture académique. Ce producteur fécond pour clientèle de riches amateurs a dominé avec d'autres peintres — comme Cabanel — l'art officiel des dernières années du siècle, au moment où luttent pour s'affirmer des artistes comme Manet ou les impressionnistes, porteurs d'une autre conception de l'art. On oublie moins aujourd'hui les peintres académiques qui ont cru transmettre — à l'exemple de Bouguereau — une vision picturale immuable au moyen d'une facture laborieuse.

Sa vie

Il est le fils d'un négociant en vins de Bordeaux et sa famille, de confession catholique, a des origines anglaises.
Il apprend le dessin à l'école municipale de dessins et de peintures de Bordeaux. En 1846, il entre aux Beaux-arts de Paris dans l'atelier de François-Édouard Picot sur la recommandation de J. P. Allaux. Il remporte le second prix de Rome ex æquo avec Gustave Boulanger pour sa peinture Saint Pierre après sa délivrance de prison vient retrouver les fidèles chez Marie 1848.
Il remporte le Premier Prix de Rome en 1850 avec Zénobie retrouvée par les bergers sur les bords de l'Araxe.
En 1866, le marchand de tableaux Paul Durand-Ruel s'occupe de sa carrière et permet à l'artiste de vendre plusieurs toiles à des clients privés. Il a ainsi énormément de succès auprès des acheteurs américains, au point qu'en 1878 lors de la première rétrospective de sa peinture pour l'exposition internationale de Paris, l'État ne peut rassembler que douze œuvres, le reste de sa production étant localisée aux États-Unis. Il passe aussi un contrat avec la maison d'édition Goupil pour la commercialisation de reproductions en gravure de ses œuvres.
Professeur en 1888 à l'école des beaux-arts de Paris et à l’Académie Julian, ses peintures de genre, réalistes ou sur des thèmes mythologiques sont exposées annuellement au Salon de Paris pendant toute la durée de sa carrière. Il travaille aussi à de grands travaux de décoration, notamment pour l'hôtel de Jean-François Bartholoni, et fait aussi le plafond du Grand-Théâtre de Bordeaux.
En 1876, il devient membre de l'Académie des beaux-arts, mais l'année suivante est marquée par des deuils successifs, d'abord deux de ses enfants et ensuite son épouse décèdent.
En 1885, il est élu président de la Fondation Taylor, fonction qu'il occupera jusqu'à la fin de sa vie. Il obtient la médaille d'honneur au Salon.
À un âge assez avancé, Bouguereau épouse, en deuxièmes noces, une de ses élèves, le peintre Elizabeth Jane Gardner. Le peintre use également de son influence pour permettre l'accès des femmes à beaucoup d'institutions artistiques en France.

Il meurt en 1905 à La Rochelle.

Un peintre de la femme

Ses tableaux sur la mythologie grecque foisonnent et renvoient aux thèmes déjà repris par la Première Renaissance et le néo-classicisme, périodes qui ont influencé sa peinture, il a notamment abondamment traité des sujets allégoriques. De nombreuses scènes idylliques, champêtres et bucoliques constituent son répertoire.
Ce travailleur opiniâtre obtint un immense succès en France et en Amérique avec ses nus féminins et les compositions mythologiques qui leur servent de prétexte Flore et Zéphyr, 1875, musée de Mulhouse. Si certains sont réalistes jusqu'à la minutie, mièvres ou même ridicules, d'autres, par contre, atteignent par leur matière vitrifiée et leur délicatesse de tons à une poésie suave la Naissance de Vénus, 1879, Paris, Orsay. Les tableaux religieux de Bourguereau, essais de synthèse entre la Renaissance italienne, l'art byzantin et le Préraphaélisme anglais, Mater afflictorum, 1877, musée de Strasbourg, témoignent de son souci de perfection graphique, de sa facture soignée et de la sincérité de son inspiration Regina angelorum, 1900, Paris, Petit Palais. Les décorations murales qu'il exécuta à la cathédrale de La Rochelle et à Paris pour Sainte-Clotilde, Saint-Augustin ou Saint-Vincent-de-Paul, bien qu'habilement composées, sont plus lourdes et ternes. Membre de l'Institut en 1881, il joua, avec Cabanel, un rôle primordial dans la direction du Salon officiel et, très intransigeant lors de l'intervention du jury au Salon, soutint le rejet systématique de Manet et des Impressionnistes. Il devait être le premier artiste " pompier " français à qui fut consacrée une exposition personnelle Paris, gal. Breteau. Il a depuis été très largement étudié surtout aux États-Unis expositions à New York, Detroit et San Francisco, 1974-75, puis Paris, Montréal et Harford en 1984-85.

Un bon nombre de ses tableaux illustrent également les thèmes des liens familiaux et de l'enfance.

Entre toutes ses peintures, son thème de prédilection revient à l'image de la femme. Avec Cabanel, Gervex et Gérome son nom est associé au genre du nu académique. Sa Naissance de Vénus est emblématique, d'une peinture sensuelle profondément influencée par les vénus d'Ingres. C'est avec ce genre qu'il connaîtra le plus de succès mais rencontrera aussi le plus de critiques. À cause de la texture lisse et minutieuse de sa peinture, Joris-Karl Huysmans dira à son encontre : Ce n'est même plus de la porcelaine, c'est du léché flasque!. Le peintre impressionniste Edgar Degas invente le verbe bouguereauter pour désigner ironiquement l'action de fondre et de lisser le rendu pictural de cette manière.

Après le deuil qu'il subit en 1877 il se tourne vers une peinture à thème religieux et délaisse les thèmes en rapport avec l'Antiquité de ses débuts.

Postérité

Déconsidéré en Europe peu après sa mort et jusque vers la fin du XXe siècle, son œuvre y est redécouverte tardivement. De son vivant, les toiles de Bouguereau sont très recherchées par de riches Américains qui les achètent à des prix élevés, de sorte qu'une grande partie de ses œuvres a quitté la France.
Dans le contexte du xxe siècle, où l'influence du modernisme grandit en histoire de l'art pour en devenir finalement le courant officiel, l'art académique se trouva discrédité, dévalué, sévèrement critiqué par une pensée moderniste favorable à l'art d'avant-garde et mis à l'index. Les artistes académiques comme Bouguereau connurent alors une dévaluation très significative. Pendant des décennies, le nom du peintre a même fréquemment disparu des encyclopédies généralistes et des enseignements artistiques ou fut simplement mentionné comme celui d'un exemple à ne pas suivre, objet de moqueries souvent appuyées sur des citations de Zola ou de Huysmans et entaché par des rumeurs diffamantes. On reprocha au peintre sa participation aux jurys des Salons officiels de peinture du XIXe siècle qui étaient majoritairement opposés à l'admission des œuvres relevant des mouvements modernes de la peinture Cézanne surnommait le Salon Salon de Bouguereau .
À partir des années cinquante, Salvador Dalí manifeste son admiration pour l'art de Bouguereau, qu'il oppose à Picasso, et contribue à sa redécouverte. Dans Les cocus du vieil art moderne, Salvador Dali écrit : Picasso qui a peur de tout, fabriquait du laid par peur de Bouguereau. Mais, lui, à la différence des autres, en fabriquait exprès, cocufiant ainsi ces critiques dithyrambiques qui prétendaient retrouver la beauté.

Depuis l'exposition rétrospective de ses œuvres organisée au Petit Palais à Paris en 1984, la réputation de Bouguereau s'est progressivement améliorée, sur fond de controverse entre partisans et opposants au retour en grâce de la peinture académique. Ainsi, à l'ouverture du musée d'Orsay, à Paris en 1986, l'exposition d'œuvres académiques est sévèrement critiquée par une majorité de critiques d'art. En 2001, Fred Ross, président du Art Renewal Center qui promeut la réhabilitation de Bouguereau, fustige ce qu'il estime être une propagande du modernisme ayant conduit, selon lui, au système de pensée le plus oppressif et restrictif de toute l'histoire de l'art. Il édite un catalogue raisonné de l'œuvre peint de Bouguereau écrit par Damien Bartoli.
En 2006-2007 a lieu au Philbrook Museum of Art une exposition consacrée au peintre et à ses élèves américains. La cote élevée de ses peintures témoigne du regain d'intérêt des collectionneurs d'art pour son œuvre et du goût du public pour ses peintures dans les musées.

Å’uvres dans les collections publiques peintures de William Bouguereau

Flore et Zéphyr, 1875, musée des beaux-arts de Mulhouse.

France

Égalité, 1848, musée d'Orsay, Paris.
Dante et Virgile, 1850, musée d'Orsay, Paris.
La Danse, 1856, musée d'Orsay, Paris.
Vierge consolatrice, 1875, Musée des Beaux-Arts, Strasbourg.
Flore et Zéphyr, 1875, Musée des Beaux-Arts, Mulhouse.
La naissance de Vénus, 1879, musée d'Orsay, Paris.
Compassion, 1897, musée d'Orsay, Paris.
L'Assaut, 1898, musée d'Orsay, Paris.
Les Oréades, 1902, musée d'Orsay, Paris.
Vierge aux anges, 1900, Petit Palais, Paris.
Le Jour des morts, 1859, musée des beaux-arts, Bordeaux.
Bacchante jouant avec une chèvre, 1862, musée des beaux-arts, Bordeaux.
Une Âme au Ciel, 1878, Musée d'Art et d'Archéologie du Périgord, Périgueux.
Flagellation de Notre Seigneur Jésus-Christ, 1880, musée des beaux-arts de La Rochelle en dépôt à la Cathédrale Saint-Louis de La Rochelle.
L'Océanide, 1904, musée des beaux-arts de La Rochelle.
Étude de tête femme, vers 1894, musée d'Évreux

Argentine

Premier Deuil, 1888, musée national des beaux-arts, Buenos Aires

Canada

Parure des champs, 1884, musée des beaux-arts de Montréal, Québec

Cuba

Le Crépuscule, 1882, National Museum of Art, La Havane

Espagne

Baigneuse, 1870, musée Gala-Salvador Dali
Après le Bain, 1875, Museo Teatro Salvador Dali, Figueiras

États-Unis

L'Art et la Littérature, 1867, Arnot Art Museum, New York
Amour Fraternel, 1851, Museum of Fine Arts, Boston
La Bataille des Centaures et des Lapithes, 1853, Virginia Museum of Fine Arts, Richmond
Le Printemps, 1866, Joslyn Art Museum, Omaha, Nebraska
Premières Caresses, 1866, Lyndhurst, National Trust for Historic Preservation, New York
L'art et la Litterature, 1867, Arnot Art Museum, New York
La Tricoteuse, 1869, Joslyn Art Museum in Omaha, Nebraska
La Sœur aînée, 1869, musée des beaux-arts de Houston
Homère et son guide, 1874, Milwaukee Art Museum, Milwaukee
La Charité, 1878, Smith College Museum of Art, Massachusetts
Jeune fille se défendant contre Éros, 1880, Getty Center, Los Angeles, Californie
Les Noisettes, 1882, Detroit Institute of Arts, Detroit
Enfant au Bain, 1886, Henry Art Gallery, University of Washington
Les Petites Mendiantes, 1890|, Syracuse University of Art Gallery
Fille, 1895, Carnegie Institute Museum of Art, Pittsburgh
L'admiration, 1897, Museum of Art, San Antonio, Texas
Inspiration, 1898, Columbus Museum of Art, Columbus, Ohio
Idylle Enfantine, 1900, Denver Art Museum, Colorado
Jeune Prêtresse, 1902, Memorial Art Gallery of the University of Rochester

Grande-Bretagne

Famille Indigente, 1865, Birmingham Museum and Art Gallery, Birmingham

Inde

Biblis, 1884, Salar Jung Museum

Å’uvres
Prix, récompenses

1848, second prix de Rome pour Saint Pierre après sa délivrance de prison, vient retrouver les fidèles chez Marie .
1850, premier grand prix de Rome pour Zenobie retrouvée par les bergers sur les bords de l'Araxe .

Élèves

Henri Beau 1863-1949
William Barbotin
Henri Biva 1848-1928, à l'Académie Julian
Paul Chabas
Louis-Joseph-Raphaël Collin 1850-1916
François-Alfred Delobbe
Louis-Marie Désiré-Lucas
Théophile Deyrolle1844-1923
Jean de Francqueville
Gabriel Guérin 1869-1916
Émile Jourdan 1860-1931
Charles Amable Lenoir
Georges Meunier
Jules Ronsin 1867-1937
Lucien Simon 1861-1945 de 1880 à 1883
Émile Vernon
Émilie Desjeux

Liens

http://youtu.be/tPCnyYCB8_s Diaporama La pudibonderie américaine est effroyable (ce lien était bloqué il faut donner son âge !!!, pas de corps nus, par contre des gens qui se dégomment à coup de mitraillettes pas de problèmes !!!!
http://youtu.be/hpchE6ZrvNI Diaporama
http://youtu.be/ImDLYChb_Tg diaporama musical
http://youtu.be/eMmoayz4wDg diaporama
http://www.ina.fr/video/SXC02008782/a ... -a-la-peinture-video.html William Bouguereau



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Posté le : 29/11/2014 21:45

Edité par Loriane sur 30-11-2014 14:57:46
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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