| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Jean-Honoré Fragonard [Les Forums - Photographe/Peintre]

Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Jean-Honoré Fragonard
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9499
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 56729
Hors Ligne
Le 5 avril 1732 à Grasse naît Jean-Honoré Nicolas Fragonard

mort, à 74 ans le 22 août 1806 à Paris, un des principaux peintres, dessinateur français du XVIIIe siècle. Il fut peintre d'histoires, de genre et de paysages.Il est formé à l'académie de france à ROME. Ses maîtres sont Chardin, Boucher et Charles André van Loo, il appartient au mouvement artistique Rococo. Il reçoit pour récompenses le Prix de Rome. Ses Œuvres réputées sont : Les Hasards heureux de l'escarpolette, La Liseuse, Le Verrou

En bref

Jean Honoré Fragonard, né à Grasse pendant les belles années du règne de Louis XV, est mort à Paris, Napoléon étant le maître de l'Europe. À vingt ans, il avait obtenu la première place au concours de Rome ; à soixante, il était membre du Conservatoire des arts et fut, à ce titre, l'un des organisateurs du futur musée du Louvre.
Provençal de naissance, Fragonard n'est guère âgé que de six ans lorsque sa famille se fixe à Paris. Sa vocation s'affirme vite et il devient l'élève de Chardin et de Boucher. Par cet apprentissage, il acquiert une maîtrise technique sans faille : dans un siècle où l'on s'entendait au métier, Fragonard est l'un de ceux qui peignent le mieux.
Ayant obtenu en 1752 le prix de Rome, il passe en Italie les années de 1756 à 1761. Le directeur de l'Académie de France est alors Natoire, qui surveille attentivement ses élèves. Fragonard travaille avec zèle et acquiert une connaissance très étendue de la peinture italienne, qu'il approfondira encore lors d'un second voyage en 1773-1774. C'est à Rome qu'il se lie avec l'abbé de Saint-Non et Hubert Robert, qui deviendront ses deux grands amis. Dès son retour en France, il est reçu à l'Académie de peinture. Malgré ces débuts éclatants, il apparaît vite qu'il ne cherche pas une carrière officielle et il se consacre délibérément à une clientèle d'amateurs. Vivant dans l'aisance, heureux dans sa famille, il mène une existence paisible que les troubles politiques de la fin du siècle n'affecteront guère.

Sa vie

Jean-Honoré est fils de François Fragonard, garçon gantier, et de Françoise Petit. Après le décès à dix mois de son petit frère Joseph, il reste enfant unique. Jean Honoré Fragonard quitte sa ville natale à l'âge de six ans pour s'installer avec sa famille à Paris, où se déroule la plus grande partie de sa carrière. Les dispositions artistiques de Fragonard sont précoces et c'est le notaire chez qui il devient clerc à treize ans qui remarque ses dons artistiques. Après avoir quelque temps travaillé avec Jean Siméon Chardin, il entre comme apprenti, à l'âge de quatorze ans, dans l'atelier de François Boucher. C'est grâce à lui que le jeune Fragonard affirme ses dons et apprend à copier les maîtres. Boucher le présente bientôt au prestigieux Grand prix de Peinture de l'Académie royale qu'il remporta en 1752.
Une carrière dans la peinture d'histoire lui semble alors toute tracée. Il entre alors durant trois années à l'École royale des élèves protégés alors dirigée par le peintre Carle Van Loo. Fragonard effectue son Grand Tour et part en 1756 pour l'Académie de France à Rome en compagnie de son ami Hubert Robert un autre peintre ayant remporté le prix de Rome et l'architecte Victor Louis.
Il y résidera jusqu'au mois d'avril 1761 et y est notamment influencé par le peintre Giambattista Tiepolo et le style baroque de Pierre de Cortone, mais il s'épuise à pasticher les grands maîtres selon un style encore académique. Jean-Claude Richard de Saint-Non devient, à cette époque, son protecteur et principal commanditaire. Il quitte dès lors la Ville éternelle pour la France durant un long périple achevé en septembre à travers les villes de Florence, Bologne et Venise notamment.
Il se distingue d'abord dans le genre sérieux et donna en 1752 son tableau de Jéroboam sacrifiant aux idoles Paris, École des Beaux-Arts qui est justement admiré. C'est ce tableau qui lui fait gagner le Grand prix de l'Académie royale de Peinture. Il obtient un atelier au Louvre où il vit et est chargé de décorer la galerie Apollon.
En 1765, son tableau Corésus et Calirrhoé, commandé pour la manufacture des Gobelins pour la tenture des amours des dieux, le fait entrer à l'Académie. Mais, désespérant d'atteindre au premier rang dans ce genre classique, il le quitte pour le genre érotique, dans lequel ses toiles galantes obtiennent le plus grand succès auprès de la Cour licencieuse de Louis XV. Il devient bientôt le peintre à la mode, peint des paysages illusionnistes et des portraits puis des tableaux de cabinets. En 1769, il se marie avec Marie-Anne Gérard 1745-1823, une peintre en miniature aussi originaire de Grasse, belle-sœur de Marguerite Gérard. Cette même année naît leur première fille Rosalie 1769-1788.

En 1773, après un voyage en Flandre pendant l'été, le fermier général Pierre-Jacques-Onésyme Bergeret de Grandcourt lui propose d'être son guide pour un voyage en Italie, puis en Europe centrale, qui débutera en octobre. Bergeret de Grandcourt était comte de Nègrepelisse, et l'itinéraire du voyage, à l'aller, passe par cette localité, où la petite troupe de voyageurs séjourne une quinzaine de jours. Fragonard y dessine le château, propriété de Bergeret. Le voyage prend fin en septembre 1774 après les visites successives de Vienne, Prague, Dresde, Francfort et enfin Strasbourg.
En 1780, le couple Fragonard donne naissance à un nouvel enfant Alexandre-Évariste Fragonard 1780-1850, qui deviendra lui aussi artiste. Huit ans plus tard meurt leur fille Rosalie à seulement 19 ans au château de Cassan en région parisienne. Après un séjour à Grasse 1790-91, Fragonard devient membre de la Commune des Arts en 1793. Par la suite, Fragonard est nommé l'un des conservateurs du musée du Louvre par l'Assemblée nationale à la suite de l'intervention de Jacques-Louis David.
En 1805, tous les artistes résidents, dont Fragonard, sont expulsés du Louvre par décret impérial, consécutif à la réorganisation de l'édifice en musée Napoléon. La disparition de l'aristocratie commanditaire ruinée ou exilée lui fait perdre sa grande fortune. Il s'installe alors chez son ami Veri, au Palais Royal. L'année suivante, il meurt, apparemment terrassé par une congestion cérébrale dans son nouveau logement situé aux galeries du Palais-Royal. Les funérailles sont célébrées à l'église Saint-Roch. Il est inhumé dans l'ancien cimetière de Montmartre, où sa tombe n'est plus visible.

Une trop grande célébrité peut nuire à la gloire véritable. En effet, le nom de Fragonard n'est pas de ceux que l'on doit tirer de l'oubli ; sa réputation a toujours été grande, mais faussée par des malentendus. Fragonard passe communément pour un peintre galant et virtuose, l'incarnation parfaite, avec Boucher, du XVIIIe siècle spirituel, léger et polisson. C'est oublier que, lorsqu'il commence à peindre, la Régence est déjà bien loin, et que seize années seulement le séparent de David, qui fut son ami. C'est ramener toute une production, qui fut abondante et diverse, à La Gimblette et à L'Escarpolette.
Au demeurant, ce peintre mal jugé est aussi un peintre mal connu : il reste des obscurités et des incertitudes dans la chronologie et le catalogue. Pourtant, on possède assez d'œuvres sûres et datées pour que l'on puisse essayer de dégager les traits principaux de cette attachante figure. Il y a bien chez Fragonard un artiste gracieux, virtuose, quelque peu immoral, la seule image que la postérité semble avoir retenue. Mais il y a aussi un génie audacieux, dont la place dans la seconde moitié du XVIIIe siècle français et européen est tout à fait originale.

Le peintre de la douceur de vivre

Restif de La Bretonne, Laclos, André de Nerciat et Sade sont les contemporains de Fragonard. Le goût de la galanterie, allant jusqu'au libertinage et même jusqu'à la pornographie, demeure vivace. Les représentations scabreuses sont loin de déplaire au peintre académicien, et certains de ses tableaux les plus célèbres appartiennent à cette veine. En 1767, il exécute Les Hasards heureux de l'escarpolette Londres, galerie Wallace : la robe satinée de la jeune personne sur la balançoire fait une tache rose au milieu du feuillage ; on voit seulement une jambe dans un bas argenté. La belle pose sur l'indiscret, qui s'est caché dans un buisson devant elle, un regard dont la coquetterie ne trahit guère d'alarme. Plus ouvertement grivois sont des tableaux comme La Jeune Fille faisant jouer son chien dans son lit collection particulière, connu sous le nom de La Gimblette ou Le Feu aux poudres musée du Louvre : draps en désordre, chairs nues modelées en rose et bleu, allusions obscènes à peine déguisées dans le sujet ou le titre même des œuvres.
Ce sont des peintures de ce genre qui ont fait la réputation de Fragonard. À bien les regarder pourtant, il apparaît qu'il n'y est fait nulle part à une sensualité morbide ou dépravée. Le tableau des Baigneuses, que conserve le Louvre, relève de la même inspiration : on y voit des jeunes filles s'ébattre dans un ruisseau, au milieu d'un bois ; c'est un enchevêtrement de corps nus, autour desquels bouillonnent l'eau et les draperies. L'atmosphère est voluptueuse, certes, mais le ton est celui de la gaieté et d'une sorte d'ivresse joyeuse, sans rien de trouble ou de pervers. Un pinceau léger, souple et fluide, suit la vivacité des mouvements, tourbillonne avec les formes et les reflets.

Le poète de l'amour et de la nature

Le succès indéniable, et justifié, qu'a rencontré Fragonard dans le genre de la peinture frivole et libertine ne révèle qu'un aspect d'un talent beaucoup plus large et plus divers. Il laisse assez vite de côté la peinture d'histoire, malgré l'accueil très favorable, enthousiaste même, qu'avait rencontré le Corésus et Callirrhoé 1765, Louvre, son tableau de réception à l'Académie. En revanche, dès son séjour à Rome, il avait montré un don tout particulier pour la peinture de paysage. À cette époque, ses productions se distinguent encore mal de celles de Hubert Robert, l'ami avec lequel il allait travailler à la campagne. Si l'on n'est pas sûr qu'il soit allé aux Pays-Bas, des tableaux comme L'Orage env. 1760, Louvre ou le Paysage aux laveuses musée de Grasse, avec leurs grands ciels nuageux et mouvementés, attestent au moins qu'il a dû longuement méditer la leçon des paysagistes hollandais.
La nature n'est pas le seul objet qui retienne son attention. Mais un trait du génie de Fragonard se décèle clairement dans cette sorte d'ouvrages : son amour et son sens profond de la réalité. Il est capable de les déployer aussi bien dans la nature morte, comme le montrent le guéridon de bois sombre et l'écharpe soyeuse à raies blanches du Baiser à la dérobée, musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg. On y reconnaît d'emblée l'élève de Chardin. Or c'est ce sens instinctif des objets comme des êtres vivants qui nous donne la clef de sa peinture galante. Il ne s'agit pas d'érotisme entendu au sens moderne du mot, mais tout simplement d'amour. L'Instant désiré Paris, coll. Arthur Veil-Picard montre, sur un lit, un garçon embrassant une fille. Ce pourrait n'être qu'une banale grivoiserie, mais l'élan passionné de l'amante, dont le corps nu forme une oblique qui commande la composition de tout le tableau, les bras enlacés, les visages à peine indiqués s'enlevant sur le fond indistinct de l'alcôve, tout est calculé pour rendre sensible le secret émoi de la chair.
La nuance de gravité que Fragonard sait donner au traitement des sujets en apparence les plus badins se remarque aussi dans ses travaux de décoration. On ne sait pas grand-chose de son activité dans ce domaine. Presque tous les ensembles sont détruits, ou au moins dispersés. Par chance, les panneaux peints pour Madame du Barry, à Louveciennes 1770-1773, sont conservés et réunis dans la collection Frick à New York. Fables galantes, semble-t-il ; mais une mystérieuse profusion de feuillages et de fleurs envahit les scènes où sont installés, tout petits dans leurs étincelants costumes, les personnages. Cet effet est encore plus évident dans la Fête à Saint-Cloud Banque de France. Là encore on a affaire à une scène, avec les coulisses que constituent les arbres des côtés et une grande échappée bleue au milieu ; des buissons prolifèrent sur le devant. Les forains qui s'agitent sur leurs minuscules estrades, le public qui les entoure, tout cela est enveloppé par l'immense respiration qui pénètre les nuages, les feuilles, les branches recourbées. Dans la Fête à Rambouillet Lisbonne, coll. Calouste Gulbenkian, il ne reste plus que l'eau qui se brise sur les rochers, une rive escarpée couverte de végétation, des frondaisons lointaines bouchant un ciel sombre. Le climat est presque dramatique ; l'accord qui régnait entre les hommes et la nature semble sur le point de se rompre : c'est déjà une vision romantique.
Fragonard appartient profondément au XVIIIe siècle. Avec les Guardi à Venise et Franz Anton Maulbertsch à Vienne, il est l'un des derniers représentants de la peinture rococo, arrivée au point extrême de son évolution. Le primat accordé à la touche le conduit parfois jusqu'aux tentatives les plus hardies et en un sens les plus modernes. Dans la série des portraits dits « de fantaisie », peints autour de 1770, un pinceau nerveux et rapide agence des traînées de couleur en réseaux presque arbitraires, sans même daigner toujours couvrir le fond. Comme Maulbertsch, les courants nouveaux de la peinture ne l'ont pas laissé indifférent ; la Fontaine d'Amour (env. 1785, Londres, galerie Wallace) présente des accents qui évoquent David ; la volonté de travailler dans le goût antique est évidente. D'autres œuvres renvoient au contraire, comme chez Francesco Guardi, l'écho d'une mélancolie et d'une inquiétude qui préludent au romantisme, comme on l'a déjà signalé. Aussi convient-il de corriger l'image que l'on se fait, trop souvent, d'un Fragonard qui serait seulement le plus grand parmi les petits maîtres. Georges Brunel

Famille

La famille de Fragonard comprenait de nombreux artistes :
Marguerite Gérard, sa belle-sœur et élève peintre intimiste ;
Marie-Anne Gérard, son épouse, miniaturiste ;
Alexandre-Évariste Fragonard, son fils ;
Théophile Fragonard, son petit-fils, fils d'Alexandre.
Son cousin, Honoré Fragonard, est un anatomiste célèbre dont les écorchés sont conservés dans le musée Fragonard, École Nationale Vétérinaire de Maisons-Alfort.
Il est l'arrière-grand-oncle de l'artiste-peintre Berthe Morisot, une célèbre impressionniste du siècle suivant.

Å’uvre

À l'instar de François Boucher, Fragonard est considéré comme le peintre de la frivolité, du Rococo, bien qu'il ait peint dans de nombreux autres registres : grands paysages inspirés de peintres hollandais, peintures religieuses ou mythologiques, ou scène de bonheur familial notamment.
D'un trait virtuose, Fragonard savait montrer le tourbillonnement du monde par des gestes expressifs et gracieux ou des drapés pleins de vigueur. Fragonard est le dernier peintre d'une époque sur le déclin, ses scènes de genre seront bientôt rendues obsolètes par la dureté néoclassique de David, par la cruauté de la Révolution et celle de l'Empire.
Les scènes de genre de Fragonard sont volontiers égrillardes comme par exemple Les Hasards heureux de l'escarpolette, fantasme d'un commanditaire libidineux M. de Saint-Julien, receveur général des biens du clergé qui donna à l'artiste des conseils de mise en scène : « Je désirerais que vous peignissiez Madame sur une escarpolette qu'un évêque mettrait en branle. Vous me placerez de façon, moi, que je sois à portée de voir les jambes de cette belle enfant et mieux même, si vous voulez égayer votre tableau.
Mais même ces scènes effectivement frivoles peuvent être lues à un niveau différent, on peut y voir percer, souvent, une inquiétude, un sentiment de fin de fête parfois et cela rappelle Watteau ou encore le roman Point de lendemain par Vivant Denon, ou encore une menace diffuse : les couples dans l'intimité, les belles qui s'épouillent, les endormies, tout ce petit monde de grâce et de sympathie est observé par un peintre qui nous rappelle que la jeunesse ne dure pas et que les moments de tendresse lascive sont fugaces et rares.
Fragonard avait travaillé notamment avec Hubert Robert 1733-1808, leur collaboration fit l'objet d'une exposition à Rome à la Villa Médicis.

Le Verrou

Le Verrou, vers 1774-1778 - musée du Louvre, Paris.
Malgré les multiples analyses effectuées sur ce tableau, conservé au musée du Louvre, il n'y a pas eu une explication concise, mais plusieurs éventualités, quant à sa signification. S'agit-il d'un viol, ou d'une scène d'amour ?
Une esquisse de taille réduite 26 × 32,5 cm de ce tableau a été vendue chez Christie's le 17 décembre 1999 pour la somme de £5 281 500, lot no 95, soit environ 8 080 000 €6.
La version originale du Verrou a été acquise par le musée du Louvre en 1974. Elle fut conçue par le peintre comme pendant à l'Adoration des bergers offerte au Louvre en 1988 par monsieur et madame Roberto Polo. Sont ainsi opposés l'amour sacré et l'amour profane.
Le verrou a fait l'objet d'un arrêt classique de la première chambre civile de la Cour de cassation du 24 mars 1987, qui a fait jurisprudence sur la théorie de l'erreur en Droit des obligations français.

Les Progrès de l'amour dans le cœur d'une jeune fille

Ce projet fut commencé en 1771 à la suite d'une commande de Madame du Barry, la dernière maîtresse de Louis XV. Il consistait en quatre tableaux intitulés La Poursuite, La Surprise ou La Rencontre, L'Amant couronné et La Lettre d'amour et destinés à être installés au pavillon de Louveciennes dans le salon de forme ovale appelé aujourd'hui le salon Fragonard. Mais, quelque temps après l'installation, les tableaux furent rejetés car ils ne s'accordaient pas avec le style d'architecture néoclassique du pavillon.
Ainsi, Fragonard conserva tous les tableaux dans son atelier et les apporta avec lui quand il retourna à Grasse, sa ville natale. Il décida alors de les installer dans l'un des salons de la villa de son cousin, mais les murs restant encore vides après cette installation, Fragonard décida de peindre dix tableaux supplémentaires afin de meubler l'espace.
Les panneaux qui sont aujourd'hui à Grasse, dans la villa qui est devenue le musée Jean-Honoré Fragonard, sont des copies réalisées par Auguste de La Brély, avant la vente des originaux au collectionneur américain Pierpont-Morgan ensuite achetés par Frick en 1915, ils se trouvent aujourd'hui dans la Collection Frick de New York.
Cela fait au total quatorze tableaux que l'on peut diviser en trois groupes.

Six scènes d'amour :
La Poursuite
La Surprise ou La Rencontre
L'Amant couronné
La Lettre d'amour
L'Abandonnée
L'Amour triomphant
Quatre allégories des amours :
L'Amour en sentinelle
L'Amour folie
L'Amour poursuivant une colombe
L'Amour assassin
Quatre peintures décoratives.

Autres Å“uvres

L'Adoration des bergers, 1775 - Musée du Louvre, Paris.
Renaud dans les jardins d'Armide, huile sur toile, 72 × 90 cm, 1763, musée du Louvre, Paris.
L’Abreuvoir, 51 5 cm × 63 cm, vers 1765, musée des beaux-arts, Lyon
Les Hasards heureux de l'escarpolette, huile sur toile, 81 cm × 64 cm, 1767-1768, Wallace Collection, Londres.
Les Débuts du modèle, huile sur toile, 50 cm × 63 cm, 1769, musée Jacquemart-André, Paris.
Portrait de M. Meunier, dit autrefois Portrait de Diderot, vers 1769, huile sur toile, 81 × 65 cm, Musée du Louvre, Paris9.
Jean-Claude Richard de Saint-Non habillé à l'espagnole, v.1769, Musée national d'art de Catalogne, Barcelone.
L'Amour embrasant l'Univers, huile sur toile, 116 × 145 cm, vers 1770, Musée d'art, Toulon.
La Poursuite, huile sur toile, vers 1771, 67 × 38 cm, musée des beaux-arts, Angers.
La Surprise, huile sur toile, vers 1771, 67 × 38 cm, musée des beaux-arts, Angers.
La Liseuse, vers 1770–1772, National Gallery of Art, Washington.
L'Adoration des bergers, huile sur toile, 73 cm × 93 cm, 1775, musée du Louvre, Paris.
Le Rocher, 53 cm × 62 5 cm, vers 1780, musée des beaux-arts, Lyon
La Naissance de Vénus, Musée Grobet-Labadié, Marseille.
Le Baiser à la dérobée, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.
Jeune fille aux petits chiens, huile sur toile, 61 × 50 cm, collection particulière10.
Conversation galante, huile sur toile, 62 * 74 cm, Wallace Collection, Londres

Expositions récentes

Jean-Honoré Fragonard, dessins du Louvre, Musée du Louvre, du 3 décembre 2003 au 8 mars 200412.
Fragonard, les plaisirs d'un siècle, Musée Jacquemart-André, Paris, du 3 octobre 2007 au 13 janvier 2008
Les Fragonard de Besançon, musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon, du 8 décembre 2006 au 2 avril 2007.
Fragonard Dessinateur; Exposition au musée des Beaux-arts de Caen du 17 octobre 2009 au 18 janvier 2010. Il s'agit sous un autre titre de l'exposition de Besançon en 2006-2007.
De Watteau à Fragonard, les fêtes galantes, Musée Jacquemart-André, Paris, du 14 mars au 21 juillet 2014 .

Philatélie

En 1939 un premier timbre en faveur de la création d'un musée postal, d'une valeur de 40 centimes et surtaxe de 60 centimes, brun-lilas et brun et sépia, représentant "L'inspiration favorable" d'après Fragonard est émis par la poste. Il porte le n° YT 446
En 1962 deux timbres sont émis au profit de la Croix-Rouge, le premier, lilas-brun d'une valeur de 20 centimes et 10 centimes de surtaxe représente "Rosalie", et le second, vert, d'une valeur de 25 centimes et 10 centimes de surtaxe, représente "L'enfant en Pierrot". Ils sont mis en vente 1er jour le 8 décembre à Angoulême. Ils portent les n° YT 1366 et 1367.
En 1972 un timbre de 1 franc, polychrome, représentant "L'étude" est émis par la poste. Il est mis en vente 1er jour à Paris le 22 janvier. Il porte le n° YT 170218.


Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l



Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Cliquez pour afficher l




Posté le : 03/04/2015 22:31
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant




[Recherche avancée]


Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
46 Personne(s) en ligne (31 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 46

Plus ...